Carrie Snodgress (1946-2004)

[Pancake]

Carrie Snodgress, actrice chez De Palma ("Furie"), Eastwood ("Pale Rider"), awardisée pour "Le Journal intime d'une femme mariée" et récemment dans le "Sexcrimes" *hum* de McNaughton et à la télé dans "X-Files" et autres.

http://fr.news.yahoo.com/040409/5/3qnq5.html

http://www.imdb.com/name/nm0811202/

[Lord Henry]

Pour ceux qui à l'image de votre serviteur la découvrirent dans Diary of a Mad Housewife, Carrie Snodgress, c'était un visage à la séduction atypique, tout en longueur, traversé d'une large bouche et illuminé par des yeux immenses; un visage particulièrement expressif et que l'actrice animait de sa sensibilité frémissante.

Pour beaucoup d'entre vous, elle restera Hester, celle que Brian de Palma précipite à travers un pare-brise après six minutes d'un ralenti d'anthologie dans The Fury.

Pour Francis Moury, Carrie Snodgress est à jamais la tueuse sanglée de cuir SM, poursuivant Charles Bronson de ses funestes attentions dans Murphy's Law.

Séduction atypique, mais aussi carrière atypique.

En 1970 Diary of a Mad Housewife - film à redécouvrir pour sa valeur sociologique plus que pour sa qualité cinématographique - lui valut d'être sélectionnée pour l'oscar de la meilleure actrice. Dans ce premier grand rôle (juste précédé d'une apparition dans Easy Rider), elle habitait littéralement le film de sa présence, et à l'image de son personnage - une femme au foyer qui secoue le joug d'un mari dominateur pour s'émanciper dans les bras d'un écrivain - elle transcendait une mise en images pesante et convenue par l'émotion et la vérité de son interprétation.

Mais alors que s'ouvrait devant elle la carrière de toutes les promesses, sous les auspices d'une reconnaissance immédiate, elle se retira du métier pendant huit ans pour partager la vie du musicien Neil Young (un enfant Zeke).
C'est Brian de Palma qui la ramena sur les écrans à l'occasion du susmentionné The Fury, première pierre d'un parcours jalonné désormais de seconds rôles et de téléfilms, ainsi que d'une première incursion à Broadway.

Enfin, les admirateurs de Clint Eastwood n'oublieront pas la Sarah Wheeler déterminée de Pale Rider.

[Lord Henry]

Avec un titre pareil, l'on risque de s'imaginer que c'est Sissy Spacek qui nous a quitté.

[bogart]

Avec un titre pareil, l'on risque de s'imaginer que c'est Sissy Spacek qui nous a quitté.

En voyant le titre de ce topic, c'est ce que je pensais


Je suis donc soulagé après lecture mais, j'ai une pensée pour cette comédienne aperçu dans Pale Rider.

[Pancake]

Avec un titre pareil, l'on risque de s'imaginer que c'est Sissy Spacek qui nous a quitté.

C'est corrigé.

[Lord Henry]

Merci, pour toutes les deux.

[francis moury]

Oui cher Lord Henry , elle était en effet l'attrait principal qui donnait à ce film assez bon - ni plus mais ni moins - sa touche de folie et de fantastique et d'érotisme ! L'autre vedette féminine du film était insupportable en revanche : C.S. maintenait brillament la balance du casting féminin égal. Je suis navré qu'elle soit morte en y pensant. Requiescat in pace...

[francis moury]

"... égalE..."
Pardon pour cette coquille... je n'ai pas toujours envie de me relire ou le temps de corriger mais ça me sautait aux yeux, pour le coup, et je ne pouvais plus reculer.
Je rajoute un en hommage à cette sympathique actrice qui n'aura guère eu de rôle à sa mesure, vu ce dont elle était capable.