Woody Allen

[odelay]

A la fin il y a un suicide. Je ne me souviens pas pour les interviews. Sinon je ne vois pas.

[ed]

Dans Crimes et délits, le personnage de Woody Allen mène des interviews d'un rescapé de la Shoah. A la fin, on apprend le suicide inattendu de ce personnage.

[odelay]

Ah oui c'est vrai.

[Watkinssien]

Dans Crimes et délits, le personnage de Woody Allen mène des interviews d'un rescapé de la Shoah. A la fin, on apprend le suicide inattendu de ce personnage.

Bingo!

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Moment bouleversant d'ailleurs, l'incrédulité sur le visage de Woody Allen est inoubliable.

[tenia]

Alors là, c'est la lose pour moi car c'est un de mes Allen préférés (sinon le préféré) et je n'y ai absolument pas pensé.
Merci à vous !

[odelay]

Moi aussi je l'adore, et pourtant je n'y ai pas pensé, quand on me parle de Crimes et Délits, c'est surtout la partie crime avec tout le remord qui va avec qui me vient à l'esprit.

[tenia]

Exactement pareil.

[Torrente]

Je l'ai "subi" à sa sortie, j'avais 11 ans quand mes parents m'ont emmené le voir en salle et j'ai haï ce film de toutes mes forces

[odelay]

C'est vrai que c'est souvent contre productif d'emmener de force un gamin voir un film qui n'est pas de son âge même s'il n'y a aucune interdiction. On veut croire que ça va le faire grandir, le rendre plus mature et il en résulte juste un rejet qui peut durer au delà du moment où il pourrait vraiment apprécier le film. Il faut effectivement leur faire découvrir des films différents mais ne pas griller les étapes.

[Jeremy Fox]

C'est vrai que c'est souvent contre productif d'emmener de force un gamin voir un film qui n'est pas de son âge même s'il n'y a aucune interdiction. On veut croire que ça va le faire grandir, le rendre plus mature et il en résulte juste un rejet qui peut durer au delà du moment où il pourrait vraiment apprécier le film. Il faut effectivement leur faire découvrir des films différents mais ne pas griller les étapes.

C'est d'ailleurs pareil pour les romans lus souvent bien trop tôt durant le parcours scolaire.

[Alexandre Angel]

C'est vrai que c'est souvent contre productif d'emmener de force un gamin voir un film qui n'est pas de son âge même s'il n'y a aucune interdiction. On veut croire que ça va le faire grandir, le rendre plus mature et il en résulte juste un rejet qui peut durer au delà du moment où il pourrait vraiment apprécier le film. Il faut effectivement leur faire découvrir des films différents mais ne pas griller les étapes.

C'est surtout, je pense, le fruit du hasard, les parents emmenant parfois leur enfant (pour peu qu'il y ait chez ce dernier, comme c'était mon cas, une propension à adorer une sortie cinéma) parce que c'était aussi une sortie familiale. L'exemple de Torrente me rappelle quelques (rares tout de même) expériences de mes 10-11 ans. Un Dimanche après-midi, on était allé voir à sa sortie Des enfants gâtés, de Bertrand Tavernier. Je n'y avais rien compris et m'étais fait chier comme un rat mort. Mais côté parents, il n'y avait aucune espèce de volonté initiatique : simplement ils avaient mal calculé.
Bien plus tôt, en 72 je crois, ma grande sœur m'avait emmené voir Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, de Jean Yanne, qui n'était pas non plus adapté à un petit de 6-7 ans (j'avais trouvé ça glauque).
Là où ils ont exagéré, c'est quand ils m'ont emmené voir Salo, ou les 120 Jours de Sodome, de Pasolini.

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[Jack Carter]

Là où ils ont exagéré, c'est quand il m'ont emmené voir Salo, ou les 120 Jours de Sodome, de Pasolini.

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[Torrente]

Bien d'accord avec vous.

Autre anecdote, un Samedi on m'avait dit "'faut que tu sortes jouer dehors au lieu de rester enfermer, il fait beau, fais toi des amis". Je sors jouer donc je ne fais pas mes devoirs.
Le Dimanche midi, après manger, je rejoins mon bureau pour rattraper mon retard et là, on me dit "prépare-toi, on va au cinéma voir 3 hommes et 1 couffin", j'ai fait une crise de malade, j'ai hurlé, pleuré, un truc de fou (oui on me mettait la pression pour mes notes), mais j'ai perdu (évidemment) et j'ai dû aller voir le film. Bien entendu, j'ai détesté aussi

Bon après, ils m'emmenaient voir plein de trucs différents que j'ai adorés ou qui m'ont fait flipper et je leur en suis éternellement reconnaissant malgré certains ratés...
On a dû me faire sortir de la salle qui projetait La forêt d'émeraude (ils ne s’attendaient pas aux genres de scènes tendues qu'on y trouve... en même temps, j'avais 7 ans...) parce que je pleurais comme une madeleine (comme mon demi-frère devant La communauté de l'anneau quand j'ai voulu lui montrer trop tôt... foutus orcs).
J'étais pas loin d'être dans le même état devant Greystoke mais c'est passé de justesse.
Mais bon, ça fait des souvenirs et ça forge un appétit pour le cinoche.

Pour en revenir à Woody, ils ne pouvaient pas forcément se douter (ils appliquaient la politique des auteurs et lisaient rarement les synopsis des films), j'avais vu Hannah et ses sœurs avec eux et j'adorais !

Mais effectivement, Crimes & Délits n'est pas folichon... de manière plus générale je trouve qu'il était dans une sale période entre 87 et 92 (j'assume, je n'aime pas ses "hommages" à Bergman etc). Heureusement, j'ai pu me réconcilier avec lui dès 93 avec mon film préféré de sa filmo'

[tenia]

Y a que 2 hommages à Bergman là dedans, et sinon Crimes et délits et Maris et femmes, 2 excellents Allen, le 1er parmi ses tout meilleurs.
Alors que sa période plus récente... pour moi c'est plutôt le début de la fin.

[la_vie_en_blueray]

Je l'ai "subi" à sa sortie, j'avais 11 ans quand mes parents m'ont emmené le voir en salle et j'ai haï ce film de toutes mes forces

Encore un enfant à qui Woody Allen a fait du tord ?