julien a écrit :Y'avait toujours des trucs bizarres dans ces séries de SF. Je me souviens aussi dans Star Trek, cet épisode où des jeunes femmes, trés mignonnes se mettaient à vieillir subitement en devenant toutes moches et ridées. C'était assez dérangeant aussi. Ca reste quand même une idée absolument géniale.
Shining, tu me fais penser! Voilà un passage qui m'a marqué...
Et moi, ça me fait penser au Planet of the Apes de Schaffner, lorsqu'ils s'écrasent dans le lac et qu'ils se rendent compte que leur partenaire féminine est morte de vieillesse (gros zoom sur son visage défait, avec un gros bruit strident en fond sonore...ça m'a bien marqué, ça...et puis la fin, évidemment).
Ou sinon, il y a la vieillesse accélérée du vilain nazi buvant le mauvais Graal dans le 3ème Indy.
Sans aller jusqu'à parler de traumatisme, j'ai découvert très jeune les Laurel & Hardy et certains de leurs gags avaient quelque chose d'assez effrayant. Je pense à tous ceux où Hardy en prend plein la tronche au sens premier comme dans Laurel & Hardy au Far West (Way Out West 1937) où il a la tête coincée dans le plancher et Laurel qui tente de le dégager lui étire le cou d'un bon mètre ! Un bon vieux trucage à la Méliès mais diablement efficace (on dirait qu'Hardy est devenu un distributeur PEZ !!)
Moins cauchemardesque mais ça m'avait aussi marqué : les deux compères transformés en culbutos, les pieds dans un socle de ciment au bord d'un quai dans C'est donc ton frère (Our relations 1936) :
Autre moment de terreur issu d'un film comique : la première transformation de Jerry Lewis dans Dr Jerry & Mister Love (The nutty professor 1963), filmée de façon très expressionniste (avec les battements de coeur et le mainate qui tchatche) :
Dernière modification par Federico le 9 oct. 12, 19:33, modifié 1 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Ratatouille a écrit :
Ou sinon, il y a la vieillesse accélérée du vilain nazi buvant le mauvais Graal dans le 3ème Indy.
Celui-ci n'était pas mal non plus :
C'était même pire !
Mais j'en avais déjà parlé dans ce topic (je crois...ou alors c'est un honteux oubli, tellement ça doit être LE plus grand moment trauma de mon enfance).
Federico a écrit :
Celui-ci n'était pas mal non plus :
C'était même pire !
Mais j'en avais déjà parlé dans ce topic (je crois...ou alors c'est un honteux oubli, tellement ça doit être LE plus grand moment trauma de mon enfance).
Ah oui, pareil que toi.
Le cri aigu qu'il pousse au début et la musique de Williams renforcent l'effet horrifique... mais sur ce passage je crois que je faisais souvent comme Indy et Marion, je fermais les yeux.
Major Tom a écrit :Le cri aigu qu'il pousse au début et la musique de Williams renforcent l'effet horrifique... mais sur ce passage je crois que je faisais souvent comme Indy et Marion, je fermais les yeux.
Je devais avoir 10 ans...j'étais en vacances chez mes grands parents. Je m'étais accroupie derrière la porte vitrée de la salle à manger pour regarder un "vieux film" ! Il s'agissait de la version de Bunuel des Hauts de Hurlevents (Abimos de pasion). La fin m'a fortement impressionnée et hantée pendant longtemps. Ca me donne envie de revoir le film, du coup.
Sinon plus tard il y a eu "massacre à la tronçonneuse", là j'en ai carrément fait des cauchemars.
Dernière modification par Frances le 13 oct. 12, 12:52, modifié 1 fois.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Une des images les plus traumatisantes de mon enfance se trouve dans ce film, peu après 1h17'50"... j'étais très jeune et elle m'a hanté longtemps avant que je ne parvienne à remettre la main sur le film (je ne me souvenais d'à peu près rien d'autre, même pas de la présence d'un tout jeune Sean Connery).
C'est d'ailleurs pour en retrouver la trace que je me suis inscrit sur ce forum
Bon, aujourd'hui ça me fait gentiment sourire...
La science-fiction est une formidable source d'effrois. Non seulement j'en ai beaucoup lu très jeune mais quand j'étais gamin, il n'était pas rare que la télé diffuse de grands classiques l'après-midi ou en prime-time. Et puis il y avait la super émission de Robert Clarke, L'avenir du futur qui était l'équivalent SF des Dossiers de l'écran (et dont la musique du générique - de l'electronica façon Kraftwerk - était elle aussi assez flippante). J'ai vu ainsi des tas de séries B des 50'-60' dont je ne me souviens plus des titres...
Par exemple, l'une d'elles montrait des astronautes débarquant sur une planète couverte de sables mouvants avec des monstres qui attaquaient par en-dessous (genre les vers de Dune ou les mécaniques tueuses de Planète hurlante, bref du paglop).
Mais les deux qui m'ont définitivement marqué, c'est La guerre des mondes de Byron Haskin avec ses aliens métalloïdes au design de lampe art nouveau (et les corps de leurs victimes dont on voyait apparaître le squelette avant désintégration)...
...et l'entité invisible (sauf quand elle passe dans un champ électrique) de Planète interdite accompagnée par les sons électroniques géniaux de Louis & Bebe Barron. Depuis, ce film est un de mes préférés de tous les temps et tous genres confondus mais j'en menais pas large quand la bête dont la silhouette chimérique évoquait à la fois King Kong et le lion de la MGM montait l'escalier de l’aéronef en en déformant les marches puis allait réduire un des passagers en bouillie (hors-champ bien sûr, c'était une production Disney, mais le hurlement du gars me dressait les cheveux).
Et l'extraordinaire vue plongeante sur la colossale centrale énergétique des Krells (souvent imitée par la suite, entre autre par Lucas) me collait un vertige pas possible.
Ce joyau dont je n'imaginais pas l'originalité (c'est quand même le premier film de SF où on voit une soucoupe volante pilotée non pas par des E-T mais par des Terriens) contenait plein d'autres séquences marquantes comme la violente fermeture automatique des plaques/rideaux métalliques de la villa de Morbius et bien sûr le final en apothéose avec les cadrans de la machine cérébrale Krell qui s'affolent et la porte "indestructible" qui fond peu à peu.
Un peu moins flippant mais un peu quand même, l'animation très inquiétante (due au grand Ray Harryhausen) des OVNI dans Les soucoupes volantes attaquent (nanar chromé que je revois toujours avec délectation) :
En vrac, je pense au visage "momifié" de la mère de Norman Bates dans Psycho / Psychose (vu en version super 8 super light (ou "best of") de moins de 40 minutes, projetée sur la tapisserie du salon de mes parents ).
Un autre visage celui de Loïs Maxwell en haut de l'escalier en colimaçon de The Haunted / La maison du Diable de Robert Wise (j'en ai bavé sur la chemise de mon père qui me tenait sur ses genoux ).
"L'exorciste" bizarrement pour les passages avec la mère du Père Karras, notamment lorsqu'elle sort d'une bouche de métro je crois, lorsque son fils l'accompagne dans son quartier, son petit appartement... Il y avait un propos très réaliste, quasi documentaire qui me semblait complètement en décalage avec le reste.
Une série française où les gens mourraient éventrés par des plantes / arbres extra-terrestres.
Une autre série française avec des insectes qui envahissaient le monde, il y avait une musique super flippante.
La petite fille qui crie "Them !!!" au début de (ça tombe bien) Them ! / Des monstres attaquent la ville.
Ce téléfilm sur le Triangle des Bermudes avec Kim Novak et Doug McClure en pilote d'hélicoptère.
Une autre histoire de cri, David Bennent hurlant dans Le tambour.
The Other / L'autre de Robert Mulligan pour... ce que savent ceux qui l'ont déjà vu
Un téléfilm US (des années 70 sans doute). Une maison hantée, des voix dans la cave. des petites créatures poilues a peine entrevues. A la fin du film, la mêre de la famille est morte est on entend sa voix avec les autres créatures.
Jamais trouvé le titre...
Paul Beaumont a écrit :Une autre série française avec des insectes qui envahissaient le monde, il y avait une musique super flippante.
La Guerre des Insectes de Peter Kassovitz non ? Avec la musique du grand Bernard Parmegiani. J'aimerais bien voir ça un jour.
Oui tout à fait, c'est ça !!! Merci Julien
Je te conseille vivement cette série et je pense que le propos est encore plus d'actualité aujourd'hui Je me rappelle d'un traitement froid, quasi documentaire.