Mamoru Oshii
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Mamoru Oshii
Ah...ça fait longtemps qu'on en a pas parlé
Bon pour commencer, même si je n'ai pas vu L'Oeuf de l'ange et les 2 Patlabor, je considère le bonhomme comme un des + grands cinéastes en activité(voire de notre temps).
Alors...
GHOST IN THE SHELL
Un chef-d'oeuvre absolu en ce qui me concerne et le meilleur film de SF après 2001. Une des visions les + convaincantes(voir LA vision la + convaincante) du futur qui m'ait été donnée de voir(La métropole géante très crédible), des questions métaphysiques posées avec intelligence et pertinence, des moments de pure poésie...Ah! Un de mes films préférés!
AVALON
A la sortie de la salle, j'étais subjugué. Avec le recul, déjà moins. Puis hier, chez un pote, je revois la ~1ere heure(pas le temps d'aller plus loin ) et là: MAGIE!!! Je suis tout simplement emporté par l'histoire, l'actrice, l'univers, le visuel(qui m'avait laissé perplexe en salles et qui ici m'a ébloui à chaque plan) de la partie -réalité-, celui de la partie Jeu Vidéo passant assez mal en vidéo Même s'il est moins abouti que GITS, il est plus audacieux et aussi passionnant. Maintenant cette 1/2 vision m'aura permis de trancher: AVALON est bel et bien un des premiers Chefs-d'oeuvre des années 2000
URUTSEI YATSURA 2-UN REVE SANS FIN
Vu ya longtemps et assez dérouté quand même...j'avais bien aimé^l'ambiance, l'humour, mais je pense qu'une 2eme vision ne serait pas superflue...
FLOP:
Pas vu les autres.
Et vous?
Bon pour commencer, même si je n'ai pas vu L'Oeuf de l'ange et les 2 Patlabor, je considère le bonhomme comme un des + grands cinéastes en activité(voire de notre temps).
Alors...
GHOST IN THE SHELL
Un chef-d'oeuvre absolu en ce qui me concerne et le meilleur film de SF après 2001. Une des visions les + convaincantes(voir LA vision la + convaincante) du futur qui m'ait été donnée de voir(La métropole géante très crédible), des questions métaphysiques posées avec intelligence et pertinence, des moments de pure poésie...Ah! Un de mes films préférés!
AVALON
A la sortie de la salle, j'étais subjugué. Avec le recul, déjà moins. Puis hier, chez un pote, je revois la ~1ere heure(pas le temps d'aller plus loin ) et là: MAGIE!!! Je suis tout simplement emporté par l'histoire, l'actrice, l'univers, le visuel(qui m'avait laissé perplexe en salles et qui ici m'a ébloui à chaque plan) de la partie -réalité-, celui de la partie Jeu Vidéo passant assez mal en vidéo Même s'il est moins abouti que GITS, il est plus audacieux et aussi passionnant. Maintenant cette 1/2 vision m'aura permis de trancher: AVALON est bel et bien un des premiers Chefs-d'oeuvre des années 2000
URUTSEI YATSURA 2-UN REVE SANS FIN
Vu ya longtemps et assez dérouté quand même...j'avais bien aimé^l'ambiance, l'humour, mais je pense qu'une 2eme vision ne serait pas superflue...
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Oh tu sais, plein de grands cinéastes ne s'apprécient pas entre euxNiron a écrit :Grand cinéaste mais je n'aime pas du tout le bonhomme...
Il a osé dire de Gilliam qu'il ne faisait bien qu'une seule chose: bien filmer les explosions...
En effet, Oshii n'a pas du tout apprécier le remake de l'oeuvre de Marker: La jeté.
Gilliam descend Lynch.
Bergman descend(et le mot est faible ) Antonioni, Godard, Welles, et Le Sacrifice.
Et ya plein d'autres exemples...
Et puis après tout il a bien le droit de pas aimer Gilliam On oublie trop souvent que même les plus grands cinéastes sont des spectateurs comme les autres
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Bergman est un Saint homme.Philip Marlowe a écrit :Bergman descend(et le mot est faible ) Antonioni, Godard
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Il a le droit de ne pas l'aimer mais le descendre avec l'argument "il filme bien les explosions"... C'est vraiment léger... C'est soit vouloir faire comprendre que Gilliam n'est qu'un vulgaire "Yes man" de l'entertainment et à ce moment là c'est mal connaitre le bonhomme que de le critiquer ainsi... Ou soit il n'a jamais rien vu de sa filmo... Car sur toute sa carrière on peut compter les explosions sur les doigts de la main dans les films de Gilliam.Philip Marlowe a écrit :Oh tu sais, plein de grands cinéastes ne s'apprécient pas entre euxNiron a écrit :Grand cinéaste mais je n'aime pas du tout le bonhomme...
Il a osé dire de Gilliam qu'il ne faisait bien qu'une seule chose: bien filmer les explosions...
En effet, Oshii n'a pas du tout apprécier le remake de l'oeuvre de Marker: La jeté.
Gilliam descend Lynch.
Bergman descend(et le mot est faible ) Antonioni, Godard, Welles, et Le Sacrifice.
Et ya plein d'autres exemples...
Et puis après tout il a bien le droit de pas aimer Gilliam On oublie trop souvent que même les plus grands cinéastes sont des spectateurs comme les autres
De plus, je dis bien que j'aime énormément le cinéaste mais pas le personnage
Si la beauté est un pêché alors j'en serais bien le diable.
- Ouf Je Respire
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Bergman est un con.Philip Marlowe a écrit :Il qualifie aussi Le Sacrifice de "gâchis sans espoir".Ouf Je Respire a écrit :
Bergman est un Saint homme.
Ouf, qui a lui aussi un peu de mal avec le Sacrifice. Donc Bergman n'est pas si con, il est vieux, c'est tout et ça explique bien des choses.
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le type est spécial avec son amour pour les chiens,les tanks,les hélicoptéres,son contact spécial avec les femmes,mais de-là à dire que je l'aime pas il est space,voilà tout comme la plupart des génies...Niron a écrit :Grand cinéaste mais je n'aime pas du tout le bonhomme...
Il a osé dire de Gilliam qu'il ne faisait bien qu'une seule chose: bien filmer les explosions...
En effet, Oshii n'a pas du tout apprécier le remake de l'oeuvre de Marker: La jeté.
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C'est clair qu'il ne se prend pas pour de la merde, Oshii... il a un discours parfois limite quand il parle des collègues, et en dehors de parler de son amour pour les chiens ( ), il n'est pas très passionné quand il s'exprime... et si j'ajoute à ça que son cinéma m'em...., ben, il reste plus grand-chose à dire du coup...Niron a écrit :Grand cinéaste mais je n'aime pas du tout le bonhomme...
Il a osé dire de Gilliam qu'il ne faisait bien qu'une seule chose: bien filmer les explosions...
En effet, Oshii n'a pas du tout apprécier le remake de l'oeuvre de Marker: La jeté.
Enfin, si, un truc quand même : AVALON est visuellement époustouflant, et m'a personnellement marqué bien plus durablement qu'un MATRIX à ce niveau-là... c'est déjà ça...
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Pour moi, si on devait comparer Matrix et Avalon en tant que films sur la dualité réel / virtuel, Avalon l'emporterait sans coup férir. Le discours est beaucoup plus mitigé, creusé et en plus on a droit à une fin assez ouverte qui laisse place à nombre d'interprétations possibles.John Anderton a écrit : Enfin, si, un truc quand même : AVALON est visuellement époustouflant, et m'a personnellement marqué bien plus durablement qu'un MATRIX à ce niveau-là... c'est déjà ça...
Or pour un film qui n'a de cesse de montrer à quel point la frontière réel / virtuel est fine, voire illusoire, quelle meilleure fin possible que celle où chacun doit se faire sa propre opinion ?
En plus, visuellement et au niveau de l'interprétation, Avalon a là aussi une bonne longueur d'avance.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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- Mogul
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Alors parlons de deux autres oeuvres de Oshii...
Patlabor
Oshii n'impregne pas encore totalement le film de sa patte, il apparait quelques bribes mais l'ensemble vise surtout à l'efficacité (scène d'action finale) plutot qu'à la contemplation , où la thématique sur l'intelligence artificiel est idéalement posé pour un début.
Les robots ne réfléchissent pas vraiment par eux mêmes mais sont infectés d'un virus programmé par un scientifique qui se suicide au début de l'intrigue. Cependant dans le déréglement de ces machines oshii annonce les angoisses de Ghost in the shell (virus de nature moins pur que le puppet master cependant...pas encore de pensée autonome).
Patlabor 2.
Plus que dans le 1 Oshii fait véritablement de Tokyo un personnage à part. Dans cet opus, il fait apparaitre le spectre d'une démocratie bralante et d'un conflit national, réveillant dans le même temps, certaine peurs.
On y voit des militaires cotoyer les civiles, un quadrillage des quartiers de tokyos...
L'intrigue est complexe, le ton plus contemplatif et froid...c'est du oshii pur jus qui atteindra une certaine plénitude dans Ghost in the shell.
Ce dernier film je l'aime beaucoup, tout comme Avalon qui ne cesse de me captiver même apres plusieurs visions
Patlabor
Oshii n'impregne pas encore totalement le film de sa patte, il apparait quelques bribes mais l'ensemble vise surtout à l'efficacité (scène d'action finale) plutot qu'à la contemplation , où la thématique sur l'intelligence artificiel est idéalement posé pour un début.
Les robots ne réfléchissent pas vraiment par eux mêmes mais sont infectés d'un virus programmé par un scientifique qui se suicide au début de l'intrigue. Cependant dans le déréglement de ces machines oshii annonce les angoisses de Ghost in the shell (virus de nature moins pur que le puppet master cependant...pas encore de pensée autonome).
Patlabor 2.
Plus que dans le 1 Oshii fait véritablement de Tokyo un personnage à part. Dans cet opus, il fait apparaitre le spectre d'une démocratie bralante et d'un conflit national, réveillant dans le même temps, certaine peurs.
On y voit des militaires cotoyer les civiles, un quadrillage des quartiers de tokyos...
L'intrigue est complexe, le ton plus contemplatif et froid...c'est du oshii pur jus qui atteindra une certaine plénitude dans Ghost in the shell.
Ce dernier film je l'aime beaucoup, tout comme Avalon qui ne cesse de me captiver même apres plusieurs visions