Étonnant qu'on n'ait jamais pensé à ce sujet. Spéciale kassedédi aux Jackys et tousseu de la région ki roulent en voiture tunée.
Aston Martin, Pontiac GTO 1967, Cadillac Fleetwood Eldorado 68, DeLorean DMC-12, Ford Galaxie, Citroën 2 CV, Chevrolet Malibu, Peugeot 403 cabriolet, Batmobile... De la Plymouth Fury 1958 rouge, hantée et tueuse, à sa cousine plus sympa la "Coccinelle" Volkswagen Beetle, ou de l'iconique Ford Mustang de McQueen dans Bullitt à sa version 2011 de Ryan Gosling dans Drive, l'automobile et le cinéma, c'est une grande histoire d'amour. Une histoire qui a permis de rendre cultes et inoubliables certains modèles, souvent associés au film qui les a sublimés.
"'Faut voir grand dans la vie. Quitte à voyager à travers le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait d'la gueule !"
Comme beaucoup de gens de mon âge, le premier volet de Retour vers le futur a représenté à lui seul non seulement un phénomène générationnel intense et unificateur, mais également un des piliers indispensables de ma cinéphilie, me poussant à voir d'autres films, plein d'autres films. Une des stars principales, c'est bien entendu sa voiture, la DeLorean DMC-12 avec ses deux portes papillon qui laissent un peu rêveur tout fan de science-fiction. Non peinte, entièrement en inox comme les casseroles (pratique peut-être pour voyager dans le temps mais ça reste la seule bagnole qui se nettoie au grattoir et bonjour les traces de doigts), bourrée de défauts, notamment son moteur français, un V6 PRV peu fiable qui rend crédibles les scènes où Marty n'arrive pas à la faire démarrer, la célèbre DeLorean est en réalité une plaie comme bagnole. Ironiquement, elle est peut-être devenue avec l'Aston Martin de 007 la voiture la plus iconique du cinéma...
James Bond: "Ejector seat? You're joking!" Q: "I never joke about my work, 007."
L'Aston Martin justement. Le modèle DB5 de Goldfinger, plus précisément, semble associé pour l'éternité comme voiture de fonction de l'agent le moins secret du monde. Mais comme le fera remarquer Judi Dench dans Skyfall, le charme désuet de cette bagnole de collection ne fait pas oublier son manque de confort, et comme Roilo...
Roilo Pintu a écrit :Sinon première photo officielle de Craig dans ce Bond 25 (que j'aime beaucoup car j'adore l'Aston Martin V8 Volante!)
...je partage moi aussi une même préférence esthétique pour le fameux modèle V8 de Tuer n'est pas jour (The Living Daylights).
Je n'oublie pas non plus de la période Moore la fameuse Lotus Esprit amphibie de L'Espion qui m'aimait (The Spy Who Loved Me), sûrement la bagnole qui comporte les gadgets les plus cools de la saga (pour le Bond le plus proche de l'univers de la bande-dessinée, ce qui était loin de me déplaire), et que j'avais la chance étant gosse de posséder en jouet.
"Her name's Christine" Christine, la Plymouth Fury 1958 imaginée par Stephen King et portée à l'écran par John Carpenter est un remarquable choix visuel, mais à part à l'occasion d'une commande spéciale, ce modèle rouge et blanc n'existe pas, sinon en couleur beige clair comme les autres modèles montrés dans la séquence d'ouverture. En grand fan de cinéma américain et du décorum qui va avec, il était évident que Jean-Pierre Melville n'allait pas se contenter d'une Renault 5 dans ses films. C'est ainsi que l'on retrouve la Plymouth dans Le Cercle rouge et Un Flic, plus précisément le modèle Plymouth Fury III de 1966. Parce que ses personnages ont la classe, point.
Et vous maintenant.
Je me demandais quelles seraient les caisses qui ont le plus retenu votre attention au cinéma, et que vous auriez éventuellement aimé posséder, tiens ?
Bon, moi j'ai petit coup de cœur pour la Peugeot 403 comme c'est la voiture de mon enfance, celle ou j'ai vomi mon 4 heures :
et en particulier sa version cabriolet :
mannhunter a écrit :Et aussi, probable inspiration pour Stephen King..:
Film qui se laisse voir!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Et vous maintenant.
Je me demandais quelles seraient les caisses qui ont le plus retenu votre attention au cinéma, et que vous auriez éventuellement aimé posséder, tiens ?
Outre celles déjà évoquées, qui font partie également de la short list de mes "fantasmes mécaniques cinéphiles" (la Ford Mustang de Bullit, la De Lorean de Retour..., les Aston Martin de Bond ou la Lotus Esprit...), je rajoute :
Il y a évidemment beaucoup des choses déjà citées, mais perso la première chose que m'évoque ce sujet, c'est Kowalski et sa Dodge Challenger dans Vanishing Point.
Joli sujet
Mon coeur de tifosi guette chaque apparition de Ferrari dans les films, dont certaines m'ont marqué, dans les années 80 notamment (passion d'ado oblige, qui ne m'a jamais quittée) : l'ouverture de The Hidden, l'alien aime et vole des Ferrari (le postulat idiot ) :
R.I.P. la 308 ...que l'on retrouve dans un immense Friedkin à la même époque (à qui on doit aussi 2 scènes de poursuites inoubliables...) :
Sinon j'avais bien aimé à sa sortie Association de malfaiteurs, au début duquel Cluzet fait le foufou au volant de sa Testarossa, en golden boy des années 80 franco-français :
Plus récemment, gros regret pour l'abandon par Michael Mann de son biopic sur Enzo Ferrari, c'est lui aussi (avec plus de moyens que moi ) un grand fan de la marque au cheval cabré, il a d'ailleurs réalisé (au moins) un spot pour la marque :
Mais il s'est surtout fait plaisir dans Miami Vice, au début du film avec un cut tout à fait génial en fin de scène :
Et pour rester pas loin de Mann, Al Pacino s'amuse lui aussi dans scent of a woman au volant d'une Mondial cabriolet (scène un peu idiote) :
Brody a écrit :Joli sujet
Mon coeur de tifosi guette chaque apparition de Ferrari dans les films, dont certaines m'ont marqué, dans les années 80 notamment (passion d'ado oblige, qui ne m'a jamais quittée) : l'ouverture de The Hidden, l'alien aime et vole des Ferrari (le postulat idiot ) :
"Hidden"...quelle ouverture mémorable! rien que cette scène valait bien un Grand Prix à Avoriaz!
Brody a écrit :Plus récemment, gros regret pour l'abandon par Michael Mann de son biopic sur Enzo Ferrari, c'est lui aussi (avec plus de moyens que moi ) un grand fan de la marque au cheval cabré,
Peut-être que le succès éventuel du nouveau James Mangold va réanimer ce vieux projet, qui sait...
Brody a écrit :Mais il s'est surtout fait plaisir dans Miami Vice, au début du film avec un cut tout à fait génial en fin de scène :
Effectivement un cut elliptique magique ...et le point de vue subjectif d'Alonzo qui se détache de la scène à l'annonce de la triste nouvelle...un des meilleurs passages du film.
Dernière modification par mannhunter le 10 sept. 19, 11:27, modifié 1 fois.
Flol a écrit :Justement vous parlez de Hidden, film que j'adorais moi aussi quand j'étais gamin. Il est dispo quelque part en Bluray ? (et lisible de par chez nous)
Blu Ray Warner Archive Collection sorti il y a deux ans :
Une édition HD française serait par ailleurs la bienvenue...