Mike Hodges
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Re: Mike Hodges - Question, SVP!!!
Croupier (Mike Hodges, 1998) :
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Récit intrigant mais dont les personnages, surtout le principal, manquent de percussion et d'intérêt, d'une faiblesse humaine assez ennuyeuse à la longue. Le final m'a eu cependant.
La réalisation presque quelconque ménage tout de même par son étrange nonchalance une sorte de douce quiétude, non agressive, qui permet au spectateur de se laisser bercer. Sans bonheur, sans malheur.
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Récit intrigant mais dont les personnages, surtout le principal, manquent de percussion et d'intérêt, d'une faiblesse humaine assez ennuyeuse à la longue. Le final m'a eu cependant.
La réalisation presque quelconque ménage tout de même par son étrange nonchalance une sorte de douce quiétude, non agressive, qui permet au spectateur de se laisser bercer. Sans bonheur, sans malheur.
- Profondo Rosso
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Re: Notez les films naphtas - Avril 2010
Pulp de Mike Hodges (1972)
Un pitch proche du récent "Ghostwiter" de Polanski avec un Michael Caine écrivain à la petite semaine chargé d'être le nègre pour l'autobiographie d'un commanditaire mystérieux qui s'avérera être une star hollywoodienne déchue incarné par Mickey Rooney. Les accointances de ce dernier avec la mafia pourrait le menacer, certaines révélations ne devant pas être faites. Pas aussi connue que "La loi du milieu" mais une nouvelle brillante collaboration entre Michael Caine et Mike Hodges. Un constant double niveau de lecture avec la forme adoptant réellement les enchaînement surprenant et les rebondissements d'un pulp de gare, le générique défilant comme la frappe d'une machine à écrire dans une ambiance pop psyché et décalée réjouissante. Sur le fond c'est un constat assez sordide sur la déchéance d'une star hollywoodienne où Mickey Rooney n'a pas besoin de se forcer pour s'immerger dans le rôle. Plaisant et menaçant à la fois, ludique et sordide avec une révélation qui fait froid dans le dos sur l'impunité des puissant. 4,5/6
Un pitch proche du récent "Ghostwiter" de Polanski avec un Michael Caine écrivain à la petite semaine chargé d'être le nègre pour l'autobiographie d'un commanditaire mystérieux qui s'avérera être une star hollywoodienne déchue incarné par Mickey Rooney. Les accointances de ce dernier avec la mafia pourrait le menacer, certaines révélations ne devant pas être faites. Pas aussi connue que "La loi du milieu" mais une nouvelle brillante collaboration entre Michael Caine et Mike Hodges. Un constant double niveau de lecture avec la forme adoptant réellement les enchaînement surprenant et les rebondissements d'un pulp de gare, le générique défilant comme la frappe d'une machine à écrire dans une ambiance pop psyché et décalée réjouissante. Sur le fond c'est un constat assez sordide sur la déchéance d'une star hollywoodienne où Mickey Rooney n'a pas besoin de se forcer pour s'immerger dans le rôle. Plaisant et menaçant à la fois, ludique et sordide avec une révélation qui fait froid dans le dos sur l'impunité des puissant. 4,5/6
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Re: Mike Hodges
GET CARTER - Mike Hodges (1971) révision
LE polar anglais par excellence, du moins tel que je le conçois : glauque, bourrin, pas d'excuse et pas de politesse. Imagerie grise, gout de cendre, Jack Carter évolue dans un Newcastle ravagé, peuplé d'ouvriers à la dérive, de gangsters de bas étage, de jeunes délurés croyant naïvement (re)vivre le swinging London. Mais de Londres nous ne verrons rien, du swing non plus, seuls des titres pop passent à la radio car l'ambiance n'est pas à la fête. Carter rie de ce décors avant de le saccager quand il comprend que la mort de son frère ne fait pas naitre qu'une simple vengeance mais qu'elle mets en lumière toute la dégueulasserie de son univers. Sec, le film de Mike Hodges est un bijoux noir ou plutôt gris, aidé par un Michael Caine plus haut que tout et une musique aussi groovy que tendue de Roy Budd. La team signe un chef d’œuvre, sans réel équivalent dans le cinéma anglais (on peut tout de même l’adjoindre un petit frère avec Sitting Target de Douglas Hickox). Policé le cinéma british ?
LE polar anglais par excellence, du moins tel que je le conçois : glauque, bourrin, pas d'excuse et pas de politesse. Imagerie grise, gout de cendre, Jack Carter évolue dans un Newcastle ravagé, peuplé d'ouvriers à la dérive, de gangsters de bas étage, de jeunes délurés croyant naïvement (re)vivre le swinging London. Mais de Londres nous ne verrons rien, du swing non plus, seuls des titres pop passent à la radio car l'ambiance n'est pas à la fête. Carter rie de ce décors avant de le saccager quand il comprend que la mort de son frère ne fait pas naitre qu'une simple vengeance mais qu'elle mets en lumière toute la dégueulasserie de son univers. Sec, le film de Mike Hodges est un bijoux noir ou plutôt gris, aidé par un Michael Caine plus haut que tout et une musique aussi groovy que tendue de Roy Budd. La team signe un chef d’œuvre, sans réel équivalent dans le cinéma anglais (on peut tout de même l’adjoindre un petit frère avec Sitting Target de Douglas Hickox). Policé le cinéma british ?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re:
Ah ambivalence, quand tu nous tiensColqhoun a écrit :Flash Gordon est un chef d'oeuvre qui n'est pas reconnu à sa juste valeur. Si le film donne l'impression d'être un gros nanard (ce qu'il est), on ressent tout de même que son aspect kitsch est le fruit d'un travail non négligeable.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Re:
Une des 2 assertions est vraieAlexandre Angel a écrit :Ah ambivalence, quand tu nous tiensColqhoun a écrit :Flash Gordon est un chef d'oeuvre qui n'est pas reconnu à sa juste valeur. Si le film donne l'impression d'être un gros nanard (ce qu'il est), on ressent tout de même que son aspect kitsch est le fruit d'un travail non négligeable.
Meilleur topic de l'univers
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Re: Mike Hodges
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Re: Mike Hodges
J'aimerais bien découvrir ce film, ce n'est pas la première fois que je le vois évoqué en relation à cet incroyable chef d’œuvre qu'est Get Carter.Kevin95 a écrit :(on peut tout de même l’adjoindre un petit frère avec Sitting Target de Douglas Hickox)
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Re: Mike Hodges
On peut aussi noter Damien, the Omen II, qui a été commencé par Mike Hodges avant d'être viré par le producteur. Il reste d'ailleurs pas mal de scènes dans le film. Je vous conseille d'écouter le commentaire audio du DVD/BR par le producteur (avec un intervieweur) où ce dernier n'arrête pas de râler dès qu'il voit une scène dirigée par Mike Hodges (enfin, "l'autre réalisateur" comme il l'a appelle), il est même au bord de l'attaque quand il revoit le manteau rouge de la journaliste qui avait été choisi par Hodges, qu'il trouve complètement ridicule et déplacé; ce qui n'est pas faux.
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Re: Mike Hodges
J'ai vraiment de la tendresse pour Flash Gordon, qui était effectivement soigné, à la fois con et raffiné (costumes et décors de Danilo Donati, tout de même). A sa sortie, je me souviens en être ressorti avec le sourire du bon moment passé. Et, ce n'était pas une question d'âge (13-14 ans par là) puisqu'au même moment (à peu près), j'étais ressorti fâché du Meteor, de Ronald Neame.Colqhoun a écrit :Ça va les fossoyeurs là.
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Re:
Timothy Dalton défend le film, incompris à l'époque selon lui:Colqhoun a écrit :Flash Gordon est un chef d'oeuvre qui n'est pas reconnu à sa juste valeur. Si le film donne l'impression d'être un gros nanard (ce qu'il est), on ressent tout de même que son aspect kitsch est le fruit d'un travail non négligeable.
http://www.avclub.com/article/timothy-d ... st--204395
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Re: Mike Hodges
Bon, ça va aller là. Faut arrêter de déterrer des messages qui ont gentiment 13 ans (13 ans !! ).
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Re: Mike Hodges
Dans 13 ans (13 ans!! ) Timothy Dalton va renier le film, qui sait...
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Re: Mike Hodges
Vu hier, c'est un film franchement réussi. Hodges parvient à constamment maintenir l'équilibre en le ludique - voire même le comique car on rit souvent devant ce film - et une vision sordide et pessimiste du monde. Il crée d'ailleurs une forme de lien avec Get Carter en plaçant une partie de la résolution du film sur une plage, comme un écho à son film précédent, confirmant bien qu'à ce moment là on ne plaisante plus. Les dialogues sont particulièrement réussis je trouve (avec pas mal de trouvailles potaches pour les alias du personnages de Caine en début de film) et l'interprétation est formidable. Caine bien sur, mais aussi un Mickey Rooney formidable, un Lionel Stander réjouissant en "bras droit" de l'acteur déchu, et un Al Lettieri qui confirme encore une fois sa capacité à donner en peu de temps une formidable épaisseur à ses rôles. On n'atteint évidemment pas le sommet Get Carter, c'est impossible, mais c'est un sacré bon film, différent dans son ton et dans sa direction artistique - admirable utilisation des décors maltais - ce qui constitue une forme de prise de risque pour le trio Caine/Hodges/Klinger, mais qui finalement s'inscrit dans la continuité du premier pour sa vision du monde. Une belle découverte.Profondo Rosso a écrit :Pulp de Mike Hodges (1972)
Un pitch proche du récent "Ghostwiter" de Polanski avec un Michael Caine écrivain à la petite semaine chargé d'être le nègre pour l'autobiographie d'un commanditaire mystérieux qui s'avérera être une star hollywoodienne déchue incarné par Mickey Rooney. Les accointances de ce dernier avec la mafia pourrait le menacer, certaines révélations ne devant pas être faites. Pas aussi connue que "La loi du milieu" mais une nouvelle brillante collaboration entre Michael Caine et Mike Hodges. Un constant double niveau de lecture avec la forme adoptant réellement les enchaînement surprenant et les rebondissements d'un pulp de gare, le générique défilant comme la frappe d'une machine à écrire dans une ambiance pop psyché et décalée réjouissante. Sur le fond c'est un constat assez sordide sur la déchéance d'une star hollywoodienne où Mickey Rooney n'a pas besoin de se forcer pour s'immerger dans le rôle. Plaisant et menaçant à la fois, ludique et sordide avec une révélation qui fait froid dans le dos sur l'impunité des puissant. 4,5/6