Trainspotting (Danny Boyle - 1996)
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Trainspotting (Danny Boyle - 1996)
Film de Danny Boyle, sorti en 1996, il aborde la question des junkie sous un oeil tragi-comique.
Je l'ai vu pour la première fois vers l'âge de 16-17 ans et il m'a paru être un sacré film. Enlevé, avec pas mal d'idées de mise en scène, et une B.O. du tonnerre.
Je l'ai revu cet après midi et qu'en reste t-il ?
Et bien le film est assez décevant. Bien qu'il soit toujours relativement agréable à regarder (Une poursuite avec Lust for life en fond sonore, le tout en DTS, c'est très enivrant), je trouve le film souvent trop facile. Les effets de mise en scène sont trop voyants, la réalisation est beaucoup trop clipesques par instants et je trouve que la fin du film occulte beaucoup trop les conséquences des ravages de la drogue.
Mais malgré tous ces défauts qui ne m'étaient pas apparu avant, je garde une grosse tendresse pour ce film, ne serait-ce que pour la formidable prestation du génial Ewan Mc Gregor, qui mine de rien, est en train de devenir l'un de mes acteurs contemporains favoris.
Je l'ai vu pour la première fois vers l'âge de 16-17 ans et il m'a paru être un sacré film. Enlevé, avec pas mal d'idées de mise en scène, et une B.O. du tonnerre.
Je l'ai revu cet après midi et qu'en reste t-il ?
Et bien le film est assez décevant. Bien qu'il soit toujours relativement agréable à regarder (Une poursuite avec Lust for life en fond sonore, le tout en DTS, c'est très enivrant), je trouve le film souvent trop facile. Les effets de mise en scène sont trop voyants, la réalisation est beaucoup trop clipesques par instants et je trouve que la fin du film occulte beaucoup trop les conséquences des ravages de la drogue.
Mais malgré tous ces défauts qui ne m'étaient pas apparu avant, je garde une grosse tendresse pour ce film, ne serait-ce que pour la formidable prestation du génial Ewan Mc Gregor, qui mine de rien, est en train de devenir l'un de mes acteurs contemporains favoris.
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Re: Trainspotting
C'est d'ailleurs pour ces raisons (parmi d'autres) que le film a souvent été taxé de faire l'apologie de la drogue.Joshua Baskin a écrit :je trouve que la fin du film occulte beaucoup trop les conséquences des ravages de la drogue.
Ce qui me semble complètement exagéré...
Sinon j'aime bien ce film, bien qu'il soit parfois sur-stylisé...mais c'est aussi ça qui en fait la force.
Et puis rarement un bad trip aura été si bien retranscrit sur un écran de ciné !
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Re: Trainspotting
Oui, de là à faire l'apologie de la drogue, il y a quand même un pas énorme.ratatouille a écrit : C'est d'ailleurs pour ces raisons (parmi d'autres) que le film a souvent été taxé de faire l'apologie de la drogue.
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Re: Trainspotting
Et puis il ne faut quand même pas oublier que le film est l'adaptation d'un (excellent : plus drôle mais aussi plus trash et plus tragique) bouquin. Ca restreint quand même pas mal la liberté du réalisateur sur certains points, et notamment le scénario).ratatouille a écrit :C'est d'ailleurs pour ces raisons (parmi d'autres) que le film a souvent été taxé de faire l'apologie de la drogue.Joshua Baskin a écrit :je trouve que la fin du film occulte beaucoup trop les conséquences des ravages de la drogue.
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Sinon j'aime bien ce film, bien qu'il soit parfois sur-stylisé...mais c'est aussi ça qui en fait la force.
Et puis rarement un bad trip aura été si bien retranscrit sur un écran de ciné !
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La performance de Robert Carlyle en Francis Begbie est aussi à souligner. Que devient il d'ailleurs, ça fait un moment que je sais plus trop dans quels films il a tournés depuis La plage ??
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Il y a eu Le 51ème Etat, que j'ai bien aimé. Sinon je ne sais pas trop.harry callahan a écrit :La performance de Robert Carlyle en Francis Begbie est aussi à souligner. Que devient il d'ailleurs, ça fait un moment que je sais plus trop dans quels films il a tournés depuis La plage ??
Voilà ce que j'ai trouvé :
http://imdb.com/name/nm0001015/
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Cétait le méchant dans je sais plus quel James Bond et il joue Hitler dans un téléfilm diffusé mercredi sur TF1.harry callahan a écrit :La performance de Robert Carlyle en Francis Begbie est aussi à souligner. Que devient il d'ailleurs, ça fait un moment que je sais plus trop dans quels films il a tournés depuis La plage ??
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Je n'ose pas le revoir de peur d'être déçu, tant le film m'a scotché quand je l'ai vu la première fois il y a sept ans. Je me rappelle du rôle de Begby ( Carlyle méconnaissable), de la photo très crue et glauque, de certains plans de shoot hyper réalistes, d'un humour acide, de la séquence avec It's a perfect Day en fond sonore, de la séquence de la boîte avec Atomic de Blondie, de quelques gags mémorables, et d'une fin très optimiste. Mais est-ce que le film n'est pas trop marqué milieu 90's ? Il doit en rester des choses très positives comme le brio et l'énergie des dialogues, mais le film était aussi fait pour marcher très fort, un peu hype dans l'esprit ( BO + Acteurs + Scandale: Un des plus gros BO anglais).
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je l'ai revu il ya deux semaines, et c'est toujours un choc immense.
La mise en scène est vraiment en phase avec le traitement, il n'y a pas d'apologie de la drogue, puisque le film garde à la fois un aspect très onirique et terriblement glauque, dans la description d'Edimbourg par exemple !
Boyle est un des réalisateurs les plus inventifs actuellement.
Et il n'a jms réalisé de clips (il vient de la télé), et je ne vois vraiment pas en quoi sa mise en scène se rapprocherait d'un clip, si ce n'est par l'omniprésence de la musique dans le film.
Toutefois, il faut préciser que la musique ne cherche pas à donner un effet mode mais à placer le film le film dans un contexte et dans une époque (années 80) donc Lou Reed, Iggy Pop
La mise en scène est vraiment en phase avec le traitement, il n'y a pas d'apologie de la drogue, puisque le film garde à la fois un aspect très onirique et terriblement glauque, dans la description d'Edimbourg par exemple !
Boyle est un des réalisateurs les plus inventifs actuellement.
Et il n'a jms réalisé de clips (il vient de la télé), et je ne vois vraiment pas en quoi sa mise en scène se rapprocherait d'un clip, si ce n'est par l'omniprésence de la musique dans le film.
Toutefois, il faut préciser que la musique ne cherche pas à donner un effet mode mais à placer le film le film dans un contexte et dans une époque (années 80) donc Lou Reed, Iggy Pop
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Re: Trainspotting (Danny Boyle, 1996)
Trainspotting 2 (Danny Boyle - 2017)
Trip régressif, trip inoffensif. Des retrouvailles qui font plaisir, mais l'ennui arrive vite. Le film joue trop la carte de la nostalgie (jusqu'à une actualisation gratuite du "choose life") pour finir par tomber rapidement dans une impasse (pas trop d'évolution sur Renton et sa bande) ou la répétition (quasiment le même final).
Ewan McGregor est trop rare (il faut que je commence la série Fargo).
Trip régressif, trip inoffensif. Des retrouvailles qui font plaisir, mais l'ennui arrive vite. Le film joue trop la carte de la nostalgie (jusqu'à une actualisation gratuite du "choose life") pour finir par tomber rapidement dans une impasse (pas trop d'évolution sur Renton et sa bande) ou la répétition (quasiment le même final).
Ewan McGregor est trop rare (il faut que je commence la série Fargo).
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Re: Trainspotting (Danny Boyle, 1996)
Pas du tout tenté de voir le 2.
Le premier est mon film préféré de Boyle, devant pas grand chose à part Petits meurtres entre amis (le reste, surtout ce qu'il a fait récemment, est très loin derrière) et j'ai très peur en sachant qu'il va réaliser le prochain Bond.
J'espère que tu adhèreras plus que moi.
Le premier est mon film préféré de Boyle, devant pas grand chose à part Petits meurtres entre amis (le reste, surtout ce qu'il a fait récemment, est très loin derrière) et j'ai très peur en sachant qu'il va réaliser le prochain Bond.
Aïe.Roilo Pintu a écrit :Ewan McGregor est trop rare (il faut que je commence la série Fargo).
J'espère que tu adhèreras plus que moi.
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Re: Trainspotting (Danny Boyle, 1996)
T2 Trainspotting est un film à regarder tel qu'il se présente et ne pas trop essayer de le voir tel qu'on aurait aimer qu'il soit.Major Tom a écrit :Pas du tout tenté de voir le 2.
Le premier est mon film préféré de Boyle, devant pas grand chose à part Petits meurtres entre amis (le reste, surtout ce qu'il a fait récemment, est très loin derrière) et j'ai très peur en sachant qu'il va réaliser le prochain Bond.
Le 1er a générer un tel culte, on en entendait parler partout. "T'as vu Trainspotting ?" "Faut que tu vois Trainspotting"...
Culte aussi via sa BO, qui cartonnait partout.
J'ai un bon souvenir d'être passé complètement au travers, d'avoir découvert le film un peu après - il était interdit aux moins de 16 ans à sa sortie salle.... il me manquait 2 ans (bouuuh !!!, le jeune ), et de ne pas avoir plus apprécié que ça lors de la découverte. Le film a muri avec mes multiples révisions en fait.
Du coup c'était une autre manière de l'appréhender, sans être embarquer dans la frénésie du truc. Mais aujourd'hui j'adore.
Avec 20 ans d'écarts entre les 2 films, c'est clair que la frénésie elle n'existe plus vraiment. Des "sous" Trainspotting il y en a eu un paquet en 20 ans. Et c'est tout à l'honneur de ce second volet de ne pas vraiment faire un BIS et de jouer la carte du temps. Le personnage de Begbie à une réplique dans le film qui dit en gros "Le monde autour de nous a changé, pas nous", et le film c'est vraiment ça durant les 2h. Pour qui a vu et aimé le 1er à l'époque, tu retrouves toutes ces petites choses que t'avais aimé à l'époque mais qui ont évolués, un peu changé, un peu différente dans la continuité et puis comme les personnages, en tant que spectateur bah ! t'es toujours toi mais t'as 20 ans de plus. Et concernant ces 4 lascars qui en 96 était complètement paumés, en 2017 ils ont été rattrapés par le temps, les obligations, ont tentés d'évolués... mais ils sont toujours eux.
Rollo Pinto le décrit bien en intro de son message : régressif, inoffensif, nostalgique.
Perso j'ai trouvé le coup du "Choose Life" de 2017 fort, car en étant identique à celui de 1996, avec 20 ans dans la gueule il a une toute autre portée. En 1996 ça te fait marrer, le montage CUT, l'énergie qui s'en dégage, la rébellion, rien à foutre, vivre le moment présent, ... t'essaye d'apprendre le truc par coeur et de le ressortir comme un gimmick. T'as pas tout compris, mais c'est tellement cool.
En 2017 les mêmes mots (quasiment), mais une voix plus grave, toujours ce montage CUT mais l'effet est tellement banalisé aujourd'hui qu'il n'a plus le même impact effet "wahouu !!", il parait même trop lent, et puis surtout le visage et le regard de McGregor quand il arrive au bout presque essoufflé.
Donc c'est évident que le film n'aura pas le culte qu'a eu le 1er. Y a qu'a voir, le film est sorti l'année dernière, ça n'a pas été un succès et on en entend pas parler aujourd'hui.
Et comme je disais en préambule, faut essayer de le regarder sans projeter ce qu'on aurait voulu y voir durant 20 ans, ce qui aurait surement donné un pale remake, plans pour plans. Sauf si ils avaient réussis à lancer la production il y a 10 ans comme c'était prévu et qu'ils avaient adapté PORNO tel quel... mais ça ne c'est pas fait.
Après ça tient aussi surtout si toi spectateur t'as envie de voir ces personnages comme ça, ou si tu préfères les garder en mémoire comme ils étaient il y a 20 ans... je dirais que ça serait dommage, car par exemple Spud est génial dans ce numéro 2, se révélant être le personnage principal.
Perso j'ai vraiment passé un bon moment devant. Surement aidé par le fait qu'entre les 2 films j'ai aussi découvert l'univer de l'écrivain Irvine Welsh, que j'ai dévoré Trainspotting , Porno et Skagboys (préquel de Trainspotting) - plus d'autres de ses romans - et du coup impossible de ne pas mettre les visages des 4 acteurs sur les mots de l'auteur et un plaisir de replonger à chaque fois dans l'ambiance (ambiance et univers bien plus larges que les films, plus de personnages aussi, surtout féminins, qui manquent un peu au film de Boyle).
Marrant car la semaine dernière est sortie en France L'artiste au couteau qui est un Spin Off de la désormais Saga Trainspotting et qui est centré sur le personnage de Begbie. Irvine Welsh déclarant que des 4 c'était le personnage le moins évident d'imaginer son évolution et qu'il avait souhaité lui offrir sa propre aventure, et d'après les dires de l'écrivain, Begbie reste Begbie même quand il subit un changement violent. Hâte de lire ça.
Et le mois dernier est sortie en Angleterre Dead Men's Trousers qui est à la fois une suite de L'artiste au couteau et une suite des aventures des 4 de Trainspotting
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