Woody Allen
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Re: Woody Allen
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Re: Woody Allen
Parfait résumé de ce que j'en pense aussi. Hâte de découvrir Minuit à Paris surtout que ma fille m'en fait la pub depuis deux mois. Concernant tes avis, quasiment en phase aussi ; le dernier vu le mois dernier, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, m'a une nouvelle fois réjoui.Stark a écrit : Il a composé une véritable comédie humaine, aussi merveilleusement drôle que profondément poétique et émouvante, et su allier une pensée profonde et originale à une forme d’une rare élégance.
- Thaddeus
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Re: Woody Allen
Autant je trouve la carrière de Woody Allen très inégale depuis dix ans, autant ses deux derniers films me semblent de pleines réussites. Il faudrait qu'il continue sur cette lancée.Jeremy Fox a écrit :Parfait résumé de ce que j'en pense aussi. Hâte de découvrir Minuit à Paris surtout que ma fille m'en fait la pub depuis deux mois. Concernant tes avis, quasiment en phase aussi ; le dernier vu le mois dernier, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, m'a une nouvelle fois réjoui.
Tiens, je vais faire un dernier top commenté pour la soirée - pour un cinéaste que tu adores, je crois. Et puis après j'arrête, je ne veux pas noyer le forum.
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Re: Woody Allen
Le dernier film que j'ai adoré sans emphase est Whatever works, donc Woody Allen continue sur sa lancée depuis des années et pond au moins (plus pour ma part) une oeuvre majeure toutes les décennies depuis celle des années 70 !Stark a écrit :Autant je trouve la carrière de Woody Allen très inégale depuis dix ans, autant ses deux derniers films me semblent de pleines réussites. Il faudrait qu'il continue sur cette lancée.Jeremy Fox a écrit :Parfait résumé de ce que j'en pense aussi. Hâte de découvrir Minuit à Paris surtout que ma fille m'en fait la pub depuis deux mois. Concernant tes avis, quasiment en phase aussi ; le dernier vu le mois dernier, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, m'a une nouvelle fois réjoui.
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Re: Woody Allen
Celebrity (1998)
Un tout petit Allen. Tout du long, on a un décalage assez impressionnant entre le prestige formel (superbe photographie en noir et blanc, travail sur le cadre et sur le plan-séquence toujours aussi solide que par le passé) et la vacuité de l'histoire. Celebrity, s'il se suit sans trop d'ennui, passionne cependant peu, la faute à un récit très superficiel dans sa réflexion sur la célébrité. Quelques bonnes scènes se détachent assez nettement du lot, certaines très drôles (le cours de fellation notamment), d'autres mélancoliques (avec Winona Ryder), mais dans l'ensemble Allen ne se montre pas particulièrement incisif, ni inspiré. La construction disparate en différentes petites scènes relativement indépendantes les unes des autres appuie cette inégalité. Les acteurs peuvent y être bons, mais la sauce ne prend pas franchement tant ces scènes paraissent vaines, mécaniques. Il en va ainsi des participations de Melanie Griffith, Leonardo Di Caprio ou Charlize Theron, par exemple: les acteurs jouent leur partition plus que convenablement (Theron est affolante dans son rôle), mais celle-ci est au service de situations vraiment inintéressantes. Le coup du type quarantenaire qui angoisse et qui va voir ailleurs, c'est pas comme si Allen ne nous l'avait pas déjà fait. Les personnages sont plus déplaisants et pénibles les uns que les autres. Je me doute que c'est intentionnel dans la mesure où le film se gausse du microcosme de people new-yorkais, mais le regard d'Allen, pertinent ailleurs, paraît ici bien lourd et laborieux. Les personnages féminins, dont il s'est pourtant fait un spécialiste, ne brillent notamment pas pour leur subtilité et irritent dans leur superficialité. Les angoisses de l'alter-ego d'Allen ne provoquent quant à elles guère l'empathie (là encore, c'est potentiellement voulu), et sa libido exacerbée, qui le guide tout le long, finit par taper sur le système plus qu'elle n'amuse. Kenneth Branagh joue le mimétisme allénien comme un goret : autant le personnage d'Allen peut parfois me gonfler dans ses films, mais bon, ça passe quand même, autant Branagh sort les avirons et mouline souvent dans le vide. De la même manière, Judy Davis surjoue la névrosée cul-bénie dans une belle caricature qui me déçoit de la part d'une actrice que j'estime justement pour ses nuances. Bref, un film assez irritant et qui ne vaut que pour quelques moments très isolés.
Un tout petit Allen. Tout du long, on a un décalage assez impressionnant entre le prestige formel (superbe photographie en noir et blanc, travail sur le cadre et sur le plan-séquence toujours aussi solide que par le passé) et la vacuité de l'histoire. Celebrity, s'il se suit sans trop d'ennui, passionne cependant peu, la faute à un récit très superficiel dans sa réflexion sur la célébrité. Quelques bonnes scènes se détachent assez nettement du lot, certaines très drôles (le cours de fellation notamment), d'autres mélancoliques (avec Winona Ryder), mais dans l'ensemble Allen ne se montre pas particulièrement incisif, ni inspiré. La construction disparate en différentes petites scènes relativement indépendantes les unes des autres appuie cette inégalité. Les acteurs peuvent y être bons, mais la sauce ne prend pas franchement tant ces scènes paraissent vaines, mécaniques. Il en va ainsi des participations de Melanie Griffith, Leonardo Di Caprio ou Charlize Theron, par exemple: les acteurs jouent leur partition plus que convenablement (Theron est affolante dans son rôle), mais celle-ci est au service de situations vraiment inintéressantes. Le coup du type quarantenaire qui angoisse et qui va voir ailleurs, c'est pas comme si Allen ne nous l'avait pas déjà fait. Les personnages sont plus déplaisants et pénibles les uns que les autres. Je me doute que c'est intentionnel dans la mesure où le film se gausse du microcosme de people new-yorkais, mais le regard d'Allen, pertinent ailleurs, paraît ici bien lourd et laborieux. Les personnages féminins, dont il s'est pourtant fait un spécialiste, ne brillent notamment pas pour leur subtilité et irritent dans leur superficialité. Les angoisses de l'alter-ego d'Allen ne provoquent quant à elles guère l'empathie (là encore, c'est potentiellement voulu), et sa libido exacerbée, qui le guide tout le long, finit par taper sur le système plus qu'elle n'amuse. Kenneth Branagh joue le mimétisme allénien comme un goret : autant le personnage d'Allen peut parfois me gonfler dans ses films, mais bon, ça passe quand même, autant Branagh sort les avirons et mouline souvent dans le vide. De la même manière, Judy Davis surjoue la névrosée cul-bénie dans une belle caricature qui me déçoit de la part d'une actrice que j'estime justement pour ses nuances. Bref, un film assez irritant et qui ne vaut que pour quelques moments très isolés.
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Re: Woody Allen
Oui, Celibrity est un petit Allen assez vite oubliable. A l'exception du numéro à tomber de la torride Charlize Theron et de la toujours émouvante Winona Ryder, Branagh fait pitié en clone du cinéaste-acteur dont il reprend le débit et les atermoiements névrotiques en un piteux copié-collé (je ne me souviens plus si cet effet ridicule est aussi flagrant dans la V.O.). Il y a bien quelques bons moments (davantage que de bons mots car eux aussi sentent le réchauffé) mais ils sont noyés dans un ensemble trop brouillon. Même la qualité de la photographie - pourtant souvent remarquable chez Woody - est faiblarde (ou alors la copie montrée ce soir-là était surexposée).
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Re: Woody Allen
Plus beaucoup de souvenirs de ce film, si ce n'est que j'avais détesté...en très grande partie à cause de la performance ridicule de Kenneth Branagh.
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Re: Woody Allen
Copié-collé pour ce film qui a aussi son propre topic :
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Hannah et ses soeurs (Woody Allen, 1986).
La vie de trois soeurs New-Yorkaises et leur entourage au fil des saisons...
"En 1985, Mia Farrow se rend au Texas pour adopter la petite Dylan. Peu après, Woody Allen propose d'adopter lui aussi la petite fille, ainsi que Moses, un garçon de sept ans arrivé récemment dans la famille Farrow. A la même époque, il écrit Hannah et ses soeurs (1986), un portrait de groupe où l'on reconnaît aisément Mia Farrow, ses rapports d'amour et de rivalité avec ses deux soeurs, et sa mère, une ancienne actrice portée sur la bouteille. Allen se réserve le rôle de Mickey, un auteur comique persuadé d'avoir une tumeur au cerveau (une péripétie inspirée par une angoisse d'Allen lui-même à l'époque de Manhattan). Il met aussi de lui-même dans le personnage d'Elliot (Michael Caine), mari infidèle terrorisé par la paternité."
Woody Allen par Florence Colombani, éditions Cahiers du Cinéma/Le Monde, p.58.
5 ans plus tard (le temps passe vite), mon appréciation de ce Woody n'a pas bougé d'un iota et place clairement ce film en haut du podium Allenien comme l'un de ses meilleurs films, avis généralement partagé par la communauté cinéphile. Comme toujours quand il dépeint la chronique douce-amère de ces New-Yorkais qui nous ressemblent, le cinéaste regorge d'originalité. Mais cette fois, à une narration brassant la foule de personnage (le casting reste merveilleux) par le biais de "chapitrages" (introduit par des cartons dont les phrases peuvent sembler sybillines, poétiques, ironiques ou neutre quand elles ne sont pas directement des citations littéraires), le cinéaste allait bien plus loin, touchant à sa propre sphère intime. Ainsi des rapports houleux de Mia Farrow avec ses soeurs et sa mère, lesquels reviendront un an plus tard dans September qui propose un personnage de mère sans doute encore plus pathétique. Ou bien encore les disputes du couple Allen-Farrow que le cinéaste incorpore au film dans un scénario remanié constamment durant tout le tournage. Ou l'amour évident d'Allen envers les Marx Brothers qui, transposé ici, devient non seulement un hymne au cinéma mais aussi tout bonnement au plaisir de vivre.
C'est donc inspiré par sa propre vie que le cinéaste calque son film et sa structure chorale où l'histoire saute de temps en temps sur près de deux ans, où les couples se font et se défont, qu'on rencontre de nouveaux personnages ou qu'on en abandonne lentement d'autres (l'architecte, le peintre). Que certains s'interrogent sur leur vie, ce qui la modifie soudain, ce qui les fait évoluer. Hannah et ses soeurs devient tour à tour un portrait (é)mouvant où la palette des sentiments ressentis changent continuellement. Dans le même film, à l'instar des personnages, on aura sourit, rit, douté, réfléchi, bref on aura vécu.
Et comme souvent avec les grands films, l'écriture et la caractérisation des personnages est en tous points exceptionnelle. Elliot n'est au fond nullement un salaud mais quelqu'un qui fait les mauvais choix, porté plus par l'amour de Lee (Barbara Hershey, magnifique) que la raison, tombe dans une impasse et choisit de ne pas s'engager, de finalement rester avec sa femme, Hannah (Mia Farrow). Lee, touchée par les sentiments d'Elliot sortira avec lui avant de se faire une raison et sortir avec quelqu'un rencontré à ses cours d'université. Jamais les personnages ne sont jugés par une quelconque morale, jamais les personnages ne s'apitoient d'une manière qui verse dans le pathos. Les soeurs s'épaulent, se conseillent, se disputent. Elles ne se revoient plus, puis se revoient. L'amitié fraternelle est aussi partagée par la rivalité, celle des amis (April --Carrie Fisher alias Princesse Léïa-- qui essaye de récupérer le petit ami d'Holly (Dianne Wiest), puis l'audition de chant à laquelle elle participe) comme à un autre niveau, celle que les soeurs s'octroient (Holly reste persuadée que Hannah la critique constamment).
Mais c'est justement ce qui au fond donne des raisons à la vie. Hannah et ses soeurs l'a plus que compris. Les 3 oscars reçus la même années le prouvent si besoin est, j'en reste profondément persuadé.
6/6.
La vie de trois soeurs New-Yorkaises et leur entourage au fil des saisons...
"En 1985, Mia Farrow se rend au Texas pour adopter la petite Dylan. Peu après, Woody Allen propose d'adopter lui aussi la petite fille, ainsi que Moses, un garçon de sept ans arrivé récemment dans la famille Farrow. A la même époque, il écrit Hannah et ses soeurs (1986), un portrait de groupe où l'on reconnaît aisément Mia Farrow, ses rapports d'amour et de rivalité avec ses deux soeurs, et sa mère, une ancienne actrice portée sur la bouteille. Allen se réserve le rôle de Mickey, un auteur comique persuadé d'avoir une tumeur au cerveau (une péripétie inspirée par une angoisse d'Allen lui-même à l'époque de Manhattan). Il met aussi de lui-même dans le personnage d'Elliot (Michael Caine), mari infidèle terrorisé par la paternité."
Woody Allen par Florence Colombani, éditions Cahiers du Cinéma/Le Monde, p.58.
5 ans plus tard (le temps passe vite), mon appréciation de ce Woody n'a pas bougé d'un iota et place clairement ce film en haut du podium Allenien comme l'un de ses meilleurs films, avis généralement partagé par la communauté cinéphile. Comme toujours quand il dépeint la chronique douce-amère de ces New-Yorkais qui nous ressemblent, le cinéaste regorge d'originalité. Mais cette fois, à une narration brassant la foule de personnage (le casting reste merveilleux) par le biais de "chapitrages" (introduit par des cartons dont les phrases peuvent sembler sybillines, poétiques, ironiques ou neutre quand elles ne sont pas directement des citations littéraires), le cinéaste allait bien plus loin, touchant à sa propre sphère intime. Ainsi des rapports houleux de Mia Farrow avec ses soeurs et sa mère, lesquels reviendront un an plus tard dans September qui propose un personnage de mère sans doute encore plus pathétique. Ou bien encore les disputes du couple Allen-Farrow que le cinéaste incorpore au film dans un scénario remanié constamment durant tout le tournage. Ou l'amour évident d'Allen envers les Marx Brothers qui, transposé ici, devient non seulement un hymne au cinéma mais aussi tout bonnement au plaisir de vivre.
C'est donc inspiré par sa propre vie que le cinéaste calque son film et sa structure chorale où l'histoire saute de temps en temps sur près de deux ans, où les couples se font et se défont, qu'on rencontre de nouveaux personnages ou qu'on en abandonne lentement d'autres (l'architecte, le peintre). Que certains s'interrogent sur leur vie, ce qui la modifie soudain, ce qui les fait évoluer. Hannah et ses soeurs devient tour à tour un portrait (é)mouvant où la palette des sentiments ressentis changent continuellement. Dans le même film, à l'instar des personnages, on aura sourit, rit, douté, réfléchi, bref on aura vécu.
Et comme souvent avec les grands films, l'écriture et la caractérisation des personnages est en tous points exceptionnelle. Elliot n'est au fond nullement un salaud mais quelqu'un qui fait les mauvais choix, porté plus par l'amour de Lee (Barbara Hershey, magnifique) que la raison, tombe dans une impasse et choisit de ne pas s'engager, de finalement rester avec sa femme, Hannah (Mia Farrow). Lee, touchée par les sentiments d'Elliot sortira avec lui avant de se faire une raison et sortir avec quelqu'un rencontré à ses cours d'université. Jamais les personnages ne sont jugés par une quelconque morale, jamais les personnages ne s'apitoient d'une manière qui verse dans le pathos. Les soeurs s'épaulent, se conseillent, se disputent. Elles ne se revoient plus, puis se revoient. L'amitié fraternelle est aussi partagée par la rivalité, celle des amis (April --Carrie Fisher alias Princesse Léïa-- qui essaye de récupérer le petit ami d'Holly (Dianne Wiest), puis l'audition de chant à laquelle elle participe) comme à un autre niveau, celle que les soeurs s'octroient (Holly reste persuadée que Hannah la critique constamment).
Mais c'est justement ce qui au fond donne des raisons à la vie. Hannah et ses soeurs l'a plus que compris. Les 3 oscars reçus la même années le prouvent si besoin est, j'en reste profondément persuadé.
6/6.
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Re: Woody Allen
L'un de mes Woody préférés, avec notamment Maris et femmes ou Crimes et délits... Tu m'as donné envie de le revoir, tiens, encore et encore !
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Re: Woody Allen
J'ai tenu un quart d'heure.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Woody Allen
J'avais un super souvenir d'Hannah et ses soeurs, découvert à sa sortie en 1986 avec une bande de potes qui s'étaient marrés (moi itou) du début à la fin... et sa revision il y a quelques années ne fut pas à la hauteur de ce souvenir. Sans doute l'époque qui a mal vieilli. Ce qui est resté le meilleur moment à mes yeux est le jeu entre Michael Caine et l'adorable Barbara Herschey (par contre, j'ai trouvé Dianne West insupportable).
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Re: Woody Allen
C'est souvent fragile un film de Woody Allen. Un souvenir brillant peut donner lieu à une révision pénible (ça marche dans l'autre sens aussi); globalement je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre quand je décide de revoir un de ses films.Federico a écrit :J'avais un super souvenir d'Hannah et ses soeurs, découvert à sa sortie en 1986 avec une bande de potes qui s'étaient marrés (moi itou) du début à la fin... et sa revision il y a quelques années ne fut pas à la hauteur de ce souvenir. Sans doute l'époque qui a mal vieilli. Ce qui est resté le meilleur moment à mes yeux est le jeu entre Michael Caine et l'adorable Barbara Herschey (par contre, j'ai trouvé Dianne West insupportable).
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Re: Woody Allen
Exact. C'est un peu pour cela que je ne regrette qu'à moitié de ne pas avoir revu depuis des lustres Comédie érotique d'une nuit d'été par exemple. Histoire de rester sur une très belle impression... Par contre, aucun problème de "revoyure" avec Manhattan ou Annie Hall.yaplusdsaisons a écrit :C'est souvent fragile un film de Woody Allen. Un souvenir brillant peut donner lieu à une révision pénible (ça marche dans l'autre sens aussi); globalement je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre quand je décide de revoir un de ses films.Federico a écrit :J'avais un super souvenir d'Hannah et ses soeurs, découvert à sa sortie en 1986 avec une bande de potes qui s'étaient marrés (moi itou) du début à la fin... et sa revision il y a quelques années ne fut pas à la hauteur de ce souvenir. Sans doute l'époque qui a mal vieilli. Ce qui est resté le meilleur moment à mes yeux est le jeu entre Michael Caine et l'adorable Barbara Herschey (par contre, j'ai trouvé Dianne West insupportable).
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