Woody Allen
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Re: Woody Allen
Oui c'est ça. Ça m'a bien fait marrer. C'était assez frais et nouveau.
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Re: Woody Allen
..et aussi d'une évidence déconcertante : on se dit qu'on aurait pu soi-même en avoir l'idée (sauf qu'on le saura jamais ) C'est aussi un gag dans l'esprit de ses premiers films, les pochades poilantes d'avant Annie Hall.
Cela dit, on est tous d'accord, je pense, pour dire que To Rome with love est le plus faible des WA. Mais ça m'a fait plaisir de revoir l'auteur y jouer , et de manière vraiment marrante.
Cela dit, on est tous d'accord, je pense, pour dire que To Rome with love est le plus faible des WA. Mais ça m'a fait plaisir de revoir l'auteur y jouer , et de manière vraiment marrante.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Woody Allen
C'est toujours un plaisir de revoir Woody devant la caméra.Alexandre Angel a écrit :Mais ça m'a fait plaisir de revoir l'auteur y jouer , et de manière vraiment marrante.
Et pour le coup, sa dernière apparition vraiment marrante, c'était l'ultra violent "David Dobel" dans Anything Else.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Woody Allen
Rien que pour ce gag de la douche, je pense que To Rome with love est meilleur que Hollywood Ending ou Le Scorpion de Jade.Alexandre Angel a écrit :..et aussi d'une évidence déconcertante : on se dit qu'on aurait pu soi-même en avoir l'idée (sauf qu'on le saura jamais ) C'est aussi un gag dans l'esprit de ses premiers films, les pochades poilantes d'avant Annie Hall.
Cela dit, on est tous d'accord, je pense, pour dire que To Rome with love est le plus faible des WA. Mais ça m'a fait plaisir de revoir l'auteur y jouer , et de manière vraiment marrante.
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Re: Woody Allen
Et c'est repartiStrum a écrit :Rien que pour ce gag de la douche, je pense que To Rome with love est meilleur que Hollywood Ending ou Le Scorpion de Jade.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Woody Allen
Dès que j'ai lu ces mots, je me suis douté de la suite des messages.Alexandre Angel a écrit :Cela dit, on est tous d'accord, je pense, pour dire que
On est jamais tous d'accord ici, même quand personnellement on est persuadé au moment de l'écrire tenir une vérité absolue et partagée.
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Re: Woody Allen
Supfiction a écrit :On a même lu récemment que James Stewart était un acteur sans intérêt, limite un usurpateur.
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Re: Woody Allen
Alexandre Angel a écrit :Et c'est repartiStrum a écrit :Rien que pour ce gag de la douche, je pense que To Rome with love est meilleur que Hollywood Ending ou Le Scorpion de Jade.
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Re: Woody Allen
Ma redécouverte de Crimes and Misdemeanors m'a donné envie de me faire une rétro Allen, dont j'ai vu un peu moins de la moitié des films jusqu'ici. Sans ordre particulier, je découvre et redécouvre les films du cinéaste New-Yorkais.
J'ai commencé par l'archi-révéré Annie Hall, qui m'avait un peu laissé de marbre à sa découverte et... malheureusement la revision n'arrange pas beaucoup les choses. Attention, je continue d'être admiratif devant la liberté, l'imagination et la créativité du film, mais ça ne me touche pas beaucoup. C'est drôle, parfois hilarant, j'adore le couple Allen / Keaton, mais dans l'ensemble je reste assez extérieur à ce film de juif new-yorkais qui se regarde le nombril (donc du Allen, mais puissance 10).
Ensuite vision du très sympathique Everything You Always Wanted to Know About Sex.... Irrévérencieux, parfois terriblement drôle (l'anglais moyen-ageux qui en rajoute des tonnes, Gene Wilder et son mouton, le savant fou sexuel), ça reste un film à sketch donc c'est très inégal, mais je me suis bien amusé.
Ce soir revision de Manhattan, qui comme Annie Hall, m'en avait un peu "touché une sans bouger l'autre" à l'époque. Et quelle claque! En fait je crois que j'ai retrouvé ce que je n'avais pas eu dans AH : une implication émotionnelle. La photographie magnifique N/B de Gordon Willis, le personnage de Allen parfaitement équilibré entre névrose et attachement, son histoire avec Mariel Hemingway qui offre certains des plus beaux moments du film (la rupture, le final génial) et puis ces plans séquences en pagaille, avec des dialogues aux petits oignons, drôlissimes, émouvants, bourrés de spontanéité. Très très touché par cette redécouverte. Ca fait plaisir.
Pour terminé, vision de son mockumentary Zelig, encore une fois brillant. J'ai ris au larme par moment, c'est à la fois très bien écrit dans ce que ça raconte (en matière du récit pur), épousant parfaitement sa forme documentaire (images d'archives, incrustations, interviews) et parvenant, encore une fois, à faire la psychanalyse (littéralement, mais bien extrapolée comme il faut) de son auteur (entre autre chose). Un petit tour de force.
Plus que 27 films et j'ai fait mon intégrale.
J'ai commencé par l'archi-révéré Annie Hall, qui m'avait un peu laissé de marbre à sa découverte et... malheureusement la revision n'arrange pas beaucoup les choses. Attention, je continue d'être admiratif devant la liberté, l'imagination et la créativité du film, mais ça ne me touche pas beaucoup. C'est drôle, parfois hilarant, j'adore le couple Allen / Keaton, mais dans l'ensemble je reste assez extérieur à ce film de juif new-yorkais qui se regarde le nombril (donc du Allen, mais puissance 10).
Ensuite vision du très sympathique Everything You Always Wanted to Know About Sex.... Irrévérencieux, parfois terriblement drôle (l'anglais moyen-ageux qui en rajoute des tonnes, Gene Wilder et son mouton, le savant fou sexuel), ça reste un film à sketch donc c'est très inégal, mais je me suis bien amusé.
Ce soir revision de Manhattan, qui comme Annie Hall, m'en avait un peu "touché une sans bouger l'autre" à l'époque. Et quelle claque! En fait je crois que j'ai retrouvé ce que je n'avais pas eu dans AH : une implication émotionnelle. La photographie magnifique N/B de Gordon Willis, le personnage de Allen parfaitement équilibré entre névrose et attachement, son histoire avec Mariel Hemingway qui offre certains des plus beaux moments du film (la rupture, le final génial) et puis ces plans séquences en pagaille, avec des dialogues aux petits oignons, drôlissimes, émouvants, bourrés de spontanéité. Très très touché par cette redécouverte. Ca fait plaisir.
Pour terminé, vision de son mockumentary Zelig, encore une fois brillant. J'ai ris au larme par moment, c'est à la fois très bien écrit dans ce que ça raconte (en matière du récit pur), épousant parfaitement sa forme documentaire (images d'archives, incrustations, interviews) et parvenant, encore une fois, à faire la psychanalyse (littéralement, mais bien extrapolée comme il faut) de son auteur (entre autre chose). Un petit tour de force.
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Re: Woody Allen
Effectivement je crois que Manhattan vieillit mieux avec le temps que Annie Hall.
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Re: Woody Allen
Tu parles pour le spectateur ou du film en soit? Parce qu'en l'état, je trouve le cinéma de Allen très moderne, que ce soit AH ou Manhattan, ce n'est pas le problème. Disons que je préfère nettement l'épure de Manhattan au foisonnement un peu assommant de Annie Hall. Ce qui se confirme pour moi quand je réfléchis à mes Allen préférés. Mais je reviendrai dessus quand (si?) j'aurai fini ma rétro.Supfiction a écrit :Effectivement je crois que Manhattan vieillit mieux avec le temps que Annie Hall.
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Re: Woody Allen
N'est-ce pas la même chose ? (question..)Johnny Doe a écrit :Tu parles pour le spectateur ou du film en soit?
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Re: Woody Allen
Je dirai qu'on peut considérer que certains films ont 'objectivement' vieillis (effets spéciaux, effets de style, propos, jeu, etc.) alors que certains films vont mieux fonctionné sur quelqu'un (ou moins bien) avec les années. Par exemple Dead Poets Society, qui marchera certainement mieux découvert à 20 ans qu'à 40. C'était un peu l'idée de ma question. Même si bon, l'objectivité je sais ou je peux me la mettre.Alexandre Angel a écrit :N'est-ce pas la même chose ? (question..)Johnny Doe a écrit :Tu parles pour le spectateur ou du film en soit?
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Re: Woody Allen
Un film que j'adore de plus en plus, en vieillissant (le sens de la transmission, les regrets de la jeunesse, ses joies et ses peines, tout ça me parle encore mieux aujourd'hui).Johnny Doe a écrit :Par exemple Dead Poets Society, qui marchera certainement mieux découvert à 20 ans qu'à 40.Alexandre Angel a écrit : N'est-ce pas la même chose ? (question..)
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