Une Vie Cachée (Terrence Malick - 2019)

[Alexandre Angel]

Mazette 2

La barre est placée haut, les gars!

[Mosin-Nagant]

Un poème à la beauté foudroyante, qui soulève l'âme et déchire le coeur.(...)Le retour du Roi Malick.

Je suis bien d'accord avec toi. Donc un gros +1, là-dessus!

le plus grand film que j'ai vu depuis A Ghost Story

Ah, là, même si j'ai adoré ce film, le dernier Terence Malick me semble être dans la catégorie supérieure...

[Jack Griffin]

Mazette 2

La barre est placée haut, les gars!

Avec Ghost Story on n’est pas si haut pourtant

[Flol]

Blablabla.
Je crois que j'aurais dû faire comme Gounou et éviter de m'étendre, en fait.

[G.T.O]

Mazette 2

La barre est placée haut, les gars!

Avec Ghost Story on n’est pas si haut pourtant

En attendant, c’est toujours mieux que Baby Driver !

[Jeremy Fox]

Quant au film je suis mitigé. Je dirais qu'il est à mi-chemin entre sa période narrative et sa période expérimentale. N'ayant absolument pas accroché à ses derniers films j'ai forcément été un peu mal à l'aise. C'est certes une fois de plus extrêmement beau et gracieux mais au bout de 2h de sur-découpage et de voix off j'ai commencé à perdre patience. Je crois même que j'ai un peu piqué du nez durant la dernière heure, pourtant la plus intense narrativement parlant. J'aurais aimé être bouleversé par le sort des personnages mais ça n'a pas été le cas. Pas de bouleversement esthétique non plus comme j'avais pu le ressentir devant The Tree of Life. Ceux qui comme moi avaient adoré La Ligne Rouge, Le Nouveau Monde et Tree of Life risquent donc de rester un peu extérieur au film. Mais, comme le disent les journalistes du podcast NoCiné, c'est évidemment à voir impérativement en salle.

Je me retrouve dans cet avis sauf que j'ai commencé à perdre patience dès la fin de la première heure. Je crois que je suis devenu allergique au style Malick ; je n'en pouvais plus de son utilisation du grand angle, de ses voix off, de son mysticisme récurrent... son film ne m'a pas procuré la moindre émotion et je crains désormais encore plus de revoir ses premiers films.

[Flol]

Je n'ai vu pour ma part aucun mysticisme là-dedans, et certes il y a une voix-off, mais ce qu'elle dit n'a pas grand-chose à voir avec ce que l'on pouvait entendre dans ses 3 films précédents...

[ien-ien]

Quant au film je suis mitigé. Je dirais qu'il est à mi-chemin entre sa période narrative et sa période expérimentale. N'ayant absolument pas accroché à ses derniers films j'ai forcément été un peu mal à l'aise. C'est certes une fois de plus extrêmement beau et gracieux mais au bout de 2h de sur-découpage et de voix off j'ai commencé à perdre patience. Je crois même que j'ai un peu piqué du nez durant la dernière heure, pourtant la plus intense narrativement parlant. J'aurais aimé être bouleversé par le sort des personnages mais ça n'a pas été le cas. Pas de bouleversement esthétique non plus comme j'avais pu le ressentir devant The Tree of Life. Ceux qui comme moi avaient adoré La Ligne Rouge, Le Nouveau Monde et Tree of Life risquent donc de rester un peu extérieur au film. Mais, comme le disent les journalistes du podcast NoCiné, c'est évidemment à voir impérativement en salle.

Je me retrouve dans cet avis sauf que j'ai commencé à perdre patience dès la fin de la première heure. Je crois que je suis devenu allergique au style Malick ; je n'en pouvais plus de son utilisation du grand angle, de ses voix off, de son mysticisme récurrent... son film ne m'a pas procuré la moindre émotion et je crains désormais encore plus de revoir ses premiers films.

J'ai ressenti la même chose, j'ai trouvé le temps très très long... et son mysticisme m'a rapidement saoulé... Visuellement très beau mais aucunement touché .
J'y allais avec énormément d'envie au vue des notes et critiques , au final le film m'est totalement passé au dessus de la tête.

[Supfiction]

Après un détour expérimental ayant largué les fans les plus endurcis, sa fameuse trilogie moderne (To the Wonder, Knight of Cups, Song to song), Malick ne semble plus s’arrêter. Décrit comme le retour à sa veine narrative

Il y a erreur d'analyse. Le film est pour moi encore moins narratif que "To the Wonder" par exemple qui racontait bien plus de choses.

Un poème à la beauté foudroyante, qui soulève l'âme et déchire le coeur. Pas peur de l'avouer : les 20 dernières minutes m'ont littéralement terrassé, en larmes, carpette, avec comme point d'orgue la citation finale de George Eliot qui résume parfaitement les enjeux moraux développés par le film, et m'ont fait pleinement prendre conscience de la puissance du récit auquel je venais d'assister.
Bref, le chef-d'œuvre est total. Le retour du Roi Malick.

Et inutile de préciser que c'est le plus grand film de l'année, et sans doute le plus grand film que j'ai vu depuis A Ghost Story il y a quasi pile 2 ans.

Effectivement .. quand on écrit ça, on ne peut qu'être agacé de lire l'avis d'autres personnes pour qui le film a surtout inspiré un ennui profond.
Désolé mais 3h, c'est démesuré par rapport à ce que cela raconte. Même A la merveille était plus dense et riche. Quand tu parles d'être "terrassé" par la fin, cela me surprend autant que toi tu peux l'être.

A quelle "puissance du récit" fais-tu allusion ? Le récit tient sur un post-it.
"les enjeux moraux" ? On ne sait même pas bien précisément quelles ont été les motivations du personnage, ce qui a pu le choquer en 1940 pour avoir cette attitude, si c'est simplement le fait de tuer ou d'envahir des pays ou si c'est strictement le rejet de la politique du Reich (et dans ce cas, pourquoi ne pas avoir réagit plus tôt ? pourquoi avoir accepté de faire la campagne de France ?). En 3h, le temps ne manquait pas pour en savoir plus sur la psychologie du héros. Et je ne parle pas du montage court au début du film qui s'avère quelque-peu agaçant et en contradiction avec l'étirement narratif extrême, de l'incohérence linguistique en totale contradiction avec le naturalisme et la recherche d'authenticité. Il y a de belles choses pourtant comme cette peinture presque maurrassienne d'une vie simple et harmonieuse, de la beauté du geste de l'artisan et du paysan, de la communion avec la faune et la flore. Mais l'agacement provoqué par le maniérisme, l'étirement extrême et l'abstraction des dialogues au profit d'une voix off lénifiante gâche ces qualités.

[-Kaonashi-]

"les enjeux moraux" ? On ne sait même pas bien précisément quelles ont été les motivations du personnage, ce qui a pu le choquer en 1940 pour avoir cette attitude, si c'est simplement le fait de tuer ou d'envahir des pays ou si c'est strictement le rejet de la politique du Reich (et dans ce cas, pourquoi ne pas avoir réagit plus tôt ? pourquoi avoir accepté de faire la campagne de France ?). En 3h, le temps ne manquait pas pour en savoir plus sur la psychologie du héros.

Mais en fait tu as dormi tout du long, non ?

Camera à l’épaule, enfants qui jouent et qui courent, musique lyrique, voix off, arbres, eau, ciel,

Ah oui, confirmation !
Pas de caméra à l'épaule dans le film. Peu de musique lyrique*. La sieste fut bonne je suppose, avec autant de belles compositions en fond sonore pour masquer tes ronflements !

image distordue + nazis. L’arnaque Malick usuelle.

C'est vrai, il est chiant Malick avec tous ses films avec des nazis partout dans tous ses films, qu'il change de sujet !!!
...

Blague (quoique...) à part, je reconnais sans problème le style, je peux comprendre qu'il hérisse à la longue. Cependant il y a derrière tout cela un sens, un développement fort, sur le thème de l'opposition. Tu n'aurais pas dormi, tu aurais pu voir que tout ce que montre le film, l'environnement, la vie du couple Jägerstätter, illustre simplement et avec force ce que l'homme veut défendre en refusant de rejoindre une idéologie de destruction et de mort. Inutile de discourir des heures sur un débat d'idées entre nazis d'un côté et opposant de l'autre, ça se passe de mot, et c'est justement une des grandes forces du films de ne pas avoir cherché à être didactique.

Encore une fois, je comprends que le style rebute, on peut y voir un gimmick fatigant à la longue, et c'est d'ailleurs ce que je commençais à ressentir, un peu dans À la merveille, beaucoup (euphémisme) devant Knight of Cups, souvent devant Song to Song.
Travelling avant rapide fluide au grand angle en contre-plongée, en contre-jour, jump cuts, personnages mutiques, lumière naturelle...
Pourtant il n'a jamais été aussi bien intégré que dans ce film. Je ne suis d'ailleurs pas loin de penser que Une vie cachée est même plus abouti que Tree of Life, car mieux tenu dans sa narration.

*bon il y en a, Handel, Bach, Kilar... mais sur l'ensemble du film elle est finalement peu présente.

[Flol]

"les enjeux moraux" ? On ne sait même pas bien précisément quelles ont été les motivations du personnage, ce qui a pu le choquer en 1940 pour avoir cette attitude, si c'est simplement le fait de tuer ou d'envahir des pays ou si c'est strictement le rejet de la politique du Reich (et dans ce cas, pourquoi ne pas avoir réagit plus tôt ? pourquoi avoir accepté de faire la campagne de France ?). En 3h, le temps ne manquait pas pour en savoir plus sur la psychologie du héros.

Mais en fait tu as dormi tout du long, non ?

Camera à l’épaule, enfants qui jouent et qui courent, musique lyrique, voix off, arbres, eau, ciel,

Ah oui, confirmation !
Pas de caméra à l'épaule dans le film. Peu de musique lyrique*. La sieste fut bonne je suppose, avec autant de belles compositions en fond sonore pour masquer tes ronflements !

image distordue + nazis. L’arnaque Malick usuelle.

C'est vrai, il est chiant Malick avec tous ses films avec des nazis partout dans tous ses films, qu'il change de sujet !!!
...

Blague (quoique...) à part, je reconnais sans problème le style, je peux comprendre qu'il hérisse à la longue. Cependant il y a derrière tout cela un sens, un développement fort, sur le thème de l'opposition. Tu n'aurais pas dormi, tu aurais pu voir que tout ce que montre le film, l'environnement, la vie du couple Jägerstätter, illustre simplement et avec force ce que l'homme veut défendre en refusant de rejoindre une idéologie de destruction et de mort. Inutile de discourir des heures sur un débat d'idées entre nazis d'un côté et opposant de l'autre, ça se passe de mot, et c'est justement une des grandes forces du films de ne pas avoir cherché à être didactique.

Encore une fois, je comprends que le style rebute, on peut y voir un gimmick fatigant à la longue, et c'est d'ailleurs ce que je commençais à ressentir, un peu dans À la merveille, beaucoup (euphémisme) devant Knight of Cups, souvent devant Song to Song.
Travelling avant rapide fluide au grand angle en contre-plongée, en contre-jour, jump cuts, personnages mutiques, lumière naturelle...
Pourtant il n'a jamais été aussi bien intégré que dans ce film. Je ne suis d'ailleurs pas loin de penser que Une vie cachée est même plus abouti que Tree of Life, car mieux tenu dans sa narration.

*bon il y en a, Handel, Bach, Kilar... mais sur l'ensemble du film elle est finalement peu présente.

[Supfiction]

J’ai précisé « + nazis », cela veut dire que les nazis sont la nouveauté en l’occurrence.

Camera à l’épaule et/ou caméra portée ou steadycam, vous avez compris.
Musique lyrique, baroque, religieuse, vous aurez compris.

En ce qui concerne les motivations précises du personnage, peut-être qu’elles m’ont échappées, qu’elles sont-elles alors ?

[Flol]

vous avez compris.

vous aurez compris.

C'est de plus en plus difficile, en fait.

[Supfiction]

vous avez compris.

vous aurez compris.

C'est de plus en plus difficile, en fait.

Il te va bien cet avatar.

[Flol]

J'ai longtemps été son sosie officiel, en plus.