En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d'une industrie qu'ils ne reconnaissent plus.
Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d'une industrie qu'ils ne reconnaissent plus.
Absent du palmarès cannois, le 9ème film de Quentin Tarantino, Il était une fois à Hollywood est présenté comme une œuvre plus sentimentale, tournée vers la nostalgie et la mélancolie. Simple prolongement révisionniste, dans la lignée des 3 westerns précédents ou fresque marquée par la maturité d’un cinéaste souvent pris au piège de la posture post-moderne ? Réponse demain.
Dernière modification par G.T.O le 13 août 19, 18:59, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Phnom&Penh a écrit :Once upon a time...in Hollywood 10/10
On retrouve Tarantino à son meilleur depuis Pulp Fiction et Jackie Brown (celui-ci est plus dans la veine Jackie Brown, moins de dialogues brillants mais sans fin, moins de violence).
Il a arrêté de se prendre au sérieux (les méchants nazis, les méchants esclavagistes, non pas qu'ils ne soient pas méchants, mais c'est juste que lorsque Tarantino rend la justice, ça me semble lourd).
Ici, il rend la justice, mais c'est fun, brillant, les acteurs (et les décors) sont fabuleux.
Attention, gros spoiler (enfin, pas tout à fait mais quand même, autant ne pas lire avant d'avoir vu le film)
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Ne te la tords pas dans tous les sens pour savoir comment l'aborder, avec ces méthodes là, on finit surtout pas ne plus savoir bander. C'est du grand Tarantino, donc jouissif avant tout.G.T.O a écrit : ou fresque marquée par la maturité d’un cinéaste souvent pris au piège de la posture post-moderne ? Réponse demain.
En sortant de la séance ce matin, j'ai appelé un pote de longue date mais que je ne vois même pas tous les ans et je lui ai dit "'Salut Pierre, tu es à Paris? Tu te souviens quand, en Juin 1993, je t'avais appelé après avoir vu la palme d'or, Pulp Fiction, et que t'avais dit "il faut absolument que j'aille revoir ce film avec toi, tu vas adorer". Et bien cet après-midi, il faut que j'aille revoir Il était une fois à Hollywood avec toi". Séance à 17h, gros panard assuré
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Impossible (mode pinailli pinaillo)Phnom&Penh a écrit :Tu te souviens quand, en Juin 1993, je t'avais appelé après avoir vu la palme d'or, Pulp Fiction?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tu as raison, c'était 1994. D'ailleurs en juin 1993, j'étais à Phnom Penh et à part un gros mélo local dans une salle sans clim et totalement enfumée, je n'aurai pas pu voir grand chose au cinémaAlexandre Angel a écrit :Impossible (mode pinailli pinaillo)Phnom&Penh a écrit :Tu te souviens quand, en Juin 1993, je t'avais appelé après avoir vu la palme d'or, Pulp Fiction?
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Phnom&Penh a écrit :Ne te la tords pas dans tous les sens pour savoir comment l'aborder, avec ces méthodes là, on finit surtout pas ne plus savoir bander. C'est du grand Tarantino, donc jouissif avant tout.G.T.O a écrit : ou fresque marquée par la maturité d’un cinéaste souvent pris au piège de la posture post-moderne ? Réponse demain.
En sortant de la séance ce matin, j'ai appelé un pote de longue date mais que je ne vois même pas tous les ans et je lui ai dit "'Salut Pierre, tu es à Paris? Tu te souviens quand, en Juin 1993, je t'avais appelé après avoir vu la palme d'or, Pulp Fiction, et que t'avais dit "il faut absolument que j'aille revoir ce film avec toi, tu vas adorer". Et bien cet après-midi, il faut que j'aille revoir Il était une fois à Hollywood avec toi". Séance à 17h, gros panard assuré
Je te dirais ça ce soir... Après, de manière générale, je suis souvent réservé sur cet aspect précis de son cinéma - son sens de l'entertainment. Et notamment sur tout qui y concoure: verbosité, références, violence...J'en attends un peu plus d'un réalisateur qui, pour l'instant, même après 8 films, me semble encore et toujours prometteur.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
On devrait se faire coucou sur les coups de 23h30...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Je viens d'en voir une heure. Juste ce qu'il faut pour bien rentrer dans le film.
Et, pour l'instant, j'aime assez.
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Et, pour l'instant, j'aime assez.
Dernière modification par Mosin-Nagant le 14 août 19, 16:54, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Savez-vous si le film a été retouché/remonté depuis sa projection à Cannes, où l'accueil avait été très mitigé ?
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Pas totalement convaincu, notamment par les interminables 80 premières minutes, certes très joliment peuplées, mais qui semblent vite superflues et répétitives, les personnages, relations et atmosphères étant placées et comprises bien plus vite que cela. La sauce prend mieux dans sa 2e moitié, jusqu'au final fascinant et inventif, mais aussi d'une profonde tristesse quand on y réfléchit.
On peut aussi se demander ce qu'exprime moralement Tarantino derrière cette scène finale, tout comme on peut douter de sa véracité diégétique comme on peut le faire de celle où Lee et Booth se rencontrent.
Légère déception plastique aussi pour ma part, la mise en scène étant ludique mais manquant régulièrement de souffle. Je crois que je m'attendais cependant à quelque chose d'un peu plus grandiose.
7/10
On peut aussi se demander ce qu'exprime moralement Tarantino derrière cette scène finale, tout comme on peut douter de sa véracité diégétique comme on peut le faire de celle où Lee et Booth se rencontrent.
Légère déception plastique aussi pour ma part, la mise en scène étant ludique mais manquant régulièrement de souffle. Je crois que je m'attendais cependant à quelque chose d'un peu plus grandiose.
7/10
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Un peu, j'imagine. Mais je ne saurais dire quoi exactement.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
2 minutes de plus.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
La vitesse à laquelle les films arrivent sur le Net me sidère de plus en plusMosin-Nagant a écrit :Je viens d'en voir une heure. Juste ce qu'il faut pour bien rentrer dans le film.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Dans le cas présent, soit c'est un screener, soit une grosse fuite. Sinon, habituellement, rien ne sort avant une sortie vidéo quelque part.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Si Mosin-Nagant se trouvait en Belgique, j'aurais cru qu'il profitait de l'entracte pour écrire ce message avec son smartphone. Mais bon...