On va ouvrir un topic Christian Bale et un topic Le Mans, comme ça on pourra discuter 7000 tours sans tout mélanger avec les performances de Bale
Je copie donc:
Une petite histoire pour introduire ce nouveau topic.
Je ne savais pas comment en dire un peu plus sur Le Mans 66, que j'ai beaucoup aimé.
J'ai cherché un sujet général James Mangold, mais il n'y en avait pas, seulement des sujets -films et ouvrir un topic sur Le Mans qui à mon avis fera une page ou deux, bof...Et puis après avoir vu le film hier, je me suis dit, dans ce film, il y a quand même un truc vraiment spécial...La dernière fois que j'ai vu un film avec Christian Bale, c'était Hostiles, et je l'avais trouvé un peu enveloppé...et ici, merde, il est affûté comme un serpent à sonnettes.
Il se trouve que j'ignorais tout et n'avais jamais fait attention à la façon dont Christian Bale prend du poids et se fait maigrir de façon extraordinaire, et déjà à de très nombreuses reprises dans sa carrière. C'est un excellent acteur, mais un peu passe-partout et qui fait partie de ceux qui collent tellement à leurs rôles, à ce point qu'on peut finir par oublier leur filmographie...voir, dans son cas, sa physionomie, puisqu'il l'a fait tellement évoluer.
Bref, ils sont dans la même équipe, mais dans Le Mans 66, je trouve que Christian Bale vole bien la vedette à Matt Damon, que j'aime aussi beaucoup, et que c'était une bonne occasion de lui ouvrir un topic. D'autant que l'Empire du soleil est peut-être mon Spielberg préféré.
Je ne vais pas raconter l'histoire du film, elle est facile à trouver, et comme il s'agit justement d'un beau classique à la manière d'autrefois, où l'histoire fait une grande partie du film, autant laisser le plaisir de la découverte.
Carroll Shelby (Matt Damon) est un ancien pilote de course qui a gagné Le Mans en 1959 sur Aston Martin. Il s'est reconverti en fabricant de voitures sur mesure, avec le rêve, avec la Shelby Cobra, de battre Ferrari au Mans. Mais il a des problèmes cardiaques et doit arrêter la course en 1960. Il est texan, porte bien le stetson, mais en est quand même réduit à absorber sa dose de pilules plusieurs fois par jour.
Ken Miles (Christian Bale) est un britannique qui, après la guerre, a rejoint les USA pour faire de la course. Un peu comme Shelby, il fait ses prototypes, mais a moins de moyens. Il a roulé pour Shelby, les deux se connaissent bien. Il a déjà 45 ans, court toujours aux USA et gagne, mais c'est un teigneux au caractère de merde.
Les deux sont bien sûr de la génération des anciens de la seconde guerre mondiale, ils en ont bien bavé à l'époque de leurs vingt ans et aimeraient bien profiter des 60' avant de prendre du ventre.
Henry Ford II va leur en donner l'occasion et je laisse donc découvrir l'histoire de cette course du Mans 66. Mais si Matt Damon domine le film à l'image (c'est lui qui est embauché et négocie avec Ford), au bout du compte et une fois le film digéré, la performance de Bale est quand même assez énorme, d'autant que c'est évidemment lui qu'on voit au volant.
Enfin, pas seulement. On ne va quand même pas en faire un topic pour diminuer Matt Damon, il a aussi son quart d'heure de gloire avec la blague de la fameuse "prise de risque très très risquée". Attention, très gros spoiler:
- Spoiler (cliquez pour afficher)
The Boogeyman a écrit :Le Mans 66 - James Mangold / 7,5
2h30 bien calé, confortablement, dans le siège baquet passager. Très plaisant mais peu surprenant. Ca suit, sans risque, le tracé du circuit.
Watkinssien a écrit :Ford v Ferrari = 7/10!
nobody smith a écrit :Le Mans 66 8/10
zemat a écrit :LE MANS 66 : 7,5/10
Une énergie folle et contaminante, le duo Bale / Damon fonctionne à plein régime, des scènes de course automobile très souvent impressionnantes. Belle réussite !
Phnom&Penh a écrit :Le Mans 66 7,5/10, comme zemat. C'est du bon ciné américain bien classique, mais l'histoire est bonne, les acteurs principaux excellents et les scènes de course vraiment bien foutues. On a presque peur quelquefois. Mention spéciale pour la "prise de risque super risquée" qui, je crois, figurait dans la BA, elle est assez hilarante J'ai aussi bien aimé Caitriona Balfe, qui, à quarante ans, fait une presque première belle entrée dans le cinéma, ayant surtout travaillé dans des séries.
Bon, cela dit, un gros bémol. Ce film devrait aller sur le liste de boycott des censeurs. Çà parle que de bagnoles qui roulent à fond, pilotées par des costauds qui se foutent éventuellement sur la gueule, ce film pue la testostérone à plein nez. En plus, je crois ne pas avoir vu une seule personne de couleur. Si on arrive à en mettre dans les films qui se passent au Moyen-Age, comment accepter leur absence dans un film qui se passe en 1966. Politiquement, 0/10.
Gounou a écrit :Le Mans 66 (James Mangold) 6/10
Nestor Almendros a écrit :Le Mans 66: 7,5/10
Très classique mais efficace et prenant.
... et puis cette actrice que je ne connaissais pas
I'm in love
Phnom&Penh a écrit :Ah mais justement, tu n'as pas vu Le Mans 66, qui est un classique bien foutu, mais très émouvant / grand public. Notamment grâce à la femme (et au fils de Bale) qui semble avoir séduit Nestor aussi (bon, à deux secrétaires près, ça doit être la seule femme du film, donc je ne risque pas de me tromper ).
A mon avis, ç'est un film qui devrait avoir un certain succès, et compter dans sa filmo en capital sympathie. C'est pour ça que je me suis dit que ce n'était pas une mauvaise idée de l'utiliser pour ouvrir un topic sur lui.
Bonne conclusion à mon ouverture de topic, il le méritait, c'est une vrai film couilluNestor Almendros a écrit :ben ça commence déjà :Phnom&Penh a écrit :Le Mans 66
Bon, cela dit, un gros bémol. Ce film devrait aller sur le liste de boycott des censeurs. Çà parle que de bagnoles qui roulent à fond, pilotées par des costauds qui se foutent éventuellement sur la gueule, ce film pue la testostérone à plein nez. En plus, je crois ne pas avoir vu une seule personne de couleur. Si on arrive à en mettre dans les films qui se passent au Moyen-Age, comment accepter leur absence dans un film qui se passe en 1966. Politiquement, 0/10.
dans le magazine Première, par Sophie BenamonMais, car il y a un mais, Mangold passe totalement à côté du traitement des femmes. (...) La fausse note de ce divertissement de bonne tenue.