Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Mais pourquoi continuer à partager les vidéos de ce type ? En plus il dit au bout de 1mn08 qu'il n'a rien à dire sur le sujet ("il y a beaucoup plus à dire sur un film de divertissement que sur un film d'auteur"...mais qu'est-ce que c'est que cette connerie, encore ?), qu'il semble ne rien maîtriser du tout (encore moins que d'habitude), donc son avis a ici encore moins d'intérêt que d'habitude.
Bref...
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Ouf, j'ai vraiment bien fait de ne pas cliquer...
Edit: j'ai cliqué, j'ai vomi...
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
J'espère que tu te rends bien compte que sur internet, partager, c'est propager. J'avoue, à titre personnel, ne pas bien comprendre l'intérêt de te faire le porte-parole de ce personnage. En plus poster un truc comme ça juste en dessous du texte de Strum, ce n'est vraiment pas très sympa pour lui.The Boogeyman a écrit :Je sais que vous l'attendiez tous impatiemment.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
cliqui, vidi, gerbi en latinWatkinssien a écrit : Edit: j'ai cliqué, j'ai vomi...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
En tout cas, ça fait plaisir d'entendre qu'il y a plus de choses à dire sur les blockbusters actuels que sur les films d'auteur "tournés dans 2 décors".
Faut pas lui montrer la Maman et la Putain.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Et moi je trouve que tu prend ça bien trop au sérieux.cinephage a écrit :J'espère que tu te rends bien compte que sur internet, partager, c'est propager. J'avoue, à titre personnel, ne pas bien comprendre l'intérêt de te faire le porte-parole de ce personnage. En plus poster un truc comme ça juste en dessous du texte de Strum, ce n'est vraiment pas très sympa pour lui.The Boogeyman a écrit :Je sais que vous l'attendiez tous impatiemment.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
C'est sans doute, effectivement, que je ne trouve pas ça particulièrement drôle... Et sur le fond, ça me consterne qu'on fasse de la pub à cette approche de la critique. Car qu'on en parle en bien ou en mal, ça lui fait des clics et une reprise sur un forum passablement actif, au Durendil.The Boogeyman a écrit :Et moi je trouve que tu prend ça bien trop au sérieux.cinephage a écrit :
J'espère que tu te rends bien compte que sur internet, partager, c'est propager. J'avoue, à titre personnel, ne pas bien comprendre l'intérêt de te faire le porte-parole de ce personnage. En plus poster un truc comme ça juste en dessous du texte de Strum, ce n'est vraiment pas très sympa pour lui.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
boulot d'écriture (et de recherche) oblige, je fus moins présent (étant tout nouveau, je pense que mon absence n'a eu... aucun impact ^^) mais j'ai profité de ces derniers jours pour voir les films de Na Hong-jin, suivi de Parasite (où étrangement nous n'étions que 3 dans la salle).
je n'attendais rien des films de Na Hong-jin et pourtant leur noirceur m'a durablement marqué, je les ai trouvé médiathèque et je n'avais pas le temps de regarder les bonus (alléchants pourtant) mais je pense les acquérir tellement, les images de ces films et les partis pris scénaristiques m'ont souvent laissé sur place.
En revanche, j'attendais beaucoup de Parasite, j'aime ce réalisateur, la bande annonce m'avait hameçonné avec succès, j'étais impatient et heureux de le découvrir en salle.
j'en ressors (un peu comme Demi-Lune je pense) assez indifférent.
Il y a des plans superbes (non pas que ça ne suffise pas à faire l'intérêt d'un film bien au contraire et d'un point de vue purement esthétique, Parasite rempli parfaitement son office en proposant des visions sublimes, une mention spéciale pour cette séquence sous la pluie qui est un régal), les acteurs sont bons (pas uniquement bien castés, ils paraissent investis et parviennent à rendre la complexité intérieure des personnages, ce qui n'est pas évident au premier abord), le scénario est intéressant parce qu'il joue à la fois de la comédie, des tropes du roman d'énigme-policier intime (pièce secrète, mensonge, rebondissement) et de la satire sociale.
toutefois, malgré ses qualités évidentes le film ne me marque pas plus que cela, sans doute parce que je l'ai trouvé évident. ça fait sans doute un peu prétentieux de dire cela mais la scène du cafard du début, l'odeur persistante des pauvres, etc j'ai trouvé que tout cela tourné autour d'une satire sociale visible mais pas vraiment exploitée.
pas vraiment exploitée dans le sens où l'on sait que l'on va faire une explosion finale, de fait elle n'est pas vraiment surprenante et sans doute pas assez folle, les nombreuses incohérences (coups de pierre sur le crâne, décision du père des cafards, fille qui porte son amant sur les épaules en un temps record, etc) de la fin m'ont paru être des incohérences parce que je m'attendais (sans doute à tort) à plus de folie [ou alors j'avais trop en tête les premiers films de Ozon et je voulais de la surenchère].
pas vraiment exploitée non plus dans la profondeur de la critique sociale, ce portrait du pays parle parce qu'il touche des problématiques actuelles qui vont en s'universalisant (les capitales sont toutes les mêmes devenues comme disait le poète), en cela le film est juste mais j'ai trouvé que l'on resté souvent à la surface des choses. Comme si, pour assure la possibilité de rebondissement (la pièce secrète) et de l'humour, le réalisateur se devait de proposer des personnages assez caricaturaux, une force pour la dynamique du propos mais aussi une faiblesse sur la complexité de son regard social.
de fait, j'ai trouvé le tout assez lent (pas forcément long) pour en arriver à une situation attendue et pour développer un argumentaire peu complexe.
étrangement (comme en littérature) le thème de la famille semble au coeur de pas mal de films récents et j'avais préféré la palme d'or de l'année passée dont des images, des séquences ou des thèmes viennent encore m'interroger.
sans doute attendais-je trop de ce Parasite.
je n'attendais rien des films de Na Hong-jin et pourtant leur noirceur m'a durablement marqué, je les ai trouvé médiathèque et je n'avais pas le temps de regarder les bonus (alléchants pourtant) mais je pense les acquérir tellement, les images de ces films et les partis pris scénaristiques m'ont souvent laissé sur place.
En revanche, j'attendais beaucoup de Parasite, j'aime ce réalisateur, la bande annonce m'avait hameçonné avec succès, j'étais impatient et heureux de le découvrir en salle.
j'en ressors (un peu comme Demi-Lune je pense) assez indifférent.
Il y a des plans superbes (non pas que ça ne suffise pas à faire l'intérêt d'un film bien au contraire et d'un point de vue purement esthétique, Parasite rempli parfaitement son office en proposant des visions sublimes, une mention spéciale pour cette séquence sous la pluie qui est un régal), les acteurs sont bons (pas uniquement bien castés, ils paraissent investis et parviennent à rendre la complexité intérieure des personnages, ce qui n'est pas évident au premier abord), le scénario est intéressant parce qu'il joue à la fois de la comédie, des tropes du roman d'énigme-policier intime (pièce secrète, mensonge, rebondissement) et de la satire sociale.
toutefois, malgré ses qualités évidentes le film ne me marque pas plus que cela, sans doute parce que je l'ai trouvé évident. ça fait sans doute un peu prétentieux de dire cela mais la scène du cafard du début, l'odeur persistante des pauvres, etc j'ai trouvé que tout cela tourné autour d'une satire sociale visible mais pas vraiment exploitée.
pas vraiment exploitée dans le sens où l'on sait que l'on va faire une explosion finale, de fait elle n'est pas vraiment surprenante et sans doute pas assez folle, les nombreuses incohérences (coups de pierre sur le crâne, décision du père des cafards, fille qui porte son amant sur les épaules en un temps record, etc) de la fin m'ont paru être des incohérences parce que je m'attendais (sans doute à tort) à plus de folie [ou alors j'avais trop en tête les premiers films de Ozon et je voulais de la surenchère].
pas vraiment exploitée non plus dans la profondeur de la critique sociale, ce portrait du pays parle parce qu'il touche des problématiques actuelles qui vont en s'universalisant (les capitales sont toutes les mêmes devenues comme disait le poète), en cela le film est juste mais j'ai trouvé que l'on resté souvent à la surface des choses. Comme si, pour assure la possibilité de rebondissement (la pièce secrète) et de l'humour, le réalisateur se devait de proposer des personnages assez caricaturaux, une force pour la dynamique du propos mais aussi une faiblesse sur la complexité de son regard social.
de fait, j'ai trouvé le tout assez lent (pas forcément long) pour en arriver à une situation attendue et pour développer un argumentaire peu complexe.
étrangement (comme en littérature) le thème de la famille semble au coeur de pas mal de films récents et j'avais préféré la palme d'or de l'année passée dont des images, des séquences ou des thèmes viennent encore m'interroger.
sans doute attendais-je trop de ce Parasite.
- Alexandre Angel
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Et en l'espace de 9 mois, trois films asiatiques entretiennent d'assez fascinantes correspondances : Burning (Lee Chang-dong), Une Affaire de famille (Hirokazu Kore-Eda) et Parasite.Wuwei a écrit : étrangement (comme en littérature) le thème de la famille semble au coeur de pas mal de films récents et j'avais préféré la palme d'or de l'année passée dont des images, des séquences ou des thèmes viennent encore m'interroger.
Le dernier Bong Joon -ho, un peu lourd dans sa partie violente (encore qu'il fallait bien ça, sans doute, pour donner le La de la conclusion) est le plus ludique des trois et bénéficie d'un scénario superbe, qu'une réalisation virtuose met somptueusement en valeur. Malgré ses lourdeurs, plus flagrantes et évidentes que celles de Parasite, j'aimais Le Transperceneige (je ne prends que cet exemple pour la thématique sociétale qu'il partage avec le dernier film) à cause de cette façon unique de souder métaphore grossière, sens du spectacle et imaginaire rutilant avec un talent de conteur que possède de toute évidence Bong Joon-ho. Mais Snowpiercer était limité par un matériau unidimensionnel (la BD d'origine) et une manière de cahiers des charges. Mais quelle allure néanmoins!
Parasite reconduit ce sens du merveilleux, foncièrement dépaysant. Ce n'est pas qu'une question de Corée du Sud car le véritable territoire investi par le film est celui des lits sous lesquels on se cache, des passages secrets, des toutous qui cavalent, des caves anxiogènes, des tentes d'indien et des signaux lumineux. C'est celui de l'éternelle reconduction du cinéma comme art primitif et enfantin.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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- Alexandre Angel
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
A cause de toi, j'attendais cette scène et elle m'a quelque peu émoustillé aussi (ce qui est de plus en plus rare au cinéma).Supfiction a écrit :En quoi est-elle effroyable? Je l’ai pour ma part trouvé plutôt drôle et même un peu excitante.Coxwell a écrit :Le dining room ou la cave, avec une continuité oppressive assez remarquable alors que l'espace est fondamentalement différent. Une promiscuité très malsaine qui est brillamment exécutée dans cette scène érotique particulièrement effroyable sur le plan de la violence sociale..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Je me retrouve assez dans l'avis exprimé par Wuwei.
A savoir que le film déploie une virtuosité technique incontestable (et par moment réellement jubilatoire - je me suis marré à plusieurs reprises devant ces saillies d'humour noir !) pour aboutir à pas grand chose. Le film me semble inutilement démonstratif, démesuré dans son dispositif par rapport à ce qu'il a vraiment à dire (2h15 quand même). Dans la seconde partie, la "révélation" - sensée donner un second souffle à l'intrigue (le plan jusque là trop parfait dans la famille riche connait un sérieux coup d'arrêt) - me semble finalement artificielle et pas très bien exploitée. Elle est là principalement pour
Alors bien sûr, cela reste une oeuvre estimable, souvent impressionnante, mais j'ai du mal à y voir quelque chose de marquant.
A savoir que le film déploie une virtuosité technique incontestable (et par moment réellement jubilatoire - je me suis marré à plusieurs reprises devant ces saillies d'humour noir !) pour aboutir à pas grand chose. Le film me semble inutilement démonstratif, démesuré dans son dispositif par rapport à ce qu'il a vraiment à dire (2h15 quand même). Dans la seconde partie, la "révélation" - sensée donner un second souffle à l'intrigue (le plan jusque là trop parfait dans la famille riche connait un sérieux coup d'arrêt) - me semble finalement artificielle et pas très bien exploitée. Elle est là principalement pour
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Alors bien sûr, cela reste une oeuvre estimable, souvent impressionnante, mais j'ai du mal à y voir quelque chose de marquant.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Tu me rassures.Alexandre Angel a écrit :A cause de toi, j'attendais cette scène et elle m'a quelque peu émoustillé aussi (ce qui est de plus en plus rare au cinéma).Supfiction a écrit :
En quoi est-elle effroyable? Je l’ai pour ma part trouvé plutôt drôle et même un peu excitante.
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Je suis dans le même cas que vous concernant cette scène, les mecs.
Et puis je dois avouer que le physique de Cho Yeo-jeong ne me laisse pas indifférent...
Et puis je dois avouer que le physique de Cho Yeo-jeong ne me laisse pas indifférent...
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Re: Parasite (Bong Joon-ho - 2019)
Elle est effectivement plutôt jolie.
J'aime bien aussi celle qui joue la fille de la famille pauvre, So-dam Park qu'elle s'appelle.
C'est cool, la Corée.
J'aime bien aussi celle qui joue la fille de la famille pauvre, So-dam Park qu'elle s'appelle.
C'est cool, la Corée.