John Frankenheimer (1930-2002)
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- manuma
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
... Et en plus j'ai effectué une petite recherche google pour vérifier l'orthographe du mot !
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
C'est juste un lapsus alors.manuma a écrit : ... Et en plus j'ai effectué une petite recherche google pour vérifier l'orthographe du mot !
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
Il me le faut ! J'ai vu qu'il y avait les commentaires sur l'édition blu ray mais je ne sais pas si ont les trouve sur le dvd. Sinon j'ai vu les commentaires de Frankheimer sur Ronin qui sont très enrichissants aussi sur la façon dont le film a été réalisé ; en particulier sur les cascades dans les rues de Paris et de Nice. Le film par contre m'a beaucoup moins emballé que French Connection 2, que j'ai trouvé un peu trop froid et mécanique (même si c'était un aspect recherché par le réalisateur).manuma a écrit :La cité fosséenne est clairement la star du film. A ce sujet, si tu ne t'y es pas déjà penché, le commentaire audio de Frankenheimer sur le DVD du film est très intéressant.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
Frankenheimer était très bon dans l’exercice du commentaire audio. Ces interventions regorgent généralement d’anecdotes intéressantes et abordent avec la même aisance, sans sombrer dans le rébarbatif, aussi bien le fond que les caractéristiques techniques des œuvres commentées. Même sur un film mineur comme The Holcroft covenant, c’est un plaisir de l’écouter.julien a écrit :Il me le faut ! J'ai vu qu'il y avait les commentaires sur l'édition blu ray mais je ne sais pas si ont les trouve sur le dvd. Sinon j'ai vu les commentaires de Frankheimer sur Ronin qui sont très enrichissants aussi sur la façon dont le film a été réalisé ; en particulier sur les cascades dans les rues de Paris et de Nice. Le film par contre m'a beaucoup moins emballé que French Connection 2, que j'ai trouvé un peu trop froid et mécanique (même si c'était un aspect recherché par le réalisateur).
Quant à Ronin, je ne l’ai pas revu depuis un moment mais j’en garde le souvenir d’un film récréatif rudement bien emballé dans la forme mais assez frustrant dans le contenu. Le film a la classe mais Frankenheimer traite son histoire un brin à la légère alors qu’il tenait là un beau sujet de thriller post-guerre froide, à première vue cousu sur mesure pour lui.
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
J'ai trouvé le dvd de French Connection 2 avec les commentaires de Frankenheimer. Seul petit détail, il n'y a aucun sous-titres. Pourtant c'est bien une édition française. Quelle connerie. A quoi ça sert d'avoir inventer l'interactivité si on peut même pas en profiter.
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
Étrange ça, j'ai ce très bon commentaire audio avec des sous-titres... J'ai le dvd dans le coffret avec les deux films mais ce devrait être le même.
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
Le DVD que j'ai provient également du coffret contenant les 2 films. Faudrait que je vérifie si mon commentaire est sous-titré ou non, parce qu'à vrai dire je ne m'en souviens plus, l'ayant vu/écouté il y a un petit bout de temps.
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
Ah oui ? J'ai emprunté les 2 dvd à la médiathèque mais les films sont séparés et non dans un coffret. Il doit sans doute s'agir d'une autre version. Celle que j'ai en tout cas ne possède aucun sous-titres sur les commentaires audios des réalisateurs, ça c'est sûr. La pochette c'est celle ça :
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
J'ai le coffret "Editon spéciale" 3 DVD, French Connection I+II.manuma a écrit :Le DVD que j'ai provient également du coffret contenant les 2 films. Faudrait que je vérifie si mon commentaire est sous-titré ou non, parce qu'à vrai dire je ne m'en souviens plus, l'ayant vu/écouté il y a un petit bout de temps.
Il y a bien les commentaires audio, sous-titrés en français,
Pour French Connection I:
- de John Frankeinheimer
- de Gene Hackman et de Robert Rosen
pour French Connection II:
- de William Friedkin
- de Gene Hackman et Roy Scheider
Le DVD Bonus (du film I) est également sous-titré... mais les sous-titres ne sont pas gérés depuis le menu du DVD.
Il faut utiliser la commande "sous-titres" du lecteur !
La jaquette en haute résolution (1,8 MB!)
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
En réalité, je n'ai pas tenté l'essai depuis mon lecteur mais depuis mon ordinateur (Mac). J'en ai supposé qu'il faudrait faire la même chose à partir d'un lecteur DVD/BR.julien a écrit :Ah bon d'accord. Il me semble avoir essayé d'activer les sous-titres mais ça ne répondait pas. Bon je vais quand même vérifier. Merci en tout cas.wontolla a écrit :les sous-titres ne sont pas gérés depuis le menu du DVD. Il faut utiliser la commande "sous-titres" du lecteur !
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Bon j'ai compris. En fait il faut acheter le coffret pour avoir les sous-titres sur les commentaires audios. La version que j'ai doit être une édition "simple", probablement moins récente. Mais bon c'est trompeur parce que les pochettes sont pratiquement les mêmes.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Le Train (1964)
En juillet 1944, le colonel Von Waldheim fait évacuer les tableaux de maîtres de la Galerie nationale du Jeu de Paume pour les envoyer en Allemagne. Labiche, un cheminot résistant, est chargé de conduire le train transportant ces objets d'art. Avec l'aide de ses compagnons résistants, il va chercher à faire en sorte que le train et les tableaux n'arrivent jamais à destination.
Le Prisonnier d'Alcatraz, Sept jours en mai, les collaborations entre John Frankenheimer et Burt Lancaster sont toujours synonyme de qualité, ce que confirme cet excellent The Train. Formidable ode aux cheminots français résistants de Deuxième Guerre Mondiale, le film a un pitch des plus séduisants. Face à la débâcle de l'armée allemande et à l'arrivée imminente des alliés, un officier allemand amateur d'art décide d'embarquer en Allemagne tous les fleurons de la peinture française qu'il s'est plu à emmagasiner durant l'occupation. Seulement il va trouver sur sa route une horde de cheminots bien décidé à empêcher les toiles d'arriver à bon port.
Le film offre un questionnement intéressant à travers le rapport qu'entretiennent les deux héros au chargement prestigieux qu'ils se disputent. Pour Von Waldheim, cela est de l'ordre de l'obsession et fini par aller au-delà même de ses obligations envers son armée. Paul Scofield délivre une prestation fiévreuse et compose un personnage aussi captivant et énigmatique qu'Alec Guiness dans Le Pont de la rivière Kwai. A l'inverse le chef de gare résistant incarné par Lancaster est plus pragmatique et au départ préfère privilégier des actions plus utiles voire carrément le chargement. Ce qu'il n'a pas compris, la conservatrice de musée jouée par Suzanne Flon puis tous ses camarades sacrifiés (courte mais formidable prestation de Michel Simon en Papa Boule) tout au long du film lui feront saisir. Ces peintures représentent le patrimoine français, son histoire et son honneur et à l'heure d'une libération à venir il est impensable de le laisser partir chez l'ennemi. Quand la seule passion élitiste et individualiste guide les actions de Von Waldheim (ce que confirme une superbe tirade finale), celles des français qu'ils soient en mesure d'apprécier cet art ou pas va bien au-delà. La séquence finale voyant montrant en montage alterné un monceau de cadavres de cheminots avec les caisses de tableaux simplement marqués du nom des artistes expriment magnifiquement cet idée. Dès lors la quête de Lancaster vire à la même obsession et détermination que son ennemi avec climax éreintant qui n'est pas sans rappeler dans l'idée ce que fera Frankenheimer à la fin de French Connection où un Gene Hackman traquait Charnier jusqu'au point de rupture.
En plus de souler ces thèmes passionnants le film n'en oublie pas d'être hautement spectaculaire, chose réclamée par Lancaster qui souhaitait un vrai film d'aventure et renvoya Arthur Penn (qui débuta le film et fit la pré production) au profit du bien plus efficace Frankenheimer. Ici donc les moyens sont là avec un tournage dans divers poste ferroviaire aux quatre coins de la France où on retiendra une dantesque séquence de bombardement (que sillonnent le train conduit par Michel Simon) et impressionnante collision de locomotive. Le suspense est rondement mené et inventif (la longue traversée où les cheminots trompent les allemands sur les parcours en changeant le nom des gares) pour un formidable morceau de cinéma à la conclusion parfaite. Un des meilleurs Frankenheimer. 5/6
Curiosité sympa le making-of d'époque produit par la SNCF et narré par Michel Simon
En juillet 1944, le colonel Von Waldheim fait évacuer les tableaux de maîtres de la Galerie nationale du Jeu de Paume pour les envoyer en Allemagne. Labiche, un cheminot résistant, est chargé de conduire le train transportant ces objets d'art. Avec l'aide de ses compagnons résistants, il va chercher à faire en sorte que le train et les tableaux n'arrivent jamais à destination.
Le Prisonnier d'Alcatraz, Sept jours en mai, les collaborations entre John Frankenheimer et Burt Lancaster sont toujours synonyme de qualité, ce que confirme cet excellent The Train. Formidable ode aux cheminots français résistants de Deuxième Guerre Mondiale, le film a un pitch des plus séduisants. Face à la débâcle de l'armée allemande et à l'arrivée imminente des alliés, un officier allemand amateur d'art décide d'embarquer en Allemagne tous les fleurons de la peinture française qu'il s'est plu à emmagasiner durant l'occupation. Seulement il va trouver sur sa route une horde de cheminots bien décidé à empêcher les toiles d'arriver à bon port.
Le film offre un questionnement intéressant à travers le rapport qu'entretiennent les deux héros au chargement prestigieux qu'ils se disputent. Pour Von Waldheim, cela est de l'ordre de l'obsession et fini par aller au-delà même de ses obligations envers son armée. Paul Scofield délivre une prestation fiévreuse et compose un personnage aussi captivant et énigmatique qu'Alec Guiness dans Le Pont de la rivière Kwai. A l'inverse le chef de gare résistant incarné par Lancaster est plus pragmatique et au départ préfère privilégier des actions plus utiles voire carrément le chargement. Ce qu'il n'a pas compris, la conservatrice de musée jouée par Suzanne Flon puis tous ses camarades sacrifiés (courte mais formidable prestation de Michel Simon en Papa Boule) tout au long du film lui feront saisir. Ces peintures représentent le patrimoine français, son histoire et son honneur et à l'heure d'une libération à venir il est impensable de le laisser partir chez l'ennemi. Quand la seule passion élitiste et individualiste guide les actions de Von Waldheim (ce que confirme une superbe tirade finale), celles des français qu'ils soient en mesure d'apprécier cet art ou pas va bien au-delà. La séquence finale voyant montrant en montage alterné un monceau de cadavres de cheminots avec les caisses de tableaux simplement marqués du nom des artistes expriment magnifiquement cet idée. Dès lors la quête de Lancaster vire à la même obsession et détermination que son ennemi avec climax éreintant qui n'est pas sans rappeler dans l'idée ce que fera Frankenheimer à la fin de French Connection où un Gene Hackman traquait Charnier jusqu'au point de rupture.
En plus de souler ces thèmes passionnants le film n'en oublie pas d'être hautement spectaculaire, chose réclamée par Lancaster qui souhaitait un vrai film d'aventure et renvoya Arthur Penn (qui débuta le film et fit la pré production) au profit du bien plus efficace Frankenheimer. Ici donc les moyens sont là avec un tournage dans divers poste ferroviaire aux quatre coins de la France où on retiendra une dantesque séquence de bombardement (que sillonnent le train conduit par Michel Simon) et impressionnante collision de locomotive. Le suspense est rondement mené et inventif (la longue traversée où les cheminots trompent les allemands sur les parcours en changeant le nom des gares) pour un formidable morceau de cinéma à la conclusion parfaite. Un des meilleurs Frankenheimer. 5/6
Curiosité sympa le making-of d'époque produit par la SNCF et narré par Michel Simon
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
A noter également cet extrait fort rare de la première adaptation à l'écran du Turn of the Screw d'Henry James, réalisé en prise directe, par Frankenheimer en 1959 pour la télévision américaine.
Avec Ingrid Bergman dans le rôle de la gouvernante. La musique est signée par l'excellent David Amram, un fidèle du réalisateur à cette époque, puisqu'il recollaborera avec lui sur The Young Savages et The Manchurian Candidate.
Avec Ingrid Bergman dans le rôle de la gouvernante. La musique est signée par l'excellent David Amram, un fidèle du réalisateur à cette époque, puisqu'il recollaborera avec lui sur The Young Savages et The Manchurian Candidate.
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- shubby
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
DEAD BANG
Je l'ai en vrai le dvd zone 1. Catastrophique le DVD, vo sans sous-titres, version française mono criarde toute faible. Pan & Scanné, oui.
Vraie série B ultra jouissive dans laquelle Don Johnson s'en va casser du nazi. C'est bien foutu, sacrément nerveux, poussiéreux - on pense à Extreme Prejudice de Walter Hill, William Forsythe oblige - et en ce qui me concerne c'est l'un des tous meilleurs polars hard boiled décomplexés que je connaisse. Et mon gros chouchou dans la filmo de son réalisateur.
Si le film est célèbre pour sa tuerie finale au gros magnum, il l'est surtout resté, je crois, pour sa mémorable course à pied au bout de laquelle notre héros, malade comme un chien, gerbe tout son repas sur sa proie.
Je l'ai en vrai le dvd zone 1. Catastrophique le DVD, vo sans sous-titres, version française mono criarde toute faible. Pan & Scanné, oui.
Vraie série B ultra jouissive dans laquelle Don Johnson s'en va casser du nazi. C'est bien foutu, sacrément nerveux, poussiéreux - on pense à Extreme Prejudice de Walter Hill, William Forsythe oblige - et en ce qui me concerne c'est l'un des tous meilleurs polars hard boiled décomplexés que je connaisse. Et mon gros chouchou dans la filmo de son réalisateur.
Si le film est célèbre pour sa tuerie finale au gros magnum, il l'est surtout resté, je crois, pour sa mémorable course à pied au bout de laquelle notre héros, malade comme un chien, gerbe tout son repas sur sa proie.