Pas du tout d'accord. Là où Piège de cristal reste un film globalement crédible du début à la fin avec beaucoup de personnages secondaires travaillés (le héros fatigué, le bon flic, le patron bienveillant, le gentil chauffeur de taxi un peu trop cool, le journaliste arriviste, le collègue égoïste, la femme trop indépendante qui s'est détaché du vieux héros telle une Maureen O'hara des temps modernes) et du suspense, le second (le 3ème hein) est bourré d'invraisemblances et de personnages simplistes et caricaturaux (je pense notamment aux méchants sadiques insupportables). Ok, ce n'est pas une redite comme le fut 58 minutes pour vivre mais cela n'en fait pas un grand film pour autant (et dans le genre duo de flics, je lui préfère L'Arme fatale). Cela dit, les dix premières minutes sont géniales. Bref, je m'étonne toujours de l'engouement pour cet opus n°3 alors que je lui préfère le second (plus marrant) ou peut-être même le quatrième (du grand n'importe quoi mais fun aussi).someone1600 a écrit :Le 3e arrive a surpasser le premier en effet et ce n'est pas une mince affaire... mais oui selon moi aussi Die hard with a vengeance est supérieur.
Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Je me souviens d'une théorie énoncée peut-être dans feu Dvdvision (excellent magazine à la ligne éditoriale assez starfixienne) expliquant que Die hard 1 mettait en scène des personnages "réels" propulsés dans un cadre de blockbuster, tandis que Die Hard 3 prend des personnages de blockbuster (McClane aux exploits de plus en plus improbables, la dynamique de buddy movie avec Samuel Jackson, le méchant machiavélique) et les met dans un New York du quotidien filmé à l'épaule et peuplé de flics, d'ouvriers et de passants qui vaquent à leurs occupations.
Le point d'orgue de cette logique serait le troisième acte du film, où McClane flingue du terroriste (occasionnellement désarmé) en balançant des blagues pendant qu'un démineur chauve, binoclard et joué par un acteur inconnu prend de sacrés risques face à une bombe (
Le point d'orgue de cette logique serait le troisième acte du film, où McClane flingue du terroriste (occasionnellement désarmé) en balançant des blagues pendant qu'un démineur chauve, binoclard et joué par un acteur inconnu prend de sacrés risques face à une bombe (
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Je crois bien avoir lu cet article aussi. Sacré revue qui donnait envie d'aimer (et d'acheter surtout) les films en dvd.Shin Cyberlapinou a écrit :Je me souviens d'une théorie énoncée peut-être dans feu Dvdvision (excellent magazine à la ligne éditoriale assez starfixienne)
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
James Cameron sur Die Hard
Die Hard is THE GREATEST ACTION MOVIE of the ‘80s, and arguably the best action movie ever made. It never gets old. It is the ultimate male movie. The sheer satisfaction of the underestimated guy besting the super-smart villains, the everyman against the pros, the overwhelming odds, the classic concept of ‘you picked the wrong man to mess with,’ the protective husband, the pure grit of running through glass in bare feet, the overwhelmed hero talking to himself because he thinks he’s about to die. It ticks every box of the male psyche. Now and forever, a classic.
Die Hard is THE GREATEST ACTION MOVIE of the ‘80s, and arguably the best action movie ever made. It never gets old. It is the ultimate male movie. The sheer satisfaction of the underestimated guy besting the super-smart villains, the everyman against the pros, the overwhelming odds, the classic concept of ‘you picked the wrong man to mess with,’ the protective husband, the pure grit of running through glass in bare feet, the overwhelmed hero talking to himself because he thinks he’s about to die. It ticks every box of the male psyche. Now and forever, a classic.
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
A peu de choses près, je partage aisément les propos de Cameron.
Ce film, je pourrais le revoir cent fois que j'aurais le même plaisir devant sa mise en scène maîtrisée, son scénario efficace, ses personnages inoubliables, son émotion curieuse (la relation entre McLane et le Sergent, puis leur vraie rencontre me touchent à chaque fois), ses séquences d'action impeccables, sa musique et son humour, ainsi que la caractérisation d'un beau héros de cinéma.
Ce film, je pourrais le revoir cent fois que j'aurais le même plaisir devant sa mise en scène maîtrisée, son scénario efficace, ses personnages inoubliables, son émotion curieuse (la relation entre McLane et le Sergent, puis leur vraie rencontre me touchent à chaque fois), ses séquences d'action impeccables, sa musique et son humour, ainsi que la caractérisation d'un beau héros de cinéma.
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
C'est beau c'que tu dis
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Ce titre m'évoque toujours une anecdote : 1990, un passage chez un pote de fac qui avait une très grosse bibliothèque (des bouquins du sol au plafond, partout) et qui avait deux trois cassettes dans un coin. L'une d'elles était celle de Die Hard. J'allais régulièrement au ciné avec ma chérie d'alors (presque toutes les semaines), mais je ne savais pas ce que c'était que ce Piège de cristal. En revanche, j'avais vu des épisodes de Clair de Lune à la télé.
J'ai dû dire : "C'est quoi ? C'est bien ?" Et le gars de me répondre (avec un profond dédain) :
Décembre 1995 : le pote de fac n'était plus mon pote depuis quatre ans et j'achetais le LD ntsc de "Die Hard".
J'ai dû dire : "C'est quoi ? C'est bien ?" Et le gars de me répondre (avec un profond dédain) :
C'était sympa pour x. Moi, à l'époque, je pratiquais peu le film de bagarres (j'avais vu Black Rain quelques semaines plus tôt, mais ça n'allait pas plus loin). J'ai donc pris le "c'est une connerie" au premier degré. Surtout qu'à l'époque, Bruce Willis n'était pour moi qu'un acteur de série télé.-- Oh, c'est une connerie. C'est x qui me l'a prêté, il en a des tas comme ça.
EDIT : il me semble même qu'il avait dit "c'est une grosse connerie".
Décembre 1995 : le pote de fac n'était plus mon pote depuis quatre ans et j'achetais le LD ntsc de "Die Hard".
Dernière modification par Commissaire Juve le 24 oct. 18, 17:03, modifié 1 fois.
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Question quizz : quel est l'acteur commun à Piège de cristal, L'arme fatale et Last Action Hero ?
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Sinonshubby a écrit :Question quizz : quel est l'acteur commun à Piège de cristal, L'arme fatale et Last Action Hero ?
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Anthony Peck joue dans Die Hard 1 (et même le 3) et Last Action Hero ... mais pas dans L'Arme Fatale
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Son nom ?Flol a écrit :Facile...
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Torrente a écrit :C'est beau c'que tu dis
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Re: Die Hard - Piège de cristal (John McTiernan - 1988)
Ce qui fait que c'est un grand film, c'est que ce n'est pas qu'un pur film d'action. Il y a tout un sous-texte que chacun peut interpréter sur le parcours du héros.Roilo Pintu a écrit :James Cameron sur Die Hard
Die Hard is THE GREATEST ACTION MOVIE of the ‘80s, and arguably the best action movie ever made. It never gets old. It is the ultimate male movie. The sheer satisfaction of the underestimated guy besting the super-smart villains, the everyman against the pros, the overwhelming odds, the classic concept of ‘you picked the wrong man to mess with,’ the protective husband, the pure grit of running through glass in bare feet, the overwhelmed hero talking to himself because he thinks he’s about to die. It ticks every box of the male psyche. Now and forever, a classic.
Avant que l'action ne démarre, on a pris le temps de nous présenter un personnage et tout un contexte. Je pense à cette idée génial d'en faire un homme en situation d'échec (ou de faiblesse), un peu réac, dont la femme l'a quitté au profit d'une carrière "supérieure" à la sienne et qui pourrait potentiellement le tromper avec des cadres supérieurs nouveaux riches (les fameux yuppies des années 80) de la capitale du nouveau monde (Los Angeles). Comble de l'humiliation elle a repris son nom de jeune fille, ce qui en dit beaucoup.
C'est donc aussi en sous-texte l'histoire d'un homme qui prend sa revanche sur la vie.