Ben à la limite, je préfère.Jeremy Fox a écrit :Tu veux vraiment ?Flol a écrit :ici c'est réservé aux avis sur le film de Céline Sciamma.
Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Oui tu as raison sur ce point. Mais je m'abstiendrais quand même. Son cinéma continue à ne me faire ressentir rien d'autre qu'agacement et ennui.Flol a écrit :Ben à la limite, je préfère.Jeremy Fox a écrit : Tu veux vraiment ?
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Oui. Et c’était le même problème dans Un peuple et son roi. Évidemment, son décalage dans un film historique et sa diction anachronique sautent probablement davantage aux yeux d’un spectateur français que d’un spectateur étranger qui ne va pas voir le film de la même manière.AtCloseRange a écrit :Adèle Haenel est aussi crédible dans ce contexte que dans un Star Wars (en fait, elle y aurait sans doute plus sa place).
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Ca par contre ça ne me gêne absolument pas ; au contraire même. Le Dernier métro par exemple fonctionne parfaitement bien avec ce décalage, les acteurs jouant comme s'ils se trouvaient dans les années 80.Supfiction a écrit :Oui. Et c’était le même problème dans Un peuple et son roi. Évidemment, son décalage dans un film historique et sa diction anachronique sautent probablement davantage aux yeux d’un spectateur français que d’un spectateur étranger qui ne va pas voir le film de la même manière.AtCloseRange a écrit :Adèle Haenel est aussi crédible dans ce contexte que dans un Star Wars (en fait, elle y aurait sans doute plus sa place).
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Enfin rattrapé et beaucoup aimé ce Portrait!
Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit sur les qualités du film. Par contre, je voulais exprimer une parenté qui m'a semblé évidente durant le visionnage, et dont je crois personne n'a parlé : celle avec Vertigo. Bon, pour être honnête, je suis obsédé par le film hitchcockien et le vois un peu partout
Mais quand même :
-La tout première image d'Héloïse est son chignon vu de dos en plan subjectif, difficile de ne pas penser à la scène du musée. Et tout le jeu avec le portrait qui s'ensuit.
-Le baiser face à l'océan et ses vagues
-la robe verte
cela me parait tenir la route. Et cela me semblerait plutôt intelligent, puisque la citation permet, en quelque sorte, d'amplifier les sentiments de passion, d'obsession et de basculement dans une autre dimension, toutes ces choses déjà au coeur de Vertigo.
Et cela enrichit également la thématique du rapport entre la personne et l'image, que j'ai trouvée très bien exploitée par Sciamma :
Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit sur les qualités du film. Par contre, je voulais exprimer une parenté qui m'a semblé évidente durant le visionnage, et dont je crois personne n'a parlé : celle avec Vertigo. Bon, pour être honnête, je suis obsédé par le film hitchcockien et le vois un peu partout
Mais quand même :
-La tout première image d'Héloïse est son chignon vu de dos en plan subjectif, difficile de ne pas penser à la scène du musée. Et tout le jeu avec le portrait qui s'ensuit.
-Le baiser face à l'océan et ses vagues
-la robe verte
cela me parait tenir la route. Et cela me semblerait plutôt intelligent, puisque la citation permet, en quelque sorte, d'amplifier les sentiments de passion, d'obsession et de basculement dans une autre dimension, toutes ces choses déjà au coeur de Vertigo.
Et cela enrichit également la thématique du rapport entre la personne et l'image, que j'ai trouvée très bien exploitée par Sciamma :
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https://www.rayonvertcinema.org/
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Bien vu. Non vraiment quel beau film, d'une rare intelligence.Kiké a écrit :Et cela enrichit également la thématique du rapport entre la personne et l'image, que j'ai trouvée très bien exploitée par Sciamma :
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Tu veux dire que c'est pas aussi bien que Premières vacances ?Flol a écrit :M'étonne pas que Joshua Baskin n'ait pas accroché.
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Tu m'étonnes !El Dadal a écrit :Tu veux dire que c'est pas aussi bien que Premières vacances ?Flol a écrit :M'étonne pas que Joshua Baskin n'ait pas accroché.
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
Venant d'acheter le Bluray, j'ai eu l'occasion de revisionner quelques séquences, à défaut du film en entier, pour voir comment était l'image, et je dois dire que plus encore qu'au premier visionnage, la beauté de l'image m'a vraiment frappé. Chapeau bas à Claire Mathon !
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
C'est vrai qu'elle fait une jolie photo Mathon.
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
18/20.
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
ed a écrit :C'est vrai qu'elle fait une jolie photo Mathon.
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
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Re: Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)
J'attendais que les polémiques soient lointaines pour voir ce film. Je précise que j'ai bien aimé Naissance des pieuvres, Tomboy. Je ne partais donc pas avec des a priori négatifs. Pour Adèle Haenel, c'est pareil, je restais sur les rôles où je l'ai trouvé bien comme dans Les combattants ou Orpheline. Alors voilà, ça démarre, la photo est bien jolie, l'écriture se veut soignée. C'est rigoureux bien rangé, au cordeau. Et patatra... je trouve ça progressivement très irritant. Je précise également que je ne me sens pas menacé ni par les féministes, ni par les lesbiennes, ni par les femmes, ni par les femmeslesbiennesféministes. Mais la charge du film est lourdingue et continuelle. Un monde parfait sans homme. L'homme est le malheur, la semence, l'asservissement. En plus je trouve que c'est mal joué. Sous des apparences littéraires, académiques (un peu comme les derniers Mouret) on nous enfume avec un sillon creusé au bulldozer. Adèle Haenel porte effectivement de plus en plus sur son visage sa colère. A lui en déformer la bouche. Je m'attends à la voir exploser continuellement, et ça me fatigue. Une scène m'agace particulièrement:
Manque total de subtilités sous des airs de ne pas y toucher, avec une histoire finalement pas terrible du tout et un final romanticocuculapraline histoire de bien montrer une dernière fois qui est le coupable dans cet amour contrarié.
Hum... je crois pouvoir affirmer que je n'ai pas aimé, du tout.
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Manque total de subtilités sous des airs de ne pas y toucher, avec une histoire finalement pas terrible du tout et un final romanticocuculapraline histoire de bien montrer une dernière fois qui est le coupable dans cet amour contrarié.
Hum... je crois pouvoir affirmer que je n'ai pas aimé, du tout.