Mamoru Oshii

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Demi-Lune
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Re: Mamoru Oshii

Message par Demi-Lune »

Pr. Aronax a écrit :Vous m'avez bien mis l'eau à la bouche avec L'oef de l'ange, du coup, je viens de voir qu'il est sorti en HD au Japon, mais sans aucun sous-titres.

J'ai cru comprendre qu'il y avait très peu de dialogues dedans, du coup, est-ce que vous pensez que c'est jouable un visionnage en full japanese sans sous-titres ?
Nan mais tu l'as en intégralité sur Youtube avec des sous-titres anglais, sinon, hein. Et en bonne qualité en plus.
Pr. Aronax
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Re: Mamoru Oshii

Message par Pr. Aronax »

Ah merci d'avoir fait économiser 50 euros à ma maigre bourse 8)
Best
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Re: Mamoru Oshii

Message par Best »

Pr. Aronax a écrit :Vous m'avez bien mis l'eau à la bouche avec L'oef de l'ange, du coup, je viens de voir qu'il est sorti en HD au Japon, mais sans aucun sous-titres.

J'ai cru comprendre qu'il y avait très peu de dialogues dedans, du coup, est-ce que vous pensez que c'est jouable un visionnage en full japanese sans sous-titres ?
Il y a peu de dialogues et beaucoup passe par l'ambiance extraordinaire et très prenante du film, par contre je trouve que chacun des dialogues a son utilité pour la compréhension ou tout du moins l’interprétation de l'oeuvre. Comme il est assez court et supporte plusieurs visionnages, tu peux le regarder une 1ère fois sans sous titrage et retenter à l'occasion avec les sous titres pour apporter de nouveaux éléments et faire avancer ta réflexion :)
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Profondo Rosso
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Re: Mamoru Oshii

Message par Profondo Rosso »

Lamu : Beautiful Dreamer (1984)

Nous retrouvons dans le film tous les personnages du manga : Lamu, la princesse extraterrestre, son fiancé humain Ataru, etc. L’histoire se passe la veille d’un grand festival scolaire dans leur lycée, mais étrangement, ce jour se répète sans fin, irréellement, comme dans un rêve.

Lamu : Beautiful Dreamer constitue en quelque sorte l'acte de naissance de Mamoru Oshii, l'œuvre où s'exprime pleinement son style et ses thématique pour la première fois. Jusque-là Oshii avait laissé ses influences européenne (La Jetée de Chris Marker, Ingmar Bergman, Andrzej Wajda...) en sommeil, faisant son apprentissage dans le monde de l'animation japonaise et notamment principalement à la télévision. Il fera notamment ses armes sur la série Lamu, en réalisant plusieurs épisodes et s'en faisant confier la première adaptation cinématographique Lamu, Only You (1983). Le film reste impersonnel et dans la lignée de la série mais Oshii parviendra à imposer ses vues pour la suite dont il signe le scénario, Lamu : Beautiful Dreamer donc.

Difficile d'imaginer plus antinomique que l'univers contemplatif et cérébral d'Oshii et le vaudeville hystérique et loufoque de Rumiko Takahashi, auteur du manga original - et célèbre en France pour Lamu et d'autres séries culte tirées de ses mangas comme Maison Ikkoku/ Juliette je t'aime et surtout Ranma ½. Après une ouverture étrange sur fond de paysage apocalyptique faisant en fait office de flash forward, on retrouve les personnages et le ton délirant de la série : l'immature et pervers Ataru noyé sous l'amour étouffant de l'extraterrestre sexy Lamu et leur groupe d'amis haut en couleur. Tous sont réquisitionnés depuis plusieurs jours déjà dans leur lycée afin de préparer son grand festival annuel. La jalousie "électrisée" de Lamu, la bêtise d'Ataru et quelques gags incongrus (dont la présence inopinée d'un tank) nous laisse en terrain humoristique connu mais l'étrangeté s'immisce progressivement. La communion et la joie de vivre des adolescents semblent constituer une bulle insouciante qui à l'inverse suscite une certaine usure pour le professeur chargé de les surveiller.

Oshii sous couvert de comique distille pourtant un malaise latent, la lassitude du professeur tenant d'une répétitivité anormale et les saynètes légères s'enchaîne sans que le monde extérieur (parents, le reste de la ville) ne viennent alterner avec le cadre du lycée. Les personnages subissent une boucle temporelle où ils revivent constamment cette veille de fête. En tentant de s'en extirper leur environnement s'altérera de plus en plus, Oshii déployant une imagerie ténébreuse où la ville se replie et les ramène au point de départ. Le réalisateur fige peu à peu le mouvement perpétuel qui caractérise Lamu, imposant une imagerie contemplative où les plans fixe emprisonnent et paralysent les personnages dans cet autre "réel", où les ténèbres altèrent l'horizon. Le summum de cette perte de repères sera atteint dans l'extraordinaire scène où tous sont enfermés dans une bâtisse dont l'altération tisse une boucle frénétique, un dédale de jeux d'ombres et de perspectives poussant la perte de repères jusqu'à la folie.

Image

On comprendra bientôt que l'on est dans un rêve, celui d'un observateur omniscient ou celui d'un des protagonistes y ayant aspiré ses amis. L'hésitation demeure car le malaise naît à la fois de la prison que constitue le rêve mais aussi du bonheur prolongé, forcé et presque maladif de la camaraderie lascive du groupe. Oshii déploie des images stupéfiantes qui annoncent rien moins que Dark City (1998), L'Antre de la folie (1994) et emmène son intrigue bien plus loin que la simple boucle temporelle à la Un Jour sans fin (1993) pour lorgner vers la folie du Philip K. Dick de Coulez mes larmes, dit le policier. Plus cette geôle mentale et psychique se prolonge, plus l'environnement s'altère pour virer au paysage post-apocalyptique où plane les fantômes d'Hiroshima. Oshii intègre des thématiques personnelles et plus spécifiquement japonaises, l'échappatoire aveugle que symbolise le rêve annonçant les fuites du réel de Ghost in the Shell (l'abandon de la forme physique pour le pur esprit) et Avalon (un quotidien sinistre qu'on oublie en plongeant dans un jeu virtuel) où déjà on peine à distinguer le vrai du faux. De manière plus sous-jacente, le réalisateur annonce aussi sa fascination/répulsion pour l'imagerie militaire et le passé douloureux du Japon, le personnage de Shûtarô Mendô ennuyé par le vide de ce rêve s'occupant en détruisant le décor avec son tank. La réinterprétation que fait Oshii du conte de fée japonais d'Urashima Tarō sert autant générer des visions tétanisantes (cette tortue géante transportant tout un monde) qu'à livrer des indices : il ne tient qu'à la volonté de nos héros de se libérer, l'illusion étant une manifestation de leur désir les plus intimes.

On peut y voir une métaphore d'une adolescence qu'on souhaiterait ne jamais voir s'achever (un indice nous aiguillant dès le début du film), Oshii malgré les libertés respectant et donnant une profondeur, une gravité inattendue à l'univers de Rumiko Takahashi. Le tourbillon onirique final annonce le Satoshi Kon de Paprika par son psychédélisme, sa perte de repère et son mélange des genres tout en forçant l'intime des héros. Ataru, tout coureur et pervers qu'il est avoue bien malgré lui ses sentiments pour Lamu et Oshii équilibre parfaitement l'outrance délirante (la nature de l'antagoniste) du matériau originel et la mélancolie existentielle qui le caractérise. Le final remet cependant les choses en place en ranimant au bout du voyage la romance gauche, conflictuelle et amusée de Rumiko Takahashi. La mangaka et les fans bouderont le film à sa sortie, trop éloigné de la décontraction habituelle. Mais qu'importe un cinéaste était né et Lamu : Beautiful Dreamer est une des plus belles réussites d'Oshii, encore affranchie du style si spécifique qu'il se constituera à partir de Patlabor (1989). 5,5/6
The Eye Of Doom
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Re: Mamoru Oshii

Message par The Eye Of Doom »

Je viens de découvrir deux films d'Oshii, son premier (ou presque) et le dernier (il me semble). Ceci dans des conditions pas terrible : copie YouTube et visu sur IPhone... :oops:

Lamu : beautiful dreamer (1984)
Un groupe d'amis lycéens prépare la fête annuelle carnavalesque de leur école.
Mais l'ambiance tourne au bizarre: ils arrivent pas a rentrer chez eux en fin de journée...

Ce film de décompose en trois parties : la préparation bordélique de la fête, la nuit du passage vers l'ailleurs, la vie dans l'alter monde.
On ne peut que faire le parallèle entre ce film et Le Chateau de Cagliostro. Premiers films, œuvres de commande ou du moins opportunistes, adaptations long métrage de séries à succes, où les deux futurs auteurs géniaux en devenir, s'approprient pour faire des œuvres hybrides très personnelles.
Même si je trouve que Lamu est une réussite un cran en deçà du film de Miyazaki, c'est incontestablement un objet tres personnel. Dans la seconde partie, Oshii impose une mise en scène très surprenante qui préfigure des plans de GITS Je repense à un dialogue filmé par une caméra qui tourne sur elle même en continue, les deux protagonistes apparaissent à tour de rôle entrant glissant puis sortant de l'écran. Impossible à faire en vrai: Un plan dont De Palma aurait rêvé! . Ambiance onirique, abstraite, contemplative où guette l'ange du bizarre.
C'est principalement pour cet esthétique atypique, ces gestes plastiques, qu'il faut voir ce film.
Si la résolution finale (le fameux rêve) n'a que peu d'intérêt et laisse évidement sur sa fin, la troisième partie qui décrit un monde dévasté mais idéal pour le groupe de jeunes gens est aussi prenante. Sorte de vacances sans fin, entre promiscuité amicales, farniente, insouciance, ... bonheur simple d'etres sans responsabilités.
Profondo rosso en parle bien mieux que moi ci dessus :wink:
A ne pas manquer

Garm Wars : the last druid (2014)
Dans un lieu et une époque indéterminé des peuples de clones s'affrontent. A l'issue d'une bataille decisive, trois personnages ennemis se retrouvent et décident de partir à la recherche de leur origine.
Que dire de ce truc ?
Les moins : sorte de compilation des pires délires abscons d Oshii, avec batailles aéro-mécaniques a tout vas, resucée des thèmes et esthétiques qui parcours son œuvre ( pour ce que j'en ai vu), Sorte de batard d'Avalon, insupportable basset élevé au rang de créature divine, dénouement décevant, débauche esthétique à la limite de la soupe numérique, récupération diverses et variées,..,
Les plus : esthétique à tomber ! Musique magnifique. Cours moments d'ambiances incroyables.
J'ai été largement bluffé par la plastique du film. On est dans une sorte de synthèse du style Oshii, avec ses figures recurentes, ... Rien de nouveau donc ici, au contraire, que de l'attendu, du déjà vu, de la reprise, mais un sorte de geste extrême, ou se mêle mythologie de bazar incompréhensible et beauté plastique stupéfiante. C'est comme la quintessence du meilleur et du pire de l'auteur.
Vu que c'était en anglais sans STF, j'ai pas compris grand chose à l'histoire et au dialogue: peut être que c'est un peu plus clair et moins tarte que j'en ai eu l'impression. Les rares critiques lues déçi delà dezinguant le propos du film confirment plutôt mon impression première.
Autant pour Lamu la vision sur IPhone m'a suffit pour apprécier, autant pour Garm Wars j'ai regretté de ne pas le découvrir dans de meilleures conditions. Jamais sorti ou édité en France il me semble.
Je recommande donc particulièrement ce film pour ces qualités esthétiques et ce geste quasi testamentaire.

D'ailleur il fait quoi Oshii depuis 2014 ?
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Spike
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Re: Mamoru Oshii

Message par Spike »

The Eye Of Doom a écrit :Je viens de découvrir deux films d'Oshii, son premier ( ou presque) et le dernier (il me semble). Ceci dans des conditions pas terrible : copie YouTube et visu sur IPhone... :oops:
Lamu : Beautiful Dreamer est sorti en DVD en France et en BR aux États-Unis (verrouillé "A"). Garm Wars : The Last Druid, en BR au Royaume-Uni.
The Eye Of Doom a écrit :D'ailleur il fait quoi Oshii depuis 2014 ?
Une série et un film en prises de vues réelles Patlabor en 2014-2015 et un thriller avec des lycéennes, Nowhere Girl, en 2015. En juillet 2016, accompagné de Kenji Kawai et de Kenji Kamiyama, il a visité le tournage de l'adaptation hollywoodienne de Ghost in the Shell.
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Re: Mamoru Oshii

Message par The Eye Of Doom »

Spike a écrit :
The Eye Of Doom a écrit :Je viens de découvrir deux films d'Oshii, son premier ( ou presque) et le dernier (il me semble). Ceci dans des conditions pas terrible : copie YouTube et visu sur IPhone... :oops:
Lamu : Beautiful Dreamer est sorti en DVD en France et en BR aux États-Unis (verrouillé "A"). Garm Wars : The Last Druid, en BR au Royaume-Uni.
Merci pour l'info. Je connaissais le DVD de Lamu. Je vais surveiller les prix du BR UK de Garm Wars.
J'ai vu les deux films lors d'un déplacement à l'étranger, en attendant l'embarquement et à l'hôtel ... d'où l'IPhone.
Spike a écrit :
The Eye Of Doom a écrit :D'ailleur il fait quoi Oshii depuis 2014 ?
Une série et un film en prises de vues réelles Patlabor en 2014-2015 et un thriller avec des lycéennes, Nowhere Girl, en 2015. En juillet 2016, accompagné de Kenji Kawai et de Kenji Kamiyama, il a visité le tournage de l'adaptation hollywoodienne de Ghost in the Shell.
Merci aussi pour l'info.
Tout cela n'a pas l'air visible...
on sent déjà depuis quelques temps (disons Sky Crawlers) un fin de carriere difficile: projets pas terribles, moyens limités, sorties confidentielles, ...
La dynamique n'est plus là malheureusement. Il faut dire aussi que ça tourne en rond pas mal.
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Re: Mamoru Oshii

Message par shubby »

Il n'est plus tout jeune...
Sa filmo reste incroyablement cohérente dans sa progression. Un modèle en ce qui me concerne.
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Re: Mamoru Oshii

Message par Addis-Abeba »

shubby a écrit :Il n'est plus tout jeune...
Sa filmo reste incroyablement cohérente dans sa progression. Un modèle en ce qui me concerne.
Ca fait quand même dix ans qu'il ne fait plus rien d'intéressant, justement je me disais que Studio Canal pourrait se bouger pour nous sortir Avalon en bluray, un film si esthétique en plus, fait pour ce genre de format.
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Re: Mamoru Oshii

Message par shubby »

Il a bouclé sa boucle avec Sky Crawlers ; sa réflexion est terminée je pense.
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Re: Mamoru Oshii

Message par Torrente »

J'aimerais beaucoup aussi Avalon en blu-ray... plutôt que des machins comme Max mon amour, par exemple :x
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Re: Mamoru Oshii

Message par Addis-Abeba »

shubby a écrit :Il a bouclé sa boucle avec Sky Crawlers ; sa réflexion est terminée je pense.
Oui malheureusement, il était d'ailleurs excellent, je m'attendais pas à une telle chute juste après.

Torrente je te rejoins complètement.Mais curieux quand même de revoir Max, je me rappel pratiquement de rien, je sais même plus si j'ai aimé ou pas :mrgreen:
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Re: Mamoru Oshii

Message par Max Schreck »

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Fait partie de ces cinéastes dont je ne m'explique pas la chute de hype, aussi cruelle qu'injuste, perdant même les faveurs de l'exploitation en salle. Je n'ai personnellement rien vu de lui depuis Innocence.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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Re: Mamoru Oshii

Message par The Eye Of Doom »

Max Schreck a écrit :Image

Fait partie de ces cinéastes dont je ne m'explique pas la chute de hype, aussi cruelle qu'injuste, perdant même les faveurs de l'exploitation en salle. Je n'ai personnellement rien vu de lui depuis Innocence.
Je pense que :
1) si les films etaient sorti en salle
2) nous etions aller les voir
Il n'en serait peut etre pas la.

Sur tout les films depuis Innocence (et meme pour Innocence quand j'y pense), je ne me rappelle que de commentaire du style "c'est beau mais tres chiant..."
C'est sur cela ne donne pas envie
Garms War, c'est pretentieux, abscons, confus, pas toujours tres subtil,... mais je ne peux pas dire que j'ai trouvé ca chiant
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Re: Mamoru Oshii

Message par Harkento »

The Eye Of Doom a écrit : Vu que c'était en anglais sans STF, j'ai pas compris grand chose à l'histoire et au dialogue: peut être que c'est un peu plus clair et moins tarte que j'en ai eu l'impression. Les rares critiques lues déçi delà dezinguant le propos du film confirment plutôt mon impression première.
Je l'ai vu avec des sous titré français et j'ai trouvé l'intrigue tout à fait correcte et même s'il y a peu de personnages présent à l'écran, il réussit a donné une certaine ampleur à son histoire et à son univers.
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