Vos découvertes contemporaines 2018

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Vos découvertes contemporaines 2018

Message par Jeremy Fox »

En complément de l'indispensable topic découvertes naphtas qui permet à beaucoup de faire de belles découvertes l'année suivante, la même chose en découvertes contemporaines. Pour moi 2018 aura été celle qui aura détrônée She Wore a Yellow Ribbon qui s'était installé en tête de mon classement personnel depuis quasiment le début de ce forum. Je pense que Nos meilleures années restera peut-être définitivement mon numéro 1 tellement il m'aura marqué, touché et ému aux larmes, proposant deux personnages masculins parmi les plus attachants de l'histoire du cinéma, certains autres plus secondaires ne déméritant pas.


Voilà mon résumé de l'année :

* Nos meilleures années (La meglio gioventù) : Marco Tullio Giordana 2003 : 10/10

* Heimat (Die andere Heimat) : Edgar Reitz 2013 : 9/10

* Un + Une : Claude Lelouch 2015 : 8/10
* Leila : Darius Mehrjui 1996 : 8/10

* Le Disciple (Moutchenik) : Kirill Serebrennikov 2016 : 7.5/10
* Piazza Fontana : Marco Tullio Giordana 2012 : 7.5/10
* Été 93 (Estiu 1993) : Carla Simon 2017 : 7.5/10
* Good Time : Ben & Joshua Sadfie 2017 : 7.5/10
* Keeper : Guillaume Senez 2015 : 7.5/10
* Un monde sans femmes : Guillaume Brac 2011 : 7.5/10
* Le Doux amour des hommes : Jean-Paul Civeyrac 2001 : 7.5/10

* Wyatt Earp : Lawrence Kasdan 1994 : 7/10
* Lootera : Vikramaditya Motwane 2013 : 7/10
* The Square : Ruben Östlund 2017 : 7/10
* Le Sens de la fête : Eric Toledano et Olivier Nakache 2017 : 7/10
* Nuages de mai (Mayis Sikintisi) : Nuri Bilge Ceylan 1999 : 7/10
* Les Cent pas (I cento passi) : Marco Tullio Giordana 2000 : 7/10
* Une fois que tu es né (Quando sei nato non puoi più nasconderti) : Marco Tullio Giordana 2005 : 7/10
* Barbara : Mathieu Amalric 2017 : 7/10
* Tombstone : George P. Cosmatos 1993 : 7/10
* Patients : Grand Corps Malade 2017 : 7/10
* The Walk : Robert Zemeckis 2015 : 7/10
* La Ville : Robert Guédiguian 2017 : 7/10
* Ex Machina : Alex Garland 2014 : 7/10
* Sans adieu : Christophe Agou 2017 : 7/10
* L'âge des possibles : Pascale Ferran 1995 : 7/10
* Le Redoutable : Michel Hazanavicius 2017 : 7/10
* Des nouvelles de la planète mars : Dominik Moll 2016 : 7/10
* A Ghost Story : David Lowery 2017 : 7/10
* Raanjhanaa : Anand L. Rai 2013 : 7/10
* Hard Eight : Paul Thomas Anderson 1996 : 7/10
* Ceux qui m'aiment prendront le train : Patrice Chéreau 1998 : 7/10


Film contemporain de l'année

Image
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30175
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Vos découvertes contemporaines 2018

Message par Jack Carter »

Mon film contemporain de l'année :

Image
La Ballade de Narayama (Shohei Imamura, 1983)


Mes 10 films contemporains de l'année

La Ballade de Narayama (Shohei Imamura, 1983)
A Brighter summer day (Edward Yang, 1991)
Nos meilleurs années (Marco Tulio Giordana, 2003)
Tendre bonheur (Bruce Beresford, 1983)
Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995)
Le Marquis s'amuse (Mario Monicelli, 1981)
Un Temps pour vivre, un temps pour mourir (Hou Hsiao-Hsien, 1985)
Central do Brasil (Walter Salles, 1998)
Cinq et la peau (Pierre Rissient, 1981)
Les Cent pas (Marco Tulio Giordana, 2000)


Mes autres coups de coeur contemporain de l'année (sans ordre)

Les Faucons de la nuit (Bruce Malmuth, 1981)
Antarctica (Koreyoshi Kurahara, 1983)
Le Marin des mers de Chine (Jackie Chan, 1983)
Star 80 (Bob Fosse, 1983)
Police Story (Jackie Chan, 1985)
Les Goonies (Richard Donner, 1985)
Mask (Peter Bogdanovich, 1985)
La Septieme cible (Claude Pinoteau, 1987)
Broadcast news (James L. Brooks, 1987)
Bapteme (René Feret, 1989)
Rocketeer (Joe Johnston, 1991)
Candyman (Bernard Rose, 1992)
Hyenes (Djibril Diop Mambety, 1992)
Crime story (Kirk Wong, 1993)
Kissed (Lynne Stopkewich, 1996)
Le Destin (Youssef Chahine, 1997)
Leila (Darius Mehrjui, 1997)
Otesanek (Jan Svankmajer, 2000)
Le Crime farpait (Alex De La Iglesia, 2004)
Dans la maison (François Ozon, 2012)
The Fake (Sang-Ho Yeon, 2013)
Mon amie Victoria (Jean-Paul Civeyrac, 2014)
Keeper (Guillaume Senez, 2015)
Suburra (Stefano Sollima, 2015)
Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage (Yousry Nasrallah, 2016)
Godless (Ralitza Petrova, 2016)
Dernière modification par Jack Carter le 24 déc. 18, 19:09, modifié 1 fois.
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
Flavia
My Taylor is rich
Messages : 4048
Inscription : 4 juin 11, 21:27

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Flavia »

Film contemporain de l'année

Les affranchis (1990 - Martin Scorsese)

Image

C'est toujours très dur de faire une sélection parmi tant de films qui nous ont marqués
pour différentes raisons tout au long de l'année.


Mes 15 films contemporains

Un jour sans fin (1993 - Harold Ramis)

Image

Loin du Paradis (2002 - Todd Haynes)

Image

Traffic (2000 - Steven Soderbergh)

Image

Coco (2017 - Lee Unkrich & Adrian Molina)

Image

Visages, villages (2017 - Agnès Varda & JR)

Image

Hana-bi (1997 - Takeshi Kitano)

Image

L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (1998 - Robert Redford)

Image

Mission impossible (1996 - Brian de Palma)

Image

A Ghost Story (2017 - David Lowery)

Image

Seul au monde (2000 - Robert Zemeckis)

Image

Et au milieu coule une rivière (1992 - Robert Redford)

Image

Casino (1995 - Martin Scorsese)

Image

Lone Star (1996 - John Sayles)

Image

Eté 93 (2017 - Carla Simon)

Image

Faute d'amour (2017 -Andreï Zviaguintsev)

Image


Autres belles surprises

(sans ordre de préférence)

Ce qui nous lie (2017 - Cédric Klapisch)
Seven (1995 - David Fincher)
Que Dios nos perdone (2016 - Rodrigo Sorogoyen)
Le sens de la fête (2017 - E. Toledano & O. Nakache)
Effets secondaires (2013 - Steven Soderbergh)
Les banlieusards (1989 - Joe Dante)
Detroit (2017 - Kathryn Bigelow)
La vie ne me fait pas peur (1999 - Noémie Lvovsky)
Le Caire confidentiel (2017 - Tarik Saleh)
Depuis qu'Otar est parti (2003 - Julie Bertuccelli)
Aurore (2017 - Blandine Lenoir)
Mission (1986 - Roland Joffé)
Volver (2006 - Pedro Almodovar)
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5717
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Beule »

Films des années 80 en section naphta.
Film contemporain 2018
Image
Pentagon papers (The Post, 2017) Steven Spielberg
Complément Top 10

Image
Habemus Papam (2011) Nanni Moretti
Image
Vincere (2009) Marco Bellocchio
Image
La nourrice (La balia, 1999) Marco Bellocchio
Image
Piazza Fontana (Romanzo di una strage, 2012) Marco Tullio Giordana
Image
Nobody knows (Dare mo shiranai, 2004) Hirokazu Kore-eda
Image
Laisse-moi entrer (Let me in, 2010) Matt Reeves
Image
Aux sources du Nil (Mountains of the moon, 1990) Bob Rafelson
Image
La maison Russie (The Russia House, 1990) Fred Schepisi
Image
Si je reste (If I stay, 2014) R.J. Cutler
et aussi
Le caïman (Il caimano, 2006) Nanni Moretti
Comancheria (Hell or high water, 2016) David Mackenzie
Dans ses yeux (El secreto de sus ojos, 2009) Juan José Campanella
Le metteur en scène de mariages (Il regista di matrimoni, 2006) Marco Bellocchio
Le mystère von Bülow (Reversal of fortune, 1990) Barbet Schroeder
La prima cosa bella (2010) Paolo Virzi
Puffball (2007) Nicolas Roeg
Shara (Sharasojyu, 2003) Naomi Kawase
Sonatine (Sonachine, 1993) Takeshi Kitano
Tel père tel fils (Soshite chichi ni naru, 2013) Hirokazu Kore-eda
Le temps de l'innocence (The age of innocence, 1993) Martin Scorsese
Dernière modification par Beule le 16 déc. 18, 02:53, modifié 1 fois.
Image
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30175
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Jack Carter »

Beule a écrit :
Image
Vincere (2009) Marco Bellocchio
:D
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5717
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Beule »

Jack Carter a écrit :
Beule a écrit :
Vincere (2009) Marco Bellocchio
:D
Ah tiens? En parcourant le fil il y a peu il me semblait avoir relevé que Bellocchio n'était pas trop ta tasse de thé.
Il faut que je découvre Les cent pas manifestement. :) … et Imamura.
Image
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30175
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Jack Carter »

Dernière modification par Jack Carter le 10 déc. 18, 16:40, modifié 1 fois.
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Jeremy Fox »

Beule a écrit : Il faut que je découvre Les cent pas manifestement. :) … et Imamura.
Ah oui ! Et le Spielberg sera dans mon top ciné 2018
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Flol »

Vous n'avez pas prévu de voir de films pendant 3 semaines ?
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30175
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Jack Carter »

Flol a écrit :Vous n'avez pas prévu de voir de films pendant 3 semaines ?
si, on editera au ças où :idea: :lol:
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Flol »

Je sais pas comment vous faites, je déteste le petit message en bas des posts quand on a édité un message, j'ai l'impression de me faire dénoncer.
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23872
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par cinephage »

Flol a écrit :Vous n'avez pas prévu de voir de films pendant 3 semaines ?
Depuis le début de l'exercice, je fais des bilans du 1er décembre au 30 novembre... :mrgreen:
C'est un peu arbitraire, mais bon, comme c'est cohérent d'une année sur l'autre, ça reste correct.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
El Dadal
Producteur Exécutif
Messages : 7259
Inscription : 13 mars 10, 01:34
Localisation : Sur son trône de vainqueur du Quiz 2020

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par El Dadal »

Flol a écrit :Je sais pas comment vous faites, je déteste le petit message en bas des posts quand on a édité un message, j'ai l'impression de me faire dénoncer.
C'est tellement ça! :lol:
Mais les modos s'en fichent, ça n'apparaît pas, les traîtres!
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par Jeremy Fox »

El Dadal a écrit : Mais les modos s'en fichent, ça n'apparaît pas, les traîtres!
:fiou: :uhuh:
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23872
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Vos découvertes contemporaines de l'année 2018

Message par cinephage »

En excluant évidemment les sorties salle, je compte une trentaine de films contemporains qui me resteront comme de grandes découvertes de cette année, parmi un total de 215 films de la période visionnés. Je note en particulier deux films improbables pour moi, qui n'apprécie en général ni Sokourov ni Miike, pour des raisons bien différentes, mais me démontrent que persévérer peut s'avérer payant...
Je note aussi quelques oeuvres de maîtres familier, comme Bergman, Imamura, ou James Ivory, dont l'exploration continue de me révéler leur talent, et quelques chemins de traverse, comme les films d'Errol Morris ou Taika Waititi, et quelques découvertes assez inattendues.
Je note aussi que j'ai fait une place aux mini-séries ou films très longs (Fanny & Alexandre, Over the Garden Wall, même the century of the Self). Je détaille mon top 10, mais je note quatre films à 10/10, un à 9/10, trois à 8,5/10, et les 22 autres à 8/10.

1 Fanny & Alexandre, d'Ingmar Bergman (1982) 10/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Ce merveilleux film de Bergman revisite sa propre enfance, y insère l’ensemble des thèmes qui l’ont travaillé toute la vie, le silence de Dieu, l’amour du théâtre, la complexité des rapports amoureux, dans un film (bon, c’est la mini-série que j’ai vu) qui tient le tout avec une fluidité inespérée, une grâce merveilleuse, embellie par la magnifique photographie de Sven Nykvist. Un film somme, à la fois tragique et comique, poignant et inquiétant, que je suis enchanté d’avoir découvert après avoir vu la plupart des films du maître.
2 L'arche russe, de Alexandre Sokourov (2002) 10/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
A priori peu passionné par le cinéma de Sokourov, je tiens peut-être ici une clé et une porte d’entrée vers son univers. Ce film, qui allie une forme à la limite de l’expérimental, en promenant lors d’un long plan séquence sa caméra dans un immense musée labyrinthe, mais aussi à travers le temps, en revisitant l’histoire de la Russie au prisme de la vie de ce beau Palais de l’Ermitage, est un voyage inédit, une contemplation artistique merveilleuse, une flanerie devant certains des plus beaux tableaux du monde, un hommage de l’image à l’image.
3 Over the Garden Wall, de Nate Cash (2014) 10/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
La forêt de l’étrange, en français, est une mini-série d’animation charmante, dans la veine graphique des frères Fleischer, avec une ligne assez claire, qui revisite des thèmes de conte de fée avec une approche plus contemporaine, à la fois sombre (mais pas assez pour perdre un public enfantin) et fantaisiste. Un immense coup de cœur pour moi, et sans doute ce que j’ai trouvé de plus intéressant en animation depuis un bon moment.
4 Chambre avec vue, de James Ivory (1985) 10/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Familier et très amateur des productions Ivory/Merchant, je m’attendais à aimer ce film. Et je n’ai pas été déçu, tant son romantisme échevelé, son plaidoyer pour la liberté d’aimer dans un monde gainé m’ont paru toucher juste. Chaque personnage est solidement incarné, le casting est magnifique, Florence, ville chère à mon cœur, est magnifiquement mise en valeur… Tout dans ce film évoque la beauté des grandes romances du XIX° siècle, mais avec un traitement malgré tout très moderne.
5 Green Fish, de Lee Chang-Dong (1997) 9/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Premier film de Lee Chang Dong, Green Fish est un diamant brut, pas encore poli ou entouré de précautions intellectuelles. C’est un film à vif, qui annonce une carrière d’excellence et une filmographie en gestation. C’est aussi et surtout un film qui prend aux tripes, qui a encore besoin du support du film de gangster pour raconter ce qu’il a à raconter, mais qui révèle beaucoup des ambitions et de la passion qui anime son réalisateur. La forme est déja aboutie, de même que l'émotion qui entoure ce parcours d'un jeune en perdition...
6 Eijanaika, de Shohei Imamura (1981) 8,5/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Alors qu’avant de visionner ce film peu reputé de Shohei Imamura, je m’attendais à une oeuvre mineure, Eijanaika est en réalité un film essentiel de ce cinéaste, qui raconte sur un mode picaresque à grand spectacle une période historique du Japon qui serait l’équivalent, mutatis mutandis, de la Commune dans l’histoire de France. Soit une période pendant laquelle un peuple se défie de ses « élites » qui s’enrichissent et font leurs luttes de pouvoir sur leur dos, et ou commence à s'organiser une forme de contestation anarchique, mais suffisamment solide pour effrayer le pouvoir en place. Le film est fort bon, la situation politique de l’époque demande un peu d’attention, mais on comprend vite de quoi il en retourne, et l’on s’attache encore plus vite aux innombrables personnages de cet ample récit. Très fortement recommandé aux amateurs de cinéma japonais.
7 Hunt for the Wilderpeople, de Taika Waititi (2016) 8,5/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Assez amateur des films réalisés par Waititi à Hollywood, j’ai été curieux de découvrir ce film, nominé aux oscars, qui a déclenché sa venue aux USA. Hé bien je n’ai pas été déçu du tout. Ce film est un récit d’apprentissage, qui parcourt la campagne néo-zélandaise aux coté d’un jeune « à problèmes ». En outre, la présence d'un personnage incarné par Sam Neill apporte beaucoup au film, et l’intrigue se déroule à merveille, on se laisse happer par l’émotion et le rire. Un film charmant et tout à fait recommandable pour un jeune public.
8 The Fog of War, d'Errol Morris (2003) 8,5/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Ce biopic de Robert McNamara examine en creux l’histoire des Etats-Unis pendant l’après-guerre. Le film est fort intéressant, sans concession et il éclaire certaines des prises de décision de l’époque. Errol Morris parvient à rendre le sujet vivant, intrigant, clair, et tout amateur d'histoire ou de géopolitique se fera un immense plaisir de voir ce film qui laisse s’exprimer un des grands décideurs de cette période, tout en recadrant sa parole au crible d'éléments critiques.
9 Ichi the Killer, de Takashi Miike (2001) 8/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Film ultraviolent de Takashi Miike, Ichi the Killer ne plaira pas à tout le monde. Néanmoins, il est d’une inventivité de toutes les séquences, d’une audace dans la mise en scène, d’une folie de tous les plans, à tel point que le spectateur va de surprise en surprise, écarquille les yeux, se pince parfois le nez… Un film aussi totalement déjanté reste un spectacle rare, et j’avoue que, bien que peu fan du cinéma de Miike d'une façon générale, je me suis laissé charmer par ce délire constant.
10 Bad Boy Bubby, de Rolf de Heer (1993) 8/10
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Film atypique et pourtant assez coherent dans sa démarche, Bad Boy Bubby suit un homme qui a vécu enfermé dans une cave toute sa vie, par sa mère. On suit d’abord son quotidien sordide, avant d'accompagner sa sortie de cette cave, et surtout sa découverte du monde. Le film est sans concession, assez cru et vraisemblable, mais il est aussi bourré de la poésie propre au cinéma de Rolf de Heer, par laquelle l’émotion ou la beauté peuvent jaillir de toute part, dès lors que l’on sait observer. En tout cas, c’est un film assez intrigant, souvent émouvant, et l’on y revient longtemps après l’avoir découvert…
11 The Century of the Self, d'Adam Curtis (2002) 8/10
12 Mr Vampire 3, de ricky Lau (1987) 8/10
13 When the wind blows, de Jimmy T. Murakami (1986) 8/10
14 Le coureur, d'Amir Naderi (1984) 8/10
15 Soif de justice / Wheels on Meals, de Sammo Hung (1984) 8/10
16 Un thé au Sahara, de Bernardo Bertolucci (1990) 8/10
17 Fulltime Killer, de Johnnie To (2001) 8/10
18 Le bannissement, d'Andrey Zvyagintsev (2007) 8/10
19 Oasis, de Lee Chang-Dong (2002) 8/10
20 Tous les garçons et les filles de leur age... Us go home, de Claire Denis (1994) 8/10
21 Pardonnez-moi, de Maiwenn (2006) 8/10
22 Mandarines, de Zaza Urushadze (2013) 8/10
23 Memories, Kôji Morimoto, Tensai Okamura & Katsuhiro Otomo (1998) 8/10
24 Caravaggio, de Derek Jarman (1986) 8/10
25 Wadjda, de Haifaa Al-Mansour (2012) 8/10
26 Project Nim, de James Marsh (2011) 8/10
27 Sanctuaire, de Michele Soavi (1989) 8/10
28 Cellule 211, de Daniel Monzon (2009) 8/10
29 The age of shadows, de Kim Jee-Woon (2016) 8/10
30 Weekend, d'Andrew Haigh (2011) 8/10
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Répondre