I... comme Icare (Henri Verneuil - 1979)

[Kurtz]

I comme Icare (Henri Verneuil, 1979)

Un procureur enquête sur l'assassinat d'un président de la République après que la commission chargée de l'enquête ait bouclée trop vite son rapport à cause de pressions...
Oui, ça ressemble à l'affaire Kennedy et le lien n'est bien sûr pas fortuit. Le film commence d'ailleurs pas une citation de Boris Vian sur les liens entre imaginaire et réalité. On ne peut d'ailleurs s'empêcher de comparer le film de Verneuil au JFK d'Oliver Stone, qui lui est postérieur. Et malheureusement, la comparaison tourne vite au désavantage du film français...
I comme Icare n'est pas un mauvais film. C'est simplement un film qui aurait mérité un meilleur traitement, un traitement plus soigné, plus rigoureux. En effet, pas mal d'éléments laissent à désirer: les dialogues, notamment sont d'une platitude ridicule. Ils sont même parfois lourds lorsqu'ils se contentent de souligner l'intrigue, sans que cela soit nécessaire. De plus, Yves Montand, dans le rôle principal, m'a déçu. Il n'est pas toujours crédible lorsqu'il dit ses répliques. Mais peut-être que ça vient justement des répliques.
Concernant, le scénario, il y a du bon et du moins bon. Là encore, on aurait pu faire mieux. L'idée de base est excellente. Il y a la dose de suspense indispensableà tout thriller politique. Avec en prime, une réflexion sur l'obéissance. Cependant, la fin est un peu parachutée (le coup de la K7 qui explique tout ) et certains éléments sont mal intégrés à la trame. Je pense par exemple à cette scène, assez célèbre, de tests psychanalytiques. Certes, c'est l'une des meilleures scènes du film, elle suscite une certaines réflexion, mais on sent qu'elle est un peu "gratuite", le lien avec le reste de l'histoire est trop ténu.
Quant à la mise en scène, elle est...efficace. Il faut dire que Verneuil est soutenu par Ennio Morricone, ça aide. Mais le talent du réalisateur est indéniable. Certaines scènes sont remarquables. Je pense par exemple à la scène finale, fulgurante.
Bref, un bon thriller politique dans l'ensemble captivant mais avec pas mal de défauts souvent d'ordre technique.

4,25/6


en tout cas, merci à Vito et aux autres d'en avoir parlé dans le topc DVD. c'est ce genre d'avis qui me donne envie de voir un film que je ne connais pas ( coup de chance, il passait cette semaine sur Paris Première).

[Kurtz]

I comme Icare (Henri Verneuil, 1979)

Un procureur enquête sur l'assassinat d'un président de la République après que la commission chargée de l'enquête ait bouclée trop vite son rapport à cause de pressions...
Oui, ça ressemble à l'affaire Kennedy et le lien n'est bien sûr pas fortuit. Le film commence d'ailleurs pas une citation de Boris Vian sur les liens entre imaginaire et réalité. On ne peut d'ailleurs s'empêcher de comparer le film de Verneuil au JFK d'Oliver Stone, qui lui est postérieur. Et malheureusement, la comparaison tourne vite au désavantage du film français...
I comme Icare n'est pas un mauvais film. C'est simplement un film qui aurait mérité un meilleur traitement, un traitement plus soigné, plus rigoureux. En effet, pas mal d'éléments laissent à désirer: les dialogues, notamment sont d'une platitude ridicule. Ils sont même parfois lourds lorsqu'ils se contentent de souligner l'intrigue, sans que cela soit nécessaire. De plus, Yves Montand, dans le rôle principal, m'a déçu. Il n'est pas toujours crédible lorsqu'il dit ses répliques. Mais peut-être que ça vient justement des répliques.
Concernant, le scénario, il y a du bon et du moins bon. Là encore, on aurait pu faire mieux. L'idée de base est excellente. Il y a la dose de suspense indispensableà tout thriller politique. Avec en prime, une réflexion sur l'obéissance. Cependant, la fin est un peu parachutée (le coup de la K7 qui explique tout ) et certains éléments sont mal intégrés à la trame. Je pense par exemple à cette scène, assez célèbre, de tests psychanalytiques. Certes, c'est l'une des meilleures scènes du film, elle suscite une certaines réflexion, mais on sent qu'elle est un peu "gratuite", le lien avec le reste de l'histoire est trop ténu.
Quant à la mise en scène, elle est...efficace. Il faut dire que Verneuil est soutenu par Ennio Morricone, ça aide. Mais le talent du réalisateur est indéniable. Certaines scènes sont remarquables. Je pense par exemple à la scène finale, fulgurante.
Bref, un bon thriller politique dans l'ensemble captivant mais avec pas mal de défauts souvent d'ordre technique.

4,25/6


en tout cas, merci à Vito et aux autres d'en avoir parlé dans le topc DVD. c'est ce genre d'avis qui me donne envie de voir un film que je ne connais pas ( coup de chance, il passait cette semaine sur Paris Première).

[NUTELLA]

j'en garde un bon souvenir,mais qui remonte à fort longtemps,il faudrait donc que je le revoye pour pouvoir donner un avis précis.
d'ailleurs,c'est pas l'envie qui me manque

[Bob Harris]

Pour moi le meilleur film d'Henri Verneuil (enfin, je les ai pas tous vus...)

La scène de l'expérience est anthologique, et puis ce final aussi...

[Troma]

J'ai a peu prés les mêmes impressions que Kurtz pour ce film. Un sujet en or, mais un traitement plein de maladresses. La bonne volonté ne suffit pas.

[Jake Scully]

Un bon film, avec une belle musique de Morricone. J'aime beaucoup certains passages (la scène de l'expérience est magnifique), mais il y a des moments où Montand est un peu agaçant (il en fait un peu trop).

Des maladresses, il y en a! Surtout une...

[dans le film] La scène du complot est tournée avec une caméra par un spectateur - il devrait donc y avoir un seul plan-séquence (comme ce fut le cas par exemple avec le film de l'assassinat de Kennedy qui inspira Verneuil). Or... (grosse gaffe)... lorsque Montand visionne le film: la scène est montée et prise sous deux angles...
Je déteste ce genre de trucs et ça arrive souvent. On dirait qu'ils prennent les spectateurs pour des cons.

[DannyBiker]

4,25/6

[Kurtz]

4,25/6

tu la trouves trop large.

Ben c'est parce que malgré ses défauts, j'ai passé un bon moment. Je suis bien rentré dans le film. et il y a surtout ce plan-séquence final

mais c'est sûr que sans maladresse, il aurait pu avoir peut-être 5/6.

[DannyBiker]

c'est pas tellement la note que le ,25.

[Jordan White]

Un bon polar, à la griffe très seventies, à une période où les films policiers reposaient sur une technique solide à l'instar de Peur sur la Ville.
Ayant une trouille bleue des coups de pistolets dans les films, la séquence finale m'a traumatisé.

[Fatalitas]

Je viens de le decouvrir à l'instant, un grand film


A partir d'un sujet empruntant dans les grandes largeurs à l'assassinat de Kennedy, Henri Verneuil, avec ce film, se hisse presque au niveau des plus eclatantes reussites du thriller politique tels Un Crime dans la tete ou beaucoup plus proche de son film, A cause d'un assassinat de Pakula.


Interpretation remarquable, Montand est excellent : ses films des 70's figurent parmi ce qu'il a fait de mieux, comme La Menace et Police Python 357 de Corneau, La Folie des grandeurs (oui, oui, son talent se retrouve aussi dans la comedie ) et ce I....comme Icare

superbe final, auquel je m'attendais neanmoins, et des sequences particulierement reussies (comme le notait Bob, la scene de l'experience est excellente, ou encore la scene du temoin dans la cabine telephonique, formidable de tension)

allez, un p'tit 8,5/10

[Lord Henry]

A partir des années soixante-dix - et à l'exception du Serpent - la filmographie d'Henri Verneuil a l'art de susciter chez moi une déception un soupçon déprimante.

Après Le Clan des Siciliens - aboutissement d'un cinéma commercial hexagonal de qualité - la production du réalisateur s'est enfoncée dans la grisaille avec une série d'oeuvres plutôt ternes et à la forme empruntée.

I comme Icare me frappe surtout par sa balourdise et son inébranlable platitude. Par ailleurs, le film ne se relève pas du ridicule d'avoir choisi de situer l'action dans quelque contrée imaginaire de pacotille, ce qui en désamorce irrémédiablement le propos.

[Nicolas Mag]

Je viens de voir le film
On m'en avait tellement parlé que cette fois c'est fait alors oui c'est un grand film que je pensais mettre comme mon film du mois mais j'hésite car c'est vrai que les defauts notés par Kurtz sont réelles, mis à part sur Yves Montand un acteur dont je decouvre de plus en plus le talent (ben oui j'suis jeune). C'est vrai qu'au debut j'etais un peu perplexe et c'est certainement du au fait qu'on est en 2005 (JFK est sorti il y a plus de 10 ans), mais je m'essaie de m'imaginer la claque que ça pouvait être au moment de sa sortie.
Mais après j'ai vu la longue scène des tests (c'est vrai on sens un detachement face à l'enquete) et c'est d'anthologie, mémorable... la scène finale l'est tout autant
des moments de fulgurance qui marquent ... c'est ça du bon cinema

Par ailleurs, le film ne se relève pas du ridicule d'avoir choisi de situer l'action dans quelque contrée imaginaire de pacotille, ce qui en désamorce irrémédiablement le propos.

alors d'1 l'association du drapeau fait notamment pensé aux Etats Unis mais impossible de choisir les etats unis car alors il aurait fallu faire un documentaire et d'ailleurs ça aurait paru impossible à l'epoque (dejà faut tenir à sa vie).
en même j'y trouve son interêt c'est que ce pays ça peut être n'importe lequel dont le notre (ou que l'on soit)

[John Anderton]

Je viens de voir le film
On m'en avait tellement parlé que cette fois c'est fait alors oui c'est un grand film que je pensais mettre comme mon film du mois mais j'hésite car c'est vrai que les defauts notés par Kurtz sont réelles, mis à part sur Yves Montand un acteur dont je decouvre de plus en plus le talent (ben oui j'suis jeune). C'est vrai qu'au debut j'etais un peu perplexe et c'est certainement du au fait qu'on est en 2005 (JFK est sorti il y a plus de 10 ans), mais je m'essaie de m'imaginer la claque que ça pouvait être au moment de sa sortie.
Mais après j'ai vu la longue scène des tests (c'est vrai on sens un detachement face à l'enquete) et c'est d'anthologie, mémorable... la scène finale l'est tout autant des moments de fulgurance qui marquent ... c'est ça du bon cinema

Par ailleurs, le film ne se relève pas du ridicule d'avoir choisi de situer l'action dans quelque contrée imaginaire de pacotille, ce qui en désamorce irrémédiablement le propos.

alors d'1 l'association du drapeau fait notamment pensé aux Etats Unis mais impossible de choisir les etats unis car alors il aurait fallu faire un documentaire et d'ailleurs ça aurait paru impossible à l'epoque (dejà faut tenir à sa vie).
en même j'y trouve son interêt c'est que ce pays ça peut être n'importe lequel dont le notre (ou que l'on soit)

La scène des tests est énorme, j'avoue que ça m'avait scotché un instant, ça... au risque de peiner à revenir dans le film après...

[aurélie]

Vu ce soir sur 13ème rue. Il n'y avait qu'une étoile sur mon télé 2 semaines mais ma môman me l'a conseillé.

Et j'ai vraiment bien aimé le film.

Dans chaque film y'a un moment où on atteint un paroxysme, un pic.
Dans JFK, par exemple,

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même si la rencontre avec sutherland est énorme c'est quand même le procès qui m'apparait comme étant le paroxysme

ici dans I comme Icare c'est définitivement cette scène de l'expérimentation de la soumission à l'autorité (car j'avais grillé la fin ). Vraiment fascinant tout ce passage, on se pose des questions (qu'aurions-nous fait ? aurait-on été mieux que ce monsieur testé ?) et puis c'est un test qui a vraiment été fait par un psychologue américain Stanley Milgram.
http://perso.orange.fr/qualiconsult/milgram.html


à la scène du 'zapruder' qui a des coupes en deux endroits différents, je l'ai grillé tout de suite quand je l'ai vu et ça m'a fait fait marrer de voir vos commentaires le soulignant également.