Enfin une remarque intéressante.Rick Deckard a écrit :J'ai remarqué une erreur flagrante à la fin du film:
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Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Rick Deckard a écrit :J'ai remarqué une erreur flagrante à la fin du film:
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Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Merci pour cet hommage indirect à Christophe qui rappelle qu'il est un très grand compositeur, même si très Lucy in the SkyO'Malley a écrit :Le cinéma de Tarantino se trouve en réaction surtout au cinéma de Georges Lautner, cinéaste avec qui il entretient un dialogue.
Il était une fois à Hollywood est sa réponse à Quelques messieurs trop tranquilles avec son opposition gentils hippies/méchants hippies et leur rencontre avec des has been qui ne les comprennent pas...
Et Kill Bill est sa réponse à La route de Salina: dans le film de Lautner, nous avons des gens tout nus qui font l'amour sur la musique de Christophe; dans le Tarantino, nous avons des gens tout habillés qui se battent et se tuent sur cette même musique de Christophe.
La démonstration est je trouve imparable...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
J'aime en effet aussi beaucoup Christophe qui a composé une superbe B.O pour La route de Salina; il est un grand cinéphile d'ailleurs!Phnom&Penh a écrit :
Merci pour cet hommage indirect à Christophe qui rappelle qu'il est un très grand compositeur, même si très Lucy in the Sky
Et l'idée me plaît qu'il soit le trait d'union entre le cinéma de Lautner (que j'apprécie beaucoup) et celui de Tarantino (le seul hein, parce que faut pas déconner quand même )
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
(désolé, mais ton explication ne tient pas du tout debout)Alexandre Angel a écrit :Rick Deckard a écrit :J'ai remarqué une erreur flagrante à la fin du film:
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
...et moi qui rêvais de devenir médecin légiste...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tout à fait ce que j'ai ressenti, dès le début (2 mondes et deux cinémas opposés par une scène d'aéroport, reprise plus tard retour d'Italie quand l'un des mondes s'essaye à l'autre) ou encore dans cette scène rejouée (y compris le mouvement de caméra endroit-envers-endroit quand Di Caprio oublie son texte). Remarquables acteurs. Hommage touchant à Sharon Tate. Et surprise: les longues scènes de dialogues étirées avant une explosion de violence, fréquentes chez Tarantino, ne sont plus là. En revanche il s'essaye à plusieurs styles et à une forme de nostalgie lucide (des acteurs moins connus qui vieillissent et qui doutent, un cinéma qui passe la main à un autre et surtout à la télévision, concurrente omniprésente dans le film, une fin violente de conte de fée, celle que Tarantino aurait préféré, mais c'est un conte, rappelle le titre du film à la fin).Jeremy Fox a écrit :Un rêve de cinéma en même temps que le plus bel hommage qui lui soit rendu (notamment au travers la scène avec Margot Robbie irradiant de bonheur dans la salle de cinéma), le film le plus généreux et attachant du génie qu'est Tarantino, une perfection constante dans la mise en scène, l'écriture, les dialogues, la gestion du rythme ou le découpage, une direction d'acteurs phénoménale et des comédiens qui rendent à l'écran le plaisir qu'ils ont du avoir sur le plateau (qui de Di Caprio ou Pitt est le plus génial, je ne saurais le dire) ... Je n'avais jamais retrouvé cette pure jubilation de spectateur au cinéma depuis... Pulp Fiction. En plus, tout ceci est extrêmement touchant - voire parfois bouleversant - et souvent très drôle y compris et surtout la scène qui semble poser problème ; une séquence de pure comédie que j'ai vu comme un cartoon à la Tex Avery.
Bref, pour ceux qui aiment le film, tout a déjà été dit ici et bien dit ; je ne m'étendrais pas plus - pour l'instant - mais pour moi clairement un immense chef d’œuvre et l'un des films de la décennie. Je pense pouvoir le voir et revoir tellement chaque plan et chaque séquence respire à fond l'amour du cinéma et prouve le talent unique et la maîtrise totale de son réalisateur.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Revu hier matin. Adoré là encore.
P.S : rigolo, le personnage de Clem me fait penser à un membre des Mothers of Invention.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tu peux mettre en spoiler, s'il-te-plait ? Parce que ses pieds, là... C'est pas possible !!!
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Re: RE: Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Outerlimits a écrit :La critique de Durendal
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tout allait bien, pourtant. C'était un Dimanche après-midi comme un autre...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Ben oui, c'est vrai! Mince, j'allais pas trop mal, et puis...Alexandre Angel a écrit :Tout allait bien, pourtant. C'était un Dimanche après-midi comme un autre...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
On peut aussi admirer son petit bidon durant toute la vidéo. Que du bonheur.