James Ellroy
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Re: James Ellroy
Underworld USA n'est pas le meilleur, mais il reste quand même intéressant selon moi, après il faut avoir en tête les autres ouvrages pour être clairement immerger dans l'univers qu'il nous dépeint.
Il faut vraiment s'intéresser au bonhomme pour lire Hilliker, donc ce livre n'est pas pour toi en effet.
Sinon en parlant de ses prochains livres, le prochain se nomme Perfidia, il fera partie d'un nouveau quatuor. La période sera celle de la Seconde Guerre Mondiale, une période qu'il connait peu. On retrouvera des personnages du quatuor de L.A : The Black Dahlia, The Big Nowhere, L.A Confidential & White Jazz. Une des thématiques sera la contrebande, ainsi que les camps de prisonnier pour japonais sur le sol américain. Le livre devait sortir fin 2013, je pense plus pour l'année prochaine personnellement.
Il faut vraiment s'intéresser au bonhomme pour lire Hilliker, donc ce livre n'est pas pour toi en effet.
Sinon en parlant de ses prochains livres, le prochain se nomme Perfidia, il fera partie d'un nouveau quatuor. La période sera celle de la Seconde Guerre Mondiale, une période qu'il connait peu. On retrouvera des personnages du quatuor de L.A : The Black Dahlia, The Big Nowhere, L.A Confidential & White Jazz. Une des thématiques sera la contrebande, ainsi que les camps de prisonnier pour japonais sur le sol américain. Le livre devait sortir fin 2013, je pense plus pour l'année prochaine personnellement.
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- Machino
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Re: James Ellroy
Le livre sortira le 5 juin 2014 aux USA. Source : la page Facebook officiel de James Ellroy.Helena a écrit :Le livre devait sortir fin 2013, je pense plus pour l'année prochaine personnellement.
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Re: James Ellroy
La traduction française de Perfidia sortira le 6 mai 2015 chez Payot & Rivages.
- Dale Cooper
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Re: James Ellroy
J'ai replongé avec bonheur dans Le Dahlia noir, dix ans après la dernière lecture (le tournage d'un certain film oubliable auquel j'avais assisté, bien que ce fut un épisode heureux de ma vie, avait réussi l'exploit de me détourner d'Ellroy pendant un moment). C'est non seulement mon préféré de son auteur (encore que je n'ai pas tout lu), mais aussi, je crois bien, mon roman préféré tout court. L'adapter avec succès au cinéma relèverait de l'exploit, voire du miracle. La rencontre entre cet univers et celui d'un mes cinéastes fétiches, qui s'est soldée par un prévisible échec critique et public, reste un de mes gros chagrins de cinéphile et d'amateur du livre.
Cela constitue la preuve, s'il en fallait une, que même avec les meilleurs techniciens du monde (De Palma, Zsigmond, Ferretti) et le meilleur casting (excepté Josh Hartnett en Bucky, clairement pas la gueule du rôle), si à la base il n'y a pas un bon scénario, il n'y aura pas de bon film au final. Comment tout cela a pu se réaliser à partir du script honteux du médiocre Josh Friedman reste un mystère. Et De Palma avait déjà prouvé avec Le Bûcher des vanités que les adaptations de pavés monumentaux n'étaient clairement pas son truc.
De toute façon, le cinéma étant un Art inférieur à la littérature, aucun grand cinéaste n'arriverait à en tirer une œuvre qui soit au minimum égale au chef-d'œuvre pour le coup vraiment inégalable d'Ellroy. C'est incroyable la facilité avec laquelle on entre dans un tel pavé, si merveilleusement écrit, et d'être incapable d'en décrocher. Le genre de bouquin dangereux qui vous fait préférer rater votre station plutôt que de lâcher le livre pour sortir du métro.
Cela constitue la preuve, s'il en fallait une, que même avec les meilleurs techniciens du monde (De Palma, Zsigmond, Ferretti) et le meilleur casting (excepté Josh Hartnett en Bucky, clairement pas la gueule du rôle), si à la base il n'y a pas un bon scénario, il n'y aura pas de bon film au final. Comment tout cela a pu se réaliser à partir du script honteux du médiocre Josh Friedman reste un mystère. Et De Palma avait déjà prouvé avec Le Bûcher des vanités que les adaptations de pavés monumentaux n'étaient clairement pas son truc.
De toute façon, le cinéma étant un Art inférieur à la littérature, aucun grand cinéaste n'arriverait à en tirer une œuvre qui soit au minimum égale au chef-d'œuvre pour le coup vraiment inégalable d'Ellroy. C'est incroyable la facilité avec laquelle on entre dans un tel pavé, si merveilleusement écrit, et d'être incapable d'en décrocher. Le genre de bouquin dangereux qui vous fait préférer rater votre station plutôt que de lâcher le livre pour sortir du métro.
- Jeremy Fox
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Re: James Ellroy
Dans mon top 10 littérature ; ça me donne envie de relire le quatuor de Los Angeles tiens, bien plus puissant que sa dernière imposante trilogie à mon avis. Ca doit faire 20 ans que je ne m'y suis pas replongé. Mon ordre de préférence à l'époque de sa découverte : Le grand nulle part - White Jazz - Le dahlia noir - LA Confidential
- Dale Cooper
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Re: James Ellroy
J'enchaînerai avec le reste du quatuor (bien évidemment) et j'avoue avoir hâte de me replonger aussi dans Le Grand nulle-part. C'est marrant que tu mettais L.A. Confidential en dernier; généralement, il me semble qu'il se bat en duel avec Le Dahlia noir pour la première place du top des fans du quatuor.
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Re: James Ellroy
Dale Cooper a écrit :J'enchaînerai avec le reste du quatuor (bien évidemment) et j'avoue avoir hâte de me replonger aussi dans Le Grand nulle-part. C'est marrant que tu mettes L.A. Confidential en dernier; je pensais que, généralement, il figurait en premier dans le top des fans du quatuor.
J'adore les 4 bien évidemment mais à mon avis Le grand nulle part est le plus puissant, White jazz le plus étonnant stylistiquement et le dahlia noir est un sommet du romantisme noir. Je trouve LA Confidential un cran en dessous ; mais juste un cran. Il faut cependant que je les relise. J'avais un peu laissé tomber Ellroy avec ses derniers gros pavés que j'avais trouvé un peu indigestes ; même plus certain de les avoir terminés.
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Re: James Ellroy
Il y a 10 ans, mon ordre à moi était: Le Dahlia noir, LA Confidential, Le Grand nulle-part et White Jazz... on verra si c'est toujours le cas.
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Re: James Ellroy
Allez j'y replonge après ma lecture du Conrad que j'ai en cours pour savoir si mon ordre reste inchangé ou non.
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Re: James Ellroy
Sans oublier les vertigineux American Tabloïd et American Death Trip. J'avais beaucoup apprécié également Un tueur sur la route et Brown's Requiem.Dale Cooper a écrit :Il y a 10 ans, mon ordre à moi était: Le Dahlia noir, LA Confidential, Le Grand nulle-part et White Jazz... on verra si c'est toujours le cas.
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Re: James Ellroy
Oui un tueur sur la route et Brown's requiem sont aussi des sommets. J'ai eu beaucoup plus de mal avec les deux autres ; trop touffus.Père Jules a écrit :Sans oublier les vertigineux American Tabloïd et American Death Trip. J'avais beaucoup apprécié également Un tueur sur la route et Brown's Requiem.Dale Cooper a écrit :Il y a 10 ans, mon ordre à moi était: Le Dahlia noir, LA Confidential, Le Grand nulle-part et White Jazz... on verra si c'est toujours le cas.
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Re: James Ellroy
Quand on se passionne pour l'histoire (et le cinéma) des Etats-Unis des années 60 & 70, ça demeure des sommets.
Faudrait d'ailleurs que je lise du Don DeLillo, Libra notamment, pour ajouter à la compréhension de cette période aussi stimulante que nébuleuse.
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Re: James Ellroy
Pas forcément, je pense que ces deux arts ont leurs particularités propres et d'une certaine manière, se complètent (même s'il y a sans doute plus de chefs d'oeuvres en littérature à cause de son ancienneté).Dale Cooper a écrit : De toute façon, le cinéma étant un Art inférieur à la littérature
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Re: James Ellroy
Pour moi, la Trilogie Underworld USA est au moins du même niveau que le quator de LA, mais effectivement les deux premiers volumes (les deux meilleurs, Underworld est un cran légèrement en dessous) sont très denses. Personnellement, j'avais lu l'ensemble de la Trilogie à un moment (trop rare) où j'avais beaucoup de temps libre et du coup quasiment à temps plein. Cette immersion dans la Trilogie reste un de mes grands souvenirs de lecteur.Jeremy Fox a écrit :Oui un tueur sur la route et Brown's requiem sont aussi des sommets. J'ai eu beaucoup plus de mal avec les deux autres ; trop touffus.Père Jules a écrit : Sans oublier les vertigineux American Tabloïd et American Death Trip. J'avais beaucoup apprécié également Un tueur sur la route et Brown's Requiem.
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Re: James Ellroy
Oui, je te le conseille fortement, même si c'est une écriture qui comme chez Ellroy (mais pour des raisons différentes) nécessite selon moi pas mal de disponibilité et de concentration : no pain, no gain...Père Jules a écrit :Quand on se passionne pour l'histoire (et le cinéma) des Etats-Unis des années 60 & 70, ça demeure des sommets.
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