The Soul Of A Man (Wim Wenders, 2003)
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- Freddie Mercury
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The Soul Of A Man (Wim Wenders, 2003)
Le dernier film de Wenders est sortie dans un nombre restreint de salle. Raison de plus pour que tout les amateurs de blues se precipitent dans les salles.
The Soul Of A Man est produit par Martin Scorcese, qui a demandé à plusieur réalisateurs de traité une partie de l'histoire de la musique noire américaine. Pour ce film, Wenders s'est attaché à trois figures marquantes mais pas forcement des plus connue du blues (Blind Willie Johnson, Skip James et JB Lenoir, tous les trois mort dans un relatif anonymat). Et pour nous convaincre de la modernité de leurs chansons, ils a demandé à plusieurs artiste contemporain de réinterpréter leurs standards (parmis lequels Marc Ribot, The Jon Spencer Blues Explosion, Lou Reed, Beck, Nick Cave ou Lucinda Williams, jeter vous sur la BO, elle recele de vraies perles !). A travers un intineraire plus ou moins autobiographique (il évoque sa découverte des Etats Unis à travers ses trois artistes), Wenders tente de faire revivre les moments marquants de la vie de ces chanteurs.
Vu qu'il n'y a aucune image d'archive (du moins en ce qui concerne la premiere partie de carriere de Skip James et celle tout entiere de Blind Willie Johnson (il est mort dans les années 40)), Win Wenders va donc les recréer avec des acteurs et le film suit sa progression ainsi, melangeant de vraies image avec celle qu'il à lui même filmé, le tout entrecoupé par les interprétations actuelle (et en live) de leurs chansons.
Outre une volonté de faire découvrir ses artistes à une génération plus jeune, le film devient réellement passionant lorsqu'il devoile de vraie archive sur Skip James et JB Lenoir. Skip james d'abord, lors d'un retour sous les projecteurs au cours des années 60 alors qu'il s'est retiré depuis trente ans. C'est la fin de sa vie, il est malade mais il joue encore comme un dieu (il en profitera pour enregistrer deux albums ou il reprend ses standards (albums ou il gagne en precision ce qu'il perd en spontaneite)). Sa présence innonde l'écran, tout comme celle de JB Lenoir, qui témoigne d'un humour rare, d'une verve et d'une vraie consciense politique. La force de ses images mérite à elle seule d'aller voir ce film, sans parler du véritable bonheur musicale que constitue toute ces chansons, dans leurs version d'origine ou actuelle.
The Soul Of A Man est produit par Martin Scorcese, qui a demandé à plusieur réalisateurs de traité une partie de l'histoire de la musique noire américaine. Pour ce film, Wenders s'est attaché à trois figures marquantes mais pas forcement des plus connue du blues (Blind Willie Johnson, Skip James et JB Lenoir, tous les trois mort dans un relatif anonymat). Et pour nous convaincre de la modernité de leurs chansons, ils a demandé à plusieurs artiste contemporain de réinterpréter leurs standards (parmis lequels Marc Ribot, The Jon Spencer Blues Explosion, Lou Reed, Beck, Nick Cave ou Lucinda Williams, jeter vous sur la BO, elle recele de vraies perles !). A travers un intineraire plus ou moins autobiographique (il évoque sa découverte des Etats Unis à travers ses trois artistes), Wenders tente de faire revivre les moments marquants de la vie de ces chanteurs.
Vu qu'il n'y a aucune image d'archive (du moins en ce qui concerne la premiere partie de carriere de Skip James et celle tout entiere de Blind Willie Johnson (il est mort dans les années 40)), Win Wenders va donc les recréer avec des acteurs et le film suit sa progression ainsi, melangeant de vraies image avec celle qu'il à lui même filmé, le tout entrecoupé par les interprétations actuelle (et en live) de leurs chansons.
Outre une volonté de faire découvrir ses artistes à une génération plus jeune, le film devient réellement passionant lorsqu'il devoile de vraie archive sur Skip James et JB Lenoir. Skip james d'abord, lors d'un retour sous les projecteurs au cours des années 60 alors qu'il s'est retiré depuis trente ans. C'est la fin de sa vie, il est malade mais il joue encore comme un dieu (il en profitera pour enregistrer deux albums ou il reprend ses standards (albums ou il gagne en precision ce qu'il perd en spontaneite)). Sa présence innonde l'écran, tout comme celle de JB Lenoir, qui témoigne d'un humour rare, d'une verve et d'une vraie consciense politique. La force de ses images mérite à elle seule d'aller voir ce film, sans parler du véritable bonheur musicale que constitue toute ces chansons, dans leurs version d'origine ou actuelle.
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- antépiphoromaniaque
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- Freddie Mercury
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Je ne voudrais pas gaché cette petite fête mais :TROMA a écrit :JB LENOIR ! JB LENOIR ! JB LENOIR ! JB LENOIR !
Blind Willie Johnson ! Blind Willie Johnson ! Blind Willie Johnson ! Blind Willie Johnson !
C'est à dire qu'il n'ont pas de dialogue. En fait, Wenders s'amuse à créer de fausse archive dans lequelle il glisse un peu d'humour. Donc, non, ces images ne denotent pas dans l'ensemble car Wenders sait qu'il ne peut rivaliser avec de vraie image d'archive.Kurtz a écrit :les acteurs qui jouent des bluesmen, c'est pas...comment dire...une faute de goût ?
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- Doublure lumière
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Je ne suis pas très connaisseur en blues (c'est un pote qui m'a incité à aller voir le film) mais j'ai beaucoup aimé. Le mélange entre les "fausses archives" en simili-muet (jouées par des vraies bluesmen, si ça peut te rassurer, Kurtz) et les docus réels est très bien foutu. Ce qui est amusant, c'est aussi de voir certains groupes que j'aime bien (genre le Jon Spencer Blues Explosion) massacrer des standards du blues
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- Freddie Mercury
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Pour ceux qui voudraient decouvrir ces artistes un peu plus, on trouve sans problemes les disques dans les bacs. De plus, leurs discographies n'etant pas énorme, cela facilite les choses.
Quelques infos tout de même:
Blind Willie Johnson (de loin, celui dont je suis le plus fan)
Pour commencer, on peut se procurer cette compilation:
Les bandes ont été remasterisé pour un resultat epoustouflant. Probleme, ce disque ne présente pas l'intégralité des enregistrements du monsieur, ce qui est le cas de celui ci (sur un double cd):
Disques qui permettent d'apprehender totalement toute les facettes musicale de Blind Willie Johnson: Blues, Folk et Gospel. Impressionant
Skip James:
Il faut dissocier deux période. Les enregistrements qui datent des années trentes sont à priviligier (n'est ce pas Requiem !). On trouve facilement cette intégrale (double cd):
Tout Skip James y est, du tout bon.
Suite à son come back dans les années soixantes, il a enregistré les albums suivant:
Moins spontané, moins fou, plus maitrisé que les enregistrement des années 30, ces albums sont composé de reprise actualisé. Cela dit, ça reste du grand art quand même.
Je sais que des enregistrement lives (enregistré durant les années 60)sont disponible, mais je ne sais pas ce qu'ils valent (Requiem ?)
JB Lenoir
Celui que je connais le moins, je ne possede que cet album:
Vraiment excelent, mais j'attend que Troma nous en dise plus...
Quelques infos tout de même:
Blind Willie Johnson (de loin, celui dont je suis le plus fan)
Pour commencer, on peut se procurer cette compilation:
Les bandes ont été remasterisé pour un resultat epoustouflant. Probleme, ce disque ne présente pas l'intégralité des enregistrements du monsieur, ce qui est le cas de celui ci (sur un double cd):
Disques qui permettent d'apprehender totalement toute les facettes musicale de Blind Willie Johnson: Blues, Folk et Gospel. Impressionant
Skip James:
Il faut dissocier deux période. Les enregistrements qui datent des années trentes sont à priviligier (n'est ce pas Requiem !). On trouve facilement cette intégrale (double cd):
Tout Skip James y est, du tout bon.
Suite à son come back dans les années soixantes, il a enregistré les albums suivant:
Moins spontané, moins fou, plus maitrisé que les enregistrement des années 30, ces albums sont composé de reprise actualisé. Cela dit, ça reste du grand art quand même.
Je sais que des enregistrement lives (enregistré durant les années 60)sont disponible, mais je ne sais pas ce qu'ils valent (Requiem ?)
JB Lenoir
Celui que je connais le moins, je ne possede que cet album:
Vraiment excelent, mais j'attend que Troma nous en dise plus...
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- David O. Selznick
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Beau post Tournesol ! Effectivement, pour ceux qui veulent découvrir Skip James, le top du top c'est cette intégrale des années 30. J'aime bien aussi certains trucs issus de son come back des 60s quand on l'a redécouvert, mais il faut bien se rendre compte que tout génial qui'il était, James n'avait quasiment plus touché une guitare et chanté du blues depuis 20 ans. Malgré cela on peut quand même recommander l'album Today qui est de toute beauté si l'on veut absolument connaître le Skip James de 1964. Quand aux enregistrements live, je connais assez mal, mais ce que j'ai pu entendre ne m'a pas toujours emballé (j'y retrouve surtout ce que je peux reprocher au Skip James des années 60).Tournesol a écrit : Skip James:
Il faut dissocier deux période. Les enregistrements qui datent des années trentes sont à priviligier (n'est ce pas Requiem !). On trouve facilement cette intégrale (double cd):
Tout Skip James y est, du tout bon.
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Moins spontané, moins fou, plus maitrisé que les enregistrement des années 30, ces albums sont composé de reprise actualisé. Cela dit, ça reste du grand art quand même.
Je sais que des enregistrement lives (enregistré durant les années 60)sont disponible, mais je ne sais pas ce qu'ils valent (Requiem ?)
- Vic Vega
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De mon coté, je n'ai pas été totalement convaincu par les "fausses archives", j'ai trouvé la voix off de Laurence Fishburne parfois un peu lourde ou scolaire mais pour le reste le film est un pur régal: pour ses vraies images d'archives bien sur -JB Lenoir quelle présence... Skip James quelle voix-, pour son segment concernant JB Lenoir qui est mon favori dans le film et pour le plaisir de voir Beck, Marc Ribot, Nick Cave, the Jon Spencer Blues Explosion revisiter des classiques du blues. Un beau documentaire qui me fait baver d'impatience en attendant ceux réalisés par Eastwood et Scorsese pour la série. Le coffret sorti en parallèle au film n'est pas mal non plus loin de là. 8/10
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- Réalisateur
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+100!
topic essentiel !
Infos complémentaires :
The soul of a man est le premier film d'une série de sept intitulé "LE BLUES" lancée à l'occasion de l'année du blues, manifestation organisée par le Congrès américain. Ce projet initié par Martin Scorsese, Paul G. Allen et les producteurs Jody Patton et Ulrich Felsbergrassemble sept cinéastes unis par une passion commune pour le blues, chacun ayant décidé de livrer une vision personnelle de ce courant musical. Mis à part le documentaire de Wim Wenders, cette série propose des films de Martin Scorsese, Clint Eastwood, Mike Figgis,Charles Burnett, Marc Levin et Richard Pearce.
Le 7 février 2003, un concert a également été enregistré au Radio City Hall de New York par de fameux bluesmen. Filmé par Antoine Fuqua et produit par Martin Scorsese, ce concert-documentaire devrait être diffusé dans le monde entier en 2004.
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The soul of a man est le premier film d'une série de sept intitulé "LE BLUES" lancée à l'occasion de l'année du blues, manifestation organisée par le Congrès américain. Ce projet initié par Martin Scorsese, Paul G. Allen et les producteurs Jody Patton et Ulrich Felsbergrassemble sept cinéastes unis par une passion commune pour le blues, chacun ayant décidé de livrer une vision personnelle de ce courant musical. Mis à part le documentaire de Wim Wenders, cette série propose des films de Martin Scorsese, Clint Eastwood, Mike Figgis,Charles Burnett, Marc Levin et Richard Pearce.
Le 7 février 2003, un concert a également été enregistré au Radio City Hall de New York par de fameux bluesmen. Filmé par Antoine Fuqua et produit par Martin Scorsese, ce concert-documentaire devrait être diffusé dans le monde entier en 2004.
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- Postman Sans Gêne
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