Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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tenia
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par tenia »

Outerlimits a écrit :Pas grand chose à voir pourtant avec le supra-commercial "Halloween 2018" et sa prise de risque niveau zéro.
On pourrait pourtant estimer qu'entre les 15 couches d'épaississants "intégration des éléments du premier film" qui ne servent en fait à rien dans Halloween et les 15 couches d'épaississants "le film original est trop simple, ajoutons trouze éléments contextuels à la con" dans Suspiria, on tient là 2 erreurs assez fréquentes chez Hollywood dans les suites et les remakes.
C'est intéressant aussi de se souvenir qu'au départ, Suspiria comme Halloween (à travers Michael Myers) étaient des films thématiquement minimalistes, ce qui, je suppose, rend les couches épaississantes encore plus flagrantes, et comme le résultat parait inférieur, elles paraissent en plus fort superflues (voire contre-productives).
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G.T.O
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par G.T.O »

tenia a écrit :
G.T.O a écrit :Actrice adepte des prestations spectaculaires.
J'en suis à me dire que contractuellement, tous ses rôles doivent générer au minimum 6h de maquillage par jour, sinon, elle refuse.
Sans connaitre réellement les dessous de l'affaire, y'a à parier que le montage financier du film s'est fait à la condition que machine fasse trois rôles. Ajouté à la présence de Thom Yorke, dont le travail ici, tout en contrepoint, finit par faire ressembler le film à un vieux clip. Je pense notamment à la fin pour le moins décalée, avec la chanson qui retentit lorsque la gentille sorcière ouvre sa poitrine devant le spectateur médusé :uhuh:
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Rick Blaine
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par Rick Blaine »

Oui, je suis d'accord sur le fait que c'était loin d'être parfait, mais je trouvais jusque là qu'il y avait aussi des point d'intérêt, j'aurais mis la moyenne peut-être.
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G.T.O
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par G.T.O »

tenia a écrit :
Outerlimits a écrit :Pas grand chose à voir pourtant avec le supra-commercial "Halloween 2018" et sa prise de risque niveau zéro.
On pourrait pourtant estimer qu'entre les 15 couches d'épaississants "intégration des éléments du premier film" qui ne servent en fait à rien dans Halloween et les 15 couches d'épaississants "le film original est trop simple, ajoutons trouze éléments contextuels à la con" dans Suspiria, on tient là 2 erreurs assez fréquentes chez Hollywood dans les suites et les remakes.
C'est intéressant aussi de se souvenir qu'au départ, Suspiria comme Halloween (à travers Michael Myers) étaient des films thématiquement minimalistes, ce qui, je suppose, rend les couches épaississantes encore plus flagrantes, et comme le résultat parait inférieur, elles paraissent en plus fort superflues (voire contre-productives).
Effectivement.
Pour moi, l'un des principaux fléaux, pour ne pas dire le principal. La tentative d'ennoblissement dissimulant l'absence de regard, de point de vue, est la forme aiguë de cette maladie contemporaine. L'épaississement par le discours et la recherche d'univocité parasitent beaucoup d'oeuvres actuelles, en subordonnant les différents projets de mise en scène à un simple travail de commentaire ou d'illustration. On cherche moins à rompre, ce qui saurait une bonne chose, qu'à opportunément prolonger, par le discours et l'éclaircissement, le geste initial.
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tenia
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par tenia »

Après, n'est-ce pas simplement un rappel que le plus est souvent l'ennemi du bien, et que dans un contexte où les studios tendent à toujours vouloir du "bigger louder", forcément, pas mal de projets tombent dans le panneau ?
Parfois, j'ai l'impression que la simplicité est bannie dans certains projets. Or, que ce soit dans Halloween ou Suspiria, c'est aussi et surtout ce minimalisme qui fait le sel, le charme des films. Pas besoin d'ajouter 15 suppléments jusqu'à l'indigestion.
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par mannhunter »

G.T.O a écrit :Par contre, je n'ai pas très compris comment il en arrivait à cet éloge final de l'art.[/justify]
Moi non plus, d'ailleurs je n'ai pas vraiment vu ça :oops: , je me souviens juste pour le final de ""l'éloge"
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de têtes explosées au ralenti, d'un pauvre vieux -grimé- qui se déclare "non coupable" au milieu d'une orgie décadente et vaguement clippesque. :oops:
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par Outerlimits »

G.T.O a écrit :
tenia a écrit : On pourrait pourtant estimer qu'entre les 15 couches d'épaississants "intégration des éléments du premier film" qui ne servent en fait à rien dans Halloween et les 15 couches d'épaississants "le film original est trop simple, ajoutons trouze éléments contextuels à la con" dans Suspiria, on tient là 2 erreurs assez fréquentes chez Hollywood dans les suites et les remakes.
C'est intéressant aussi de se souvenir qu'au départ, Suspiria comme Halloween (à travers Michael Myers) étaient des films thématiquement minimalistes, ce qui, je suppose, rend les couches épaississantes encore plus flagrantes, et comme le résultat parait inférieur, elles paraissent en plus fort superflues (voire contre-productives).
Effectivement.
Pour moi, l'un des principaux fléaux, pour ne pas dire le principal. La tentative d'ennoblissement dissimulant l'absence de regard, de point de vue, est la forme aiguë de cette maladie contemporaine. L'épaississement par le discours et la recherche d'univocité parasitent beaucoup d'oeuvres actuelles, en subordonnant les différents projets de mise en scène à un simple travail de commentaire ou d'illustration. On cherche moins à rompre, ce qui saurait une bonne chose, qu'à opportunément prolonger, par le discours et l'éclaircissement, le geste initial.
Je rappelle juste que le Suspiria d'Argento, malgré sa renommée, est loin de faire l'unanimité (voire très loin).
Pour en revenir au remake actuel et celui d'Halloween, il est évident que les ambitions de chacun ne sont pas les mêmes : l'un est fabriqué pour faire un carton au box-office (ça ne l'empêche pas d'être un nanar...de luxe sans doute mais un nanar quand même), l'autre est une proposition d'un auteur qui n'a jamais cherché à faire du consensus mais seulement à proposer sa vision...Forcément ça va diviser...mais je pense qu'il le savait au moment-même d'entamer la réalisation.
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par Flol »

G.T.O a écrit :Aussi catastrophique et indigent que ne l' était la suite-remake d'Halloween de David Gordon Green, et symptôme inquiétant de l'actuelle dérive d'ennoblissement du genre, par effort conjoint, d'épaississement dramatique et surélevation intellectuelle; féminisme pour l'un, nazisme pour l'autre.
J'ai beau avoir détesté le Guadagnino (et apprécié le DGG), je suis très en phase avec Fausto Fasulo, le rédac chef de Mad Movies, qui avait écrit : "je ne suis pas fan de la vision de Guadagnino, mais au moins il y en a une".
Ça n'empêche que je préfère le Halloween version 2018, même s'il prend carrément moins de risques.
Outerlimits a écrit :Une plaie ?
Une des meilleurs actrices de sa génération, je pense.
Qui a quand même un peu trop tendance à se prendre pour la Johnny Depp féminine.
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par Watkinssien »

tenia a écrit : Or, que ce soit dans Halloween ou Suspiria, c'est aussi et surtout ce minimalisme qui fait le sel, le charme des films.
C'est le film d'Argento que tu qualifies de minimaliste? :mrgreen:
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tenia
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par tenia »

La forme, tous les potards sont à 11, ça oui, mais je parlais de sa trame de fond, extrêmement simple.
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G.T.O
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par G.T.O »

Flol a écrit :
G.T.O a écrit :Aussi catastrophique et indigent que ne l' était la suite-remake d'Halloween de David Gordon Green, et symptôme inquiétant de l'actuelle dérive d'ennoblissement du genre, par effort conjoint, d'épaississement dramatique et surélevation intellectuelle; féminisme pour l'un, nazisme pour l'autre.
J'ai beau avoir détesté le Guadagnino (et apprécié le DGG), je suis très en phase avec Fausto Fasulo, le rédac chef de Mad Movies, qui avait écrit : "je ne suis pas fan de la vision de Guadagnino, mais au moins il y en a une".
Ça n'empêche que je préfère le Halloween version 2018, même s'il prend carrément moins de risques.
A dire vrai, je ne sais ce qui, des deux démarches, est la pire: disons que l'un, le DGG, joue paresseusement la carte des conventions en y introduisant un vague propos féministe opportuniste, l'autre cherche à se démarquer en multipliant les postures d'auteur. C'est d'ailleurs l'écueil principal du film: que de vouloir faire passer un discours sur avec moults références pour un regard d'auteur. Or, regard ne veut pas dire constellation de références. Tout clignote et ne dépasse jamais la note d'intention: l'intrigue principale avalée par l'arrière-plan historique comme retour du refoulé, le contrepoint musical, le vertige du triple rôle de Swinton, l'aspect méta, la déclaration de la haute ambition artistique du film: "This isn't vanity, this is art !". Rien de tel chez Argento: juste l'expression d'un regard, d'une vision. Après, j'imagine que c'est la réponse de Guadagnino à ce type de cinéma visionnaire: l'intertextualité et l'histoire.
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par Jack Griffin »

Il y a un peu de ça bien que je pense Guadagnino honnête sur le projet. Malgré le nombre d'idée et le renversement de certains aspects du film d'Argento, il y a à la fin un constat d'échec. Le principal problème étant celui de l'incarnation, de la transformation de toute cette matière en quelque chose de sensible. Le film peine vraiment à rendre vivant ses personnages: Cette communauté de femmes vivant retranchées et à laquelle (on le devine !) le réalisateur porte un regard presque compréhensif nous reste trop distant. Et parallèlement, le personnage principal (Suzie) nous échappe complètement au fur et à mesure que le film avance.
Guadagnino tente alors de nous faire tenir avec le personnage du psy mais la partie du voyage reste un peu triste avec en plus un retour à l'original explicité comme une impasse (l'apparition de Jessica Harper).

Sur l'incarnation, le film dégage quelque chose de très froid avec une incapacité (ou une réelle volonté) à employer les éléments potentiellement érotiques qu'il a sous la main (les chorégraphies sont trop cuts, aucun regard n'est porté sur l'actrice principale).
Impossibilité de faire ressentir un quelconque désir entre les personnages ou en créer un chez le spectateur. Beaucoup d’éléments de contexte, d'intellectualisation mais aucune trace de désir. Dommage.
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par mannhunter »

Outerlimits a écrit :Je rappelle juste que le Suspiria d'Argento, malgré sa renommée, est loin de faire l'unanimité (voire très loin).
Peut-être, après ce n'est sûrement pas un hasard si c'est ce film qui a été choisi en premier (dernier? vu le -relatif?- échec commercial du Guadagnino..) dans son oeuvre pour être remaké. Son seul succès international dans les salles me semble-t-il, probablement son film le plus vendu vu et revu, sur tous les supports (tv, vhs, dvd, blu ray..)
G.T.O a écrit :A dire vrai, je ne sais ce qui, des deux démarches, est la pire: disons que l'un, le DGG, joue paresseusement la carte des conventions en y introduisant un vague propos féministe opportuniste, l'autre cherche à se démarquer en multipliant les postures d'auteur.
Après, ça n'explique pas tout, mais à la décharge de DGG, je suppose qu'il a dû composer avec un lourd cahier des charges, avec l'imposant Jason Blum...un peu comme Shyamalan dont l'élégance d'antan semble entamée par ses dernières collaborations un peu cheap avec Blum. Luca Guadagnino lui je suppose a eu "carte blanche" dans son projet.
Jack Griffin a écrit :Le principal problème étant celui de l'incarnation, de la transformation de toute cette matière en quelque chose de sensible. Le film peine vraiment à rendre vivant ses personnages: Cette communauté de femmes vivant retranchées et à laquelle (on le devine !) le réalisateur porte un regard presque compréhensif nous reste trop distant. Et parallèlement, le personnage principal (Suzie) nous échappe complètement au fur et à mesure que le film avance.
aucun regard n'est porté sur l'actrice principale
Tout à fait. Il y a plus d'expressivité, d'incarnation quand Argento filme le visage le regard de Jessica Harper dans son taxi ou errant dans les couloirs de l'académie, effrayée par les lumières surréalistes de Tovoli ou le reflet d'une lame, que dans tous les plans mettant en scène la Suzie de Dakota Johnson vue par Luca Guadagnino..
mannhunter
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Message par mannhunter »

Sortie du Blu Ray français le 3 Avril:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10640
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tenia
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Re: Suspiria (Luca Guadagnino - 2018)

Message par tenia »

J'aurai du m'y reprendre à 2 fois tellement c'est atroce.

C'est visuellement affreux, thématiquement méga-pompeux, et absolument rien ne s'en dégage, à l'image de son actrice froide comme la pierre mais qui est censée nous convoyer un érotisme corporel décadent. Le film est finalement à l'image de son Berlin gris et pluvieux. "Chiant comme la pluie".
On a beaucoup entendu parler de la scène de danse diabolique en milieu de film, mais même ça est affreux, avec un montage annihilant tout effet plastique intéressant. C'est trop coupé, ça hache les 2 chorégraphies en coupant toute fluidité ET en ratant pourtant le coche de mettre en exergue l'effet de miroir. Bien joué. Y a bien quelques effets de montage en milieu de film qui fonctionnent, mais bon. 2h30, quoi.

Quant au final, vaut mieux le passer sous silence tant il n'y a absolument rien qui marche là dedans, que ce soit les actrices, les personnages, la photo, le contenu, ... Mais c'est absolument hilarant de kistch, comme une sortie de vieux clips tendance fin 80s / début 90s, avec ses effets grotesques d'accélérés flous, sa photo filtrée rouge uniforme (parce que rouge = folie, je suppose), ses projections sanglantes ultra cheap, et sa Markos toute droit sortie d'une zèderie faite avec 3 bouts de ficelle et habituellement éditée par Vinegar Syndrome... On parlait d'un Hellraiser du pauvre, on est effectivement en plein là dedans, alors qu'en plus, absolument rien des 2h qui avaient précédées ne rendent ça logique. On dirait une séquence tirée d'un autre film qui n'a rien à voir, mais bon, ce n'est pas comme si tout le film ressemblait à un gloubi boulga sans grande cohérence.

Tout cela parachève en tout cas un indigeste parpaing de 2h30, mais qui doit certainement se penser très profond parce que ces scènes de danse, c'est de l'Art, Guadagnino est un Auteur, et le mur de Berlin un Symbole de notre Histoire. Et puis, y a Tilda Swinton qui joue 3 rôles, prise de risque, audace, tout ça, voyons !

(Mais bon, au moins maintenant, j'ai vu le film, même si j'aurais probablement pu m'économiser ces 2h30) :mrgreen:

Et je n'ai pas aimé la BO de Yorke, donc ça non plus, ça n'a pas fonctionné chez moi.

2/10


Petite anecdote : j'ai vu In Fabric, de Peter Strickland, il y a peu et Strickland a fait une séance de questions-réponses après le film. Une personne a dit du bien du film, et a comparé celui-ci au Suspiria de Guadagnino dont il a dit au contraire beaucoup de mal. Strickland répond qu'il n'a pas vu le film, mais qu'à vu de nez, il n'a rien raté. Et le mec de répondre : "un indice supplémentaire : ça dure 2 putains d'heure 30". Fous rires dans la salle. :lol:
mannhunter a écrit :Sortie du Blu Ray français le 3 Avril:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10640
Le BR français est globalement un décalque domestique du disque US : les (maigres) bonus sont repris, comme la VO Atmos, à laquelle s'ajoutent VF DTS HD MA 7.1 et (évidemment) des STF partout. A noter que l'espace disque est bien mieux utilisé chez nous que chez les Américains, ce qui est quand même une base pour un film de 2h30 avec des pistes sons comme ça. La VO Atmos tabasse, d'ailleurs, mais bon, j'en avais plus grand chose à foutre assez rapidement. :mrgreen:
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