C'était celui que je regardais le plus souvent quand j'étais petit...nobody smith a écrit :Et pourtant, oui je n’ai pas trouvé le temps long face à un tel monceau d’ignominie.
Superman : les films
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Re: la série des Superman
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Re: la série des Superman
Pareil pour Superman 3, c'est le premier que j'avais vu, je l'avais bien aimé à l'époque. Evidemment on remet ça en perspective après avoir vu les deux premiers et qu'on se rend compte que cet épisode est limite hors sujet. Mais j'avoue que j'ai toujours une grande tendresse pour cette 3ème aventure qui a un petit goût early 80s avec tous les histoires d'ordi assez sympa. Cette tendresse est bien sûr du en grande partie à la nostalgie, mais malgré tout on est des coudés au -dessus du 4ème film qui lui est carrément lamentable à tous les niveaux.
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Re: la série des Superman
L'un des grands traumatismes de mon enfance.Ratatouille a écrit :Et aucun mot sur la scène traumatisante de la méchante qui se transforme en robot après s'être fait bouffer par l'ordinateur géant ?
(j'ai l'impression de parler tout le temps de cette scène, mais elle m'avait réellement traumatisé)
J'avais la VHS, je l'ai usée jusqu'à la moëlle tant j'adorais ce film (et notamment le perso de Pryor). Mais je ne l'ai pas revu depuis une bonne dizaine d'années.
Je crains une grosse déconvenue, même si je garde un souvenir assez vif de nombreuses scènes (la mini-piste de ski privée, l'accident de la centrale, le double maléfique, etc..).
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Re: la série des Superman
Bien que le topic fut de toute évidence créé pour parler des adaptations ciné de Superman, je me permet une petite entorse pour évoquer quelques cas de l’inestimable TTT (The Timm Team)
Quatorze ans après Le Fantôme Masqué, Bruce Timm offre à Superman un traitement similaire à celui de Batman. Superman : Doomsday est probablement l’une des meilleures aventures filmiques du héros de Metropolis avec le film de Richard Donner. A l’instar du Fantôme Masqué, le principal défaut du film tient au fait qu’il ne bénéficie pas forcément de beaucoup plus de moyen que la série animé dont il est tiré. Le résultat est techniquement quelque peu limité et offre parfois des grands moments de ridicule (Martha Kent regarde son fiston se faire tabasser à la télé avec une inexpression à faire pâlir Steven Seagal). Cela n’empêche pas le film d’afficher quelques idées visuelles étonnantes (La première attaque de Doomsday en plan séquence caméra à l’épaule, Superman scannant son propre cerveau). C’est le moindre des mérites d’un ouvrage pour le moins exceptionnel. En dépit d’une narration un brin fragmenté, le résultat va sans en prendre l’air retranscrire tout l’aspect multi-facettes de son super-héros, de ses personnages connexes et de son univers. En apparence simpliste, l’ouverture est ainsi d’une efficacité redoutable en résumant en quelques passages parfaitement composés ce qu’on a besoin de savoir. Cette supposée simplicité pourrait se prolonger dans l’affrontement brutal avec Doomsday si ce n’est que l’issu du combat conduit à une réflexion profonde sur le héros. La suite se concentre ainsi sur différents personnages et interpelle le statut du héros et sa valeur au travers de ce qu’il représente.
Je ne suis pas un spécialiste des comics mais le film semble présenté des connexions avec le projet avorté de Tim Burton Superman Lives (comme par exemple le changement du costume). ça semble assez ironique sachant que Superman : Doomsday est sortit juste un an après Superman Returns (revu et c’est sympa mais complètement abruti par son obsession de mimétisme avec le Donner). Enfin bon, le film se montre fascinant en terme de thématique et n’oublie pas d’assurer pleinement le spectacle avec des scènes d’action homériques. J’ai parfois carrément pensé au génie de la destruction massive d’un Katsuhiro Otomo face à des séquences complètement surdimensionnées. Une impression renforcée soit dit en passant par un aspect étonnamment violent pour une telle production. Le sigle ensanglanté de l'affiche n'est pas là pour la déco. En effet, le film affiche une incroyable quantité de quidam tabassé à mort et s'offre parfois des moments glauques sur les bords. Je ne parle même pas de la relation ultra-sexuée entre Superman et Lois. Autant d'élément donnant une plus-value supplémentaire à l'oeuvre puisque montrant qu'il ne s'est pas posé d'oeillères pour renforcer toutes les implications de son histoire (n'est-ce pas M. Singer). Indispensable.
Diffusé à la sauvette sur la TNT pendant les dernières fêtes de noël, Superman/Batman : Apocalypse n’est pas forcément du même calibre. Produit par Timm et réalisé par Lauren Montgomery (co-réalisatrice de Superman : Doomsday), le film montre toutefois la compréhension et le talent indéniable de l’équipe dans leurs méthodes d’adaptation. En l’occurrence, il s’agit ici d’évoquer un personnage qui m’a toujours paru un brin con : Supergirl. Le résultat est pourtant intelligemment traité. L’introduction est une petite merveille en ce sens. Le rythme est posé, enchaînant des plans d’ambiance et uniquement porté par les interventions d’une émission de radio. Les premiers pas de Supergirl en film renverraient presque à ceux de Natasha Henstridge dans La Mutante où à poil elle met le boxon dans la ville par son incapacité à gérer ses nouveaux pouvoirs. Ceux-ci constituent bien sûr le cœur de l’intrigue du film et sont mis en relief par le regard que porte chaque personnage dessus (compassion de la part du compatriote Superman, suspicion de la part de l’imperturbable Batman). L' utilisation des spécificités de chaque protagoniste est d’ailleurs d’une grande pertinence. Cela traduit l’équilibre précieux du film arrivant à amener ses interrogations sur la nature du héros tout en créant un pur spectacle de plaisir avec scènes d’action gargantuesque. La marque d’un travail de haute qualité.
Quatorze ans après Le Fantôme Masqué, Bruce Timm offre à Superman un traitement similaire à celui de Batman. Superman : Doomsday est probablement l’une des meilleures aventures filmiques du héros de Metropolis avec le film de Richard Donner. A l’instar du Fantôme Masqué, le principal défaut du film tient au fait qu’il ne bénéficie pas forcément de beaucoup plus de moyen que la série animé dont il est tiré. Le résultat est techniquement quelque peu limité et offre parfois des grands moments de ridicule (Martha Kent regarde son fiston se faire tabasser à la télé avec une inexpression à faire pâlir Steven Seagal). Cela n’empêche pas le film d’afficher quelques idées visuelles étonnantes (La première attaque de Doomsday en plan séquence caméra à l’épaule, Superman scannant son propre cerveau). C’est le moindre des mérites d’un ouvrage pour le moins exceptionnel. En dépit d’une narration un brin fragmenté, le résultat va sans en prendre l’air retranscrire tout l’aspect multi-facettes de son super-héros, de ses personnages connexes et de son univers. En apparence simpliste, l’ouverture est ainsi d’une efficacité redoutable en résumant en quelques passages parfaitement composés ce qu’on a besoin de savoir. Cette supposée simplicité pourrait se prolonger dans l’affrontement brutal avec Doomsday si ce n’est que l’issu du combat conduit à une réflexion profonde sur le héros. La suite se concentre ainsi sur différents personnages et interpelle le statut du héros et sa valeur au travers de ce qu’il représente.
Je ne suis pas un spécialiste des comics mais le film semble présenté des connexions avec le projet avorté de Tim Burton Superman Lives (comme par exemple le changement du costume). ça semble assez ironique sachant que Superman : Doomsday est sortit juste un an après Superman Returns (revu et c’est sympa mais complètement abruti par son obsession de mimétisme avec le Donner). Enfin bon, le film se montre fascinant en terme de thématique et n’oublie pas d’assurer pleinement le spectacle avec des scènes d’action homériques. J’ai parfois carrément pensé au génie de la destruction massive d’un Katsuhiro Otomo face à des séquences complètement surdimensionnées. Une impression renforcée soit dit en passant par un aspect étonnamment violent pour une telle production. Le sigle ensanglanté de l'affiche n'est pas là pour la déco. En effet, le film affiche une incroyable quantité de quidam tabassé à mort et s'offre parfois des moments glauques sur les bords. Je ne parle même pas de la relation ultra-sexuée entre Superman et Lois. Autant d'élément donnant une plus-value supplémentaire à l'oeuvre puisque montrant qu'il ne s'est pas posé d'oeillères pour renforcer toutes les implications de son histoire (n'est-ce pas M. Singer). Indispensable.
Diffusé à la sauvette sur la TNT pendant les dernières fêtes de noël, Superman/Batman : Apocalypse n’est pas forcément du même calibre. Produit par Timm et réalisé par Lauren Montgomery (co-réalisatrice de Superman : Doomsday), le film montre toutefois la compréhension et le talent indéniable de l’équipe dans leurs méthodes d’adaptation. En l’occurrence, il s’agit ici d’évoquer un personnage qui m’a toujours paru un brin con : Supergirl. Le résultat est pourtant intelligemment traité. L’introduction est une petite merveille en ce sens. Le rythme est posé, enchaînant des plans d’ambiance et uniquement porté par les interventions d’une émission de radio. Les premiers pas de Supergirl en film renverraient presque à ceux de Natasha Henstridge dans La Mutante où à poil elle met le boxon dans la ville par son incapacité à gérer ses nouveaux pouvoirs. Ceux-ci constituent bien sûr le cœur de l’intrigue du film et sont mis en relief par le regard que porte chaque personnage dessus (compassion de la part du compatriote Superman, suspicion de la part de l’imperturbable Batman). L' utilisation des spécificités de chaque protagoniste est d’ailleurs d’une grande pertinence. Cela traduit l’équilibre précieux du film arrivant à amener ses interrogations sur la nature du héros tout en créant un pur spectacle de plaisir avec scènes d’action gargantuesque. La marque d’un travail de haute qualité.
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Re: la série des Superman
Pas revu depuis trèèès longtemps, je suis rapidement tombé sur Superman hier soir sur arte et c'était très chouette. Ce qui m'a plu c'est ce côté charmant et naïf, très premier degré dans les sentiments exprimés et ça fait du bien à l'image de l'enthousiasmante musique de Williams.
J'étais allé voir Superman Returns sur un coup de tête avec un ami et ne l'ai pas revu depuis. Il ne m'en reste pratiquement aucun souvenir mais à l'époque j'avais trouvé ça tout à fait honorable, bien même et je n'avais pas trop compris le rejet autour de ce film (hormis l'absence de charisme de l'acteur principal).
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J'étais allé voir Superman Returns sur un coup de tête avec un ami et ne l'ai pas revu depuis. Il ne m'en reste pratiquement aucun souvenir mais à l'époque j'avais trouvé ça tout à fait honorable, bien même et je n'avais pas trop compris le rejet autour de ce film (hormis l'absence de charisme de l'acteur principal).
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Re: la série des Superman
Tu peux rougir!Bogus a écrit :Je n'ai jamais vu ses suites, en revanche j'avais bien aimé Supergirl.
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Re: la série des Superman
C'est sans doute le principal problème du film de Singer: le personnage titre au charisme absent ...Bogus a écrit : J'étais allé voir Superman Returns sur un coup de tête avec un ami et ne l'ai pas revu depuis. Il ne m'en reste pratiquement aucun souvenir mais à l'époque j'avais trouvé ça tout à fait honorable, bien même et je n'avais pas trop compris le rejet autour de ce film (hormis l'absence de charisme de l'acteur principal).
si on oublie ... l'hommage au diptyque de Donner qui frise parfois le pastiche, Kevin Spacey qui cabotine comme si ça vie en dépendait, John Ottman qui reprend la partition de Williams à la serpe ...
Bref pas grand chose a sauver.
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Re: la série des Superman
Moi aussi, mais pas forcément pour de bonnes raisons.Bogus a écrit :Je n'ai jamais vu ses suites, en revanche j'avais bien aimé Supergirl.
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Re: la série des Superman
T'as vu ça?Ratatouille a écrit :Moi aussi, mais pas forcément pour de bonnes raisons.Bogus a écrit :Je n'ai jamais vu ses suites, en revanche j'avais bien aimé Supergirl.
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Re: la série des Superman
Attends, c'est un peu culte aux Etats-Unis!Ratatouille a écrit :Non mais faut quand même pas déconner.
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Re: Superman : Les Films
ça a l'air bien
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Re: Superman : les films
Quelqu'un l'avait pas couronné Film du mois sur le forum ? Je crois que c'est Profondo rosso. Pas vu encore.
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Re: Superman : les films
il en a dit du bien en tout cas.Kevin95 a écrit :Quelqu'un l'avait pas couronné Film du mois sur le forum ? Je crois que c'est Profondo rosso. Pas vu encore.
J'avais essayé de le regarder sans grand succès. Je lui redonnerai peut-être une chance.
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Re: la série des Superman
Découvert aussi.AtCloseRange a écrit :T'as vu ça?Ratatouille a écrit : Moi aussi, mais pas forcément pour de bonnes raisons.
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Etrange qu'un film prétendument "culte" soit si mal distribué en video ... problème de droits?
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