La SF dans l'espace

[Major Tom]

J'ai aussi oublié Fortress 2...

Saturn Award : meilleur scenario original

[Thaddeus]

Major Tom strikes again. Un grand bravo, une nouvelle fois, pour cette superbe vidéo.
Quant à indiquer quels sont mes films spatiaux favoris, je pense que c'est à peu près inutile tant mes préférences sont consternantes de banalité. Mais elles figurent toutes dans ton montage.

[Karras]

Ce topic est aussi l'occasion de vous poser la question suivante : Pour vous, quel est le "film de SF spatiale de référence", ou juste que vous préférez, ou celui qui vous fait le plus rêver ?

Je ne serais pas très original en parlant de 2001 que je revois régulièrement.
Dans les découvertes récentes j'ai bien aimé le complotiste Capricorn One.
Reste mon imaginaire d'enfance/adolescence fortement attaché à un épisode de série :

[Commissaire Juve]

J'ai aussi oublié Fortress 2...

Ah la vache ! (l'extrait, hein !)

Reste mon imaginaire d'enfance/adolescence fortement attaché à un épisode de série :

Inoubliable. Ce jour-là, j'avais modélisme, mais j'étais rentré à peu près à temps pour le découvrir (j'avais peut-être raté le début) ; ça m'avait vraiment emballé.

[Pomponazzo]

Ah oui, Cosmos 1999 c'était vraiment incontournable à l'époque... Pour rien au monde je ne l'aurais raté. Même si Barbara Bain me foutait un peu la pétoche. Va comprendre...

[Rockatansky]

Dans l'idée des films de conquête spatiale je trouve que la trilogie L'étoffe des héros / First Man / Appolo 13 se complète très bien.

[Major Tom]

Je suis d'accord avec toi, même si dans un classement je mettrais Apollo 13 en dernier du trio. J'ai toujours eu un peu de mal avec la sur-dramatisation (c'est du Ron Howard, donc en un mot hollywoodien), peu aidé par la musique triomphante de James Horner. Je décroche surtout lors du final auquel je n'ai jamais cru (je veux dire les scènes de liesse exagérées, car je sais bien que l'histoire est vraie). D'ailleurs cette année, j'ai pu voir les vraies images grâce à l'excellente chaîne Techniques spatiales (à 24 minutes pour les "scènes de liesse", ah le cinéma enjolive bien des choses ) :



Mais bon, il est tout de même vraiment bien défendu par les YouTubeurs "astronomes" (quasi aucun ne fait même le reproche principal que l'on pourrait faire à Ron Howard: d'avoir mis du son dans l'espace) en dépit de cette sur-dramatisation que j'évoquais et qui, moi, me fait sortir du film. L'occasion de citer Kaonashi...

[HS]Très bonne chaîne. L'une des trois sur le sujet que je suis sur youtube, avec Astronogeek et Stardust. Plein de vidéos passionnantes ![/HS]

Pareil. "Techniques spatiales" est hallucinant de précision sur les reportages et interviews parfois sur le terrain (d'où une fréquence très faible de vidéos mises en ligne, il les bosse vraiment), et je profite de l'occasion pour placer d'autres chaînes pour ceux que le sujet passionnerait :

Spoiler (cliquez pour afficher)

D'abord, tout simplement Astronomie qui regroupe beaucoup de vidéos de chaînes différentes (mais surtout en anglais), et si on n'a rien contre le style "vlogueur" (en plus intéressant que Durendal quand même - coucou Watkinssien), alors il y a aussi e-penser qui s'était retrouvé à faire la première partie d'Alexandre Astier sur l'Exoconférence -il ne parle pas que d'astronomie mais pas mal quand même (à la différence du Dr. Nozman qui lui, est fasciné par les géodes et une grande variété de sujets scientifiques)- et enfin Florence Porcel. Sinon recherchez juste "Étienne Klein", le Pape de la vulgarisation scientifique, mais quand je dis vulgarisation, il faut quand même bien s'accrocher pour comprendre...

Tu as oublié Galactica (1979) La SF brushings et pattes d'eph !

Sorti (catastrophique) en film chez nous mais série au départ, non ?
Pas comme Twin Peaks, série au départ et meilleur film de 2017 à l'arrivée.

Je n'ai jamais réussi à dépasser le premier épisode de Battlestar Galactica, l'originale (je ne connais pas la version "modernisée"), dont j'appréciais étant gosse le thème d'intro (présent sur un CD compil' et dont l'image extraite sur la pochette -montrant un personnage casqué assez stylé- me faisait fantasmer sur une série géniale qu'elle n'était pas vraiment).



Un petit côté Goldsmith/Poledouris du pauvre, mais ça marchait sur moi.

En revanche, je ne connais Cosmos 1999 que de nom.

[Rockatansky]

Tu as raison, je mettrais Appolo 13 en fin du trio, mais je trouve que les films se complètent parfaitement sur le sujet.

[Commissaire Juve]

Tu as oublié Galactica (1979) La SF brushings et pattes d'eph !

Sortie (catastrophique) en film chez nous mais série au départ, non ?

Absolument. Le film a été bidouillé avec trois épisodes.

Je dois vous avouer que je suis allé le voir 16 fois au cinoche ! (sans dec) Mais, il m'est arrivé d'enchaîner trois séances de suite (les cinémas étaient permanents à l'époque... on payait une fois et on restait autant qu'on voulait).

[Roilo Pintu]

D'ailleurs cette année, j'ai pu voir les vraies images grâce à l'excellente chaîne Techniques spatiales (à 24 minutes pour les "scènes de liesse", ah le cinéma enjolive bien des choses ) :

Merci Major pour la vidéo, effectivement la scène de liesse met en transe
Je regarderai plus tard la vidéo qui parait très intéressante ainsi que les chaines Youtube.

Apollo 13 réussit l’exploit de maintenir une tension, même si les évènements sont bien connus. Et si effectivement Ron Howard en fait trop dans la dramatisation, sur le traumatisme subi par les familles des hommes dont les vies sont en danger, c’est aussi l’une des qualités du film que de vouloir en faire également un film plus humain que technologique.

En 1995 Apollo 13 excelle sur sa facture technique, les effets spéciaux sont efficaces et discrets (ne surpassant jamais les performances ; l'explosion en gravité zéro est totalement crédible), le film réussit à restituer le gigantisme des fusées Saturn V (le film n’abandonne pas les plans de pas de tirs lointain, mais montre également la fusée en contre plongée comme jamais).
Ron Howard s’est adjoint les services de Dean Cundey à la photo quand même (le réalisme de l’éclairage des scènes spatiales!), de la NASA (en bénéficiant de l’avion spécial KC 135 et de ses trajectoires paraboliques, un tournage avec 612 paraboles soit près de 4h en apesanteur).

Mais outre toutes ses nombreuses réussites techniques, Apollo 13 offre l’émerveillement simple d’emmener le public dans un lieu étrange et inconnu (bien avant l'immersif et réussi Gravity)
Raison pour laquelle, je rejoindrai assez Rockatansky sur l'idée de cette trilogie.

[Jeremy Fox]

Si l'original de Galactica ainsi que Cosmos 1999 ont tellement mal vieilli à mon avis que je n'ai pas réussi à dépasser les 3 épisodes de chaque lors d'essais récents (j'adorais les deux durant mon enfance), je te conseille instamment de te jeter sur Battlestar Galactica, une série en revanche prodigieuse, d'une force et d'une noirceur peu communes. Les saisons 3 et 4 sont même étouffantes tellement elles multiplient la noirceur initiale.

[harry]

Le BSG des années 2000 c’est une grande réussite du Space op’ télé. Une trame passionnante: les cylons attaquent l’humanité « mais c’est pour votre bien... », des épisodes tendus comme des strings (33 mn!), un cast impec, etc...
Et puis un pilote qui commence avec une version spatiale du 9/11...

[Rick Deckard]

Puisque on parle de séries spatiales, j’ai beaucoup aimé la récente The Expanse. Une série ambitieuse et complexe, qui mérite qu’on si accroche !

[Watkinssien]

Puisque on parle de séries spatiales, j’ai beaucoup aimé la récente The Expanse. Une série ambitieuse et complexe, qui mérite qu’on si accroche !

Je t'admire, je n'ai jamais rien compris à cette série (du moins la première saison puisque je n'ai pas continué), ni l'intrigue, ni les personnages, ni ce qu'ils font...

[Max Schreck]

Je n'ai évidemment pas pu m'empêcher d'y penser en découvrant une certaine scène de The Last Jedi...

Sinon, hands up pour ce bijou de montage, dont je devine la somme de travail colossale que ça a du représenter pour visionner/sélectionner/associer les plans. Ça a du être intéressant de constater justement à quel point certains codes sont devenus incontournables, et quels sont les films qui les ont imposés.

Si le côté défilement interminable de vaisseau spatial a sans doute été intronisé avec le Discovery de 2001 (et repris jusqu'à l'absurde par Mel Brooks), j'ai l'impression que pour tout ce qui est départ de mission et décollage, Kauffman avait déjà tout dit dans The Right stuff, non ?

Pour ce qui est de la nouvelle façon de filmer l'espace et les vaisseaux à l'ère du numérique, j'ai le sentiment qu'il y a eu un basculement technique en 2000 avec Mission to Mars et Space cowboys.