Dvdclassik : cinéma et DVD

Il semble d'ailleurs que ce n'est pas la seule apparition de Carrière devant la caméra (surtout si on ajoute quelques téléfilms).

riqueuniee a écrit :Il semble d'ailleurs que ce n'est pas la seule apparition de Carrière devant la caméra (surtout si on ajoute quelques téléfilms).

Oui, je viens de voir sur Imdb qu'en fait il y en avait pas mal, notamment un rôle de sourd-muet qui fait la manche dans "Vive les femmes".
Quant à Dabadie, il m'est revenu en mémoire un sketch qu'il avait lui-même interprété dans les années 60: on voit un type hilare, qui parvient à hoqueter: "ma femme est morte hier" (re-crise de rire) "... la douleur est à l'intérieur!" (et il continue à rire de plus belle)

riqueuniee a écrit :Il semble d'ailleurs que ce n'est pas la seule apparition de Carrière devant la caméra (surtout si on ajoute quelques téléfilms).

Ouhla, oui. Comme ça, sans vérifier, je pense qu'il a du montrer sa barbe dans une bonne vingtaine de films, sans compter les courts (comme chez Etaix). Généralement dans des oeuvres qu'il a scénarisées (Buñuel etc.).
Il a même été une fois tête d'affiche dans L'alliance, de Christian de Chalonge (1971). Un très rare et très étrange film d'anticipation, un peu bancal, plus cérébral que tape-à-l'oeil (du Resnais soft) où il montre des talents d'acteur assez limités (il a plutôt l'air très embarrassé à moins que ce ne soit l'émotion de donner la réplique à Anna Karina).



Derrière la caméra, il ne s'est pas toujours ennuyé aussi. Lors du tournage d'Un homme est mort, il avait été envoyé par Jacques Deray choisir un maillot de bain pour (et avec !) Angie Dickinson...
Ça, c'était pour la catégorie C'est dur la vie d'artiste en pré-production.

Effectivement,ses apparitions sont essentiellement dans des films dont il a été le (co) scénariste (c'est d'ailleurs le cas aussi bien chez Etaix que chez Buñuel).Dernière apparition : Copie conforme,de Kiarostami (film dont il n'est pas le (co)scénariste...)

Je reviens sur "ceux qui écrivent dans les bulles" avec deux autres apparitions : celle de Jirô Taniguchi (plutôt de la figuration) à la fin de l'adaptation ciné de son Quartier lointain,et le petit rôle tenu par Marjane Satrapi (une vendeuse d'instruments de musique) dans Les beaux gosses.
Pour en revenr aux écrivains "traditionnels",il y a évidemment François Bégaudeau dans l'adaptation de son Entre les murs.

riqueuniee a écrit :Je reviens sur "ceux qui écrivent dans les bulles" avec deux autres apparitions : celle de Jirô Taniguchi (plutôt de la figuration) à la fin de l'adaptation ciné de son Quartier lointain,et le petit rôle tenu par Marjane Satrapi (une vendeuse d'instruments de musique) dans Les beaux gosses.

Autres "bulleurs" :

- l'inévitable scénariste Stan Lee qui ne se prive jamais de faire un p'tit coucou dans les adaptations "live" de ses marveleuses aventures (Spider-Man, X-Men, Hulk, Les 4 Fantastiques, Iron Man...).

- Marcel Gotlib joue dans les débuts de son complice Patrice Leconte (qui fut lui aussi bédéaste dans le journal Pilote) et fit quelques apparitions ici et là, notamment dans le déjà cité L'an 01 (peut-être le plus sympa des films post-soixante-huitards*) où on croise aussi Cabu, Delfeil de Ton, Cavanna, Choron, Gébé, Wolinski, Lee "Mandrake" Falk et encore Stan Lee en voix-off. Ou dans Le nouveau Jean-Claude de son confrère Didier Tronchet (une des rares réussites d'adaptation BD franco-belge).

(*) avec Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000, L'Amour fou et La salamandre.

Federico a écrit : Ou dans Le nouveau Jean-Claude de son confrère Didier Tronchet (une des rares réussites d'adaptation BD franco-belge).

Je l'avais vu au ciné celui-là, il était sorti l'été. J'avais trouvé ça plutôt... heu, comment dire...

Chez les écrivains acteurs, il y a également le très industrieux Sam Shepard : acteur, scénariste, dramaturge, romancier... Sa filmographie est assez impressionnante : il a joué dans "Les moissons du ciel", "L'étoffe des héros", co-écrit ou écrit les scénarios de "Zabriskie point" d'Antonioni, "Paris-Texas" de Wenders, "Renaldo and Clara" de Dylan, tout en publiant à peu près tous les deux ans romans ou nouvelles...

Blaise Cendrars fait de la figuration dans son propre rôle de poilu manchot dans le J'accuse ! d'Abel Gance (1919) dont il fut l'assistant-réalisateur. Il apparait aussi dans Rue de la paix d'Henri Diamant-Berger (1927) et dans le fameux film expérimental du poète Isidore Isou Traité de bave et d'éternité (1951) où il croisa d'autres écrivains de sa génération comme André Maurois, Armand Salacrou, Marcel Achard, Jean Cocteau et le beaucoup plus jeune Isou lui-même.