René Laloux (1929-2004)
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René Laloux (1929-2004)
Lu l'annonce sur un autre forum, pas encore trouvé de dépèche. Infarctus à 74 ans. Grand maître de l'animation, qui a souvent batailler pour mener à bout des projets ambitieux.
Châpeau à cet artiste extrèmement talentueux.
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Décès de René Laloux, le réalisateur de "La planète sauvage"
PARIS, 15 mars (AFP) - 15/03/2004 18h25 - René Laloux, le réalisateur du film d'animation "La planète sauvage", prix spécial au Festival de Cannes en 1973, est décédé dimanche à Angoulême d'une crise cardiaque, a-t-on appris lundi auprès du Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNDBI).
Dessinateur, peintre, marionnettiste, écrivain, René Laloux, né en 1929 à Paris, s'était installé à Angoulême en 1996 sur proposition du CNDBI, pour prendre la direction du Laboratoire d'imagerie numérique. Il avait pris sa retraite en 1999.
Autodidacte, René Laloux a réalisé dans un studio praguois "La planète des singes", une coproduction franco-tchécoslovaque, d'après un roman de Stephan Wul et des dessins de Roland Topor, avec lequel il avait déjà collaboré pour deux courts métrages, "Les escargots" (1964) et "Les temps morts" (1965).
Son premier long métrage est un conte de science-fiction qui se déroule sur Ygam, une lointaine planète dont les humanoïdes, les Oms, ont été domestiqués par des géants, les Draags. Un jour, des Oms vont se révolter. Ce film fantastique aurait été inspiré de l'occupation de la Tchécoslovaquie par les Russes.
René Laloux avait commencé par travailler dans les années 60 à la clinique "anti-psychiatrique" de Laborde à Cour Cheverny, animée par Félix Guatarri. C'est en appliquant ses théories sur l'ergothérapie (utilisation du travail manuel dans les thérapies) qu'il a réalisé en 1960 son premier court métrage d'animation "Les dents du singe" avec les pensionnaires de la clinique.
Il signe ensuite "Les Maîtres du temps" (1982), un conte fantastique d'après les dessins de Jean Giraud/Moebius et des dialogues de Jean-Patrick Manchette. En 1988, il réalise "Gandahar" d'après un roman de Jean-Pierre Andrevon et des dessins de Caza, avec la collaboration de Harvey Weinstein, le patron de Miramax, et de l'écrivain Isaac Asimov pour la version anglophone.
"Comment Wang Fo fut sauvé" fut son dernier court métrage en 1987 mais, d'après le CNBDI, il préparait un nouveau projet de film.
PARIS, 15 mars (AFP) - 15/03/2004 18h25 - René Laloux, le réalisateur du film d'animation "La planète sauvage", prix spécial au Festival de Cannes en 1973, est décédé dimanche à Angoulême d'une crise cardiaque, a-t-on appris lundi auprès du Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNDBI).
Dessinateur, peintre, marionnettiste, écrivain, René Laloux, né en 1929 à Paris, s'était installé à Angoulême en 1996 sur proposition du CNDBI, pour prendre la direction du Laboratoire d'imagerie numérique. Il avait pris sa retraite en 1999.
Autodidacte, René Laloux a réalisé dans un studio praguois "La planète des singes", une coproduction franco-tchécoslovaque, d'après un roman de Stephan Wul et des dessins de Roland Topor, avec lequel il avait déjà collaboré pour deux courts métrages, "Les escargots" (1964) et "Les temps morts" (1965).
Son premier long métrage est un conte de science-fiction qui se déroule sur Ygam, une lointaine planète dont les humanoïdes, les Oms, ont été domestiqués par des géants, les Draags. Un jour, des Oms vont se révolter. Ce film fantastique aurait été inspiré de l'occupation de la Tchécoslovaquie par les Russes.
René Laloux avait commencé par travailler dans les années 60 à la clinique "anti-psychiatrique" de Laborde à Cour Cheverny, animée par Félix Guatarri. C'est en appliquant ses théories sur l'ergothérapie (utilisation du travail manuel dans les thérapies) qu'il a réalisé en 1960 son premier court métrage d'animation "Les dents du singe" avec les pensionnaires de la clinique.
Il signe ensuite "Les Maîtres du temps" (1982), un conte fantastique d'après les dessins de Jean Giraud/Moebius et des dialogues de Jean-Patrick Manchette. En 1988, il réalise "Gandahar" d'après un roman de Jean-Pierre Andrevon et des dessins de Caza, avec la collaboration de Harvey Weinstein, le patron de Miramax, et de l'écrivain Isaac Asimov pour la version anglophone.
"Comment Wang Fo fut sauvé" fut son dernier court métrage en 1987 mais, d'après le CNBDI, il préparait un nouveau projet de film.
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Et surtout il a eu de superbes collaborations (Topor, Caza, Moebius), apportant son talent au service d'univers d'autres créateurs tout en élaborant une oeuvre personnelle et une esthétique propre.Jeremy Fox a écrit :La planète sauvage
Gandahar
Les maîtres du temps
Que de talent dans ces petits bijoux de l'animation française
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Oui et je ne suis pas loin de penser de même de Gandahar.NUTELLA a écrit :+1,d'ailleurs La planéte sauvage reste un chef-d'oeuvre non seulement de l'animation mais de la SF tout court.Jeremy Fox a écrit :La planète sauvage
Gandahar
Les maîtres du temps
Que de talent dans ces petits bijoux de l'animation française
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Re: René Laloux (1929-2004)
René Laloux, un portrait du cinéaste à travers ses trois films. Ca m'a donné envie de revoir les trois, que j'adore tout autant les uns que les autres.
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Re: René Laloux (1929-2004)
À mes yeux, La Planète sauvage représente la seule réussite totale dans la trop courte filmographie de René Laloux. Histoire passionnante, univers très bien construit, style graphique et animation homogènes et parfaits. J'ai revu ce film plusieurs fois, à chaque fois je suis ébloui et ému.
Les Maîtres du temps m'avait un peu fait mal aux yeux dans son déséquilibre stylistique et son histoire déconcertante : le fossé entre l'animation fluide et le trait rond de certains personnages d'un côté, et de l'autre une animation statique et profusions de détails graphiques. C'est peut-être voulu, mais ça m'avait sorti du film.
Très peu de souvenir de Gandahar, ça ne m'avait pas vraiment marqué.
Cela dit, je relativise pour ces deux derniers films car je ne les ai vu qu'une seule fois, ma mémoire aurait besoin d'être rafraîchie.
En tout cas merci pour ce texte !
Les Maîtres du temps m'avait un peu fait mal aux yeux dans son déséquilibre stylistique et son histoire déconcertante : le fossé entre l'animation fluide et le trait rond de certains personnages d'un côté, et de l'autre une animation statique et profusions de détails graphiques. C'est peut-être voulu, mais ça m'avait sorti du film.
Très peu de souvenir de Gandahar, ça ne m'avait pas vraiment marqué.
Cela dit, je relativise pour ces deux derniers films car je ne les ai vu qu'une seule fois, ma mémoire aurait besoin d'être rafraîchie.
En tout cas merci pour ce texte !