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[bronski]

Club Dumas de Machin-Truc Reverte.

Oula... Livre très pénible, mal écrit, ni fait ni à faire. Pourquoi donc est-ce que je m'accroche? (j'en suis à la page 300 et quelque sur 450, au moment où le héros soupèse "les seins lourds" de l'héroïne...Sic). Bah pour le thème je crois, et les quatre ou cinq illustrations qui tranchent quand même un peu avec le tout-venant littéraire.

Polanski en a tiré un film supérieur en tous points (La Neuvième Porte), et il a dû en baver le pauvre pour en tirer quelque chose. La preuve, il a considérablement remanié l'histoire, lui qui est réputé pour adapter à la virgule près le matériau d'origine (cf. Le Locataire ou Rosemary's Baby). Je crois que ce qui lui a plu, c'est de pouvoir placer sa copine la Seigner sans avoir trop à remanier le texte en ce qui la concerne. Pour le reste...

Et dire que l'auteur commence son livre par un réquisitoire contre l'auto-fiction... Mais mon pauvre, je n'échangerai pas trois pavés de Dustan ou même dix SAS contre ton truc lourdingue...

[hellrick]

Club Dumas de Machin-Truc Reverte.

Oula... Livre très pénible, mal écrit, ni fait ni à faire. .

Je l'ai depuis 10 ans et j'ai jamais eu vraiment l'envie de le lire...
J'en ai un autre aussi du même auteur, le tableau du maitre flamand, lui aussi adapté en film (le titre m'échappe mais c'était pas mal)

[joe-ernst]

Club Dumas de Machin-Truc Reverte.

Oula... Livre très pénible, mal écrit, ni fait ni à faire. .

Je l'ai depuis 10 ans et j'ai jamais eu vraiment l'envie de le lire...
J'en ai un autre aussi du même auteur, le tableau du maitre flamand, lui aussi adapté en film (le titre m'échappe mais c'était pas mal)

J'ai lu de cet auteur Le hussard et j'ai cru que je n'arriverais jamais au bout (et c'est un court roman) ! Un beau sujet gâché par un auteur qui se regarde écrire...

[poet77]

Club Dumas de Machin-Truc Reverte.

J'ai lu plusieurs romans de cet auteur et je suis bien d'accord pour dire que l'on n'a pas affaire à un écrivain de talent.
Cela dit, ce n'est pas une raison suffisante pour écorcher son nom; je trouve que chacun a droit au respect, y compris en ce qui concerne son nom. Donc: Arturo Pérez-Reverte. Merci!

[poet77]

Ce que j'ai lu: "Middlesex" de Jeffrey Eugenides.
Après tant de débats oiseux sur le genre ou la soi-disant théorie du genre, rien de tel que de lire ce roman inclassable et passionnant sur le destin d'un individu hermaphrodite prénommé Calliope puis Cal. Recherchant les causes possibles de son "anormalité", Calliope ou Cal nous entraîne sur les traces de ses parents et de ses grands-parents. N'y a-t-il pas des secrets cachés qui expliqueraient les particularités de son anatomie? Etrange roman, fort bien écrit, fort bien construit, qui tient en haleine le lecteur, qui l'obsède, qui ne le lâche pas de la première à la dernière ligne.

[Flol]

Je valide, c'est excellent Middlesex.
Il me tarde de lire Le roman du mariage, maintenant.

[poet77]

Ce que j'ai lu: "Emmaüs" de Alessandro Baricco.
Court roman que l'auteur a écrit en s'inspirant, probablement, de sa propre expérience. C'est la description d'un groupe de quatre garçons très engagés au sein de l'Eglise catholique, animant la liturgie, se mettant au service des malades dans un hospice, etc. Mais ce groupe, comme il arrive parfois chez les catholiques, est aussi un groupe fermé, composé de garçons qui ne se rendent même pas compte à quel point ils sont pris par l'orgueil. Leur carapace recèle néanmoins des fêlures. L'une d'elles prendra la forme et l'allure d'une fille superbe prénommée Andre. Fascinée par cette fille, le bel édifice dans lequel ils s'étaient murés finira par s'effondrer...

[poet77]

Ce que j'ai lu: "Fille noire, fille blanche" de Joyce Carol Oates.
Un roman fascinant, dérangeant et complexe de la prolifique écrivaine américaine. Histoire d'une difficile amitié entre deux étudiantes, l'une noire l'autre blanche, partageant une même chambre sur un campus. Il faudrait plutôt dire: histoire d'un désir d'amitié, car rien n'est simple dans les années 70 aux Etats-Unis. Il y a des menaces racistes, il y a la foi chrétienne de Minette (la fille noire) et le passé de militants des parents de Genna (la fille blanche). Tous ces éléments, Joyce Carol Oates les a subtilement intégrés à son récit pour en faire quelque chose d'ambigu et de passionnant.

[Randolph Carter]

Réponse globale aux détracteurs d'Arturo Pérez-Reverte(Bronski-hellrick,Joe-Ernst,Poet77) à propos de " Le Club Dumas ou l'ombre de Richelieu':si vous n'aimez pas la littérature de genre,n'en dégoûtez pas les autres.Je tiens " Le Club Dumas ou l'ombre de Richelieu " pour un fleuron de la littérature populaire,à mi-chemin du polar et de la littérature fantastique et j'engage tous les curieux à se précipiter sur ce livre.Quant à la daube cinématographique de Polanski,je m'abstiendrai de dire tout le mal que je pense de cette bouse infâme.Je soulignerai simplement cette incroyable erreur de distribution:confier à Johnny Depp le rôle d'un expert en livres anciens,c'est à se taper le cul par terre...et je ne parle pas de la partie occultiste-partie la plus faible du roman-que Polanski a cru bon de conserver.Pour les curieux,je leur suggère d'aller jeter un coup d'oeil ici http://babel.revues.org/1947

[bronski]

^ Oui il reste ludique et certainement plein de sens pour les amateurs de l’œuvre de Dumas, il n'en reste pas moins mal fichu à mon goût et Reverte se regarde effectivement trop le nombril.

C'est ça qui m'a agacé, il assassine l'auto-fiction en deux phrases, au début de son roman, et finalement c'est plus genre SAS au pays des livres, au mieux, et de l'auto-fiction totale au pire, que de la littérature qui se veut "supérieure"...

edit: par ailleurs, le dernier chapitre est à sauver, comme quoi tout n'est pas mauvais dans ce roman.

[hellrick]

Réponse globale aux détracteurs d'Arturo Pérez-Reverte(Bronski-hellrick,Joe-Ernst,Poet77) à propos de " Le Club Dumas ou l'ombre de Richelieu'

Précision, je ne suis pas un détracteur, j'ai simplement dit que je n'avais pas encore eu envie de le lire même si je l'avais depuis 10 ans, tout comme le tableau du maitre flamand...je vais y remédier rapidement.

[Helena]

Mission "T" de Jimmy Guieu

Ce n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais je ne sais pas, il y a un petit parfum old-school qui fait que j'ai lu cette oeuvre avec un certain plaisir. C'est un auteur qui a écrit un paquet de romans, je ne serai vous dire combien précisément et pour ceux ayant l'habitude de lire des romans d'espionnage ou bien de science fiction, ceux de l'auteur pourrait presque être une blague, tout y est caricatural, manichéen, trop classique, le style de l'auteur n'aidant pas à entrer dans ses récits qui partent souvent en live. Bref c'est de la littérature sans génie, mais qui pourtant reste attachante quand on veut lire cela d'une traite sans se prendre la tête. Le récit Mission "T" fait partie de cette catégorie, je ne me suis pas ennuyée, mais bon j'ai eu plusieurs fois le sourire aux lèvres tellement c'était trop gros. Le roman est assez daté, la vision du monde étant vraiment d'époque pour le coup. L'instabilité politique mondiale de l'époque a marqué l'auteur vu que le récit est imprégné par les thématiques de paranoïa et de peur. Le hic c'est que comme je l'ai écrit précédemment, ici les personnages sont trop manichéens et même les aliens nous apparaissent trop humains dans leur manière d'agir. Les occidentaux sont des gentils dans le récit et les soviétiques les méchants haineux et j'en passe, j'ai beaucoup de mal avec cette vision trop simple du monde. Après c'est un récit d'époque donc on peut comprendre cette vision du monde, mais quand même, il n'y a pas de subtilité, de vision grise des choses. Le monde est N&B, c'est énervant. L'auteur donne sa vision des choses, cela n'est pas dérageant, il s'implique et donne sa vision de l'ufologie, le hic c'est que ce qu'il décrit est trop étrange et pas assez détaillé pour que ça fonctionne, et pourtant c'est tellement gros, les personnages sont tellement étranges que l'on croit en eux, on croit dans ce qu'il nous raconte, bref c'est une oeuvre de science-fiction assez étrange qui n'est pas un chef d'oeuvre, ni une oeuvre de qualité, c'est juste un récit de son temps que je ne vais recommander à personne sauf aux explorateurs des romans de SF qui veulent rigoler un peu.

[hellrick]

Agréable roman d'espionnage mâtiné forcément de whodunit avec le couple Beresfort. Bien sympa même si le coupable n'échappe pas au cliché du "celui qui semble le plus innocent" ce qui le rend finalement assez prévisible. Mais l'humour fait la différence.

[Hitchcock]

Agréable roman d'espionnage mâtiné forcément de whodunit avec le couple Beresfort. Bien sympa même si le coupable n'échappe pas au cliché du "celui qui semble le plus innocent" ce qui le rend finalement assez prévisible. Mais l'humour fait la différence.

Lu il y a quelques mois, et ça reste très agréable malgré le côté assez prévisible de la révélation finale. Après c'est sûr que quand on connaît un peu Christie, on se doute un peu de qui est le coupable... Enfin je trouve personnellement que l'humour est très bien dosé et fait mouche à chaque fois, surtout dans les livres mettant en scène les Beresford.

[hellrick]

Sur le site Golden Age Mysteries beaucoup le place dans leur top3 de Christie...je n'irais pas jusque là quand même mais c'était sympa. Sans avoir (déjà) tout lu je garde le trio de tête: Dis petits Nègres / Abc contre Poirot / crime dans l'orient express