Woody Allen

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Lord Henry
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Re: Charles H. Joffe (1929/2008)

Message par Lord Henry »

Il y a comme cela des gens qui ne font leur apparition qu'au moment de leur disparition.
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AtCloseRange
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Re: Charles H. Joffe (1929/2008)

Message par AtCloseRange »

Oh, Lord Henry, on dirait que tu n'as jamais vu un film de Woody Allen.
Ce nom Charles H. Joffe fait à fond partie de la légende "Allennienne" avec ce nom apparaissant systématiquement au début de tous ses génériques en lettres blanches sur fond noir.
Et voir sa filmographie, c'est hallucinant et sûrement unique dans l'histoire du cinéma: il a produit TOUS les Woody Allen depuis le début et n'a jamais produit que lui à une ou 2 exceptions près.
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Watkinssien
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Re: Charles H. Joffe (1929/2008)

Message par Watkinssien »

RIP pour l'homme qui a permis de nous montrer le Woody Allen qu'on aime tant !
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Le Chiffre
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Le Chiffre »

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Annie Hall (1977)

On y retrouve tous les thèmes traditionnels du cinéma d'Allen : son amour pour New York (une fois de plus filmée avec brio mais moins vise en valeur que dans le splendide Manhattan) et sa haine pour l'univers mondain de la Californie; ainsi que ses névroses obsessionnelles telles que les femmes, le sexe, la mort, l'antisémitisme ainsi que la prétention intellectuelle. Sa peinture féroce de ce monde bobo intello new-yorkais est agrémentée de répliques délicieuses dans des séquences qui le sont tout autant ( celle de la file d'attente au cinéma avec le gars qui tape sur Fellini est un modèle de drôlerie absolue); mais Allen nous parle surtout du bonheur de la vie, même si celui-ci peut entraîner une perte menant à la mort. Les moyens mis en oeuvre par le cinéaste sont pour le moins originaux : apartés avec le public (le film débute comme cela), voyages dans le passé, split-screen ou encore des sous-titres contredisant les dilaogues, comme lors de cette fabuleuse scène du balcon dans laquelle Alvy et Annie se jugent, sans oublier une séquence animée qui se révèle absolument géniale.
Woody Allen signe ici un film majeur sur l'amour et ses contrariétés, drôle et triste à la fois, mais terriblement intelligent.
Nothing sinister...
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Kevin95
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Kevin95 »

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Take the Money and Run (Woody Allen, 1969)

Même si dans mon souvenir le film était plus drôle, cette révision fut un vrai plaisir et surtout permet de constater que le "grand" Woody Allen, s'est à ses débuts essayé à des blagues parfois lourdingues quitte à risquer le bon gros bide des familles. Il y en a une poignée dans le film, mais trop peu pour être sévère surtout quand on s'attarde aux blagues dites réussites qui font mouches avec panache (les prisonniers chez la vielle dame).
Woody passe, bien sur pour ce faux documentaire (avant Zelig donc), tout les films de gangsters à la moulinette mais aussi (et c'est surprenant) s'autorise des clins d'œil à Cool Hand Luke voir à Un homme et une femme.

Décidemment, la première décennie de la carrière du réalisateur est de loin ma préférée.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Major Tom
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Re: Notez les films de septembre 2008

Message par Major Tom »

La Rose Pourpre du Caire (The Purple Rose of Cairo, Woody Allen)

Cecilia (Mia Farrow) mène une vie morne de serveuse qui n'aime pas son boulot, mariée à un incapable qui ne pense qu'à sortir avec ses copains. Elle se change les idées en allant voir des films au cinéma. Elle y découvre son film favori, La Rose Pourpre du Caire, qu'elle va revoir et revoir. Un jour, le héros du film (Jeff Daniels) sort de l'écran et l'enlève à sa vie. Avec cette comédie brillante sur le thème de l'illusion et de la magie du cinéma, Woody Allen raconte une histoire improbable, touchante par sa naïveté, et sa parabole sur le pouvoir des images est à la fois drôle et triste. Loufoque, amusant et plein de modestie, c'est aussi un film débordant d'imagination et d'amour pour le cinéma, principalement pour les anciens films. Le grand talent de Woody est justement de réussir à faire vivre ses personnages, les rendre crédibles pour nous faire rire ou pleurer en étant honnête et sincère. Il leur fait vivre des situations fantaisistes et nous émeut sans recours à du sentimentalisme facile. Voilà un excellent film qui rejoint ses meilleurs dans mon panthéon personnel...

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LéoL
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Re: Notez les films de septembre 2008

Message par LéoL »

Manhattan de Woody Allen

Probablement l’un des tout meilleur Woody Allen que j’ai pu voir (il m’en reste pas mal quand même). Quand j’ai vu ce film je me suis vraiment dit que le noir et blanc est intemporel (et du coup pas assez utilisé aujourd’hui mais ca ce n’est pas prêt de changer) et que dans certains cas les couleurs sont simplement inutiles. Je pense même qu’en couleurs ce film perdrait de sa splendeur, parce que mine de rien même si les couleurs apportent des plus indéniables elles apportent aussi des moins. Elles vieillissent, particulièrement chez Woody Allen d’ailleurs ; les couleurs d’une époque deviennent ridicules dans une autre. Ici rien n’est vieux, rien n’est moche, tout est beau et splendide et ce n’est pas parce que c’est en noir et blanc que tout est blanc et noir. Voilà, je tenais à le dire. Mais ce n’est pas tout, la qualité du film ne repose pas uniquement sur cet aspect visuel. Woody Allen nous pond ici l’un de ses meilleurs scénario, qui touche juste, dans lequel il n’en fait pas trop et laisse la place aux sentiments, et nous gratifie de très belles scènes (l’introduction sur Manhattan, le banc, la ballade en calèche, la fin, quelle fin, ce regard…). Mention spéciale à Mariel Hemingway qui illumine l’écran.
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AtCloseRange
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Re: Notez les films de septembre 2008

Message par AtCloseRange »

Un autre Woody Allen, Maris et Femmes.
J'étais un peu passé à côté au moment de sa sortie en salles et je ne l'avais jamais revu. Peut-être que la polémique à la sortie du film sur la séparation houleuse avec Mia Farrow avait faussé les cartes mais à le revoir aujourd'hui, c'est son dernier chef d'oeuvre avant Harry dans tous ses Etats. Les comédiens sont merveilleux et sa façon de filmer Juliette Lewis me laisse sans voix (la scène du taxi). Un film âpre qui ne fait pas de cadeau.
Joe Wilson
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Re: Notez les films naphtalinés de Novembre 2008

Message par Joe Wilson »

La rose pourpre du Caire (Woody Allen)

Toute la richesse du film est rassemblée dans le regard de Mia Farrow, porte ouverte vers un imaginaire assumé, la recherche d'un ailleurs, d'un épanouissement face à un quotidien de labeur et de frustration. Le cinéma représente ce vecteur esthétique de rayonnement, la voie d'une admiration qui ne laisse que des certitudes.
Les évènements sonnent ici comme une évidence. Allen épure au maximum sa trame, les oppositions sont simplissimes, le décor, le récit, sont au service de cet accomplissement vibrant, la proclamation d'une suprématie du rêve, de l'idéal, de la beauté. La tonalité douce, enchanteresse du film n'empêche pas des déceptions, mais celles-ci seront absorbées par la puissance de l'instrument cinématographique. La vie prend alors une valeur, provoque une reconnaissance.
C"est d'une finesse et d'une légèreté euphoriques et grâcieuses. Sans misérabilisme ni mièvrerie on touche à ce qui grandit une oeuvre. La possibilité de donner une autre intensité aux souvenirs, une fierté aux illusions. Et la fantaisie de l'ensemble, le rythme parviennent à retirer l'essentiel d'une comédie : son exubérance virevoltante, sa délicatesse lumineuse. Evidemment un sommet.
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Anorya
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Re: Notez les films de Décembre 2008

Message par Anorya »

September

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Woody laisse la grisaille et la mélancolie entrer dans son coeur. C'est un film sans lui donc dans ce cas là, on peut légitimement penser comme souvent à un sujet sérieux (encore qu'il apparaît pas dans "Radio days" et c'est un film bien nostalgique plus que dramatique. Quand à la "rose pourpre du caire", il apparaît pas non plus et c'est une magnifique déclaration d'amour au cinéma. Mais bon, il apparaît dans "Annie Hall" et "Manhattan" et ce sont des perles aussi donc, pas facile.... :mrgreen: ). Qui plus est ici, un film assez Bergmanien comme souvent dans son oeuvre. Le New-Yorkais étant fan du Suédois, les drames familiaux complexes planent donc aussi parfois sur son oeuvre en toute admiration de l'élève pour le maître quand il lui pique pas carrément son directeur de la photo (pour "une autre femme" avec Gena Rowlands) !

September ne conte rien moins que les rapports difficile d'une fille avec sa mère mais aussi son entourage dont sa meilleure amie et un jeune écrivain qu'elle aimerait bien pouvoir accrocher à son coeur, elle qui a déjà pas mal souffert et considère sa vie comme brisée (sans entrer dans les détails, il est question d'un drame arrivé bien plus jeune avec un revolver....On ne saura que la vérité au compte goutte...). Mais les choses ne se passeront pas aussi bien que prévu lors d'une soirée où tous en arriveront à dire ce qu'ils ont sur le coeur.
Et comme Woody veut faire un peu du drame à la Bergman, ils en ont tous gros sur la patate quoi. :mrgreen: )
Mais le film évite habilement tout clichés grâce à des dialogues fins, des acteurs au diapason, une histoire sur le fil, fragile mais forte et une mise en scène sobre du msieur Allen (les éclairages chaleureux de Carlo Di Palma donnent une touche nostalgique formidable).

C'est beau, tendre, dur, émouvant. Grandiose. - 6/6
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Joe Wilson
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Re: Woody Allen

Message par Joe Wilson »

September

Si Allen poursuit après Intérieurs l'exploration d'un déchirement familial, il ne conserve pas l'austérité, la composition sévère et verticale de ce précédent film...September doit en effet beaucoup à Tchekhov, le conflit des sentiments est noué dans une torpeur étrangement sereine : l'unité de temps et de lieu renforce cette impression de permanence avec un accompagnement de jazz. La violence n'en est que plus intense, et les liens affectifs mère/fille, les regards amoureux déçus prennent une dimension dramatique, explosive d'une grande rudesse.
Allen fait preuve de beaucoup d'humilité et de délicatesse, même si le film, dans sa courte durée, semble parfois perdre un peu l'équilibre. Cela doit aussi à des prestations d'acteurs qui m'ont inégalement convaincu : Sam Waterston est assez fade et l'on cerne difficilement le magnétisme qu'il inspire. Mia Farrow est à la limite de la rupture et je suis un peu partagé sur son jeu même si le rôle est ample et exigeant. Dianne West, par contre, est assez bouleversante : elle apporte au film une vulnérabilité digne avec beaucoup de tact et d'épure.
September est donc une oeuvre de transition, mais qui se révèle très dense, grave et prenante.
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Alligator
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Re: Woody Allen

Message par Alligator »

Play It Again, Sam (Tombe les filles et tais-toi!) (Herbert Ross, 1972) :

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Florilège de la belle Keaton
_______________

Je ne sais quelles sont les parts de responsabilité du point de vue mise en scène et réalisation entre Ross et Allen. J'ai cru comprendre qu'Allen y avait pris une large part. Le film ne m'ayant pas donné le grand frisson, même comique, que j'attendais d'un "Woody Allen", je n'ai même pas envie de pousser plus loin l'investigation.

Je crois que ce qui m'a le plus déplu c'est l'interprétation de Woody Allen, son personnage jouant beaucoup trop sur le comique physique, celui du type tellement émotif qu'il en perd tout équilibre et naturel, son corps devient incontrôlable. Un gaffeur physique. Etant donné la structure du récit, le comique de répétition est de rigueur, ce qui me fatigue de plus en plus. Voir Allen jouer sur le burlesque de sa distraction m'a fatigué. De même que d'écouter Tony Roberts répéter son gag du téléphone pendant tout le film.

Heureusement Diane Keaton. Heureusement elle. Heureusement sa beauté... Est-elle jolie? Pas spécialement. Irradie-t-elle d'un charme indéfini, d'une féminité et d'une sensualité diffcile à traduire par les mots? Assurément!
C'est quand même une des rares femmes à pouvoir porter les costumes les plus excentriques, les pantalons les plus colorés, les chemisiers les sévères ou farfelus, tout en paraissant d'une radieuse lumière. Ses yeux sourient et emportent tout. Elle est comme un beau paysage, une belle plage, été comme hiver, sous un soleil rieur ou une pluie battante, est toujours belle et émouvante.
Diane Keaton est une belle plage émouvante, voilà. C'est officiel.

Ce qui frappe aussi dans ce film, c'est la prestation de cet acteur, Jerry Lacy, qui nous concocte une imitation de Bogart incroyable. Il prend magnifiquement sa silhouette, ses gestes, sa voix. Son travail est en tout point bluffant. Chapeau.
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Brody
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Re: Woody Allen

Message par Brody »

Zelig (1983) :
L'histoire de Leonard Zelig dans les années 20 à 30, homme-caméléon, relatée à travers les actualités de l'époque.
Le pari de réaliser une chronique amusante à travers des images d'archives "authentiques" était osé, il est malheureusement raté. Seul point positif, l'aspect technique est irréprochable : on devine que les personnages célèbres mentionnés sont les vrais, à ce niveau le film n'a rien à envier à Forrest Gump qui a été sur-célébré pour ses effets de ce type ; ce n'était certes pas sur ce terrain que l'on pouvait attendre Allen, et le mélange vraies/fausses archives est remarquablement fait.
Pour moi qui ne savais rien du film en insérant la galette, ce parti-pris s'est révélé être une vraie découverte, qui s'est malheureusement transformée en déconvenue : après une introduction en images d'archives, on s'attend à un moment où à un autre que l'histoire démarre vraiment, que l'exposition sur les personnages - forcément schématique car il ne s'agit que d'actualités d'époque - commence vraiment. Mais non, "l'actualité" se transforme avec les minutes en reportage d'archives, qui ne s'accélère ni ne prend son temps de creuser grand-chose, le résultat est un longue suite d'images de qualité médiocre à la voix-off qui devient pénible, de plans "pas à la bonne vitesse", et qui narre d'une voix monocorde une vie entière résumée en de nombreuses saynettes anecdotiques et quelques évènements marquants.
Je suis finalement resté de marbre face à toute cette histoire, qui tire en longueur et ne raconte finalement rien de très brillant : les reflexions sur la psychanalyse et la personnalité restent très prévisibles, le jeu des personnages se résume à une succession de déguisements pour Allen et quelques courtes saynettes pour Mia Farrow, sans qu'à aucun moment la moindre empathie ne puisse réellement se créer envers ces personnages.
Quelques formules amusantes sauvent l'ensemble du naufrage et arrachent des sourires, mais WA ne livre qu'un minimum syndical sur ce plan-là également, cela ne parvient pas à créer de vrai rythme. Reste une peinture de la société de l'époque plutôt amusante, mais là encore uniquement grace à la subtile absurdité de quelques commentaires plus que par une réelle profondeur.

Grosse, grosse déception pour ce film que je considère déjà comme l'un de ses plus faibles. Je reviens vite pour écrire mon enthousiame sur ses deux précédentes oeuvres, Comédie érotique d'une nuit d'été et Stardust Memories, découvertes juste avant.
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Demi-Lune
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Re: Woody Allen

Message par Demi-Lune »

Personnellement, je garde plutôt un bon souvenir de Zelig. Peut-être pas un grand film, mais en tout cas, une oeuvre novatrice et fourmillante d'idées, un exploit technique et un parti-pris narratif tout à fait original. Pour ma part, la recette d'Allen sur ce film a plutôt bien fonctionné, mais je concède qu'il y a quelques longueurs (pourtant, le film fait à peine 1h20), et que l'histoire n'est pas toujours très intéressante. Allen n'exploite peut-être pas assez son idée de départ. Mais le bidouillage des images d'archives avec Hitler, pour ne citer que cette scène, est quand même un grand moment...
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Brody
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Re: Woody Allen

Message par Brody »

Demi-Lune a écrit :le bidouillage des images d'archives avec Hitler, pour ne citer que cette scène, est quand même un grand moment...
Oui c'est sans doute la scène bidouille la plus réussie et vraiment marrante, malheureusement arrivant à 5 minutes de la fin le procédé n'est plus surprenant et perd de sa force. Encore le problème lié à l'idée créative de départ, que je salue moi aussi, mais qui je trouve ne fonctionne pas sur la longueur.


PS : rien à voir mais entre ton avatar et ta signature, il y a les 2 films que j'emporterais sur une ile déserte. j'adore !
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