Frank Bannister a écrit :The_Thing a écrit :C'est simple non?
Non, pas vraiment, j'ai l'impression que vous réduisez la série B à une histoire de qualité et d'ambition alors que ce terme sert simplement à définir des productions à petits budgets. On peut avoir des idées, du talent et faire de très grands films à petits budgets, comme l'a fait Cameron en 1984...
Il est vrai que la situation devient difficile parce que il y a beaucoup d'éléments qui viennent s'imbriquer et se retirer
aussitôt mentionnés,comme le budget et le pouvoir inventif du réalisateur qui ne sont ma foi que très relatif si on tente d'en comprendre la mécanique,pour ma part je me suis efforcé de prendre en compte deux choses. 1)La capacité à détenir un talent technique dans tout les domaines de la mise en scène,de se servir de ce talent pour démontrer une certaine supériorité artistique qui justement à vocation intentionnelle de dépasser le cadre de la pure série B. 2)Une série B reste une série B pour la bonne et simple raison qu'elle est limité par ses moyens ,mais vu le travail exécuté par un metteur en scène largement plus doué que la norme ,le film de série B peut faire illusion et rejoint donc le principe fondamental que tout les outils cinématographiques placés entre les mains de différents réalisateurs ,n'apporteront pas la même qualité de résultat.
La serie A est dévoyée depuis fort longtemps ,Transformer étant un blockbuster il est évidemment certain que la
frontière est de plus en plus ténue ,une succession de scènes simplistes constituent le squelette de ce film divertissant ,retirez-en justement le budget qui ne sert à montrer qu'une suite de péripéties jamais vu renforcées par des effets spéciaux toujours plus impressionnant ,le film est en dessous d'une série B.