Blackkklansman (Spike Lee - 2018)

[tenia]

Et je pense que thématiquement, on peut pourtant rapprocher les 2 films.
Et depuis quand on ne peut pas comparer 2 films parce qu'ils n'ont pas le même budget ?

[Alexandre Angel]

Et je pense que thématiquement, on peut pourtant rapprocher les 2 films.

C'est ce que je dis (et encore )

Et depuis quand on ne peut pas comparer 2 films parce qu'ils n'ont pas le même budget ?

Là tu le fais exprès!! Je dis juste que les deux films ont trop de différences entre eux pour que l'un serve de repoussoir à l'autre. C'est comme si tu disais que Les Guichets du Louvre, c'est mieux que Monsieur Klein, sous prétexte que les deux films traitent de la Rafle du Vel d'Hiv. Mais mon exemple est moyen car il y a encore plus de différences entre le Spike Lee et le Tarantino!

[tenia]

Oui, je comprends aussi, mais avoue que les 2 films sont plus proches l'un de l'autre que, disons, Pulp Fiction et Miracle à St Anna.

[bianca]

Je n'ai jamais pensé à comparer les deux films. Trop de différences dans le sujet, le traitement... Les gros points communs, ce sont de mettre à mal une certaine mythologie autour du Sud (les belles demeures, la "Belle du Sud"...) directement chez Tarantino, indirectement chez Lee avec l'extrait de Autant en emporte le vent au début du film, et de présenter les membres du KKK (ou équivalent) comme de parfaits abrutis.
La scène la plus mémorable (pour moi) est celle où on voit en alternance les membres du KKK regarder Naissance d'une nation et la réunion où un homme âgé (émouvant retour de Belafonte devant les caméras) raconte le lynchage dont il fut témoin à l'adolescence (l'affaire évoquée est réelle).
Le film a en effet un petit côté Serpico dans ce film aux allures de polar seventies (l'humour en plus, chez Lumet, on ne rigolait pas).

[Alexandre Angel]

Oui, je comprends aussi, mais avoue que les 2 films sont plus proches l'un de l'autre que, disons, Pulp Fiction et Miracle à St Anna.

Oui, mais là c'est

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[Mama Grande!]

Une bonne surprise en ce qui me concerne. J'avais très peur de la dénonciation facile servant à prêcher des convaincus (car je doute franchement que l'Amérique que Spike Lee dénonce s'intéresse à ce film), travers dans lequel tombe complètement son insupportable série TV She's gotta have it.
Et finalement, c'est avant tout un bon film de cinéma. Au point de ne plus savoir si la comédie policière est prétexte au propos politique ou si c'est l'inverse. Cette histoire d'infiltration improbable est en soi suffisament puissante et contient assez de ressorts dramatiques pour maintenir l'intérêt du spectateur. Le suspense, l'humour, la tension sont bien là, et c'est l'essentiel. Oui le message est martelé, mais comme ce n'est pas au détriment du spectateur, ça ne m'a pas gêné.
En plus de l'efficacité, Spike Lee propose également des scènes réellement belles, notamment ce prêche à l'Université où la caméra s'attarde sur les visages de l'audience. Par la mise en scène, il réaffirme l'humanité et l'individualité de cette population victime de l'Histoire. C'est peut-être ce qui fait la réussite de ce film: il n'est ni haineux ni revanchard. Il se rit du suprémacisme blanc pour mieux crier son amour à l'Amérique noire.

Pour ce qui est des images d'archives, je pense en effet qu'elles étaient dispensables. Mais elles ne gâchent pas pour autant le reste du film.

[gnome]

Pour ce qui est des images d'archives, je pense en effet qu'elles étaient dispensables. Mais elles ne gâchent pas pour autant le reste du film.

J'ai toujours pensé la même chose de la scène de générique de La liste de Schindler qui en rajoute inutilement à un film qui se suffit à lui même et qui n'a pas besoin d'un artifice émotionnel comme ça.

[tenia]

C'est surtout qu'il y a la fin de l'histoire du film, puis les archives, puis le drapeau... Y a pas une citation encore, en plus ?

[Watkinssien]

Pour ce qui est des images d'archives, je pense en effet qu'elles étaient dispensables. Mais elles ne gâchent pas pour autant le reste du film.

J'ai toujours pensé la même chose de la scène de générique de La liste de Schindler qui en rajoute inutilement à un film qui se suffit à lui même et qui n'a pas besoin d'un artifice émotionnel comme ça.

Tu veux dire les plans sur les pierres tombales qui ont servi de route? Parce que c'est absolument brillant pour ma part!

[gnome]

J'ai toujours pensé la même chose de la scène de générique de La liste de Schindler qui en rajoute inutilement à un film qui se suffit à lui même et qui n'a pas besoin d'un artifice émotionnel comme ça.

Tu veux dire les plans sur les pierres tombales qui ont servi de route? Parce que c'est absolument brillant pour ma part!

Oui, les image en couleur de pierres tombales "fleuries" de pierres... Pour moi, ça n'apporte pas grand chose. Si ce n'est du pathos. Je trouve que le film se suffisait à lui-même. Mais c'est juste mon avis. Je pense la même chose du Spike Lee. Certain on salué l'ajout des images du JT à la fin, personnellement, je trouve que ça n’apporte rien. Il était inutile de charger le message comme ça.

C'est juste mon avis... Pas frapper...

[Watkinssien]

Tu veux dire les plans sur les pierres tombales qui ont servi de route? Parce que c'est absolument brillant pour ma part!

Oui, les image en couleur de pierres tombales "fleuries" de pierres...

Je crois que nous ne parlons pas de la même chose. Tu sembles parler de la séquence en couleur où les vrais survivants, souvent à côté des acteurs qui les interprètent, posent chacun des pierres sur la tombe de Schindler et je parle de ce que je croyais que tu parlais ( ), c'est-à-dire les plans du générique final sur les pierres tombales des victimes juives que les Nazis ont atrocement utilisé pour fabriquer des routes.

[gnome]

Oui, les image en couleur de pierres tombales "fleuries" de pierres...

Je crois que nous ne parlons pas de la même chose. Tu sembles parler de la séquence en couleur où les vrais survivants, souvent à côté des acteurs qui les interprètent, posent chacun des pierres sur la tombe de Schindler et je parle de ce que je croyais que tu parlais ( ), c'est-à-dire les plans du générique final sur les pierres tombales des victimes juives que les Nazis ont atrocement utilisé pour fabriquer des routes.

On est bien d'accord, alors...

[Supfiction]

(le gros avec son rire improbable)

Maintenant on peut lui donner un nom : Paul Walter Hauser (Richard Jewell, Cobra Kai, Moi, Tonya), abonné aux rôles de beaufs.

[Bogus]

Beaucoup aimé.
Ça démarre fort avec une énergie et un plaisir cinématographique contagieux, ça s’émousse un peu sur la durée mais l’ensemble reste très plaisant, drôle, loin d’être subtil mais pas complètement manichéen non plus (le parallèle « pouvoir aux blancs »/« pouvoir aux noirs » par exemple).
C’est l’intrigue policière qui pêche un peu dans son déroulement, le suspens autour des deux Ron notamment, le personnage intéressant de Walter qui est abandonné en cours de route…
Adam Driver et John David Washington sont excellents mais il ne faut pas oublié Topher Grace que j’ai trouvé assez génial en chef du klan.

[AtCloseRange]

Si c'est une comédie, c'est franchement raté. Si c'est un brûlot, c'est tellement mal écrit que là encore, le compte n'y est pas. Et ça devient franchement embarrassant vers la fin (l'arrestation du policier raciste, le retour triomphal au bureau, le dernier coup de téléphone de David Duke, les images d'actualités).
La présidence de Trump n'excuse pas un tel laisser-aller. L'histoire réimaginée comme chez Tarantino ou la série Hollywood. Comme si le cinéma devait venger de la réalité.
Et même niveau mise en scène, Lee est devenu totalement académique si bien que son plan signature final apparaît encore plus incongru.
4/10