Vic Vega a écrit :
C'est ta sensibilité au cinéma, j'ai la mienne. Je ne "cherche" pas les références simplement quand il y a un élément que j'ai déjà vu dans un autre film je ne peux m'empêcher de le remarquer.
tout a fait d'accord, mais pour autant j'aimerais comprendre si c'est uniquement cet aspect "références" qui te font considérer le reste de la filmo ozon comme mauvaise ??
si oui, sans aucune malice de ma part (vu que j'ai pas "une culture" cinema assez importante pour voir toutes les references) retrouves-tu cet aspect "références" qui te gene dans tous ses autres films ?
Vic Vega a écrit :
C'est ta sensibilité au cinéma, j'ai la mienne. Je ne "cherche" pas les références simplement quand il y a un élément que j'ai déjà vu dans un autre film je ne peux m'empêcher de le remarquer.
tout a fait d'accord, mais pour autant j'aimerais comprendre si c'est uniquement cet aspect "références" qui te font considérer le reste de la filmo ozon comme mauvaise ??
si oui, sans aucune malice de ma part (vu que j'ai pas "une culture" cinema assez importante pour voir toutes les references) retrouves-tu cet aspect "références" qui te gene dans tous ses autres films ?
Je trouve plus exactement que ses autres films n'existent que par la référence, par le clin d'oeil malin et second degré (là où le cinéma de Tarantino ne se limite pas à ça et construit de vrais personnages). Quant à Swimming Pool, je trouve qu'il fait se confronter de façon prévisible deux personnages stéréotypés (l'anglaise coincée et la fille du Sud extravertie) et que son regard sur la création littéraire (vue comme une vampirisation de la vie d'autrui) est superficiel. C'est peut-être un peu moins vrai pour Gouttes d'eau froide... mais je trouve le film trop vaudevillesque et manquant d'intensité. Mis à part Anna Thomson, je trouve l'interprétation assez plate.
noar13 a écrit :ce gros topic à la noix, voir ozon, fincher, tarantino en 1 shot, c'est vraiment de la mauvaise foi. J'ai déjà du mal à comprendre qu'on ne puisse apprecier qu'1 seul de leur film (a part peut etre tarantino), et meme si c'est le cas, on peut raisonablement pas dire que le reste est si mauvais.
Et alors? Ca va de soi que ce genre de topic est subjectif. Si ya désaccord, suffit d'argumenter, pas besoin de ressortir "Tu dis que des conneries" ou "T de mauvaise foi"
Mème si réalisé par Joe Dante comme ce devait au départ être le cas, le film aurait été bien plus réussi, je trouve son "Phantom" hommage aux vieux sérials assez sympas et injustement déscendu en flèche.
Vic Vega a écrit :C'est peut-être un peu moins vrai pour Gouttes d'eau froide... mais je trouve le film trop vaudevillesque et manquant d'intensité. Mis à part Anna Thomson, je trouve l'interprétation assez plate.
Je suis tout sauf un fan d'Ozon, mais l'interprétation de Giraudeau est remarquable dans ce film.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Vic Vega a écrit :C'est peut-être un peu moins vrai pour Gouttes d'eau froide... mais je trouve le film trop vaudevillesque et manquant d'intensité. Mis à part Anna Thomson, je trouve l'interprétation assez plate.
Je suis tout sauf un fan d'Ozon, mais l'interprétation de Giraudeau est remarquable dans ce film.
Et manquant d'intensité .... il ne faut pas pousser - de même que ta réflexion sur les moment screux de Jackie Brown que je n'avais pas pris la peine de relever au début : c'est le cas des trois films de QT
harry callahan a écrit :
Je suis tout sauf un fan d'Ozon, mais l'interprétation de Giraudeau est remarquable dans ce film.
Et manquant d'intensité .... il ne faut pas pousser - de même que ta réflexion sur les moment creux de Jackie Brown que je n'avais pas pris la peine de relever au début : c'est le cas des trois films de QT
Disons que le film ne m'a jamais atteint niveau émotion et ne m'a jamais fait oublier la puissance malaisante des huis clos de Fassbinder là où un Todd Haynes avait réussi à me faire oublier ce que j'aime le plus chez Sirk -l'emphase-. Giraudeau n'est certes pas mauvais dans le film mais je n'ai jamais partagé les louanges critiques sur sa prestation. Pour moi un film certes pas mauvais mais pas assez bon à mes yeux pour faire d'Ozon un two shots en ce qui me concerne.
Pour moi Gouttes d'eau... est son meilleur film de ce que j'ai vu de lui. Je n'ai pas vu Huit Femmes ni Sous le sable, mais Les amants criminels était lourd et maladroit. Sitcom est juste derrière Gouttes..., une farce jouissive.
J'aime tout ce qu'à fait Fassbinder de Les larmes amères de Petra Von Kant à Querelle, hormis deux ou trois films ,pour moi l'un des grands cinéastes allemand des trente dernières années.
Nikita a écrit :Et manquant d'intensité .... il ne faut pas pousser - de même que ta réflexion sur les moment screux de Jackie Brown que je n'avais pas pris la peine de relever au début : c'est le cas des trois films de QT
C'est vrai que Reservoir et Pulp ont des moments creux mais ces moments-là sont traités par la réalisation comme des moments d'intensité maximale ce qui n'est à mon sens pas le cas dans Jackie Brown qui se déroule comme un lent blues là où les deux autres ont le rythme d'un classique rock.
Jordan White a écrit :
J'aime tout ce qu'à fait Fassbinder de Les larmes amères de Petra Von Kant à Querelle, hormis deux ou trois films ,pour moi l'un des grands cinéastes allemand des trente dernières années.
Vic Vega a écrit :
C'est vrai que Reservoir et Pulp ont des moments creux mais ces moments-là sont traités par la réalisation comme des moments d'intensité maximale ce qui n'est à mon sens pas le cas dans Jackie Brown qui se déroule comme un lent blues là où les deux autres ont le rythme d'un classique rock.
Vic sans vouloir etre désagréable,je me demande vraiment si tu as vu ces deux films,Reservoir Dogs et Pulp fiction n'ont pas,mais alors pas du tout le meme rythme d'ailleurs Pulp Fiction qui posséde un tempo beaucoup plus élevé,et paradoxalement celui qui a des moments un peu creux,comme tu dis,surement dus à sa durée un peu excessive.
Reservoir Dogs ne posséde quand à lui aucun temps mort,à moins que tu ne considéres ainsi,des dialogues ciselés à l'extreme...
Vic Vega a écrit :
C'est vrai que Reservoir et Pulp ont des moments creux mais ces moments-là sont traités par la réalisation comme des moments d'intensité maximale ce qui n'est à mon sens pas le cas dans Jackie Brown qui se déroule comme un lent blues là où les deux autres ont le rythme d'un classique rock.
Vic sans vouloir etre désagréable,je me demande vraiment si tu as vu ces deux films,Reservoir Dogs et Pulp fiction n'ont pas,mais alors pas du tout le meme rythme d'ailleurs Pulp Fiction qui posséde un tempo beaucoup plus élevé,et paradoxalement celui qui a des moments un peu creux,comme tu dis,surement dus à sa durée un peu excessive.
Reservoir Dogs ne posséde quand à lui aucun temps mort,à moins que tu ne considéres ainsi,des dialogues ciselés à l'extreme...
Venant de la part de quelqu'un qui considère le cinéma de Woo à l'aune du critère du réalisme ce genre de supposition que je n'aurais pas vu ces films ne me surprend pas... Désolé mais l'impression que j'ai eue en voyant et revoyant les deux films est une impression de ressentir chaque moment, creux ou pas, comme ayant une intensité maximale. Je vois les deux premiers plutot comme des films rythmés et mis en scène -de façon différente mais l'effet produit est le meme en ce qui me concerne- de façon à ce que les temps morts ne soient pas ressentis comme des temps morts : par moments creux, j'entends aussi ces longues tchatches qui devraient apporter une respiration dans le récit, créer une pause mais que j'ai ressenties comme aussi intenses que les scènes de canardage dans les deux films.
Sur ce, j'arrete pour ce qui me concerne un topic qui dérive pas mal de son sujet initial (surtout que je suis loin de considérer QT comme un one shot). De toute manière, c'est le genre de topic qui ne se termine jamais parce que meme la notion de navet se discute (la preuve pour certains Fight Club en est un).
