Erotik topic

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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hellrick
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Re: Erotik topic

Message par hellrick »

Nicolas Mag a écrit :quelqu'un connait il "Helga, de la vie intime d'une jeune femme" ?
Seulement de nom, c'est un film d'éducation sexuelle allemand style mondo avec scènes de sexe, d'accouchements, etc. , il y en a eu pas mal dans ce style à la fin des 60's / début des 70's (avant le hard). Il y a aussi la série de pseudo documentaires sexuels allemands Rapports intimes au collège de jeunes filles qui compte une douzaine d'épisodes.

Jamais rien vu dans le genre, ça doit être très chiant à regarder aujourd'hui :fiou:
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Nicolas Mag
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Re: Erotik topic

Message par Nicolas Mag »

merci de la reponse :wink:
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Re: Erotik topic

Message par 1kult »

Pas vraiment un film porno ou érotique, mais plutôt un making of qui devient un passionnant documentaire rétrospectif sur le X français aujourd'hui.

http://www.1kult.com/2014/04/23/categor ... ambroisine
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Re: Erotik topic

Message par wontolla »

1kult a écrit :Pas vraiment un film porno ou érotique, mais plutôt un making of qui devient un passionnant documentaire rétrospectif sur le X français aujourd'hui.

http://www.1kult.com/2014/04/23/categor ... ambroisine
Merci !
Et en complément, la lecture de ce livre peut être très enrichissante (confirmé par des voisins et amis à qui je l'ai prêté depuis son achat l'an dernier):
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Eusebio Cafarelli
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Re: Erotik topic

Message par Eusebio Cafarelli »

Penser une ethnographie du phénomène pornographique aujourd'hui
http://www.slate.fr/tribune/86049/porno-intello
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Re: Erotik topic

Message par hellrick »

Mes nuits avec Alice, Pénélope,Arnold, Maud et Richard

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Un film bien connu et apprécié des amateurs (coucou Johell) qui possède en effet un style très réussi et étonnant.
Quelques scènes surprenantes, marrantes, sexy et/ou inventives pour appater le client:

- une fille se masturbe avec un baton de dynamite allumé qui finit par exploser
- un type besogne une fille par derrière alors qu'une autre demoiselle le besogne lui aussi à coup de gode ceinture
- le gangbang / viol de Pénélope, dans les poubelles, par quatre éboueurs qui finissent par l'étouffer sous leurs éjacs buccales.

Mais tout le reste vaut le coup d'oeil et cette variation (en beaucoup moins chiant heureusement) de la Grande Bouffe s'impose comme une belle réussite du porno français avec en plus une BO très sympathiquement kitsch.
7,5/10 :wink:
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Re: Erotik topic

Message par hellrick »

BELLES D’UN SOIR
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Petite production porno assortie d’un message féministe appuyé et d’un humour souvent efficace, BELLES D’UN SOIR (également connu sous les titres plus racoleurs de « Jouissances » ou même « Suprêmes jouissances »…tout est dans la nuance !) témoigne de l’inventivité des premières années du hard français.
L’intrigue, basique, est amusante et permet des scènes proches de la « sexy comédie » : trois jeunes femmes, lassées de leurs compagnons trop machistes, décident de prendre leur vie en main et s’installent dans un grand appartement où elles se livrent à toutes les frasques dont elles ont envie. Mais la réalité matérielle ne tarde pas à les rattraper…heureusement pour payer leur loyer, elles peuvent recourir à leurs avantages naturels.

Réalisé par Frédéric Lansac, alias Claude Mulot (réalisateur du film d’épouvante LA ROSE ECORCHEE puis du pseudo giallo LE COUTEAU SOUS LA GORGE mais aussi d’une vingtaine de classiques du X français dont LES PETITES ECOLIERES et l’excellent LA FEMME OBJET), le film bénéficie d’une équipe technique rodée composée du « who’s who » du porno français de l’âge d’or : l’inévitable Gérard Kikoïne au montage, Didier-Philippe Gérard (alias Michel Barny, metteur en scène du superbe MES NUITS AVEC... ALICE, PENELOPE, ARNOLD, MAUD ET RICHARD) au poste d’assistant réalisateur, Francis Leroi (le chef d’œuvre JE SUIS A PRENDRE) à la production, auquel s’ajoute à la photographie (très soignée) un Roger Fellous venu du « traditionnel » (LA CHAMBRE ARDENTE, LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE) et devenu un stakhanoviste du X durant les années ’70 et ’80.

Néanmoins l’atout principal de BELLES D’UN SOIR reste son casting où brille la débutante et alors brune Brigitte Lahaie, promue infirmière très privée d’un malade alité pour quelques scènes iconiques et fantasmatiques qui firent beaucoup pour sa renommée naissante. Martine Grimaud (qui avait entamé sa carrière avec LEVRES DE SANG de Jean Rollin avant de le suivre dans sa filmographie hardcore) et l’oubliée Véronique Maugarski complètent la distribution féminine, escortées par les routiniers Dominique Aveline (JAMES BAND OOSEX) et l’inamovible Alban Ceray et ses deux cents boulards au compteur.

Rythmé, BELLES D’UN SOIR aligne les scènes érotiques toujours empreintes d’une réelle bonne humeur (la scène d’amour dans les toilettes du café, les commentaires du malade à son infirmière campée par une Brigitte Lahaie complaisante mais ennuyée des exigences sexuelles demandées, etc.), de trouvailles fétichistes (les trois belles, assisses jambes écartées sur un piano à queue [forcément !] se font astiquer leur bottes de cuir par un homme réduit à l’esclavage sexuel) voire d’inventions burlesques. On citera en particulier cette scène où l’homme à [vraiment] tout faire affirme sa fidélité en prenant tour à tour les trois demoiselles tandis qu’une photo de son épouse, posée sur la table de nuit, se transforme au fil de ses exploits et montre la mariée courroucée de plus en plus enragée.

Très sympathique, BELLES D’UN SOIR souffre cependant d’une version soft peut-être trop allusive qui lui ôte une large part de son potentiel érotique tout en le transformant en une comédie sexy quasiment tout public. Amusant et nostalgique d’une époque complètement révolue où le porno s’envisageait dans la bonne humeur et pouvait rivaliser, techniquement parlant, avec les productions classiques.
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Re: Erotik topic

Message par hellrick »

LA FESSEE
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Comme le signale justement l’érudit érotomane Christopher Bier dans les bonus de l’édition dvd du film, sorti en version soft chez Bach, LA FESSEE se rattache à une tradition vivace dans l’érotisme, celle de la fessée et de la flagellation, illustrée par de nombreux romans coquins de l’entre deux-guerres. Pourtant, le cinéma s’est peu intéressé à ces pratiques en tant que moteur d’intrigue et, s’il est fréquent de croiser une scène de fessée au détour d’un métrage licencieux, très peu de pornos se sont basés entièrement sur cette pratique.

Dans LA FESSEE, nous suivons les confidences de Monsieur Léon, autoproclamé Maitre Fesseur, qui, depuis sa découverte très jeune des plaisirs engendrés par une fessée énergique, ne cesse d’en prodiguer aux demoiselles croisant sa route. Une occupation plus plaisante que sa terne routine d’employé de banque même si il ne refuse pas d’offrir à la femme de son patron (avec la bénédiction de ce dernier) un aperçu de son art.

Mené par Antoine Fontaine dans le rôle de Léon (un comédien ensuite revu dans TRAIN SPECIAL POUR SS et TERREUR CANNIBALE), cette joyeuse gaudriole libertine se révèle une oeuvrette humoristique au ton léger (sans toutefois verser dans la pure comédie) adroitement réalisée par Burd Tranbare. Sous ce pseudonyme se cache un cinéaste venu du « traditionnel » (il venait de signer L’AFFAIRE DOMINICI avec Gabin après plusieurs films de guerre réputés durant les années ‘50), Claude-Bernard Aubert qui débute avec LA FESSEE une seconde et prolifique carrière « hard » dont on retient AUTO STOPPEUSES EN CHALEUR, LE RETOUR DES VEUVES, LES BAS DE SOIE NOIR ou INITIATION D’UNE FEMME MARIEE.

Pour le casting, LA FESSEE convie le « who’s who » habituel du porno chic français des années ’70 avec les inévitables Martine Grimaud, Emmanuelle Parèze, Richard Allan et le bisseux Olivier Mathot, sans oublier une débutante prudemment dissimulée sous le pseudonyme d’Yvette Lemercier mais qui fera ensuite carrière sous le nom de Catherine Ringer.

Suite de vignettes variablement inventives, sexy ou amusantes, LA FESSEE se distingue réellement par sa bonne humeur et son côté classieux entretenu par des dialogues soutenus et des séquences surprenantes. La plus réussie étant la parade d’une douzaine de beautés dénudés réclamant à Monsieur Léon, habillé, assis et détaché, une démonstration de ses talents de « maitre fesseur ». La scène bénéficie d’une véritable chorégraphie, d’une photographie soignée et d’un second degré évident dans les descriptions imagées de Monsieur Léon confronté aux postérieurs variés de ces dames.

La pratique de la fessée n’entrainant pas de problèmes de censure particuliers, le métrage souffre de peu de coupes franches dans sa version soft même si, bien sûr, les gros plans ont été coupés au montage.
Dans la masse des pornos français sortis durant le bref âge d’or du genre, LA FESSEE se singularise par son scénario amusant, son ton décalé et sa manière de présenter une pratique érotique ayant rarement eu droit à un pareil traitement cinématographique. Une plaisante réussite.
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joe-ernst
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Message par joe-ernst »

Mondo Homo, de Hervé Joseph Lebrun.

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Découvert ce documentaire consacré au cinéma porno gay des années 70, qui mêle interviews de protagonistes de l'époque (réalisateurs, acteurs) et extraits de films. Les témoignages sont souvent plein d'humour (anecdotes savoureuses sur Marcel Carné ou Régine Deforges), poignants parfois aussi, comme celui de Piotr Stanislas. L'évocation de cette époque plutôt décomplexée, à travers les films ou les producteurs, est assez réussie même si on aurait voulu davantage de témoignages. Le SIDA a hélas passé par là...

Un gros reproche : la qualité de la prise de son laisse parfois à désirer, notamment lors de l'interview de Benoît Archenoul, effectuée dans un café. On ne comprend quasi rien par moments (en plus le débit vocal d'Archenoul ressemble à celui d'une mitraillette) et j'étais donc content qu'il y ait des sous-titres en anglais ! :lol:
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
Federico
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Re: Erotik topic

Message par Federico »

Entre la poire, le fromage... et l'omelette :P , les téléspectateurs du JT de 20h d'octobre 1974 purent voir ce reportage sur la flambée du cinéma érotique en France. Bien poilant !
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Erotik topic

Message par hellrick »

LE TOUR DU MONDE DE FANNY HILL
dvd sorti chez Artus

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Typique du cinéma érotico-exotique des années ’70, LE TOUR DU MONDE DE FANNY HILL s’intéresse à la jeune Fanny Hill (non ? Si !) laquelle n’a strictement rien à voir avec la célèbre libertine du roman de John Cleland adapté à maintes reprises. Mac Ahlberg, qui avait déjà porté le personnage sur les grands écrans en 1968 avec son FANNY HILL, récidive en confiant cette fois le rôle-titre à Shirley Corrigan (vue dans DOCTOR JEKYLL Y EL HOMBRE LOBO et LA PLUS LONGUE NUIT DU DIABLE).
Le scénario, pour sa part, ne s’éloigne pas des conventions de l’érotisme « bon enfant » : Fanny, une jeune femme mariée au publiciste Roger, soupçonne ce-dernier de ne pouvoir garder son calme vu les demoiselles dévêtues qui fréquentent ses plateaux de tournage. Avec son amie Monica, Fanny décide de tendre un piège au supposé infidèle afin d’obtenir le divorce et de partir tenter sa chance à Hollywood. Le plan se déroule (pratiquement) sans accros et Fanny, libérée de ses engagements matrimoniaux, devient une vedette du cinéma érotique. Mais Roger, jaloux, décide de la reconquérir. Les deux anciens amants se poursuivent ainsi autour du monde et vivent diverses aventures à Hong Kong, Venise et Munich.
Produit avec un budget relativement conséquent, LE TOUR DU MONDE DE FANNY HILL verse forcément dans les « travers du travelogue » (hum !) en laissant aux déambulations touristiques de son héroïne une (trop) grande part du temps de projection. L’ensemble est donc soigneusement photographié et invite au voyage mais ennuie un brin lorsque les clichés exotiques prennent le pas sur l’intrigue. Celle-ci, forcément minimaliste, laisse la part belle à la comédie avec des situations typiques du Vaudeville. Ainsi, les portes claquent, la maitresse se retrouve dans le placard pour laisser le champ libre à une séductrice venue harponner le mari infidèle et un huissier, accompagné de l’épouse, déboule dans la chambre pour un constat d’adultère mouvementé. Du vu et revu mais cela reste charmant et donnera le sourire au plus indulgent, la scène trouvant d’ailleurs écho dans les dernières minutes du métrage ponctué d’une bataille de tarte à la crème burlesque. Bref, ce n’est plus Fanny Hill, c’est carrément Benny Hill ! Plus amusant (mais guère original), la scène de séduction d’un Marquis français homosexuel par une Fanny déguisée en garçon (on peine à y croire mais passons) se montre plus réussie et élève un peu le débat au-dessus de l’humour gras.
Curieusement, LE TOUR DU MONDE DE FANNY HILL, plutôt gentillet (on peut davantage parler de gentille polissonnerie que de métrage érotique) s’autorise dans son dernier tiers une orgie enjouée mais hardcore (avec pénétration et fellation) efficace (visuels psychédéliques et musique tribale invitant à la trance au programme) mais cependant incongru. Ces cinq minutes porno tranche avec le reste du film (presque) aussi sage qu’une publicité pour gel douche. Etonnant mais typique de cette période de transition entre softcore et hardcore et un procédé que l’on retrouvera dans les prochains films de Mac Ahlberg comme JUSTINE ET JULIETTE.
En résumé, LE TOUR DU MONDE DE FANNY HILL reste un plaisant divertissement sexy : Shirley Corrigan est mignonne, tout comme la sex-star suédoise Christina Lindberg (dans un rôle très secondaire) et la charmante Gaby Fuchs (vue dans LA FURIE DES VAMPIRES et LA MARQUE DU DIABLE). Alternative quelque peu surannée au porno actuel, le film de Mac Ahlberg est distrayant, agréable à l’œil, souvent amusant et gentiment érotique. Nous sommes loin d’un incontournable (y compris dans le cinéma rose) mais l’ensemble se regarde sans déplaisir.
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Anorya
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Re: Erotik topic

Message par Anorya »

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Camille 2000 (Radley Metzger - 1969)


Radley Metzger est un grand cinéaste du domaine érotique que je découvre au compte-goutte de même que pour le cinéma du sieur Rollin. Comme pour ce dernier, je n'ai pas vu grand chose mais j'étais à chaque fois conquis (touchons du bois, je me dis que pour l'instant je passe à travers les choses pas recommandables sûrement). Il faut dire que Metzger n'est pas qu'un cinéaste de l'érotisme et des corps même s'il les filme très bien merci à lui. C'est aussi et avant tout un esthète pour qui un film se doit d'avoir avant tout une histoire et des personnages. Ce qui était déjà le cas de The opening of Misty Beethoven et surtout The lickerish quartet. Ici avec Camille 2000, le bonhomme reprend rien moins que La dame aux camélias de Dumas mais transposé dans le XXème siècle sur les côtes italiennes (avec un petit passage en France, ça fait toujours chouette).

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Oui oui c'est bien Nino Castelnuovo échappé de chez Jacques Demy quelques années avant.

Parfaite étude des jeux de l'amour auxquels peuvent se plier une jeune bourgeoisie, Metzger n'en oublie pas de traiter ses personnages avec tendresse et humanisme tout en critiquant ouvertement ce milieu aisé à travers une mise en scène assez stylisée. La mise en abîmes du début qui nous paraît détachée se révèlera ainsi en rappel amer à la toute fin comme un cycle toujours en mouvement qui ne peut s'arrêter. Là est la grandeur de Metzger puisqu'il dépasse la simple étude de caractères à dominante romantique pour dresser un portrait vivant d'une frange de la population qui peut tous nous concerner. Je ne connais pas assez bien encore son cinéma mais je trouve qu'il a une certaine classe.
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Helena
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Re: Erotik topic

Message par Helena »

La Maison des Phantasmes de Claude Bernard-Aubert
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Clarisse accepte, pour satisfaire la perversité de son mari, de suivre quotidiennement des expériences sexuelles de toutes natures dont elle doit ensuite lui décrire les moindres détails.
Le film fait beaucoup penser au Pari (je crois que c'est ainsi qu'il se nomme) qui est un ersatz plus années 90 de ce film, sauf qu'ici c'est déjà un peu plus charmant et efficace en ce qui me concerne. On a déjà dans le rôle titre Brigitte Lahaie qui est je dois dire très belle dans ce film. Le récit après en lui n'est pas incroyable, mais le réalisateur propose quand même un récit efficace et avec un réel intérêt, comme de nombreuses productions à l'époque en ce qui me concerne. On peut dire que dans son genre c'est un véritable chef d’œuvre. Le film se laisse suivre tranquillement et est plus érotique que pornographique, les scènes de sexe étant uniquement présentes dans les scènes coupées, ce qui en soit n'est pas un mal vu que l’œuvre fonctionne très bien toute seule, je veux dire sans les scènes et justement les récits que fait ensuite notre héroïne sont bien plus efficaces que les scènes en elle-même. En effet ici le personnage ne se prive de rien et on peut dire qu'on en a pour notre argent, c'est en tout cas bien plus pervers et érotique qu'une production de ce type aujourd'hui (ou bien 50 Nuances de Pokémon en rut.) Le récit propose en tout une gamme de scènes assez innovantes pour le genre et pour l'époque. J'aime beaucoup ce qu'on pourrait l'introduction à cet univers par nos personnages, c'est efficace, amusant et en même temps on se pose des questions, on se demande si le réalisateur proposera durant son œuvre des moments aussi forts que ne peut le laisser l'introduction et c'est le cas en faite. Il y a aussi le charme de l'époque qui fonctionne très bien et pourtant c'est une période très perverse, mais je ne sais pas il y a en même temps un parfum d'innocence. Après c'est peut-être la nostalgie factice qui parle, je dis factice car je n'étais même pas née à l'époque ^^. En tout cas j'aime bien cette époque, je ne sais pas, mais il y a un quelque chose qui fait qu'on apprécie ce qu'on voit et cela vient de cette époque, des mentalités, des costumes, des coiffures, de tout cela en faite et j'aime cela. Maintenant ça reste quand même conventionnel si on compare aux oeuvres d'aujourd'hui, sauf que c'est mieux interprété, plus plaisant à voir, moins mécanique, plus naturel et que le réalisateur sait tenir une caméra et proposé une mise en scène efficace, qui arrive à rendre une scène parfaite avec pratiquement rien. Il sait diriger ses acteurs, il arrive à nous amuser.
Je ne l'avais pas vue depuis des années et je ne regrette pas l'achat, bien au contraire. C'est efficace en soit et puis bon notre Brigitte Lahaie est femme magnifique, même aujourd'hui d'ailleurs, je trouve qu'elle est très belle. Enfin bref dans ce film est sublime et on peut dire que sa plastique peut rendre facilement jalouse, même une femme d'aujourd'hui (mais bon moi je suis facilement jalouse des actrices, chanteuses... ^^)
Bref c'est bien, le dvd est efficace, les bonus sont bons (une présentation de l'oeuvre par monsieur Bier ainsi que les scènes coupées pornographiques. Bref c'est bien et ça mérite d’exister dans l'histoire non officielle du cinéma pour moi. Le film mérite sa note de 10/10 en tout cas et je le recommande à tous les amoureux et amoureuses de ce genre de cinéma et des belles femmes, et de la fin des années 70. ^^
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Re: Erotik topic

Message par hellrick »

Helena a écrit :les bonus sont bons (une présentation de l'oeuvre par monsieur Bier ainsi que les scènes coupées pornographiques.
Tiens c'est curieux ça, je pensais que Bach n'avait pas les droits pour les versions hard vu que le patron d'Alpha France les gardait jalousement, avoir les scènes X coupées en bonus c'est une bonne idée, j'espère que ce sera le cas pour les autres dvd aussi (les 3 premiers films de la collection n'avait pas ce genre de bonus).
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Re: Erotik topic

Message par Helena »

Si il y a les scènes X coupées sur le dvd, après je n'ai pas regardée tous les bonus, juste l'entretien, mais ils sont disponibles dessus.
Sinon un teaser pour la prochaine production de Axel Braun... bon j'en conviens ce n'est pas de l'érotique, mais ça concerne Batman et Harley donc ^^:

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