Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Je n'ai pas vu le Pollet - mais je me doute que la réflexion serait la même - mais dans le Boisrond Marielle n'est pas "le beauf de base" ou "la caricature du macho". D'ailleurs il ne l'est jamais. C'est justement ça la subtilité du jeu de Marielle, il y a toujours une fêlure, une profondeur dans le personnage qui le fait echapper à la caricature, même si parfois c'est certainement absent de l'écriture. C'est ce qui rend ses personnages si attachants.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
J'ai bien dis "macho de base" et non beauf. Je pense que ce qualificatif de macho de base est quand même justifié dans le Boisrond, en tous cas il ne laisserai aucun doute à un(e) féministe, même si le dénouement évidemment lui donne une touche de sensibilité. Quant au Pollet dans lequel il joue un macro, c'est niveau champion du monde, rien à voir, on est dix crans au-dessus.Rick Blaine a écrit :Je n'ai pas vu le Pollet - mais je me doute que la réflexion serait la même - mais dans le Boisrond Marielle n'est pas "le beauf de base" ou "la caricature du macho". D'ailleurs il ne l'est jamais. C'est justement ça la subtilité du jeu de Marielle, il y a toujours une fêlure, une profondeur dans le personnage qui le fait echapper à la caricature, même si parfois c'est certainement absent de l'écriture. C'est ce qui rend ses personnages si attachants.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Mais je suis d’accord sur le fait que Marielle avait la faculté de jouer les beaufs et/ou les machos et de sortir les pires trucs sans que ce soit vulgaire. Évidemment la scène du cul de Pont-Aven ne serait jamais aussi bien passée avec un autre.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Comme je ne sais ou le mettre, je poste ici un petit mot sur Bouvard et Pecuchet.
Flaubert ne pouvais rever de meilleurs incarnations que Marielle et Carmet pour ses deux copistes.
Le ressort comique du recit reside dans la chronique des echecs annoncés de tout ce que tente les deux amis devenus propriétaires terriens. Ils abordent tout les sujets (agriculture, chimie, jardinage, politique, theatre,...) avec la meme naivete, le meme enthousiasme, la mele constance, la meme méthode (lire les livres "de reference" sur le sujet). Le resultat est toujours le meme desastre.
Alors qu'ils parraissent ridicules dans toute la premiere partie, on fini par se prendre de sympathie pour les deux comperes en raison de leur obtination, leur resilience, la foi qu'ils ont dans le progres et la science, leur amitié indestructible. La charge féroce contre la betise s'exerce alors contre leurs contemporains, stupides, réactionnaires, hypocrites, dangereux. Mention speciale au curé.
Les deux acteurs sont prodigieux chacun jouant un registre complémentaire, charmeur, bavard, impulsif, grande gueule pour Marielle, introverti, reflechi, sensible pour Carmet.
Les dialogues sont savoureux, la mise en scene discrète et efficace, avec quelques commentaires voix off de JCCarriere. A noter aussi un belle musique de Michel Portal.
C'est un peu long, comme le roman, mais c'est un grand moment de télévision.
Existe en DVD. achete chez Gilbert d'occas.
Chaudement recommandé.
Flaubert ne pouvais rever de meilleurs incarnations que Marielle et Carmet pour ses deux copistes.
Le ressort comique du recit reside dans la chronique des echecs annoncés de tout ce que tente les deux amis devenus propriétaires terriens. Ils abordent tout les sujets (agriculture, chimie, jardinage, politique, theatre,...) avec la meme naivete, le meme enthousiasme, la mele constance, la meme méthode (lire les livres "de reference" sur le sujet). Le resultat est toujours le meme desastre.
Alors qu'ils parraissent ridicules dans toute la premiere partie, on fini par se prendre de sympathie pour les deux comperes en raison de leur obtination, leur resilience, la foi qu'ils ont dans le progres et la science, leur amitié indestructible. La charge féroce contre la betise s'exerce alors contre leurs contemporains, stupides, réactionnaires, hypocrites, dangereux. Mention speciale au curé.
Les deux acteurs sont prodigieux chacun jouant un registre complémentaire, charmeur, bavard, impulsif, grande gueule pour Marielle, introverti, reflechi, sensible pour Carmet.
Les dialogues sont savoureux, la mise en scene discrète et efficace, avec quelques commentaires voix off de JCCarriere. A noter aussi un belle musique de Michel Portal.
C'est un peu long, comme le roman, mais c'est un grand moment de télévision.
Existe en DVD. achete chez Gilbert d'occas.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Dis-moi que tu m’aimes – 1974 – Michel Boisrond
Bernard (Daniel Ceccaldi) et Richard (Jean-Pierre Marielle) sont deux dirigeants d’une agence de publicité. Tout comme leur principal client et ami Lucien (Jean-Pierre Darras), ils ont actuellement des problèmes de couple, minés par de fréquentes disputes. Il faut dire que ces machos ne font guère de cadeaux à leurs épouses respectives, Victoire (Mireille Darc), Charlotte (Marie-Josée Nat) et Pascaline (Geneviève Fontanelle) qui décident de se ‘rebeller’. Les deux premières chassent leurs maris de la maison après qu’ils aient poussé le bouchon un peu trop loin alors que Pascaline s’enfuit avec un professeur d’équitation. Les trois hommes vont essayer de récupérer leurs épouses après avoir cohabités… sur leur lieu de travail…
Michel Boisrond fût tout d’abord assistant de René Clair sur ses plus beaux films des années 50 (La Beauté du Diable ; Les Belles de Nuit ; Les Grandes Manœuvres) puis réalisateur de quelques oeuvrettes pas désagréables durant les années 50/60 comme Le Chemin des Écoliers d’après Marcel Aymé avec Bourvil, Lino Ventura, Alain Delon… ; il signa aussi le plus regardable des OSS 117 de l’époque – je ne parle évidemment pas des parodies jubilatoires du duo Hazanavicius-Dujardin -, A tout cœur à Tokyo, autrement moins bâclé que les films d’André Hunebelle, ou encore une version du Petit Poucet avec Jean-Pierre Marielle dans le rôle de l’ogre qui a marqué quelques cinquantenaires que nous sommes devenus à l’époque de sa diffusion à la télévision à la fin des années 70... Dis-moi que tu m’aimes est son avant dernier film, travaillant ensuite exclusivement pour la petite lucarne. Il scénarisa cette comédie piquante en collaboration avec Annette Wademmant qui avait commencé son cursus cinématographique par écrire des dialogues et des scénarios pour Jacques Becker (Edouard et Caroline ; Casque d’or) et Max Ophuls (Madame de ; Lola Montes...) : on a connu bancs d'écoles moins prestigieux !
Dis-moi que tu m’aimes n’est certes pas une grande comédie – loin s’en faut – mais elle se révèle néanmoins fort sympathique et surtout souvent formidablement réjouissante grâce avant tout à l’inénarrable duo formé par Jean-Pierre Marielle et Daniel Ceccaldi. En en faisant des tonnes pour notre plus grand plaisir, Ils incarnent ici des phallocrates un peu excessifs dans leurs actes et propos qui se voient mettre à la porte de leurs propres maisons par leurs épouses – soumises pour certaines - qui en ont marre de se faire prendre pour des ‘bobonnes’ ou des objets, par exemple Bernard n’hésitant pas à violer Victoire en pleine partie de golf devant les yeux de ses potes qui trouvent à peu près ça normal "puisqu’ils sont mariés quand même" ! Vous imaginez bien au vu de cette description que ce film fera de nos jours se dresser les cheveux sur la tête de certains d’autant qu’au final les couples finiront par oublier leurs 'mésententes' et se retrouveront tous réunis avec gaieté et en chanson, notre quatuor finissant par entonner le sympathique thème principal de Claude Bolling façon comédie musicale ; idée assez savoureuse d'ailleurs et pas si fréquente que ça.
Rien évidemment de bien sérieux dans tout ceci d’autant que le plus gros problème que semble poser la séparation entre Daniel Ceccaldi et Mireille Darc est la garde de leur chien ! Mais la piètre condition de la femme est néanmoins évoquée avec certes bien plus d’amusement et de fantaisie que de gravité ; parmi ces femmes malmenées ayant retrouvées une certaine liberté, l'une s'accomplira encore plus dans son travail, l'autre aura enfin le droit d'entrer dans la vie active tandis que la plus riche partira élever des moutons plus au Sud de la France. Sachant ne pas se trouver devant un pamphlet social, on pourra vraiment y prendre beaucoup de plaisir. Et puis la situation de la cohabitation forcée de ces machos obligés de reprendre une vie de célibataire et de camper sur leur lieu de travail dans le bureau de l’un d’entre eux est vraiment cocasse. Il faut dire qu’outre les deux grands comédiens déjà évoqués qui ont à multiples reprises joués ce genre de personnages durant les années 70, leurs partenaires ne sont pas en reste, Jean-Pierre Darras étant très drôle en troisième larron surtout lorsqu’il se met dans la deuxième heure à nous offrir une prestation pré-Cage aux folles qui fera également grincer quelques dents mais qui il faut l’avouer fait beaucoup rire surtout dans les réactions provoquées chez Marielle qui sursaute à chaque fois que son ami commence à le frôler depuis qu’il a subitement éprouvé une grande attirance à son égard. Ses pleurs en plein bistrot après avoir appris être cocu sont également assez mémorables. Il est certain que ce n’est pas la finesse qui prime – l’on s’en rend d'ailleurs compte dès le générique avec nos deux comédiens jouant les jolis-cœurs face caméra avec force clins d’yeux - mais si l’on sait ce que l’on va voir, ça ne pose aucun problème.
Quant à leurs partenaires féminines, il est toujours aussi agréable de croiser une Mireille Darc en pleine forme ainsi que les trop rares Marie-Josée Nat et Geneviève Fontanel. A signaler également au sein du casting un délicieux Georges 'Arsène Lupin' Descrières. A condition de ne pas en attendre monts et merveilles et en sachant que le tout ne va pas sans lourdeurs, clichés ni caricatures à gros sabots, une comédie amusante, bien enlevée, truculente et joyeuse - à l’image de la musique de Claude Bolling – sur les relations de couple chez les cadres supérieurs durant les années 70, sur les inégalités femmes/hommes et enfin sur l’émancipation des femmes au début de la décennie évoquée. Michel Boisrond n’est certes pas Yves Robert mais il nous aura cependant fait passer un très agréable moment.
Bernard (Daniel Ceccaldi) et Richard (Jean-Pierre Marielle) sont deux dirigeants d’une agence de publicité. Tout comme leur principal client et ami Lucien (Jean-Pierre Darras), ils ont actuellement des problèmes de couple, minés par de fréquentes disputes. Il faut dire que ces machos ne font guère de cadeaux à leurs épouses respectives, Victoire (Mireille Darc), Charlotte (Marie-Josée Nat) et Pascaline (Geneviève Fontanelle) qui décident de se ‘rebeller’. Les deux premières chassent leurs maris de la maison après qu’ils aient poussé le bouchon un peu trop loin alors que Pascaline s’enfuit avec un professeur d’équitation. Les trois hommes vont essayer de récupérer leurs épouses après avoir cohabités… sur leur lieu de travail…
Michel Boisrond fût tout d’abord assistant de René Clair sur ses plus beaux films des années 50 (La Beauté du Diable ; Les Belles de Nuit ; Les Grandes Manœuvres) puis réalisateur de quelques oeuvrettes pas désagréables durant les années 50/60 comme Le Chemin des Écoliers d’après Marcel Aymé avec Bourvil, Lino Ventura, Alain Delon… ; il signa aussi le plus regardable des OSS 117 de l’époque – je ne parle évidemment pas des parodies jubilatoires du duo Hazanavicius-Dujardin -, A tout cœur à Tokyo, autrement moins bâclé que les films d’André Hunebelle, ou encore une version du Petit Poucet avec Jean-Pierre Marielle dans le rôle de l’ogre qui a marqué quelques cinquantenaires que nous sommes devenus à l’époque de sa diffusion à la télévision à la fin des années 70... Dis-moi que tu m’aimes est son avant dernier film, travaillant ensuite exclusivement pour la petite lucarne. Il scénarisa cette comédie piquante en collaboration avec Annette Wademmant qui avait commencé son cursus cinématographique par écrire des dialogues et des scénarios pour Jacques Becker (Edouard et Caroline ; Casque d’or) et Max Ophuls (Madame de ; Lola Montes...) : on a connu bancs d'écoles moins prestigieux !
Dis-moi que tu m’aimes n’est certes pas une grande comédie – loin s’en faut – mais elle se révèle néanmoins fort sympathique et surtout souvent formidablement réjouissante grâce avant tout à l’inénarrable duo formé par Jean-Pierre Marielle et Daniel Ceccaldi. En en faisant des tonnes pour notre plus grand plaisir, Ils incarnent ici des phallocrates un peu excessifs dans leurs actes et propos qui se voient mettre à la porte de leurs propres maisons par leurs épouses – soumises pour certaines - qui en ont marre de se faire prendre pour des ‘bobonnes’ ou des objets, par exemple Bernard n’hésitant pas à violer Victoire en pleine partie de golf devant les yeux de ses potes qui trouvent à peu près ça normal "puisqu’ils sont mariés quand même" ! Vous imaginez bien au vu de cette description que ce film fera de nos jours se dresser les cheveux sur la tête de certains d’autant qu’au final les couples finiront par oublier leurs 'mésententes' et se retrouveront tous réunis avec gaieté et en chanson, notre quatuor finissant par entonner le sympathique thème principal de Claude Bolling façon comédie musicale ; idée assez savoureuse d'ailleurs et pas si fréquente que ça.
Rien évidemment de bien sérieux dans tout ceci d’autant que le plus gros problème que semble poser la séparation entre Daniel Ceccaldi et Mireille Darc est la garde de leur chien ! Mais la piètre condition de la femme est néanmoins évoquée avec certes bien plus d’amusement et de fantaisie que de gravité ; parmi ces femmes malmenées ayant retrouvées une certaine liberté, l'une s'accomplira encore plus dans son travail, l'autre aura enfin le droit d'entrer dans la vie active tandis que la plus riche partira élever des moutons plus au Sud de la France. Sachant ne pas se trouver devant un pamphlet social, on pourra vraiment y prendre beaucoup de plaisir. Et puis la situation de la cohabitation forcée de ces machos obligés de reprendre une vie de célibataire et de camper sur leur lieu de travail dans le bureau de l’un d’entre eux est vraiment cocasse. Il faut dire qu’outre les deux grands comédiens déjà évoqués qui ont à multiples reprises joués ce genre de personnages durant les années 70, leurs partenaires ne sont pas en reste, Jean-Pierre Darras étant très drôle en troisième larron surtout lorsqu’il se met dans la deuxième heure à nous offrir une prestation pré-Cage aux folles qui fera également grincer quelques dents mais qui il faut l’avouer fait beaucoup rire surtout dans les réactions provoquées chez Marielle qui sursaute à chaque fois que son ami commence à le frôler depuis qu’il a subitement éprouvé une grande attirance à son égard. Ses pleurs en plein bistrot après avoir appris être cocu sont également assez mémorables. Il est certain que ce n’est pas la finesse qui prime – l’on s’en rend d'ailleurs compte dès le générique avec nos deux comédiens jouant les jolis-cœurs face caméra avec force clins d’yeux - mais si l’on sait ce que l’on va voir, ça ne pose aucun problème.
Quant à leurs partenaires féminines, il est toujours aussi agréable de croiser une Mireille Darc en pleine forme ainsi que les trop rares Marie-Josée Nat et Geneviève Fontanel. A signaler également au sein du casting un délicieux Georges 'Arsène Lupin' Descrières. A condition de ne pas en attendre monts et merveilles et en sachant que le tout ne va pas sans lourdeurs, clichés ni caricatures à gros sabots, une comédie amusante, bien enlevée, truculente et joyeuse - à l’image de la musique de Claude Bolling – sur les relations de couple chez les cadres supérieurs durant les années 70, sur les inégalités femmes/hommes et enfin sur l’émancipation des femmes au début de la décennie évoquée. Michel Boisrond n’est certes pas Yves Robert mais il nous aura cependant fait passer un très agréable moment.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Jeremy Fox a écrit :Et bien je l'ai trouvé effectivement très sympathique. Le Duo Marielle/Ceccaldi est absolument jubilatoire.Jeremy Fox a écrit :Je note le Boisrond que je voulais revoir depuis longtemps
D’ailleurs dans l’histoire du chien en garde partagée entre Ceccaldi et Mireille Darc, je me demande s’il n’y a pas l’ombre de Cary Grant et Irene Dunne.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Extrait de L’entourloupe de Gérard Pires.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Très bonne surprise d'autant que le film est vraiment très drôle : d'une réjouissante immoralité de bout en bout avec un Marielle impérial, Dutronc et Lanvin faisant eux aussi bien la paire, tous plus mufles les uns que les autres. Gérard Pirès dans les années 60/70 a réalisé quelques très bonnes comédies et j'aimerais beaucoup revoir Elle court elle court la banlieue.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Souvenir de m'être dit que c'était pas mal pour du Gérard Pires. Une sorte de "comédie italienne à la française" qui m'avait également curieusement évoqué le Série noire de Corneau (pour la photo de Pierre-William Glenn et le personnage central de démarcheur à domicile, interprété par un Marielle au sommet de sa forme). Quant à ...la banlieue, c'est un très bon souvenir télé des années 80 (vu 2 ou 3 fois sur cette période, car il était très souvent diffusé).
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Tu as acheté le dvd ?Jeremy Fox a écrit : ↑23 déc. 23, 07:28Très bonne surprise d'autant que le film est vraiment très drôle : d'une réjouissante immoralité de bout en bout avec un Marielle impérial, Dutronc et Lanvin faisant eux aussi bien la paire, tous plus mufles les uns que les autres.
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Re: Jean-Pierre Marielle (1932-2019)
Oui hier en recyclerie. Un peu sombre mais tout à fait regardable (pour mon degré d'exigence).Supfiction a écrit : ↑23 déc. 23, 08:41Tu as acheté le dvd ?Jeremy Fox a écrit : ↑23 déc. 23, 07:28
Très bonne surprise d'autant que le film est vraiment très drôle : d'une réjouissante immoralité de bout en bout avec un Marielle impérial, Dutronc et Lanvin faisant eux aussi bien la paire, tous plus mufles les uns que les autres.