Lunar Park
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Re: Lunar Park
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Re: Lunar Park
Nikita postera dans ce topic le 1er octobre 2014.
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Re: Lunar Park
Merci.Nikita a écrit :http://www.theparisreview.org/interview ... ston-ellis
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Re: Lunar Park
J'avais le bouquin de côté depuis sa sortie et ne l'avais toujours pas ouvert. Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre et ça m'a plutôt emballé. J'ai été agréablement surpris par la direction prise par les premières pages, découvrant qui serait le protagoniste. Le roman est en fait assez amusant parce qu'il joue précisément avec les attentes du lecteur, jouant avec les thèmes désormais associés à l'auteur, à la limite de la parodie, et en même temps en glissant dans de la fiction de genre.
Le bouquin une fois résumé peut même donner l'impression d'être léger et sans prétention. Mais l'introspection est passionnante, parce qu'Ellis s'y montre aussi en tant que phénomène des lettres (comme on dit), et que les réflexions et développements sur la filiation et la famille sont très émouvants. Sur le fond, y'a rien de vraiment neuf, et on pourrait ne pas vouloir suivre l'auteur sur cette pente vers un semblant de conformisme ou de rentrée dans le rang. Mais j'ai quand même souvent ri (la veine vaudevillesque d'Ellis se lâche bien), j'ai été flippé, j'ai été ému. L'écriture est fluide, basculant avec aisance d'un registre à l'autre et maintenant l'intérêt tout du long justement par cette multiplicité des approches qui fait qu'on n'anticipe pas sur la suite, que les indices sont livrés au compte-goutte.
Le bouquin une fois résumé peut même donner l'impression d'être léger et sans prétention. Mais l'introspection est passionnante, parce qu'Ellis s'y montre aussi en tant que phénomène des lettres (comme on dit), et que les réflexions et développements sur la filiation et la famille sont très émouvants. Sur le fond, y'a rien de vraiment neuf, et on pourrait ne pas vouloir suivre l'auteur sur cette pente vers un semblant de conformisme ou de rentrée dans le rang. Mais j'ai quand même souvent ri (la veine vaudevillesque d'Ellis se lâche bien), j'ai été flippé, j'ai été ému. L'écriture est fluide, basculant avec aisance d'un registre à l'autre et maintenant l'intérêt tout du long justement par cette multiplicité des approches qui fait qu'on n'anticipe pas sur la suite, que les indices sont livrés au compte-goutte.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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