Le Gluon a écrit :Mardi Gras BB, le 10 novembre dernier au Brise Glace (Annecy) (...)
Si on peut antidater nos notes, je n'hésiterai pas à venir vous re-coller ici
ma review du concert du Bloodhound Gang au Trabendo, le 30 novembre dernier : le retour du groupe 'ricain après des années d'absences en France. Et pour ceux qui auront connu les concerts de ce groupe ou auront simplement vu la vidéo de celui qu'ils donnèrent aux Euro' de 99, vous savez ce que ça voulait tout dire
10 ans, jour pour jour, après leur tout premier concert en France ( aux Transmusicales de Rennes comme l'aura rappelé leur musculeux bassiste
Evil Jared Hasselhoff au look de
Wolverine avec ses pattes ),
la bande à Jimmy Pope - mais appelé désormais
Oussama Jim Laden, ça le fait sourire c't con
- installait son matos ( Marshall, Gretch et cie ) dans la petite salle conviviale du Trabendo. En n'oubliant pas d'y importer leur connerie et bonne humeur
Mais aussi un petit groupe en provenance directe de Tokyo :
Electric Eel Shock, étonnante première partie dans une salle où je n'étais pas encore habitué à en voir 8O 8O
Y distillant un
pure rock'n'roll à la limite du punk-rock, ce
trio japonais m'aura étrangement fait penser à un
Motorhead (dé)bridé ( excusez le trés mauvais jeu de mots ) avec son guitariste chanteur martirysant sa gratte quand son petit bassiste n'hésite pas à prendre des risques en sautant d'enceintes en enceintes sur le devant de cette petite scène. Le coup du spectacle ( si on n'avait pas déjà vu ça avant, il y a une vingtaine d'années sur la côte californienne ) étant leur batteur, Gian, exhibtionniste sévérement chaussé(tté) assurant ainsi tout le concert : encore un qui aura rêvé d'être Flea mais aura préféré aut' chose que le manche d'une basse
Enfin, ces 'tits gars ont grandement assuré, chauffant à merveille une salle qui leur aura été très rapidement acquise à grands renforts de "Electric Eel Shock" et autres
"You Bastard". Mais c'était un peu normal en entrant sur scène sur des premiers accords du
Sabbat Noir, même s'ils ne sont pas et ne devraient jamais être que des
culs noirs ( cf. l'un de leurs titres )
Et ce sera donc en retard que la tête d'affiche américaine entrera sur scène présentée par Akihito Morimoto, le guitariste d'Electric Eel Shock, et acclamée par une salle parisienne
sold-out ( mais où il était toujours aussi facile de circuler )...
Interpellant toujours autant le public, se déplaçant sans cesse sur scène et même en dehors ( pas effrayé le Jared de passer jouer de la basse dans le fond de la salle ), posant pour les photos de la foule, répondant aux cris voire jouant avec les trublions espérant semer le pêt sur scène ( et je repense là à cet adolescent qui s'est vu
arraché son slip par l'arrière de son froc sans même l'enlever par Jared et un roadie : le
pôvre il ne muera plus 8O
) quand ils n'invitent pas
Santo et son ami masqué ( oui, deux-trois mecs que Jimmy avait reperé lors de la première partie étaient venus masqués ) à faire
un strip devant tout le monde pour 25 €uros, le quintet de
Philly aura été aussi et tout de même là pour nous balancer ses
classics ( comme
"Along Comes Mary", "Ballad for Chasey Lane" réclamée par le public parisien,
"Fire Water Burn" en rappel ) mais aussi des nouveautés comme le
single "Foxtrot Uniform Charlie Kilo" du nouvel album
Extraits ou tentatives de reprises (
"Enjoy the Silence" de Depeche Mode par un Jimmy grattant en solo ), samples (
"Take Me Out" de Franz Ferdinand ) et autres hommages ( leur rituel
"lalalaa c'est comme ça" des Rita Mitsouko ) se mêlant encore et encore ( mais moindre qu'à Belfort ) à un concert de clowns assurant le show quelque soit les conditons - exhibo', uro' et autres inventions ( quelle idée que cette batterie sur casques 8O )
En plus de retrouver mon
Kazimoundir de copain ( et sa charmante Esmeralda bardée de cuir ), ce fut bonne humeur et un
concert super cool ( je crois que je n'ai
jamais vu un groupe aussi proche de son public - acceptant les
flashes et posant même, comme déjà surligné, offrant bières à la louche, serrant mains ici et là, acceptant même les
french kisses de certains et certaines, distribuant des
mediators plus que raison, etc - même si je connaissais déjà le Gang en live de Belfort ) restera
une unique question : était-ce une vraie ou une fausse ?
Et ceux qui auront assisté au concert se souviendront de quoi je parle quand d'autres pourront aller rechercher une réponse du coté de Rammstein voire de Berlin
Putain de concert !!! 6/6