Tsui Hark
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Re: Tsui Hark
The Blade prévu à la cinémathèque (Paris) le 21 juillet :
http://www.cinematheque.fr/film/57989.html
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Re: Tsui Hark
Time & Tide
Un barman met enceinte une femme flic après une soirée trop arrosée. Pour gagner de l'argent, il se met à travailler pour son oncle un peu mafieux qui a une société de garde du corps. Il rencontre un type sympa qui lui aussi a une copine enceinte. Après j'ai plus rien compris à l'histoire ....
Bon, le film m'avait fait forte impression à l'époque: c'est le 1er Tsui Hark que j'ai vu en salle. On a beaucoup parlé de ce film qui marque le retour de TH à Hong Kong apres son escapade US ratée.
En résumé, on peut dire que du point de vue de la mise d'en scène , c'est son film le plus fou donc le mieux.
Ca commence par un hommage à Wong Kar Wai, avec néons, couleurs bleues et beaux mecs et filles à l'image puis rapidement ça pars dans un autre sens, puis dans tout les sens.
Le sommet du film, et un dès sommets du cinéma de TH, est le long passage dans un grand immeuble d'habitation. Actions pures de poursuite et gunfight hallucinants comme seulement lui ose le faire (et ici le reussir). C'est bien sûr invraisemblable mais qu'importe. On est stupéfié et emporté par la dynamique du truc dont seule l'imagination de TH semble la limite possible. Il y a une façon de faire de la topologie du lieu un véritable personnage de l'intrigue. Dedans, dehors, dans les couloirs les escaliers....
Jusqu'au plan
Cet emballement est la limite du film aujourd'hui comme hier: le récit devient incompréhensible et l'on perd la justification de ce qui se passe sur l'écran. Est ce grave ? Pas vraiment. Ce sont les personnages que l'on suis et non leurs histoire. Du coup il n'y a plus de suspense , ce qui pose tout de même probleme pour un film d'action.
D'ou un constat mitigé, avec le recul. Trop formel, le film est un peu désincarné .
A la frontière de l'expérimental, Time &Tide est un des points limites de l'œuvre de TH. Jamais il n'est allé aussi loin et jamais par la suite il ne reprendra ce chemin.
On peut le voir rétrospectivement comme le manifeste d'un cinéma qui n'aura pas lieu. C'est une œuvre unique. Dommage.
Plus que jamais on espère que TH reprendra sa caméra pour filmer le monde d'aujourd'hui et ressortira de son chapeau des trucs fous à cette occasion.
Ps: J'ai beaucoup aimé le dernier plan avec les pieds !
Un barman met enceinte une femme flic après une soirée trop arrosée. Pour gagner de l'argent, il se met à travailler pour son oncle un peu mafieux qui a une société de garde du corps. Il rencontre un type sympa qui lui aussi a une copine enceinte. Après j'ai plus rien compris à l'histoire ....
Bon, le film m'avait fait forte impression à l'époque: c'est le 1er Tsui Hark que j'ai vu en salle. On a beaucoup parlé de ce film qui marque le retour de TH à Hong Kong apres son escapade US ratée.
En résumé, on peut dire que du point de vue de la mise d'en scène , c'est son film le plus fou donc le mieux.
Ca commence par un hommage à Wong Kar Wai, avec néons, couleurs bleues et beaux mecs et filles à l'image puis rapidement ça pars dans un autre sens, puis dans tout les sens.
Le sommet du film, et un dès sommets du cinéma de TH, est le long passage dans un grand immeuble d'habitation. Actions pures de poursuite et gunfight hallucinants comme seulement lui ose le faire (et ici le reussir). C'est bien sûr invraisemblable mais qu'importe. On est stupéfié et emporté par la dynamique du truc dont seule l'imagination de TH semble la limite possible. Il y a une façon de faire de la topologie du lieu un véritable personnage de l'intrigue. Dedans, dehors, dans les couloirs les escaliers....
Jusqu'au plan
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Cet emballement est la limite du film aujourd'hui comme hier: le récit devient incompréhensible et l'on perd la justification de ce qui se passe sur l'écran. Est ce grave ? Pas vraiment. Ce sont les personnages que l'on suis et non leurs histoire. Du coup il n'y a plus de suspense , ce qui pose tout de même probleme pour un film d'action.
D'ou un constat mitigé, avec le recul. Trop formel, le film est un peu désincarné .
A la frontière de l'expérimental, Time &Tide est un des points limites de l'œuvre de TH. Jamais il n'est allé aussi loin et jamais par la suite il ne reprendra ce chemin.
On peut le voir rétrospectivement comme le manifeste d'un cinéma qui n'aura pas lieu. C'est une œuvre unique. Dommage.
Plus que jamais on espère que TH reprendra sa caméra pour filmer le monde d'aujourd'hui et ressortira de son chapeau des trucs fous à cette occasion.
Ps: J'ai beaucoup aimé le dernier plan avec les pieds !
- hellrick
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Re: Tsui Hark
Bon, Detective Dee 3 alors que j'aime beaucoup les 2 précédents j'ai trouvé ça pénible, je devais être mal luné mais c'était long, le côté policier sans intérêt et même le combat final c'était interminable...Quelques bons moments mais sans plus. Déçu.
5/10
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Re: Tsui Hark
pareil. Très déçu car j'ai surkiffé les 2 films précédents (surtout le 2 rempli de combats)..
Reste que le nouveau personnage de jeune fille assassine était vraiment cool et bien mignonne..
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Loneliness has followed me my whole life. Everywhere. In bars, in cars, sidewalks, stores, everywhere. There's no escape. I'm God's lonely man.
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Re: Tsui Hark
Vu en 3D au ciné, j'avais adoré.
Je tenterai la 2D un de ces 4, mais il était clairement pensé 3D ce film.
Je tenterai la 2D un de ces 4, mais il était clairement pensé 3D ce film.
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Re: Tsui Hark
Des avis sur All about women, une des (rares) comédies romantiques de Tsui Hark ?
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Re: Tsui Hark
Vu il y a quelques mois. Très moyen, et même avec la meilleure intention du monde et quelques séquences plus inspirées, ainsi qu'une lecture de Tsui hark lui-même, on ne peut sauver cette comédie très longue et pas trop drôle. Dommage.
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Re: Tsui Hark
Ayant eu l’opportunité d’acquerir le coffret Maggie Cheung (pour Green Snake), j’ai regardé « l’auberge du dragon », version 92, corealisé parait’il par Tsui Hark
Cela se laisse voir agreablement mais manque quelques chose dans la mise en scene. Le « prologue » est plutot reussi avec l’entraînement des commandos d’elite. Suit un passage longuet dans le desert avec des combats assez bof.
Avant d’arriver a la fameuse auberge qu’on ne quittera plus. Et l’arrivee de la belle Maggie. L’interpretation est assez reussie, heureusement car ca pallie un suspence plutot leger. Il y a de belles vues extérieures qui captent la beauté naturelle du site choisi. Le volet comique est porté par le cuisinier, particulièrement habile du hachoir a viande.
Il y a quelques scenes sympa comme celles où ces dames se déshabillent a coups de sabre. Tout cela est agreable mais sans genie. L’histoire patine un peu aux 2/3...
Mais il faut attendre la fin avec un incroyable passage de poursuite et combat dans le sable: cette courte scene est le sommet du film. D’un coup c’est époustouflant.
Au bilan, sympathique, (tres) bien joué mais avec une mise en scene en deca des grands Tsui Hark. Jugement un peu severe probablement mais qui traduit mon intérêt limité durant la vision.
Cela se laisse voir agreablement mais manque quelques chose dans la mise en scene. Le « prologue » est plutot reussi avec l’entraînement des commandos d’elite. Suit un passage longuet dans le desert avec des combats assez bof.
Avant d’arriver a la fameuse auberge qu’on ne quittera plus. Et l’arrivee de la belle Maggie. L’interpretation est assez reussie, heureusement car ca pallie un suspence plutot leger. Il y a de belles vues extérieures qui captent la beauté naturelle du site choisi. Le volet comique est porté par le cuisinier, particulièrement habile du hachoir a viande.
Il y a quelques scenes sympa comme celles où ces dames se déshabillent a coups de sabre. Tout cela est agreable mais sans genie. L’histoire patine un peu aux 2/3...
Mais il faut attendre la fin avec un incroyable passage de poursuite et combat dans le sable: cette courte scene est le sommet du film. D’un coup c’est époustouflant.
Au bilan, sympathique, (tres) bien joué mais avec une mise en scene en deca des grands Tsui Hark. Jugement un peu severe probablement mais qui traduit mon intérêt limité durant la vision.
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Re: Tsui Hark
Le festin chinois
Servi par une tres belle copie bluray chez Spectrum, le film garde tout son charme.
Tsui Hark sort d’un de ses chefs d’oeuvre romantico-tragique The lovers et poursuit dans une veine franchement plus legere.
C’est un peu foutraque, on comprend pas tout dans l’histoire et/ou les ellipses, mais il y a plein de moments bien sympa, comme l’excellent combat avec le poisson récalcitrant au debut, la cure de désintoxication ou l’incroyable concours à la fin qui donne son titre au film. Tout cela n’est pas sérieux (les recettes sont’elles vraiment credibles ?) mais c’est une ode à la cuisine comme on en a rarement vu au cinema.
La cuisine est un sport de combat chez TH, pour notre plus grand plaisir.
Peut etre faut’il voir dans ces chefs cuisiniers des alter ego de Tsui Hark lui meme, devant faire a partir d’un meme ingrédient des recettes extravagantes, poétiques et spectaculaires. Pour reussir il faut de l’art, et les effets de manche d’un magicien.
Moi, c’est le coup du decoupage des poires pour en faire des fleurs que j’aimerais bien savoir faire!
Pas forcement à mettre dans le top 3, mais c’est un film singulier, péchu et qui donne envie de courir dans un vrai resto chinois.
La meilleure comédie de TH
Bon, quand est ce qu’il nous sort un nouveau film le bougre?
Servi par une tres belle copie bluray chez Spectrum, le film garde tout son charme.
Tsui Hark sort d’un de ses chefs d’oeuvre romantico-tragique The lovers et poursuit dans une veine franchement plus legere.
C’est un peu foutraque, on comprend pas tout dans l’histoire et/ou les ellipses, mais il y a plein de moments bien sympa, comme l’excellent combat avec le poisson récalcitrant au debut, la cure de désintoxication ou l’incroyable concours à la fin qui donne son titre au film. Tout cela n’est pas sérieux (les recettes sont’elles vraiment credibles ?) mais c’est une ode à la cuisine comme on en a rarement vu au cinema.
La cuisine est un sport de combat chez TH, pour notre plus grand plaisir.
Peut etre faut’il voir dans ces chefs cuisiniers des alter ego de Tsui Hark lui meme, devant faire a partir d’un meme ingrédient des recettes extravagantes, poétiques et spectaculaires. Pour reussir il faut de l’art, et les effets de manche d’un magicien.
Moi, c’est le coup du decoupage des poires pour en faire des fleurs que j’aimerais bien savoir faire!
Pas forcement à mettre dans le top 3, mais c’est un film singulier, péchu et qui donne envie de courir dans un vrai resto chinois.
La meilleure comédie de TH
Bon, quand est ce qu’il nous sort un nouveau film le bougre?
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Re: Tsui Hark
Je préfère Dans la nuit des temps qui est un film merveilleux, mais c'est vrai que des moments de prouesses assez incroyables émaillent ce Festin chinois.
- k-chan
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Re: Tsui Hark
Non, sa meilleure comédie, c'est clairement Shanghai Blues.
- Rockatansky
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Re: Tsui Hark
Ou The Lovers
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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- k-chan
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Re: Tsui Hark
C'est vrai que la première moitié tire vers la comédie, mais ce qui fait toute la puissance de The lovers, c'est son virage à 180% au 2/3 du film, qui devient alors un mélodrame époustouflant (on est d'accord que c'est un des grands films de Tsui Hark). J'ai donc du mal à le considérer pleinement comme une comédie.
- Rockatansky
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Re: Tsui Hark
J'ai du mal à voir Shanghai Blues comme une pleine comédie, mais mon souvenir est vague
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Tsui Hark
+1k-chan a écrit : ↑13 mai 21, 14:19 C'est vrai que la première moitié tire vers la comédie, mais ce qui fait toute la puissance de The lovers, c'est son virage à 180% au 2/3 du film, qui devient alors un mélodrame époustouflant (on est d'accord que c'est un des grands films de Tsui Hark). J'ai donc du mal à le considérer pleinement comme une comédie.
The Lovers n’est pas une comedie (ou en tout cas c’est pas ma définition de genre « comedie »)
Shanghai blues m’avait peu plu (voir pages precedentes).
Il faudrait que je donne une autre chance à « Dans la nuit des temps » car je crois que j’ai craqué a mi chemin....
Donc pour l’instant, Le festin chinois est la comique de TH qui m’emballe le plus (ceci est aussi lié à la thematique).
Mais ca n’a guere d’importance. Ce qu’il faut c’est qu’il sorte un nouveau film ! Ca c’est important.