Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Supfiction »

cinephage a écrit :
Thaddeus a écrit :Un truc assez anecdotique mais que j'ai beaucoup apprécié : l'hommage rendu à la sublime Heure Suprême et à la non moins merveilleuse Janet Gaynor. :oops:
Pas sur que ce soit si anecdotique que ça... Il y est fait allusion de nombreuses fois, entre les discussions avec la maman, le fait qu'il visionne le film à la fin, le fait qu'il se réveille devant la tombe de Gaynor, et la séquence du tableau, c'est quand même une figure assez récurrente dans le film.
Je demande même, perdu que je suis dans mes élucubrations, s'il n'y a pas un lien, implicite parce que jamais mentionné, avec une étoile est née, version de 1937, qui n'est pas évoqué, mais qui est un des films les plus célèbres de Janet Gaynor, et qui évoque le coté mortifère de Hollywood...
ça fait classe, une référence à un film muet que 99% des spectateurs ne connaissent pas. Et les 1% que nous sommes n'en reviennent pas de voir Seventh Heaven de Borzage mis autant en valeur dans un film de 2018 avec un post-ado (qui m'a beaucoup fait pensé à Di Caprio dans La plage) jouant à la Nintendo comme personnage principal.

Le problème c'est que pratiquement tout ce que j'ai apprécié dans le film est lié à des références et du cousinage cinématographique. Une fois qu'on a enlevé tout ça, il ne reste pratiquement rien sinon le constat d'une pop culture qui s'auto-dévore.
Je compare avec La La Land (je pourrais également citer Body Double) : on peut apprécier le film totalement sans les références culturelles. Ici, je trouve que non.

Il y a tellement de couches référentielles dans le film que je finis par penser que même la très belle Miss Presley a été choisie davantage pour sa parenté que pour sa photogénique et ses talents d'actrice.
On est plus proche du Ready Player One de Spielberg en fait.
Avatar de l’utilisateur
El Dadal
Producteur Exécutif
Messages : 7259
Inscription : 13 mars 10, 01:34
Localisation : Sur son trône de vainqueur du Quiz 2020

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par El Dadal »

Thaddeus a écrit :Topher Grace est crédité comme l'un des rôles principaux du film, celui du "type du bar". Je ne l'ai absolument pas reconnu, et j'ai beau essayer de me remémorer, je ne vois pas de quel personnage il s'agit. Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...

Edit : lui, peut-être ?

Image
Oui Thad, c'est clairement Topher Grace dans ce rôle de commentateur de la société moderne, passeur distancié (il habite littéralement au-dessus de L.A. et ses fourmis humaines, dans les collines). Et il représente une des facettes analytiques perméables de cet ensemble qui s'amuse à distribuer à chacun un rôle digne d'une tragédie classique (rôles clairement déterminés, même si jamais explicités): Sam est une variation stoner de Marlowe et d'Orphée, Sarah son Eurydice, etc...
La régulière étrangeté des situations (l'écureuil qui s'écrase tel un présage divin - Magnolia n'est pas loin avec ce travelling menaçant qui précède la chute, le Roi des sans-abris qui apparaît tel un deus ex machina et œuvre pour les happy fews de la cité des anges, les menaces qui pèsent sur la ville et ses habitants (dog killer, the owl)...) rapproche aussi le film de Mitchell des écrits de Bret Easton Ellis (et du récent Neon Demon auquel j'ai beaucoup pensé durant la séance), offrant très peu de prises au monde réel, autres qu'amertume, mélancolie passive et jeux de piste fincheriens comme seules réflexions autorisées à des personnages peu attachants. Le monde de Sam n'est plus qu'un terrain de jeu dévitalisé et ses habitants les pions interchangeables (littéralement) d'une bataille pour donner du sens à la vie (d'où selon moi les multiples références religieuses, soit le dernier rempart de l'ancien monde). Los Angeles devient ainsi un cocon géant et Sam son petit ver à soie.

Du reste, le film est trop touffu pour que je puisse y apposer sereinement un avis définitif, si ce n'est d'avoir assisté à un spectacle total qui possède, malgré son approche en effet palimpsestique (une scène = une référence), un côté presque altier dans sa singularité (à l'image de cette scène de balade au bord du réservoir où Sam déverse sa haine à l'égard des SDF). "Vous pouvez trouver autant de citations que vous voulez, ça m'amuse autant que vous, mais ne soyons pas dupes, dans le fond ça n'a aucune importance car chacun - chaque film - n'existe que pour lui-même", semble raconter Mitchell.

La scène de basculement avec le compositeur est un chef-d’œuvre.
Avatar de l’utilisateur
Mosin-Nagant
Producteur
Messages : 9486
Inscription : 12 juin 14, 19:36
Localisation : "Made in America"

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Mosin-Nagant »

Désagréable sensation de voir un film se voulant devenir culte avant l'heure. Un rien poseur, aussi.
Bien exécuté dans sa mise en scène mais épuisant dans sa narration. Trop long et, même si toutes ces femmes à l'écran sont sublimes, au final, très lassant.
C'est une déception, j'avais vraiment aimé ses deux films précédents.
Et, oui, le film va bider. Comme il semble avoir été conçu pour devenir culte, cela semble être la condition sine qua non pour y parvenir.

Ça me fait penser à Southland Tales, tiens.
Image

You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Torrente
Howard Hughes
Messages : 15550
Inscription : 14 juin 07, 18:26

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Torrente »

J'aime bien Southland Tales... :? :oops: :arrow:
Avatar de l’utilisateur
Carlito Brigante
Machino
Messages : 1294
Inscription : 27 août 06, 00:21
Localisation : Ygam
Contact :

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Carlito Brigante »

Torrente a écrit :J'aime bien Southland Tales... :? :oops: :arrow:
Mais c'est vachement bien Southland tales !!!
Infiniment plus intéressant que Kaboom, Spring Breakers et tous ces autres films 'générationnels' interchangeables comme celui-ci !
Avatar de l’utilisateur
El Dadal
Producteur Exécutif
Messages : 7259
Inscription : 13 mars 10, 01:34
Localisation : Sur son trône de vainqueur du Quiz 2020

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par El Dadal »

Quel réalisateur décrète faire un film pour qu'il devienne culte? Il n'y aucune déclaration d'intention que je sache... :?
Avatar de l’utilisateur
Carlito Brigante
Machino
Messages : 1294
Inscription : 27 août 06, 00:21
Localisation : Ygam
Contact :

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Carlito Brigante »

El Dadal a écrit :Quel réalisateur décrète faire un film pour qu'il devienne culte? Il n'y aucune déclaration d'intention que je sache... :?
Non, ils utilisent le terme 'générationnel'. En tout cas depuis Le Lauréat...
Avatar de l’utilisateur
Mosin-Nagant
Producteur
Messages : 9486
Inscription : 12 juin 14, 19:36
Localisation : "Made in America"

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Mosin-Nagant »

El Dadal a écrit :Quel réalisateur décrète faire un film pour qu'il devienne culte? Il n'y aucune déclaration d'intention que je sache... :?
Aucun, je pense... Et je n'ai lu aucun interview du réalisateur qui irait dans ce sens. Cela dit, il faudrait être très peu inspiré pour le clamer haut et fort. Mais, il n'empêche, c'est bien la sensation que j'ai eu.
Image

You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Supfiction »

Mosin-Nagant a écrit :
El Dadal a écrit :Quel réalisateur décrète faire un film pour qu'il devienne culte? Il n'y aucune déclaration d'intention que je sache... :?
Aucun, je pense... Et je n'ai lu aucun interview du réalisateur qui irait dans ce sens. Cela dit, il faudrait être très peu inspiré pour le clamer haut et fort. Mais, il n'empêche, c'est bien la sensation que j'ai eu.
S’il y a un film de Mitchell amené à devenir culte, c’est son The Myth of the American Sleepover.
D’accord avec toi Mosin sur le côté poseur du film. Under the silver lake, c’est un peu la version naphta de Ready Player one. Les deux histoires n’ont aucun intérêt, ce qui compte c’est exclusivement le sous-texte méta et la « régurgitation ».
Je dis ça alors que j’adore The artist et La la Land, deux films qui exploitent la culture cinéphile, mais pas que, c’est toute la différence.
Cela dit, j’ai bien aimé la première partie du film, après ça part dans des délires inintéressants et c’est interminable.
Dernière modification par Supfiction le 19 août 18, 00:29, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit : Cela dit, j’ai bien aimé la première partie du film, après ça part dans des délires inintéressants et c’est interminable
Plutôt d'accord même si j'aime assez l'extrême fin (le point final) sur le balcon.
Je pense sincèrement que c'est un film talentueux, aucunement émouvant mais qui trouve un ton original au milieu d'un océan de références, de clins d'œil et d'artefacts post-modernes. C'est sophistiqué mais écrit, pensé, stimulant. Le film, comme je l'espérais et l'imaginais, apporte sa pierre à l'édifice de l'imaginaire "Cité des Anges" avec son bestiaire de proximité (les putois et les coyotes sont dans la place) !et souvent, j'en ai apprécié l'ambiance (j'ai même parfois songé au Jour du Fléau, de John Schlesinger)
Malheureusement, j'ai commencé aussi à trouver le temps long à l'orée des 2 heures et surtout, c'est peu attachant (le héros est antipathique même si bien joué par Andrew Garfield, assez étonnant) et cela flirte constamment avec la frontière nébuleuse qui sépare l'ambition de la prétention (la séquence du deus ex machina est, de ce point de vue, emblématique).
Il s'en faut de peu que j'aie envie de le revoir dans l'immédiat mais quelque chose me retient.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Supfiction »

Alexandre Angel a écrit :
Supfiction a écrit : Cela dit, j’ai bien aimé la première partie du film, après ça part dans des délires inintéressants et c’est interminable
Plutôt d'accord même si j'aime assez l'extrême fin (le point final) sur le balcon.
Je pense sincèrement que c'est un film talentueux, aucunement émouvant mais qui trouve un ton original au milieu d'un océan de références, de clins d'œil et d'artefacts post-modernes. C'est sophistiqué mais écrit, pensé, stimulant. Le film, comme je l'espérais et l'imaginais, apporte sa pierre à l'édifice de l'imaginaire "Cité des Anges" avec son bestiaire de proximité (les putois et les coyotes sont dans la place) !et souvent, j'en ai apprécié l'ambiance (j'ai même parfois songé au Jour du Fléau, de John Schlesinger)
Malheureusement, j'ai commencé aussi à trouver le temps long à l'orée des 2 heures et surtout, c'est peu attachant (le héros est antipathique même si bien joué par Andrew Garfield, assez étonnant) et cela flirte constamment avec la frontière nébuleuse qui sépare l'ambition de la prétention (la séquence du deus ex machina est, de ce point de vue, emblématique).
Il s'en faut de peu que j'aie envie de le revoir dans l'immédiat mais quelque chose me retient.
C’est suffisamment dense pour avoir envie de revoir le début et qq passages .. mais je pense être incapable de le revoir d’une traite à la maison.

Image
Avatar de l’utilisateur
Truffaut Chocolat
Rene Higuita
Messages : 6087
Inscription : 28 juil. 05, 18:33
Localisation : Deutschland

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Truffaut Chocolat »

Supfiction a écrit :
cinephage a écrit :
Pas sur que ce soit si anecdotique que ça... Il y est fait allusion de nombreuses fois, entre les discussions avec la maman, le fait qu'il visionne le film à la fin, le fait qu'il se réveille devant la tombe de Gaynor, et la séquence du tableau, c'est quand même une figure assez récurrente dans le film.
Je demande même, perdu que je suis dans mes élucubrations, s'il n'y a pas un lien, implicite parce que jamais mentionné, avec une étoile est née, version de 1937, qui n'est pas évoqué, mais qui est un des films les plus célèbres de Janet Gaynor, et qui évoque le coté mortifère de Hollywood...
ça fait classe, une référence à un film muet que 99% des spectateurs ne connaissent pas. Et les 1% que nous sommes n'en reviennent pas de voir Seventh Heaven de Borzage mis autant en valeur dans un film de 2018 avec un post-ado (qui m'a beaucoup fait pensé à Di Caprio dans La plage) jouant à la Nintendo comme personnage principal.

Le problème c'est que pratiquement tout ce que j'ai apprécié dans le film est lié à des références et du cousinage cinématographique. Une fois qu'on a enlevé tout ça, il ne reste pratiquement rien sinon le constat d'une pop culture qui s'auto-dévore.
Je compare avec La La Land (je pourrais également citer Body Double) : on peut apprécier le film totalement sans les références culturelles. Ici, je trouve que non.
C’est exactement ça : ça aurait duré 1h de plus ou de moins que ça n’aurait rien changé.
L’intrigue, c’est une pelote de laine dont le point de départ boys meets girl se déroule à l’infini et que rien ne semble perturber. On peut y voir de la créativité, moi j’y vois surtout de la paresse.

J’ai beau avoir bu du petit lait pendant le hiatus sur la pop culture (« y’a pas de messages à chercher, ce n’est que du business » ), parce que c’est un film qui était attendu, qu’il a été sélectionné à Cannes, tout le regard critique qu'il porte sur la façon dont ça a influençé des générations sur leur construction mentale, ça prend trop de place. Vraiment.

Même chose pour le pastiche de l’intrigue à la Hitchcock (avec cette fille forcément belle, forcément en perdition, dont le héros tombe forcément amoureux), dont la conclusion « tu t’attendais à quoi, elle te connait à peine » envoie bouler 50 ans de cinéma hollywoodien, c’est pareil, c’est trop. Même si je la partage à 1000 % sur le fond.

Une fois qu’on enlève tout ça, il ne reste donc plus grand-chose comme le dit Supfiction.
J’avoue que j’en ai un peu marre de ce cinéma qui ne parle qu’aux cinéphiles ou aux nerds et à leurs communautés.
Je vais pas au cinéma pour me faire une expo, pour ça je vais dans un musée ou dans une galerie.
Et le plus grand paradoxe dans tout ça, c’est que David Robert Mitchell est un bon. Un très très bon même, avec un style et une continuité évidente dans son travail (L.A. ressemble à une banlieue vide où tout le monde se fait chier, ou bien pas à sa place).
Dernière modification par Truffaut Chocolat le 16 août 18, 15:11, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6143
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Thaddeus »

Truffaut Chocolat :

Image

Ton anaphore du "forcément" est tout à fait appropriée au déroulement du scénario et aux conventions de péripéties ou de révélations que Mitchell semble incapable d'éviter : l'écrivain meurt (se suicide ?) selon le schéma habituel dévolu aux témoins cruciaux, le héros ne s'est jamais vraiment remis de sa rupture amoureuse (ne ratez pas la scène explicative, vers la fin, lorsque l'ex lui présente son nouveau fiancé)... De sorte que ce film qui se voudrait sans doute très imprévisible ne fait que suivre des rails franchement attendus.
Avatar de l’utilisateur
Truffaut Chocolat
Rene Higuita
Messages : 6087
Inscription : 28 juil. 05, 18:33
Localisation : Deutschland

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Truffaut Chocolat »

Thaddeus a écrit :le héros ne s'est jamais vraiment remis de sa rupture amoureuse (ne ratez pas la scène explicative, vers la fin, lorsque l'ex lui présente son nouveau fiancé)
Ah oui je l'avais oubliée cette scène ! Je ne sais pas trop quoi en penser, vu qu'on n'a pas d'éléments concrets qui vont dans cette direction, par contre, j'ai bien envie de penser que ça fait partie d'un écosystème qui lui renvoie l'image d'un mec qui a tout raté alors qu'il aurait pu faire bien mieux.
Avatar de l’utilisateur
Farnaby
Doublure lumière
Messages : 516
Inscription : 5 août 17, 22:14

Re: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell - 2018)

Message par Farnaby »

Grande déception...

Film d’une vanité rare, interminable succession de péripéties pour rien : pas de vrai mystère, encore moins de Mystère, pas d’étrangeté, mais une bizarrerie cool et second degré, « méta » et clin d’oeil, que je trouve insupportable... pas la moindre sympathie pour le héros ni pour aucun personnage d’ailleurs...

En un mot : ce film est une sorte de Pretty Little Liars (la série ado bien gratinée) qui se rêverait en Mulholland Drive.
Répondre