John Frankenheimer (1930-2002)
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Dead Bang
Un film policier assez sympatoche, pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant. Puisque le scénario est classique voire basique pour un film de ce genre. En gros, c'est l'histoire d'un inspecteur qui traque un type qui a assassiné un flic, et au fur et à mesure que son enquête avance, il tombe sur un groupuscule fasciste, qui tente de le protéger.
Les personnages ne sont pas en reste: l'écriture manque de finesse, et surtout il y a pas mal de poncifs. Par exemple, le protagoniste principal est un flic borderline, qui gère mal sa vie sentimentale et personnelle, en conséquence il se donne à fond dans son boulot. Rien de follement original.
Néanmoins, le long métrage se suit sans ennui parce que c'est court, rythmé, et surtout: le cinéaste fait état de son savoir faire en matière de mise en scène. Notamment dans les scènes d'actions, c'est efficace et parfois il y a de beaux mouvements de caméra amples et aériens (la séquence qui suit le tueur de loin et qui se rapproche peu à peu de lui jusqu'à ce qu'il entre dans le drugstore).
Il est à noter également que je ne peux pas piffer Don Johnson d'habitude, mais là bizarrement je l'ai trouvé bon et non faussement frimeur.
Une oeuvre mineure dans la carrière du réalisateur, mais qui n'est pas désagréable pour autant.
Un film policier assez sympatoche, pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant. Puisque le scénario est classique voire basique pour un film de ce genre. En gros, c'est l'histoire d'un inspecteur qui traque un type qui a assassiné un flic, et au fur et à mesure que son enquête avance, il tombe sur un groupuscule fasciste, qui tente de le protéger.
Les personnages ne sont pas en reste: l'écriture manque de finesse, et surtout il y a pas mal de poncifs. Par exemple, le protagoniste principal est un flic borderline, qui gère mal sa vie sentimentale et personnelle, en conséquence il se donne à fond dans son boulot. Rien de follement original.
Néanmoins, le long métrage se suit sans ennui parce que c'est court, rythmé, et surtout: le cinéaste fait état de son savoir faire en matière de mise en scène. Notamment dans les scènes d'actions, c'est efficace et parfois il y a de beaux mouvements de caméra amples et aériens (la séquence qui suit le tueur de loin et qui se rapproche peu à peu de lui jusqu'à ce qu'il entre dans le drugstore).
Il est à noter également que je ne peux pas piffer Don Johnson d'habitude, mais là bizarrement je l'ai trouvé bon et non faussement frimeur.
Une oeuvre mineure dans la carrière du réalisateur, mais qui n'est pas désagréable pour autant.
- El Dadal
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Je suis très curieux de découvrir ce film, mais il ne semble malheureusement exister qu'en Z1 pan et scanné... On peut savoir dans quelles conditions tu l'as découvert?
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
A ton avis ?El Dadal a écrit :Je suis très curieux de découvrir ce film, mais il ne semble malheureusement exister qu'en Z1 pan et scanné... On peut savoir dans quelles conditions tu l'as découvert?
Mais je l'ai vu dans les mêmes conditions avec un format 1.33 avec en plus, une piste audio française toute pourrie (jamais entendu un rendu aussi étouffé).
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
A voir en ce moment susr Ciné+Classic, le remarquable Opération diabolique. Un film de science-fiction (anticipation ?) très surprenant. Pas d'effets spéciaux, mais une histoire qui tourne au cauchemar kafkaïen. Avec dans le rôle principal, Rock Hudson, loin de ses rôles habituels, dans ce qui doit être une de ses meilleures interprétations.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Une séquence à voir peut-être comme un hommage à l'ouverture du Touch of evil de Welles, qui était l'un des cinéastes de référence de Frankenheimer.Jericho a écrit :(la séquence qui suit le tueur de loin et qui se rapproche peu à peu de lui jusqu'à ce qu'il entre dans le drugstore).
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
C'est exact...manuma a écrit :Une séquence à voir peut-être comme un hommage à l'ouverture du Touch of evil de Welles, qui était l'un des cinéastes de référence de Frankenheimer.Jericho a écrit :(la séquence qui suit le tueur de loin et qui se rapproche peu à peu de lui jusqu'à ce qu'il entre dans le drugstore).
Sinon, c'est un cinéaste que je découvre véritablement... De ses films, mon préféré (à ce jour) demeure l'impressionnant Seven Days in May !
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Un cinéaste que l'on n'a pas fini de redécouvrir, à mon avis. Certes, il se trimballe quelques belles casseroles. Mais on a un peu trop vite fait de le considérer seulement comme un prodige des années 60 devenu mercenaire de la pellicule à partir de la décennie suivante. Tout son travail pour la télévision câblée dans les années 90 et début 2000 est notamment exemplaire.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
C'est noté, j'ajoute La Soif du mal, dans ma liste de films à voir !manuma a écrit :Une séquence à voir peut-être comme un hommage à l'ouverture du Touch of evil de Welles, qui était l'un des cinéastes de référence de Frankenheimer.Jericho a écrit :(la séquence qui suit le tueur de loin et qui se rapproche peu à peu de lui jusqu'à ce qu'il entre dans le drugstore).
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Ah ben plutôt deux fois qu'une...Jericho a écrit :C'est noté, j'ajoute La Soif du mal, dans ma liste de films à voir !manuma a écrit : Une séquence à voir peut-être comme un hommage à l'ouverture du Touch of evil de Welles, qui était l'un des cinéastes de référence de Frankenheimer.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
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Comme pour Dead Bang, ce film est une oeuvre alimentaire, on est loin de ses thrillers politiques et paranoïaques issus des années 60, notamment. Néanmoins le cinéaste fait le boulot en terme de réalisation. En outre, il est secondé par l'excellent et le trop rare Jost Vacano (le directeur de photographie attitré de Verhoeven). Donc visuellement il y a de gros atouts.
Le problème c'est le script ultra bateau, une simple histoire de rançon où 3 types réclament à un riche homme d'affaire 100 000 dollars.
Comme pour Dead Bang, ce film est une oeuvre alimentaire, on est loin de ses thrillers politiques et paranoïaques issus des années 60, notamment. Néanmoins le cinéaste fait le boulot en terme de réalisation. En outre, il est secondé par l'excellent et le trop rare Jost Vacano (le directeur de photographie attitré de Verhoeven). Donc visuellement il y a de gros atouts.
Le problème c'est le script ultra bateau, une simple histoire de rançon où 3 types réclament à un riche homme d'affaire 100 000 dollars.
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Dernière modification par Jericho le 8 juil. 11, 15:12, modifié 1 fois.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
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Ouais, d'accord là-dessus. Le film comme le protagoniste prennent leur temps, surtout sur la fin.Jericho a écrit :je ne me suis pas trop ennuyé, cependant ça manque un peu de rythme.
Toutefois, restera le plaisir de voir Vanity sous toutes les coutures
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Et encore, le screenshot que tu postes, ne mets pas la fille en valeur (la lumière est bizarre).
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
J'en connais pas beaucoup qui ont réellement su tirer partit du décor urbain de Marseille, une ville qui est quand même très cinégénique, pour peu que l'on sache où y placer la caméra. Lui y est arrivé. Et il fallait que ça soit un américain, qui nous l'apprenne.manuma a écrit :Frankenheimer John
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
- manuma
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
La cité fosséenne est clairement la star du film. A ce sujet, si tu ne t'y es pas déjà penché, le commentaire audio de Frankenheimer sur le DVD du film est très intéressant.julien a écrit :J'en connais pas beaucoup qui ont réellement su tirer partit du décor urbain de Marseille, une ville qui est quand même très cinégénique, pour peu que l'on sache où y placer la caméra. Lui y est arrivé. Et il fallait que ça soit un américain, qui nous l'apprenne.manuma a écrit :Frankenheimer John
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Re: Top 30 Réalisateurs || 2011 edition
Je sais bien que l'OM est dans le rouge en ce moment mais pas encore dans le Phocée quand même !manuma a écrit :La cité fosséenne est clairement la star du film. A ce sujet, si tu ne t'y es pas déjà penché, le commentaire audio de Frankenheimer sur le DVD du film est très intéressant.julien a écrit : J'en connais pas beaucoup qui ont réellement su tirer partit du décor urbain de Marseille, une ville qui est quand même très cinégénique, pour peu que l'on sache où y placer la caméra. Lui y est arrivé. Et il fallait que ça soit un américain, qui nous l'apprenne.