Catherine Spaak (1945-2022)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Supfiction
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Catherine Spaak (1945-2022)

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Catherine Spaak

Actrice française très populaire dans les années 60 et début 70 en Italie, fille de Charles Spaak.
Arca1943 a écrit :Depuis septembre 2005, La Calda vita, une comédie très dramatique de Florestano Vancini (1963) est disponible en DVD en Italie, avec la VF (où Spaak et Jacques Perrin se doublent eux-mêmes).

Il y a deux Catherine Spaak.

Il y a Catherine Spaak, avenante jeune femme de 20 ans, pleine de talent et de vie, que l'on voit en 1965 dans Mademoiselle de Maupin de Bolognini, dans L'Armée Brancaleone de Monicelli, dans Le Partage de Catherine de Comencini. Et un peu plus tard dans quelques rôles à Hollywood (Grand Hotel). Et dans plusieurs farces de Pasquale Festa-Campanile. Et aussi avec Argento. Et encore dans quelques films pimentés d'érotisme. À l'occasion, dans quelques films français (Le Trou, Week-end à Zuydcotte, Un Meurtre est un meurtre) - mais Catherine Spaak, fille du scénariste Charles Spaak, a beau être une Belge née en France, son vrai pays, c'est l'Italie, où elle a choisi de faire toute sa carrière.

C'est une carrière en dents de scie. Il est toujours agréable de voir jouer Catherine Spaak, même dans des petits films comme Io e Caterina, avec Sordi (1980) ou des "trash" sympathiques comme Febbre da caballo, de Steno (1976). Mais alors elle n'est pas plus ni moins que d'autres superbes jeunes femmes qui peuplent le cinéma italien comme Laura Antonelli ou Agostina Belli.

Voilà. C'était la seconde Catherine Spaak, que l'on voit à partir du milieu des années soixante : avenante et toute jeune, comme je disais, mais une toute jeune adulte.

L'autre, la première Catherine Spaak, celle qu'on voit pour la dernière fois dans le bouleversant La calda vita, est une adolescente. C'est elle la vraie star, le phénomène.

Catherine Spaak a 14 ans lorsqu'elle tient son petit rôle dans Le Trou et 15 ans lorsqu'elle est le personnage central de I dolci inganni. Puis elle enchaîne Le Fanfaron (1961) aux côtés de Vittorio Gassman, La voglia matta (Elle est terrible, 1962) aux côtés de Ugo Tognazzi , La Parmesane (1963) aux côtés de Nino Manfredi et pour finir La Calda vita (1963).

Je dis pour finir car dans Tre notti d'amore (1964), où elle interprète le rôle principal dans chacun des trois sketches de Comencini, Castellani et Franco Rossi, elle est désormais Catherine Spaak, l'adulte.

Du coup elle n'est plus cette icône, ce phénomène de foule à la trajectoire météorique, cette incarnation vivante de l'émancipation des moeurs qui éclate alors dans l'Italie du boom économique et de la comédie à l'italienne triomphante. Le personnage qu'elle incarne après Les Adolescentes et jusqu'à La calda vita, dans ces comédies aussi amères que divertissantes, c'est une jeune chatte turbulente, vivace, sensuelle, délurée, à la fois rêveuse et terre-à-terre, calculatrice et ingénue, qui surfe sur l'air du temps avec une désinvolture et un charme inouïs.

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Catherine Spaak dans La calda vita : son dernier rôle d'adolescente, à la toute fin de l'été - dans le film - et à la toute fin d'une saison de rêve dans le cinéma italien.
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Re: Catherine Spaak

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Re: Catherine Spaak

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Luciano SALCE décrit et filme avec talent le fossé mêlé de fascination réciproque qui existe entre les générations.
Ugo TOGNAZZI incarne un quadragénaire, grand bourgeois arrivé et égocentrique, cynique, qui ne se soucie même pas ou très peu de son fils placé dans une institution religieuse suite à sa séparation d'avec sa femme, et grand coureur de jupons.
Fortuitement il va croiser sur sa route une bande de jeunes gens âgés de moins de 20 ans en vacances au bord de la mer. Parmi eux une jeune femme de 16 ans incarnée superbement par Catherine SPAAK, la Lolita franco-belge du cinéma italien des années 60, dont il va tomber follement amoureux. Il va se trouver alors entraîné dans une course folle qui se conclura par beaucoup d'amertume, en même temps que se terminera l'été et que chacun rentrera chez soi le c?ur lourd.
En conclusion un très bon film qui traite d'un sujet sensible et grave sur un ton qui se veut résolument léger et permet à Ugo TOGNAZZI d'entamer réellement la carrière qui va le mener au sommet de son art. Il est tout bonnement parfait.
Un film à redécouvrir.
A propos, il n’y avait pas un blu ray de Week-end à Zuydcoote d’annoncé ?

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Commissaire Juve
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Re: Catherine Spaak

Message par Commissaire Juve »

Petit UP en passant...

La nuit dernière, je me suis refait "Le Fanfaron" et... wouuf ! j'ai pensé qu'elle était sacrément "shagadelic" la petite mère Spaak (pour reprendre le vocabulaire d'Austin Powers).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Catherine Spaak

Message par mannhunter »

Supfiction a écrit :Image
Luciano SALCE décrit et filme avec talent le fossé mêlé de fascination réciproque qui existe entre les générations.
Ugo TOGNAZZI incarne un quadragénaire, grand bourgeois arrivé et égocentrique, cynique, qui ne se soucie même pas ou très peu de son fils placé dans une institution religieuse suite à sa séparation d'avec sa femme, et grand coureur de jupons.
Fortuitement il va croiser sur sa route une bande de jeunes gens âgés de moins de 20 ans en vacances au bord de la mer. Parmi eux une jeune femme de 16 ans incarnée superbement par Catherine SPAAK, la Lolita franco-belge du cinéma italien des années 60, dont il va tomber follement amoureux. Il va se trouver alors entraîné dans une course folle qui se conclura par beaucoup d'amertume, en même temps que se terminera l'été et que chacun rentrera chez soi le c?ur lourd.
En conclusion un très bon film qui traite d'un sujet sensible et grave sur un ton qui se veut résolument léger et permet à Ugo TOGNAZZI d'entamer réellement la carrière qui va le mener au sommet de son art. Il est tout bonnement parfait.
Un film à redécouvrir.
Je confirme, très bon, avec un duo Tognazzi/Spaak :oops: impeccable...et une jolie fin.
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Re: Catherine Spaak

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Supfiction a écrit :Image
Je viens de revoir l'excellent Elle est terrible / La voglia matta de Luciano SALCE. Le charme de ce film demeure toujours intact, se teintant progressivement d'amertume jusqu'à une scène finale poignante (la larme de Tognazzi, le dépassement de l'Alfa Romeo de Tognazzi par les autres voitures).

La magnifique Catherine Spaak (à peine 17 ans lors du tournage) est parfaite dans son rôle de lolita aguicheuse et innocente à la fois, insouciante, un chouia manipulatrice mais aussi parfois capable de tendresse (la scène du slow avec Tognazzi). Quant à Ugo Tognazzi / Antonio, il est phénoménal : de macho quadra séducteur et parvenu, il se dévirilise au fur et à mesure que son monde s'écroule, face à cette jeunesse oisive et désinvolte et bien évidemment au contact de Francesca / Catherine Spaak. Mais en même temps plus il est humilié, moqué, pitoyable, plus il devient touchant (la déclaration d'amour à Catherine Spaak, la bagarre avec Piero / Gianni Garko [futur Sartana], la fuite sur la plage où il finit en chef indien pathétique et épuisé).

La fin des vacances et de l'été met un terme définitif à cette promesse de sentiment amoureux et aux illusions de Tognazzi, celui-ci s'étant endormi et ne pouvant même pas dire adieu à Catherine Spaak. La détresse qu'on lit sur le visage de Tognazzi, seul à la fin du film, laisse le spectateur interloqué, surpris et chagriné pour lui.

Par ailleurs, Ennio Morricone signe avec ce film l'une de ses premières bandes-son, discrète, assez peu présente mais poignante à la fin du film.

Une très bonne redécouverte !
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Re: Catherine Spaak

Message par locktal »

Pour continuer avec la divine Catherine, je recolle ici 2 avis concernant 2 films de Damiano Damiani.

Una ragazza piuttosto complicata / A rather complicated girl (Damiano Damiani, 1968)

Damiani réalise une sorte de thriller pervers, à l'ambiance au début détendue, inconséquente, mais qui devient de plus en plus pesante et malsaine. Le film, adaptation libre d'un roman de Moravia, dresse le portrait saisissant d'un homme (excellemment interprété par Jean Sorel) faussement libertin qui finit par être malade de voir l'objet de son amour (une Catherine Spaak nature et craquante, comme d'habitude, mais un brin perverse) lui échapper. Damiani ausculte avec distanciation le jeu pervers du couple, qui sombre au fur et à mesure dans des rapports ambigus, voire pulsionnels pour Sorel. L'inversement progressif du pouvoir de domination de Sorel sur Catherine Spaak est bien amené, la jeune femme reprenant finalement le dessus et entraînant une addiction de plus en plus forte chez Sorel. Le film est parfois un peu statique et manque parfois de subtilité, mais demeure une curiosité des plus intéressantes.


L'ennui et sa diversion / La noia (Damiano Damiani, 1963)

Première adaptation du roman d'Alberto Moravia (bien avant l'intéressante version de Cédric Kahn de 1998 : L'ennui, avec Charles Berling), ce film de Damiani est une vraie réussite, dans lequel le spectateur ressent terriblement l'ennui et l'insatisfaction du héros Dino (superbement interprété par Horst Buchholz), très riche mais en manque d'affection. Sa rencontre avec la jeune et jolie Cecilia (interprétée par la sublime Catherine Spaak, qui tient ici un de ses meilleurs rôles, entre innocence et amoralité) va le faire sombrer dans une addiction de plus en plus forte. Alors qu'il semble trouver Cecilia vide, égoïste et irresponsable, Dino va devenir quasiment son esclave, fasciné par cette jeune fille qui l'horripile et dont il cherche inlassablement les raisons de son comportement froid et sans émotion, sans évidemment trouver d'explication.
D'une incroyable sensualité, Catherine Spaak livre une prestation troublante, parfois détestable mais toujours fascinante, tandis que Buchholz fait bien ressortir le côté torturé du personnage. On peut noter aussi la présence de Bette Davis dans le rôle de la mère de Dino.
Pour ma part, ce film, qui présente des correspondances certaines avec un autre opus de Damiani (adapté aussi de Moravia), Una ragazza piuttosto complicata / A rather complicated girl (également interprété par Catherine Spaak, associée cette fois-ci à Jean Sorel), est assurément l'un des meilleurs du cinéaste italien, avec les excellents El Chuncho, La mafia fait la loi et Confession d'un commissaire de police au procureur de la république.
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Re: Catherine Spaak

Message par locktal »

Continuons les films de plage (c'est l'été après tout :) ) avec la charmante Catherine !

La calda vita (Florestano Vancini, 1963)

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Dernier film de Catherine Spaak dans le rôle d'une adolescente, La calda vita narre à la fin de l'été le séjour de la belle Sergia (Catherine Spaak donc, 18 ans lors du tournage, mutine et délurée) avec deux amis, Fredi (un tout jeune Jacques Perrin) et Max (Fabrizio Capucci, le premier mari de Catherine Spaak dans la vraie vie) dans une villa isolée située sur une île proche de la Sardaigne. Les deux copains sont très différents : Fredi vient d'une bonne famille qui possède de l'argent, tandis que Max, ultrasensible, provient d'une famille pauvre ; ils ont toutefois le même but : faire l'amour à Sergia à tour de rôle ! Cependant, rien ne va se passer comme prévu, et l'arrivée du propriétaire de la villa, Guido (Gabriele Ferzetti, excellent) va rabattre les cartes, mettant Sergia au centre des attentions.

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Si le film débute de manière légère, typique des films de plage, dans un cadre paradisiaque (les paysages de la Sardaigne sont magnifiquement filmés), où Fredi et Max se battent pour une Sergia qui souhaite préserver leur amitié, un trouble saisit néanmoins le spectateur, notamment via le personne écorché de Max. Et progressivement un sentiment douloureux survient, en contradiction avec les sublimes paysages de l'île, entraînant le film vers la tragédie. Sergia s'avère finalement plus naïve et innocente que l'image qu'elle renvoie, mais la perte de sa pureté (de sa virginité donc), déjà annoncée par l'admirable scène de l'apparition des premiers cheveux blancs de la jeune lolita en milieu de film, va déclencher l'inéluctable drame à venir.

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C'est la toute fin de l'été, c'est également la fin de l'innocence et le passage douloureux mais obligé à l'âge adulte pour Sergia, mais aussi pour Catherine Spaak qui n'interprétera plus jamais ce rôle d'adolescente turbulente et sensuelle, ingénue et au charme irrésistible qui a fait son succès (Les adolescentes de Lattuada, Le fanfaron de Risi, Elle est terrible de Salce ou encore La fille de Parme de Pietrangeli, pour ne citer que les plus connus). La calda vita immortalise à jamais Catherine Spaak dans ce rôle de nymphette, mais la fait passer également dans les rôles de jeune adulte que celle-ci va désormais interpréter, c'est évidemment cela qui rend La calda vita aussi bouleversant, peut-être plus encore que Les adolescentes ou Elle est terrible (qui sont dans l'absolu des meilleurs films que La calda vita).

Enfin la musique de Carlo Rustichelli est très réussie, et la belle Catherine, en toute fin de film, chante Non e niente ("Ce n'est rien").

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Bref, La calda vita est un film à redécouvrir absolument pour les fans de la jolie Catherine, mais aussi pour les autres, car le film possède de belles qualités (attention on est loin du chef d'oeuvre quand même !). A noter que le DVD italien (qui possède une assez bonne qualité d'image) contient une VF, où Catherine Spaak et Jacques Perrin se sont doublés eux-mêmes en français. Par contre il n'y a pas de sous-titres français si on veut regarder le film en italien.
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Re: Catherine Spaak

Message par Supfiction »

locktal a écrit :
Supfiction a écrit :Image
La magnifique Catherine Spaak (à peine 17 ans lors du tournage)
En fait 16 ans (et lui 39) comme leurs personnages. Ça fait beaucoup de spectateurs aux penchants pédophiles en puissance. :P
Mais le film est un bon avertissement du ridicule et des difficultés qui guettent les hommes mûrs qui céderaient au désir fou.
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Re: Catherine Spaak

Message par manuma »

Souvenir très plaisant de cette Calda vita. On est un bon cran en dessous de La Voglia matta - auquel le film fait inévitablement penser - par la faute notamment d'une réalisation plus guindée (cela reste toutefois le meilleur de mes 5 Vancini vus à ce jour), mais cela reste un attachant drame estival sur le thème des premiers émois amoureux, joliment photographié et mise en musique, qui doit effectivement beaucoup à ses comédiens, Catherine Spaak en tête.

De ce que je connais de la filmo sixties de Catherine Spaak, outre l’incontournable La Matriarca, je recommanderai bien le film à sketchs 3 notti d'amore, mineur en termes d'écriture, malgré quelques grands noms au générique, mais authentique ode à la beauté et au talent de l'actrice, ainsi que la très amusante farce sexuelle Adulterio all'italiana du génial Festa Campanile. Attachement particulier également au vaudeville Le Monachine de Salce, mais dû pour beaucoup au délicieux score de Morricone.
Dernière modification par manuma le 9 août 20, 11:29, modifié 1 fois.
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Re: Catherine Spaak

Message par locktal »

manuma a écrit :De ce que je connais de la filmo sixties de Catherine Spaak, outre l’incontournable La Matriarca, je recommanderai bien le film à sketchs 3 notti d'amore, mineur en termes d'écriture, malgré quelques grands noms au générique, mais authentique ode à la beauté et au talent de l'actrice, ainsi que la très amusante farce sexuelle Adulterio all'italiana du génial Festa Campanile. Attachement particulier également pour le vaudeville Le Monachine de Salce, mais dû pour beaucoup au délicieux score de Morricone.
Effectivement, La matriarca / L'amour à cheval demeure un incontournable et un ode à la beauté de Catherine Spaak, d'autant que le DVD édité par SNC permet de visionner le film dans des conditions très confortables !
Le DVD de 3 notti d'amore m'attend dans un coin de ma vidéothèque : je pense que je ne vais pas tarder à visionner ce film qui paraît en effet un écrin à l'actrice !

Pour Adulterio all'italiana de Festa Campanile et La monachine de Salce, j'aimerais bien les découvrir ! Merci pour les conseils, je vais essayer de trouver cela !
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Re: Catherine Spaak (1945 - 2022)

Message par Karras »

Catherine Spaak, figure de la comédie italienne de l’après-guerre, est morte
Victime en 2020 d’une hémorragie cérébrale, l’actrice belgo-italienne s’est éteinte à Rome, à l’âge de 77 ans.
https://www.lemonde.fr/disparitions/art ... _3382.html

Filmographie

1959 : L'Hiver de Jacques Gautier (court métrage ; 13 min)3
1960 : Le Trou de Jacques Becker : Nicole
1960 : Les Adolescentes (I dolci inganni) d'Alberto Lattuada : Francesca
1960 : Le Tank du huit septembre (Il carro armato dell'8 settembre) de Gianni Puccini
1961 : Le Puits aux trois vérités de François Villiers : Danièle Plèges
1961 : Elle est terrible (La voglia matta) de Luciano Salce : Francesca
1962 : Le Fanfaron (Il sorpasso) de Dino Risi : Lilly Cortona
1962 : Jeunes Gens au soleil (Diciottenni al sole) de Camillo Mastrocinque : Nicole Molino
1963 : L'Ennui et sa diversion, l'érotisme (La noia) de Damiano Damiani : Cecilia
1963 : La Fille de Parme (La parmigiana) d'Antonio Pietrangeli : Dora
1963 : La Vie ardente (La calda vita) de Florestano Vancini
1963 : Les Amours difficiles (L'amore difficile) épisode Les Femmes (Le donne) de Sergio Sollima : Maria
1964 : La Ronde de Roger Vadim : La midinette
1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil : Jeanne
1964 : Pour trois nuits d'amour (Tre notti d'amore) de Renato Castellani, Luigi Comencini et Franco Rossi : Ghiga
1965 : Aujourd'hui, demain et après-demain (Oggi, domani dopodomani) épisode Break-up, érotisme et ballons rouges (L'uomo dei cinque palloni) de Marco Ferreri : Giovanna
1965 : Une fille qui mène une vie de garçon (La bugiarda) de Luigi Comencini : Maria/Silvana/Caterina
1965 : À l'italienne (Made in Italy) de Nanni Loy : Carolina
1965 : La monachine : Sœur Celeste
1966 : C'est mon mari et je le tue quand bon me semble (Il marito è mio e l'ammazzo quando mi pare) de Pasquale Festa Campanile : Allegra
1966 : L'Armée Brancaleone de Mario Monicelli : Matelda
1966 : Adulterio all'italiana de Pasquale Festa Campanile : Marta Finali
1966 : Je ne fais pas la guerre, je fais l'amour (Non faccio la guerra, faccio l'amore) de Franco Rossi : Ombrina
1966 : Mademoiselle de Maupin de Mauro Bolognini : Magdeleine De Maupin
1967 : Hotel de Richard Quine : Jeanne Rochefort
1968 : Una ragazza piuttosto complicata de Damiano Damiani : Claudia
1968 : L'Amour à cheval (La matriarca) de Pasquale Festa Campanile : Margherita
1968 : La notte è fatta per... rubare de Giorgio Capitani
1969 : Certain, probable et même possible (Certo, certissimo, anzi... probabile) de Marcello Fondato : Nanda
1969 : Mardi?... C'est donc la Belgique (If It's Tuesday, This Must Be Belgium) de Mel Stuart : La femme qui pose pour le photographe
1970 : Tu peux ou tu peux pas ? (Con quale amore, con quanto amore) de Pasquale Festa Campanile : Françoise
1971 : Le Chat à neuf queues (Il gatto a nove code) de Dario Argento : Anna Terzi
1972 : Le Coriace (Un uomo dalla pelle dura) de Franco Prosperi : la fille de Nick
1972 : Causa di divorzio de Marcello Fondato : Ernesta Maini
1972 : Un meurtre est un meurtre d'Étienne Périer : Françoise
1973 : Cari genitori d'Enrico Maria Salerno : Madeleine
1973 : Mais qui donc porte la culotte ? (La schiava io c'è L'ho e tu no) de Giorgio Capitani : Rosalba Giordano
1973 : Une histoire du XVIIe siècle (Storia di una monaca di clausura) de Domenico Paolella : Sœur Elisabetta
1974 : La via dei babbuini de Luigi Magni : Fiorenza
1975 : Los pajaros de Baden-Baden de Mario Camus : Elisa
1975 : La Chevauchée terrible (La parola di un fuorilegge... è legge!, Take a Hard Ride) d'Antonio Margheriti : Catherine
1976 : L'amour, c'est quoi au juste ? (Bruciati da cocente passione) de Giorgio Capitani : Milena Banotti
1976 : Fièvre de cheval (Febbre da cavallo) de Steno : Gabriella
1978 : Per vivere meglio divertitevi con noi episode Il teorema gregoriano de Flavio Mogherini
1980 : Rag. Arturo De Fanti, bancario, precario de Luciano Salce : Elena De Fanti
1980 : Les Séducteurs (I seduttori della domenica) épisode Il carnet di Armando de Dino Risi : Carletta
1980 : Moi et Catherine (Io e Caterina) d'Alberto Sordi : Claudia Parise
1981 : Fleur de vice (Miele di donna) de Gianfranco Angelucci : Escritora
1984 : Claretta de Pasquale Squitieri : Roberta
1987 : L'ingranaggio de Silverio Blasi
1989 : Scandale secret (Scandalo segreto) de Monica Vitti
2000 : Tandem de Lucio Pellegrini : La mère de Camilla
2002 : Joy - Scherzi di gioia d'Adriano Wajskol
2004 : Promessa d'amore d'Ugo Fabrizio Giordani : Elisa
2004 : Je lis dans tes yeux (Te lo leggo negli occhi) de Valia Santella
2005 : Dalla parte giusta de Roberto Leoni
2007 : L'uomo privato d'Emidio Greco : L'ex amante
2009 : Alice d'Oreste Crisostomi : Bianca
2012 : I più grandi di tutti de Carlo Virzì
2014 : Ti sposo ma non troppo (it) de Gabriele Pignotta (it) : La mère d'Andrea
2019 : La vacanza (it) d'Enrico Iannaccone : Carla
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Re: Catherine Spaak (1945 - 2022)

Message par Torrente »

Sale journée, décidément :cry:
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Jack Carter
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)

Message par Jack Carter »

:cry: :cry: :cry:
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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manuma
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)

Message par manuma »

Tout pareil, évidemment... Figure iconique des plus belles heures du cinéma italien, dont il me reste encore plein de films à découvrir.
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