Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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mannhunter
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Message par mannhunter »

bruce a écrit :SIlver Bullet, j'insiste pour dénoncer la sous estimation incroyable dont ce dernier est l'objet. Il y a bien sur par moment des séquences ridicule on est dans le même champ d'application des peines niveau maquillages, mais bon sang, que la photographie est magnifique et la tension bien palpable.
je plussoie, j'aime bien ce film aussi, malgré le travail inégal de Carlo Rambaldi (r.i.p) :wink:
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran.

Message par AtCloseRange »

Cujo (Lewis Teague - 1983)
Excellente surprise. Je pensais que Cujo ne dépassait guère le téléfilm pour après-midi alors que ça rentre direct dans mon top 5 des adaptation de King. C'est surtout la mise en scène de Teague qui m'a vraiment bluffé. C'est chiadé de bout en bout que ce soit dans le quotidien (le film est finalement très bien écrit et beaucoup plus quotidien et réaliste que je ne l'imaginais) ou dans la partie finale en huis-clos avec une très bonne exploitation de la voiture. Si on ajoute la photo de Jan de Bont et une très bonne Dee Wallace, je suis surpris que le film ait plutôt mauvaise réputation.
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Message par Flol »

AtCloseRange a écrit :la partie finale en huis-clos avec une très bonne exploitation de la voiture.
Ah ce faux plan subjectif du chien s'approchant tout doucement d'une des portes de la voiture...avant qu'il n'attaque soudainement l'autre porte face caméra ! :o
AtCloseRange a écrit :Si on ajoute la photo de Jan de Bont et une très bonne Dee Wallace, je suis surpris que le film ait plutôt mauvaise réputation.
Moi aussi. J'aime bien ce film.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran.

Message par AtCloseRange »

Sinon, j'ai lu que tu disais que le sort du gamin était différent dans le livre.
Tu peux me dire ça en spoiler?
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Message par mannhunter »

AtCloseRange a écrit :Cujo (Lewis Teague - 1983)
Excellente surprise. je suis surpris que le film ait plutôt mauvaise réputation.
vraiment? les critiques d'époque avaient été plutôt positives, du moins en France, si je me souviens bien (Starfix, Mad Movies, l'EF..) :wink:
c'est l'une des adaptations préférées de King lui-même, du même réalisateur j'aime bien aussi "cat's eye" (toujours d'après King), bon film à sketches toujours inédit en France.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran.

Message par AtCloseRange »

mannhunter a écrit :
AtCloseRange a écrit :Cujo (Lewis Teague - 1983)
Excellente surprise. je suis surpris que le film ait plutôt mauvaise réputation.
vraiment? les critiques d'époque avaient été plutôt positives, du moins en France, si je me souviens bien (Starfix, Mad Movies, l'EF..) :wink:
c'est l'une des adaptations préférées de King lui-même, du même réalisateur j'aime bien aussi "cat's eye" (toujours d'après King), bon film à sketches toujours inédit en France.
J'ai l'impression que c'est avec le temps que sa réputation s'est flétrie. Par exemple, on est très peu nombreux ici à le mettre dans les bonnes adaptations de King. Je crois même que les 3 seuls sont là :mrgreen:
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par Wagner »

Cujo est un film assez ridicule par son côté chrétien militant alors que le cinéma américain peut être beaucoup plus subtil sur le sujet. L'attaque du chien comme châtiment d'une épouse adultère commandé par le mari trompé...
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par AtCloseRange »

Wagner a écrit :Cujo est un film assez ridicule par son côté chrétien militant alors que le cinéma américain peut être beaucoup plus subtil sur le sujet. L'attaque du chien comme châtiment d'une épouse adultère commandé par le mari trompé...
Rien que ça... Je ne vais pas dire que c'est une théorie absurde (ça se défend après tout) mais elle n'est pas seule dans la voiture. Il a fait quoi Danny Pintauro (à part être Danny Pintauro...) pour mériter ça?
Et en plus, considérer que le coeur de l'histoire, c'est ça, c'est... En plus de ça, j'imagine que tout ça provient du roman et j'ai du mal à imaginer que l'auteur de Carrie ou de The Mist ait un quelconque militantisme chrétien en lui.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par hellrick »

Pour refaire un peu mon top...quoique j'aime ces 10 films, à part les 3 premiers je mets les suivants à peu près sur le même pieds.

- Carrie
- Dead Zone
- Shining
- The Mist
- Cujo
- Simetierre
- Christine
- Stand By Me
- Les évadés
- Misery

et aussi Creepshow
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par Wagner »

AtCloseRange a écrit :
Wagner a écrit :Cujo est un film assez ridicule par son côté chrétien militant alors que le cinéma américain peut être beaucoup plus subtil sur le sujet. L'attaque du chien comme châtiment d'une épouse adultère commandé par le mari trompé...
Rien que ça... Je ne vais pas dire que c'est une théorie absurde (ça se défend après tout) mais elle n'est pas seule dans la voiture. Il a fait quoi Danny Pintauro (à part être Danny Pintauro...) pour mériter ça?
Et en plus, considérer que le coeur de l'histoire, c'est ça, c'est... En plus de ça, j'imagine que tout ça provient du roman et j'ai du mal à imaginer que l'auteur de Carrie ou de The Mist ait un quelconque militantisme chrétien en lui.
Je suis assez sûr de mon coup. Lorsque le mari trompé rentre chez lui, il trouve une corbeille de fruits, symbole bien connu du fruit défendu goûté dans un certain jardin par une certaine femme. Il caresse alors la lame d'un couteau de cuisine et montage parallèle avec le chien en pleine grogne. Lame acéré/ dent, ouais, pas trop difficile à interpréter. Le chien est un instrument de vengeance avec le fils comme victime expiatrice de la faute de la mère. Du sang innocent doit être versé pour que l'ahrmonie soit recouvrée. Le mari trouve en lui la force de pardonner, et le chien meurt, tout rentre dans l'ordre, et l'épouse ne recommencera sans doute pas.

C'est peut-être ridicule, ça l'est même complètement, mais voilà le film surligne ce message par sa symbolique visuelle, et ses effets de montage. Ce film m'intéressait à la base car il renversait la thématique traditionnelle de Lassie avec l'animal de compagnie qui attaque sans raison , un peu comme dans Les Oiseaux. Le problème tient qu'il y a une raison, et qu'elle est humaine. De réflexion sur une nature cruelle et absurde (thèse que je ne partage pas), le film devient bêtement moralisateur.

Le film The Mist a d'ailleurs le même problème. Une folle de Dieu demande le sacrifice du gamin. Elle finit par se faire flinguer, ouf. Dans le finale, le père flingue son gosse, et la brume disparaît. Mince, la nana avait raison, version confirmée par Darabont dans son com audio. Ridicule.

Je ne sais pas d'où cela vient, du livre ou des films, mais ceux ci sont imprégnés d'interprétations du message chrétien assez tordues.
Dernière modification par Wagner le 24 août 12, 14:10, modifié 1 fois.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par julien »

Le bouquin cassait pas des briques mais il me semble qu'il n'y avait pas toutes ses questions de morales et de chrétienté autour. C'était beaucoup plus brut de décoffrage. Le chien attaquait sans que l'on connaisse la raison. Exactement comme dans Les Oiseaux.

Et sinon pour la fin :
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Dans le bouquin, le gosse meurt de déshydratation, si je me souviens bien.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par AtCloseRange »

Wagner a écrit :
AtCloseRange a écrit : Rien que ça... Je ne vais pas dire que c'est une théorie absurde (ça se défend après tout) mais elle n'est pas seule dans la voiture. Il a fait quoi Danny Pintauro (à part être Danny Pintauro...) pour mériter ça?
Et en plus, considérer que le coeur de l'histoire, c'est ça, c'est... En plus de ça, j'imagine que tout ça provient du roman et j'ai du mal à imaginer que l'auteur de Carrie ou de The Mist ait un quelconque militantisme chrétien en lui.
Je suis assez sûr de mon coup. Lorsque le mari trompé rentre chez lui, il trouve une corbeille de fruits, symbole bien connu du fruit défendu goûté dans un certain jardin par une certaine femme. Il caresse alors la lame d'un couteau de cuisine et montage parallèle avec le chien en pleine grogne. Lame acéré/ dent, ouais, pas trop difficile à interpréter. Le chien est un instrument de vengeance avec le fils comme victime expiatrice de la faute de la mère. Le mari trouve en lui la force de pardonner, et le chien meurt, tout rentre dans l'ordre, et l'épouse ne recommencera sans doute pas.

C'est peut-être ridicule, ça l'est même complètement, mais voilà le film surligne ce message par sa symbolique visuelle, et ses effets de montage. Ce film m'intéressait à la base car il renversait la thématique traditionnelle de Lassie avec l'animal de compagnie qui attaque sans raison , un peu comme dans Les Oiseaux. Le problème tient qu'il y a une raison, et qu'elle est humaine. De réflexion sur une nature cruelle et absurde (thèse que je ne partage pas), le film devient bêtement moralisateur.

Le film The Mist a d'ailleurs le même problème. Une folle de Dieu demande le sacrifice du gamin. Elle finit par se faire flinguer, ouf. Dans le finale, le père flingue son gosse, et la brume disparaît. Mince, la nana avait raison, version confirmée par Darabont dans son com audio. Ridicule.

Je ne sais pas d'où cela vient, du livre ou des films, mais ceux ci sont imprégnés d'interprétations du message chrétien assez tordues.
Spoiler (cliquez pour afficher)
C'est l'amant qui tombe sur la corbeille de fruit (il mord d'ailleurs une pomme - il y a donc sans doute une part de vrai dans ton analyse biblique des événements).
Et je ne vois pas trop ce qui te fait dire que la femme devrait expier ses fautes. Elle est toujours montrée de façon bienveillante et son infidélité, elle la vit d'ailleurs très mal. Ce n'est pas parce qu'elle a vécu et attaque qu'elle "revient" vers son mari. Avant cet évènement, la balle est dans le camp du mari, pas de la femme. C'est lui qui va pardonner ou pas.
Et contrairement à ce que tu dis, l'animal attaque bien sans raison. Ce sont à chaque fois les sons (amplifiés par sa contamination par la chauve-souris) qui le rendent fous et le font attaquer (les coups de téléphone, les cris de l'enfant); Le film est quasiment réaliste de bout en bout et tout ce qui arrive dans l'histoire est crédible (bon, à part l'arrivée en solo du mari à la fin).
Il y a un fond de vérité dans ton interprétation mais tu me sembles en faire une interprétation très caricaturale. Le film est beaucoup plus fin et complexe que ça. Et il y a même pas mal de choses abordées qui ont des coins obscurs qui ne sont pas tout à fait creusées (le petit ami un peu psychopathe, la famille propriétaire de Cujo - le rapport entre la femme et son mari).
Là encore, comme dans Firestarter, je sens qu'il y a un gros matériel à la base qui était difficile à traiter en 1h30 surtout si on voulait se concentrer sur l'aspect terreur.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par Major Tom »

AtCloseRange a écrit :
Wagner a écrit :Cujo est un film assez ridicule par son côté chrétien militant alors que le cinéma américain peut être beaucoup plus subtil sur le sujet. L'attaque du chien comme châtiment d'une épouse adultère commandé par le mari trompé...
Rien que ça... Je ne vais pas dire que c'est une théorie absurde (ça se défend après tout) mais elle n'est pas seule dans la voiture. Il a fait quoi Danny Pintauro (à part être Danny Pintauro...) pour mériter ça?
Et en plus, considérer que le coeur de l'histoire, c'est ça, c'est... En plus de ça, j'imagine que tout ça provient du roman et j'ai du mal à imaginer que l'auteur de Carrie ou de The Mist ait un quelconque militantisme chrétien en lui.
Militantisme, je ne crois pas non plus, cependant il y a un aspect religieux hyper présent, ça c'est quand même vrai. De Carrie à Dead Zone, de La Peau sur les os à Salem's Lot, de Shining à Simetierre etc., j'ai du mal à trouver un titre où il n'est pas question tôt ou tard de religion... Après, je n'ai pas vu le film mais...
julien a écrit :Le bouquin cassait pas des briques mais il me semble qu'il n'y avait pas toutes ses questions de morales et de chrétienté autour. C'était beaucoup plus brut de décoffrage. Le chien attaquait sans que l'on connaisse la raison. Exactement comme dans Les Oiseaux.
... exactement. ;) Ou alors je ne m'en souviens pas non plus.
julien a écrit :Et sinon pour la fin :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Dans le bouquin, le gosse meurt de déshydratation, si je me souviens bien.
Oui.
J'ai regardé la fin du film sur YouTube une fois, par curiosité, pour voir comment le réalisateur a mis ça en boîte... et j'ai été très déçu. :mrgreen:
Dernière modification par Major Tom le 24 août 12, 14:16, modifié 1 fois.
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par AtCloseRange »

julien a écrit : Et sinon pour la fin :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Dans le bouquin, le gosse meurt de déshydratation, si je me souviens bien.
Je m'en doutais...
ça, c'est nul d'avoir changé ça :?
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Re: Vos adaptations préférées de Stephen King à l'écran

Message par Wagner »

AtCloseRange a écrit :
Wagner a écrit :
Je suis assez sûr de mon coup. Lorsque le mari trompé rentre chez lui, il trouve une corbeille de fruits, symbole bien connu du fruit défendu goûté dans un certain jardin par une certaine femme. Il caresse alors la lame d'un couteau de cuisine et montage parallèle avec le chien en pleine grogne. Lame acéré/ dent, ouais, pas trop difficile à interpréter. Le chien est un instrument de vengeance avec le fils comme victime expiatrice de la faute de la mère. Le mari trouve en lui la force de pardonner, et le chien meurt, tout rentre dans l'ordre, et l'épouse ne recommencera sans doute pas.

C'est peut-être ridicule, ça l'est même complètement, mais voilà le film surligne ce message par sa symbolique visuelle, et ses effets de montage. Ce film m'intéressait à la base car il renversait la thématique traditionnelle de Lassie avec l'animal de compagnie qui attaque sans raison , un peu comme dans Les Oiseaux. Le problème tient qu'il y a une raison, et qu'elle est humaine. De réflexion sur une nature cruelle et absurde (thèse que je ne partage pas), le film devient bêtement moralisateur.

Le film The Mist a d'ailleurs le même problème. Une folle de Dieu demande le sacrifice du gamin. Elle finit par se faire flinguer, ouf. Dans le finale, le père flingue son gosse, et la brume disparaît. Mince, la nana avait raison, version confirmée par Darabont dans son com audio. Ridicule.

Je ne sais pas d'où cela vient, du livre ou des films, mais ceux ci sont imprégnés d'interprétations du message chrétien assez tordues.
Spoiler (cliquez pour afficher)
C'est l'amant qui tombe sur la corbeille de fruit (il mord d'ailleurs une pomme - il y a donc sans doute une part de vrai dans ton analyse biblique des événements).
Et je ne vois pas trop ce qui te fait dire que la femme devrait expier ses fautes. Elle est toujours montrée de façon bienveillante et son infidélité, elle la vit d'ailleurs très mal. Ce n'est pas parce qu'elle a vécu et attaque qu'elle "revient" vers son mari. Avant cet évènement, la balle est dans le camp du mari, pas de la femme. C'est lui qui va pardonner ou pas.
Et contrairement à ce que tu dis, l'animal attaque bien sans raison. Ce sont à chaque fois les sons (amplifiés par sa contamination par la chauve-souris) qui le rendent fous et le font attaquer (les coups de téléphone, les cris de l'enfant); Le film est quasiment réaliste de bout en bout et tout ce qui arrive dans l'histoire est crédible (bon, à part l'arrivée en solo du mari à la fin).
Il y a un fond de vérité dans ton interprétation mais tu me sembles en faire une interprétation très caricaturale. Le film est beaucoup plus fin et complexe que ça. Et il y a même pas mal de choses abordées qui ont des coins obscurs qui ne sont pas tout à fait creusées (le petit ami un peu psychopathe, la famille propriétaire de Cujo - le rapport entre la femme et son mari).
Là encore, comme dans Firestarter, je sens qu'il y a un gros matériel à la base qui était difficile à traiter en 1h30 surtout si on voulait se concentrer sur l'aspect terreur.
Le film m'apparaît surtout comme un film de genre efficace sur le modèle de Jaws, Les Oiseaux, ou Hitcher. Une force animale ou humaine qui se déchaîne sans raison contre des innocents. Ce qui est intéressant, c'est que rien n'arrive vraiment sans raison. Il y a bien une ou des raisons dans Les Oiseaux (il y a aussi une folle de Dieu dans ce film), mais Hitchcock est un maître qui entretient le mystère autrement que le réal de Cujo.

Et la femme doit expier ses fautes pour la simple raison qu'elle est coupable du péché d'adultère, et dans mon souvenir c'est bien le pardon du mari qui induit la perte du combat par le chien. L'explication chimique (rage, puis irritabilité par le son) fait partie du décor du film de genre, mias l'histoire du film est bien pour moi celle de la femme adultère. Mon interprétation est peut-être caricaturale, à moins que je ne relève que la caricature présente dans le film. A chacun de se faire son opinion!
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