Flol a écrit :(dont 3 qui se font méchamment rétamer la tronche)
Le premier spoiler alors que tout le monde a su garder le secret pendant 40 pages...
Jeremy Fox a écrit :Il m'est toujours aussi difficile à comprendre l'amalgame que font certains entre les idées des auteurs et celles de leurs protagonistes.
Les Cahiers n'ont pas été en reste en parlant de "haine anti-hippie".
Cela participe de ce courant actuel tendant à faire passer Tarantino pour un faffe.
En plus, il y a une scène (certes discrète) qui invalide cette théorie où l'on voit Sharon Tate prendre en stop une petite hippie et lorsqu'elles se séparent, elles se font une accolade.
Dernière modification par Alexandre Angel le 13 sept. 19, 10:57, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Jeremy Fox a écrit :Il m'est toujours aussi difficile à comprendre l'amalgame que font certains entre les idées des auteurs et celles de leurs protagonistes.
Oh tu sais, il y en a toujours qui pensent que le film est raciste parce qu'un personnage utilise à un moment donné l'équivalent en anglais de "rital".
Alexandre Angel a écrit :Cela participe de ce courant actuel tendant à faire passer Tarantino pour un faffe.
mannhunter a écrit :Je viens de le voir...jubilation curieuse à casser du hippie...il doit pas être fan de Michael Wadleigh et Milos Forman, Tarantino!
Mais à quel moment QT dit que TOUS LES HIPPIES méritent de se faire casser la gueule ? Encore une fois, ce n'est pas parce que le perso de Di Caprio dit ne pas aimer les hippies que cela signifie que Tarantino pense exactement la même chose.
J'ai plutôt eu l'impression que le film ne parle que des hippies détournés par la philosophie de Manson, soit un groupe d'une vingtaine de personnes (dont 3 qui se font méchamment rétamer la tronche), mais je ne vois pas où ces quelques tarés prendraient cher pour l'ensemble d'une communauté.
Le film n'a pas pour ambition de faire une radiographie précise et détaillée du hippisme (?) à L.A. en 1969, il existe d'autres films et documentaires pour ça.
Pas tant le personnage de Dalton, et son obsession du "Fucking hippies" , running gag lourdingue, que celui du film lui-même qui, précisément, ne propose aucun contre-champ. Aucune nuance. C'est un procès à charge, où n'existe que l'accusation, jamais la défense. Donc, bon, il n'est pas tout à fait inapproprié de dire que le film réduit le phénomène hippie, par manque de contre-champ et de nuance, à la veine sataniste de la manson familly. Comme il est pas étranger au fait qu'il fasse montre d'une certaine fascination, stylisation, voire complaisance, à les voir se faire latter à la fin du film, ou bien au cours de la scène du ranch, notamment avec ce ralenti sur la gueule sanguinolente du vandale hippie se faisant molester par Booth. Pas de fumée sans feu
Dernière modification par G.T.O le 13 sept. 19, 11:07, modifié 1 fois.
mannhunter a écrit :Je viens de le voir...jubilation curieuse à casser du hippie...il doit pas être fan de Michael Wadleigh et Milos Forman, Tarantino!
Mais à quel moment QT dit que TOUS LES HIPPIES méritent de se faire casser la gueule ?
Parce que les seuls Hippies représentés dans le film sont les débiles Manson-iens. On peut penser qu'ils personnifient, de facto, le mouvement.
edit : grillé par GTO.
Flol a écrit :
Mais à quel moment QT dit que TOUS LES HIPPIES méritent de se faire casser la gueule ?
Parce que les seuls Hippies représentés dans le film sont les débiles Manson-iens. On peut penser qu'ils personnifient, de facto, le mouvement.
edit : grillé par GTO.
Voilà mon Flol. 7swans a parlé: maintenant prosterne-toi !
7swans a écrit :
Parce que les seuls Hippies représentés dans le film sont les débiles Manson-iens. On peut penser qu'ils personnifient, de facto, le mouvement.
edit : grillé par GTO.
Voilà mon Flol. 7swans a parlé: maintenant prosterne-toi !
La "trajectoire Tarantino" est un point de divergence entre Flol et moi.
On en discute tous les soirs en ce moment, sans aller jusqu'aux mains, mais pas loin. Notre point d'honneur c'est toujours de nous coucher en bons termes. C'est moi qui fait la little spoon.
Voilà mon Flol. 7swans a parlé: maintenant prosterne-toi !
La "trajectoire Tarantino" est un point de divergence entre Flol et moi.
On en discute tous les soirs en ce moment, sans aller jusqu'aux mains, mais pas loin. Notre point d'honneur c'est toujours de nous coucher en bons termes. C'est moi qui fait la little spoon.
7swans a écrit :La "trajectoire Tarantino" est un point de divergence entre Flol et moi.
On en discute tous les soirs en ce moment, sans aller jusqu'aux mains, mais pas loin. Notre point d'honneur c'est toujours de nous coucher en bons termes. C'est moi qui fait la little spoon.
Mais j'ai bien peur que la prochaine sortie du Avary va faire vaciller notre couple.
Alexandre Angel a écrit :En plus, il y a une scène (certes discrète) qui invalide cette théorie où l'on voit Sharon Tate prendre en stop une petite hippie et lorsqu'elles se séparent, elles se font une accolade.
Il y aussi un petit espoir avec celle que Pitt croise plusieurs fois sur sa route
Alexandre Angel a écrit :En plus, il y a une scène (certes discrète) qui invalide cette théorie où l'on voit Sharon Tate prendre en stop une petite hippie et lorsqu'elles se séparent, elles se font une accolade.
Il y aussi un petit espoir avec celle que Pitt croise plusieurs fois sur sa route
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Pas tant le personnage de Dalton, et son obsession du "Fucking hippies" , running gag lourdingue, que celui du film lui-même qui, précisément, ne propose aucun contre-champ. Aucune nuance. C'est un procès à charge, où n'existe que l'accusation, jamais la défense. Donc, bon, il n'est pas tout à fait inapproprié de dire que le film réduit le phénomène hippie, par manque de contre-champ et de nuance, à la veine sataniste de la manson familly. Comme il est pas étranger au fait qu'il fasse montre d'une certaine fascination, stylisation, voire complaisance, à les voir se faire latter à la fin du film, ou bien au cours de la scène du ranch, notamment avec ce ralenti sur la gueule sanguinolente du vandale hippie se faisant molester par Booth. Pas de fumée sans feu
Mais c'est tomber dans le simplisme tout ça. Alexandre Angel a pourtant justement évoqué la séquence où Sharon Tate et la hippie qu'elle prend en stop se font une accolade totalement pacifique et en accord avec l'image véhiculée par ce mouvement. D'accord, ce n'est que quelques secondes, mais cela suffit largement à proposer une nuance. Après, c'est une communauté de tarés sectaires qu'on nous montre, la partie minoritaire mais extrêmement noire, corrompue et malade englobée dans un système de pensées aux antipodes.
Watkinssien a écrit :
Alexandre Angel a pourtant justement évoqué la séquence où Sharon Tate et la hippie qu'elle prend en stop se font une accolade totalement pacifique et en accord avec l'image véhiculée par ce mouvement.
C'est un bien léger soubresaut. D'autant plus que la scène était absente du montage cannois. Tarantino, probablement conscient de la limite de sa proposition, a eu le temps de réviser sa copie et a décidé de rajouter/rallonger la scène pour tenter de proposer un contre point.
Watkinssien a écrit :
Alexandre Angel a pourtant justement évoqué la séquence où Sharon Tate et la hippie qu'elle prend en stop se font une accolade totalement pacifique et en accord avec l'image véhiculée par ce mouvement.
C'est un bien léger soubresaut.
C'est l'exception qui confirme la règle!
Comme l'écrivent Ténia et G.T.O, la partie vendetta est décrite avec une certaine insistance notamment graphique...le cassage de tête après le pneu crevé, le final.
Billy Budd a écrit :Bon et sinon personne pour s'interroger sur les intention de QT lors de la scène au cours de laquelle