Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23872
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par cinephage »

Merci aux contributeurs qui considèrent que c'est un point de vue suffisamment pertinent pour qu'ils le citent ici. Sans rajouter un commentaire, une explication, un argument juste un copier-coller, histoire de dire qu'on est d'accord, mais qu'on n'ira pas jusqu'à dire pourquoi ou le défendre.
Bravo, vraiment.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Flol »

Spongebob a écrit :On peut aussi admirer son petit bidon durant toute la vidéo.
Et son quadruple menton (son plus bel hommage à Lucas).
cinephage a écrit :Merci aux contributeurs qui considèrent que c'est un point de vue suffisamment pertinent pour qu'ils le citent ici. Sans rajouter un commentaire, une explication, un argument juste un copier-coller, histoire de dire qu'on est d'accord, mais qu'on n'ira pas jusqu'à dire pourquoi ou le défendre.
Bravo, vraiment.
Tu m'as l'air chafouin toi, en ce moment.
T'es sûr que ça va ?
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23872
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par cinephage »

Flol a écrit :
cinephage a écrit :Merci aux contributeurs qui considèrent que c'est un point de vue suffisamment pertinent pour qu'ils le citent ici. Sans rajouter un commentaire, une explication, un argument juste un copier-coller, histoire de dire qu'on est d'accord, mais qu'on n'ira pas jusqu'à dire pourquoi ou le défendre.
Bravo, vraiment.
Tu m'as l'air chafouin toi, en ce moment.
T'es sûr que ça va ?
Je dois reconnaître que je suis vraiment consterné que dvdclassik fasse gagner du fric à ce type en lui offrant des clics. Ca me désole au point d'en perdre mon humour.
Car qu'on en parle en bien ou en mal, qu'on se moque ou qu'on applaudisse, la seule chose monnayable, c'est qu'on parle de lui, qu'on lui rajoute des connexions. On se fait son complice, on soutient sa démarche, on l'encourage et on lui donne des vues.
Quand je pense à tous les intervenants dignes d'intérêt qui galèrent, au maigre tirage de certains dvds, aux fréquentations fragiles de certains sites exigeants, tandis qu'on engraisse, nous les classikiens, ce barbichu grotesque, franchement, il y a de quoi être chafouin... :?

Et qu'en plus et ce soit fait sous prétexte d'un ricanement qui à force de répétition, (quasiment sur chaque topic contemporain de plus de 5 pages, rien que ça), ne doit plus réellement faire rire quiconque... Non, vraiment, Gaston, votre chimie amusante n'amuse que vous.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
Spongebob
David O. Selznick
Messages : 12781
Inscription : 21 août 03, 22:20
Last.fm
Liste DVD
Localisation : Pathé Beaugrenelle

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Spongebob »

Je comprends ton agacement cinephage mais il faut reconnaître que le sinistre personnage trouve régulièrement de nouveaux moyens pour attirer les tristes haters que nous sommes. Ça relèverait presque du génie.

Sur ce : :arrow:
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Flol »

cinephage a écrit :
Flol a écrit : Tu m'as l'air chafouin toi, en ce moment.
T'es sûr que ça va ?
Je dois reconnaître que je suis vraiment consterné que dvdclassik fasse gagner du fric à ce type en lui offrant des clics. Ca me désole au point d'en perdre mon humour.
Car qu'on en parle en bien ou en mal, qu'on se moque ou qu'on applaudisse, la seule chose monnayable, c'est qu'on parle de lui, qu'on lui rajoute des connexions. On se fait son complice, on soutient sa démarche, on l'encourage et on lui donne des vues.
Quand je pense à tous les intervenants dignes d'intérêt qui galèrent, au maigre tirage de certains dvds, aux fréquentations fragiles de certains sites exigeants, tandis qu'on engraisse, nous les classikiens, ce barbichu grotesque, franchement, il y a de quoi être chafouin... :?

Et qu'en plus et ce soit fait sous prétexte d'un ricanement qui à force de répétition, (quasiment sur chaque topic contemporain de plus de 5 pages, rien que ça), ne doit plus réellement faire rire quiconque... Non, vraiment, Gaston, votre chimie amusante n'amuse que vous.
Ça tombe plutôt bien, il existe justement un topic dans lequel on parle régulièrement des Youtubeurs ciné qui méritent grandement qu'on s'y intéresse (même si Durendal y apparaît régulièrement).
Dernière modification par Flol le 7 oct. 19, 17:12, modifié 1 fois.
LeRationaliste
Doublure lumière
Messages : 649
Inscription : 18 juil. 17, 22:08

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par LeRationaliste »

Juste pour dire que le film est très bien. Voilà.

L.R
Zeldoune
Machino
Messages : 1138
Inscription : 29 déc. 10, 12:24

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Zeldoune »

Image

Oui.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22129
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Supfiction »

DiCaprio versus Burt Reynolds : [tweet][/tweet]
Avatar de l’utilisateur
Billy Budd
Bordeaux Chesnel
Messages : 26835
Inscription : 13 avr. 03, 13:59

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Billy Budd »

Owen’s Gleiberman’s Worst Movies of the year:

Spoiler (cliquez pour afficher)
The last half hour of “Once Upon a Time in Hollywood”
Yes, Quentin Tarantino’s 1969 movieland epic is on my 10 Best list, and I meant it, since I cherish the film. At least, I do until it falls off a cliff and crashes in a way I’ve never seen a movie I love quite do. The notion of completely “rewriting” the history of Charles Manson’s crimes, and what they did to our collective consciousness, is jaw-droppingly jejune, but my ultimate objection is that what had been a deliciously authentic look at Hollywood in 1969 turns, on a dime, into an insanely over-the-top pulp slasher fantasy…and somehow, this is supposed to make us feel good. I just felt betrayed.
Everybody's clever nowadays
bogardofan
Assistant(e) machine à café
Messages : 160
Inscription : 14 nov. 11, 14:38

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par bogardofan »

Qui joue le personnage qui, au début, dit à Di Caprio qu'il ferait bien de tourner en Italie ? Est ce Al Pacino ? Sinon, que joue ce dernier ? Merci
Avatar de l’utilisateur
Watkinssien
Etanche
Messages : 17063
Inscription : 6 mai 06, 12:53
Localisation : Xanadu

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Watkinssien »

bogardofan a écrit :Qui joue le personnage qui, au début, dit à Di Caprio qu'il ferait bien de tourner en Italie ? Est ce Al Pacino ? Sinon, que joue ce dernier ? Merci
C'est bien Al Pacino, qui joue le rôle d'un producteur, ayant réellement existé, Marvin Schwarz. Il fut aussi publiciste.
Image

Mother, I miss you :(
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22129
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Supfiction »

Miss Nobody a écrit :Il était une fois à Hollywood 5/10
Pendant les deux premières heures du film, on navigue entre plaisir des yeux (cette reconstitution fantasmée du Hollywood de la fin des années 60 est charmante - même si on finit par s'agacer des détails fétichistes et de trop de "coolitude"), léger ennui (le rythme est nonchalant, les reconstitutions de tournages très longues, les enjeux pas très identifiés ni vraiment palpitants) et malaise sourd (le personnage de Sharon Tate - même si en second plan et sans épaisseur - incarne la menace d'un massacre attendu et rédouté... on ne peut s'empêcher d'y penser). Alors que la tension monte et que le drame se profile, Tarantino dévie complètement la trajectoire du film (et des événements réels sur lesquels il se base) en livrant un dénouement-climax ultra-violent, graphique et vengeur, assez écoeurant. On en sort abasourdi, gêné, interloqué. Sans doute Tarantino souhaitait montrer que le/son cinéma est l’espace de tous les possibles, de toutes les catharsis, de tous les "happy-end"... En ce qui me concerne, c'est surtout des impressions de vacuité, de vanité puis d'indécence qui m'auront accompagnée jusqu'au générique final.
J’ai la conviction profonde que ce film ne s'apprécie pleinement qu’à la seconde vision. J’avais un avis assez proche du tient la première fois avant de finalement l’adorer.
Aussi, je t’encourage vivement à mûrir le film quelques jours/semaines/mois et de le revoir.
Major Tom a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
La fin est dans l'habituelle veine revancharde faite de violence "cool" de Tarantino, à une erreur-près: les "criminels" n'en sont pas. Forcément, puisque les crimes de Cielo Drive n'ont pas été commis.

Cette avalanche de violence gratuite brise quelque part le quatrième mur, s'adressant à un public qui connaît la réalité, comme c'est évidemment le cas aux États-Unis où l'Affaire Manson est une affaire emblématique, et encore assez méconnue chez nous. D'ailleurs à ce sujet il est évident que le film s'adresse d'abord au public ricain. Il suffit de se rappeler de ce que disait Pompanazzo sur ce forum...
Pomponazzo a écrit :Pour moi qui ne connaissais l'affaire que vaguement par le biais de références dans divers bouquins, films ou chansons, sa portée historique me semble très exagérée. Surtout en regard des événements autrement plus éminents de cette époque.
...pour voir que le film est moins facile d'accès au public européen, forcément plus ou moins déconnecté de l'Histoire moderne américaine. :wink:
L'intérêt du film et toute la violence finale s'expliquent parce que les criminels de Manson et l'immense aura diabolique de leur gourou, ainsi que les fantasmes plus ou moins vrais sur eux, ont définitivement marqué au fer rouge les esprits Outre-Atlantique et enterré une époque aux USA dont Woodstock, au moment des faits, sera le chant du Cygne, époque faite d'insouciance et de libertés comme Tarantino arrive à retranscrire. Là-dessus c'est vrai que je trouve qu'il a réussi sa reconstitution des sixties, avec l'aspect "fin d'un monde" qui rend une bonne partie du film mélancolique.

Mais ci cette fin pose problème dans le contexte du film, ou de quelqu'un qui connaît mal la réalité, j'arrive à comprendre qu'elle soit libératrice pour quiconque ressentant aussi bien de l'empathie pour la victime (les victimes bien sûr, mais surtout la victime symbolique, Sharon Tate enceinte de huit mois ou le visage de l'innocence brutalement massacrée) que de ressentiment envers les pourritures qui ont commis les crimes. Ce n'est pas très sain mais je le comprends, peut-être parce qu'à travers mon intérêt pour un certain cinéaste-dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom, je me targue de connaître assez bien les faits, et puis comme cette séquence est tout de même, franchement, excessive...... elle m'a quand même bien fait marrer. :lol: :oops:

En revanche, le duo Pitt/Di Caprio est une idée de génie. Quand il m'arrive de repenser au film, c'est d'abord à ça que je pense. On a tous fantasmé de vivre à une époque "parfaite", peut-être même davantage en cette période faite d'empoignades à rallonge et de toutes sortes, de débats sans fin et maintenant de confinement (plus ou moins, il y a un monde fou dans les rues actuellement). Le besoin de cinéma pour vivre par procuration est plus fort, et circuler sur des routes californiennes des sixties par une nuit d'été au volant d'une décapotable avec de la bonne musique qui sort de l'autoradio, au milieu des vieilles affiches et des hippies, façon Dave Garver dans Un Frisson dans la nuit (coucou Demi-Lune :fiou: ), ça fait beaucoup de bien à la rétine.
Avatar de l’utilisateur
Demi-Lune
Bronco Boulet
Messages : 14958
Inscription : 20 août 09, 16:50
Localisation : Retraité de DvdClassik.

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Demi-Lune »

Supfiction a écrit :J’ai la conviction profonde que ce film ne s'apprécie pleinement qu’à la seconde vision. J’avais un avis assez proche du tient la première fois avant de finalement l’adorer.
Aussi, je t’encourage vivement à mûrir le film quelques jours/semaines/mois et de le revoir.
On peut aussi trouver le film toujours aussi écœurant et vain à la révision.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Jeremy Fox »

Et on peut aussi le trouver génial dès la première vision :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Pomponazzo
Machino
Messages : 1108
Inscription : 24 déc. 10, 12:11
Localisation : Paese dei balocchi

Re: RE: Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

Message par Pomponazzo »

Demi-Lune a écrit :On peut aussi trouver le film toujours aussi écœurant et vain à la révision.
Exact. Revu sur OCS, j'attends toujours l'épiphanie.
Pretty, prettty, pretttty good.
Répondre