Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Puisque la franchise est l'une des rares que j'ai vu en entier, je peux faire également mon top :
1. De Palma. Loin devant, je l'ai vu trente fois, le connais par coeur, le considère comme l'un des films les plus excitants au monde et trouve qu'il s'intègre magistralement au corpus formel et thématique de son auteur : Alexandre, réveille-toi !)
...
5. McQuarrie. Divertissement de haute volée, très classieux, élégant, haletant, nourri de surcroît par la plus-value émotionnelle qu'apporte le fascinant personnage d'Ilsa Faust
3. Abrams. Souvent mal-aimé, considéré comme l'un des volets les plus faibles de la série, j'y ai pourtant pris un gros panard. Abrams réduit tout sur-moi auteuriste (ce qui fait beaucoup de bien après Woo) mais affirme une aisance assez redoutable dans l'action et la narration.
4. Bird. Peut-être l'épisode le plus léger et ludique de la saga, ce qui doit sans doute beaucoup à la personnalité de son réalisateur. Quelques très beaux morceaux au sein d'un ensemble assez emballant.
6. McQuarrie. Le supplément d'âme apporté par le précédent volet a disparu, le film surenchérit dans la démesure et rentre paradoxalement dans un rang plus formaté, plus normatif, malgré une efficacité technique indéniable.
2. Woo. Les cheveux de super-Tom au vent, les colombes au ralenti, les explosions esthétisantes, l'emphase d'un style à la lisière de la caricature... Pour plaisant qu'il soit, l'épisode Woo m'a semblé plus boursouflé qu'achevé, malgré quelques passages réellement inspirés.
1. De Palma. Loin devant, je l'ai vu trente fois, le connais par coeur, le considère comme l'un des films les plus excitants au monde et trouve qu'il s'intègre magistralement au corpus formel et thématique de son auteur : Alexandre, réveille-toi !)
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5. McQuarrie. Divertissement de haute volée, très classieux, élégant, haletant, nourri de surcroît par la plus-value émotionnelle qu'apporte le fascinant personnage d'Ilsa Faust
3. Abrams. Souvent mal-aimé, considéré comme l'un des volets les plus faibles de la série, j'y ai pourtant pris un gros panard. Abrams réduit tout sur-moi auteuriste (ce qui fait beaucoup de bien après Woo) mais affirme une aisance assez redoutable dans l'action et la narration.
4. Bird. Peut-être l'épisode le plus léger et ludique de la saga, ce qui doit sans doute beaucoup à la personnalité de son réalisateur. Quelques très beaux morceaux au sein d'un ensemble assez emballant.
6. McQuarrie. Le supplément d'âme apporté par le précédent volet a disparu, le film surenchérit dans la démesure et rentre paradoxalement dans un rang plus formaté, plus normatif, malgré une efficacité technique indéniable.
2. Woo. Les cheveux de super-Tom au vent, les colombes au ralenti, les explosions esthétisantes, l'emphase d'un style à la lisière de la caricature... Pour plaisant qu'il soit, l'épisode Woo m'a semblé plus boursouflé qu'achevé, malgré quelques passages réellement inspirés.
- tenia
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
J'ai revu des bouts du 2 et c'est effectivement à pisser de rire à tous les niveaux, une sorte de gloubi boulga où les intentions étaient probablement bonnes sur le papier mais où le résultat est immangeable.
Cela étant, trouver que le 1er film est un des films les plus excitants au monde, faut me dire ce que vous prenez les mecs, j'aimerais bien m'enthousiasmer d'une telle manière, surtout pour un film comme celui-ci qui est loin d'être exempt de tout reproche (même si je tends à le re-évaluer à la hausse avec le temps).
Cela étant, trouver que le 1er film est un des films les plus excitants au monde, faut me dire ce que vous prenez les mecs, j'aimerais bien m'enthousiasmer d'une telle manière, surtout pour un film comme celui-ci qui est loin d'être exempt de tout reproche (même si je tends à le re-évaluer à la hausse avec le temps).
- Thaddeus
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Cela ne s'explique pas et relève d'une alchimie proprement indéfinissable. Les vingt premières minutes du film, par exemple, je les passe en état de quasi-syncope devant le brio, l'inventivité et la perfection de l'art déployé. Voir l'équipe se faire détruire méthodiquement tandis que De Palma fait flamboyer ses plans baroques et Danny Elfman turbiner ses cuivres et ses percussions, relève pour moi d'une certaine idée du Cinéma Absolu. C'est juste un exemple parmi tant d'autres : le film les aligne comme des perles.tenia a écrit :Cela étant, trouver que le 1er film est un des films les plus excitants au monde, faut me dire ce que vous prenez les mecs
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
ça me laisse sans voix en effet.tenia a écrit :Cela étant, trouver que le 1er film est un des films les plus excitants au monde, faut me dire ce que vous prenez les mecs, j'aimerais bien m'enthousiasmer d'une telle manière, surtout pour un film comme celui-ci qui est loin d'être exempt de tout reproche (même si je tends à le re-évaluer à la hausse avec le temps).
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Ce très bon bouquin sur le seul premier Mission Impossible pourrait t'aider : https://www.amazon.fr/Visions-fantastiq ... 291002752Xtenia a écrit :Cela étant, trouver que le 1er film est un des films les plus excitants au monde
On aime ou on n'aime pas, mais le 1 a aussi beaucoup de qualités (dues notamment à son réalisateur et ses thématiques). Il ne faut quand même pas exagérer en disant que ceux qui aiment ce film prennent de la drogue, franchement il y a pire et ça, au moins le 2, comme tu l'as évoqué, est là pour le rappeler...tenia a écrit :faut me dire ce que vous prenez les mecs, j'aimerais bien m'enthousiasmer d'une telle manière, surtout pour un film comme celui-ci qui est loin d'être exempt de tout reproche
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Je trouve que le 2 a le mérite d'exister en tant qu'experience de croisement entre la franchise purement ricaine et le cinema de Hong Kong qui à l'époque avait bien plus la côte (et Woo en était le porte parole). Autant les volets 3-6 n'ont aucune coloration autre que 'block buster USA", autant celui la essaie autre chose. Il est effectivement outrancier, mais, on ne demandait pas à Woo de faire du De Palma.
Et oui, il y a des colombes, comme dans The Killer ...
Et oui, il y a des colombes, comme dans The Killer ...
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Il n'y a rien que je conteste dans tout ce que tu dis excepté, en ce qui me concerne, la "quasi-syncope". Outre le fait que j'aime De Palma mais que je ne l'adore pas, l'univers de Mission Impossible the movie, en 1999, m'avait laissé absolument froid, indifférent. Le revoir n'a pas changé la donne et comme en plus, je ne suis pas fou de Tom Cruise, ça crée pas mal d'obstacles à une adhésion inconditionnelle .Thaddeus a écrit :Cela ne s'explique pas et relève d'une alchimie proprement indéfinissable. Les vingt premières minutes du film, par exemple, je les passe en état de quasi-syncope devant le brio, l'inventivité et la perfection de l'art déployé. Voir l'équipe se faire détruire méthodiquement tandis que De Palma fait flamboyer ses plans baroques et Danny Elfman turbiner ses cuivres et ses percussions, relève pour moi d'une certaine idée du Cinéma Absolu. C'est juste un exemple parmi tant d'autres : le film les aligne comme des perles.tenia a écrit :Cela étant, trouver que le 1er film est un des films les plus excitants au monde, faut me dire ce que vous prenez les mecs
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Si l’on met de côté le grand n’importe quoi des scènes d’action, le 2 a pour lui un romantisme sans égal. Le 1 à côté est d’une froideur à toutes épreuves. Le 4 ressemble à un jeu vidéo avec les pitreries de Simon Pegg en sus. J’aime plutôt le 3 malgré sa patte de lapin. Le 5 a réveillé mon intérêt par moments mais uniquement grâce à Rebecca Ferguson.
Bref, quitte à rejoindre Fox et Angel dans leur cachette (ainsi que les adorateurs de Moonraker ou des diamants sont éternels), je crois bien que le 2 est mon préféré. C’est en tous cas celui que j’ai le plus vu et de loin.
Bref, quitte à rejoindre Fox et Angel dans leur cachette (ainsi que les adorateurs de Moonraker ou des diamants sont éternels), je crois bien que le 2 est mon préféré. C’est en tous cas celui que j’ai le plus vu et de loin.
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Ah non, ceux qui prennent de la drogue disent carrément que c'est un des films les plus excitants du monde, ce qui n'est pas le même niveau.Major Tom a écrit :Il ne faut quand même pas exagérer en disant que ceux qui aiment ce film prennent de la drogue
Mais je lui reconnais des tas de qualités, c'est pas du tout un mauvais film au contraire et j'aime aussi énormément ses 20 1eres minutes, effectivement excellentes. Mais aussi des temps un peu mort, des acteurs pas toujours au top, une dramaturgie qui en rajoute, voire quelques scènes qui manquent de punch (je reste toujours sur ma faim devant l'aquarium).
Je note pour le bouquin par contre.
Et j'aime le 3e probablement à cause de sa patte de lapin.
Par contre le 2e film, c'est on dirait une greffe qui a très très mal pris. Les ralentis partout et n'importe comment, au milieu d'une intrigue indigeste, un méchant joué avec les pieds, des masques évidemment partout jusqu'à plus soif, une musique à la ramasse. C'est un cassoulet - caramel - chantilly - glace à la fraise, dans une calzone, soit des choses qu'on aime certainement bien, mais pas en même temps. Et le montage, bon dieu...
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
tenia a écrit :une intrigue indigeste, des masques évidemment partout, une musique à la ramasse.
On retrouve un peu tout ça dans le dernier...sauf, peut-être, le "romantisme sans égal" du 2.Supfiction a écrit :Si l’on met de côté le grand n’importe quoi des scènes d’action, le 2 a pour lui un romantisme sans égal. Le 4 ressemble à un jeu vidéo avec les pitreries de Simon Pegg en sus.
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Perso elle me grimper au plafond. Cette science du montage, ce dialogue au cordeau, ces contre-plongées pleines de tension sur Hunt et Kittridge, avec le mouvement langoureux des créatures en arrière-plan... Je pourrais regarder cette scène en boucle.tenia a écrit :je reste toujours sur ma faim devant l'aquarium
Quant au reste de tes griefs, tu ne seras pas surpris d'apprendre qu'ils ne me parlent absolument pas tant le film atteint à mes yeux un point de perfection et d'équilibre idéal dans tous ses éléments. Les temps morts (quand, d'ailleurs ?) n'en sont pas mais seulement des plages de flux et de reflux, de brefs instants de détente, de pics et de chutes vertigineuses, impeccablement accordés aux grands moments de bravoure que De Palma avec une inspiration souveraine. Rien à reprocher non plus aux acteurs, dont l'hétérogénéité (la masse de Ving Rhames, la présence mi-charnelle mi-fantomatique de Béart, la nervosité suspecte de Reno, la classe très british de Redgrave...) met subtilement en valeur, par contraste, le réseau de miroirs, de masques et d'apparences créé par le récit. Mais bref, ce n'est pas le bon topic.
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Marrant comment les "adorateurs" du film de De Palma passent sous silence le final sur le TGV - qu'on veut faire passer pour l'Eurostar - et l'hélicoptère dans le tunnel
Qui est, il faut se l'avouer, la pire scène d'action de la saga et la plus cartoonesque. Faut toujours qu'il aille trop loin dans l'outrancier le père Brian.
Et dire qu'aujourd'hui Tom s'accrocherait vraiment au toit d'un train roulant à 300 km/h... Pas sûr que Jon Voight l'aurait suivi sur ce coup.
Ce qui me fait réaliser que depuis qu'il s'est lancé dans le défi des cascades "réelles", celles-ci le mettent en scène toujours en solo. Il est tout seul à gravir la tour dans le 4. Tout seul accroché à l'avion dans le 5. Tout seul à sauter entre deux toits, à rouler à contre sens, à être accroché à un filin relié à un hélicoptère dans le 6.
Les autres personnages sont toujours spectateurs extérieur de ces moments ou entrain de faire autre chose de moins spectaculaire.
Quel radin ce Tom, il ne partage pas
Qui est, il faut se l'avouer, la pire scène d'action de la saga et la plus cartoonesque. Faut toujours qu'il aille trop loin dans l'outrancier le père Brian.
Et dire qu'aujourd'hui Tom s'accrocherait vraiment au toit d'un train roulant à 300 km/h... Pas sûr que Jon Voight l'aurait suivi sur ce coup.
Ce qui me fait réaliser que depuis qu'il s'est lancé dans le défi des cascades "réelles", celles-ci le mettent en scène toujours en solo. Il est tout seul à gravir la tour dans le 4. Tout seul accroché à l'avion dans le 5. Tout seul à sauter entre deux toits, à rouler à contre sens, à être accroché à un filin relié à un hélicoptère dans le 6.
Les autres personnages sont toujours spectateurs extérieur de ces moments ou entrain de faire autre chose de moins spectaculaire.
Quel radin ce Tom, il ne partage pas
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Pareil. Cette scène à elle-seule est un "moment" de cinéma comme on n'a plus aucune chance d'en retrouver dans le cinéma commercial d'aujourd'hui. Ça démarre assez posé, de façon classique presque académique avec champ/contrechamp, avant de voir les plans se resserrer au fur et à mesure, se transformant peu à peu en contre-plongées/plans inclinés et de voir le montage (et la mise en scène) changer.Thaddeus a écrit :Perso elle me grimper au plafond. Cette science du montage, ce dialogue au cordeau, ces contre-plongées pleines de tension sur Hunt et Kittridge, avec le mouvement langoureux des créatures en arrière-plan... Je pourrais regarder cette scène en boucle.tenia a écrit :je reste toujours sur ma faim devant l'aquarium
Le lieu lui-même est une blague, un décor de cinéma. Mission: Impossible est comme Body Double : cette caméra qui passe à travers des faux-murs dont on voit l'épaisseur pendant le travelling, et ces mecs rampant par terre avec une caméra "renversée" à 90° pour donner l'illusion qu'ils grimpent à la verticale, tout ça pour recréer un univers que Hollywood connaît de plus en plus mal : le cinéma, avec ses décors, ses clichés et ses méthodes venues d'un autre temps. Il faut être sacrément doué pour que ça passe, et c'est ce qu'arrivait encore à faire De Palma.
Et puis cette scène où Hunt retrouve Phelps à Londres et fait semblant de le suivre dans son jeu. Par un habile montage mélangeant présent/flashbacks/scènes imaginées, impensable à Hollywood aujourd'hui, De Palma montre que Hunt a compris la vérité et Danny Elfman parachève la réussite de cette séquence en lui attribuant l'un des meilleurs morceaux qu'il ait composé. Franchement rien ne surpasse cette scène dans tout ce que j'ai vu de la saga (bon, il reste le dernier à voir, mais... pfff, si c'est 2h de Tom Cruise qui fanfaronne, ce qui me casserait vraiment les pieds cette fois, ça peut encore attendre).
En revanche, sur les acteurs, Béart et surtout Jean Réno... il y a mieux, dirons-nous.
Pas fan du final sur le TGV, c'est vrai, mais je n'irai pas jusqu'à dire que c'est la cascade la plus cartoonesque quand on voit tous les épisodes suivants (une certaine idée de l'enfer pour ma part).The Boogeyman a écrit :Marrant comment les "adorateurs" du film de De Palma passent sous silence le final sur le TGV - qu'on veut faire passer pour l'Eurostar - et l'hélicoptère dans le tunnel
Ça s'appelle Mission: Impossible après tout, alors oui les systèmes de sécurité sont installés pour que les scénaristes puissent créer des séquences plus ou moins "anthologiques" (à ce sujet, la scène Topkapi-esque de Hunt pendu dans la "toile d'araignée" de Langley, c'est encore une chose que rien n'égale dans le reste de la saga, et ce n'est pourtant pas faute de vouloir recopier dans une salle inondée d'eau dans le 5), oui, les conduits d'aération sont à taille humaine, oui, Tom Cruise récupère vite après s'être noyé ou avoir fait des tonneaux avec une bagnole, oui, avec une jambe cassée Tom Cruise récupère encore plus vite au bout de quelques pas, oui, Tom Cruise peut escalader le plus haut gratte-ciel du monde et redescendre en moins de 15 minutes... et donc oui, les hélicos rentrent dans les tunnels. Parce que pourquoi pas.
Dernière modification par Major Tom le 15 août 18, 22:52, modifié 1 fois.
- Thaddeus
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Pfoualala... Quelle séquence, la maestria à l'état pur !!!Major Tom a écrit :Et puis cette scène où Hunt retrouve Phelps à Londres et fait semblant de le suivre dans son jeu. Par un habile montage mélangeant présent/flashbacks/scènes imaginées, impensable à Hollywood aujourd'hui, De Palma montre que Hunt a compris la vérité et Danny Elfman parachève la réussite de cette séquence en lui attribuant l'un des meilleurs morceaux qu'il ait composé. Franchement rien ne surpasse cette scène dans tout ce que j'ai vu de la saga
Je me permets de remettre ici ce que que j'avais écrit dans un autre topic :
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- Major Tom
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Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie - 2018)
Yeah !Thaddeus a écrit :Pfoualala... Quelle séquence, la maestria à l'état pur !!!Major Tom a écrit :Et puis cette scène où Hunt retrouve Phelps à Londres et fait semblant de le suivre dans son jeu. Par un habile montage mélangeant présent/flashbacks/scènes imaginées, impensable à Hollywood aujourd'hui, De Palma montre que Hunt a compris la vérité et Danny Elfman parachève la réussite de cette séquence en lui attribuant l'un des meilleurs morceaux qu'il ait composé. Franchement rien ne surpasse cette scène dans tout ce que j'ai vu de la saga
Je me permets de remettre ici ce que que j'avais écrit dans un autre topic :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
À ce sujet tu viens de me rappeler une autre chose qui manque cruellement aux autres épisodes : un dialoguiste. Robert Towne a participé à l'écriture du premier (d'où certainement ce genre de dialogues), et quand on met cet épisode face aux autres de cette saga, on percute logiquement et assez vite la différence de qualité dans les textes. Et non, il n'y a pas que des hélicos qui rentrent dans des tunnels dans le De Palma. Pas de Jeremy Renner non plus, pour dire toutes les cinq minutes à Thetan Hunt qu'il ne devrait pas faire ci, pas faire ça, mais il le fait quand même car comme on le sait depuis le départ, Hunt a toujours raison, blablabla. Avec le premier on est encore très loin de cette soupe.
C'est d'ailleurs intéressant de voir que, pour ses deux œuvres adaptées de séries TV, De Palma s'est entouré de scénaristes issus d'un registre différent, plutôt "sérieux" voire intellos (c'était David Mamet sur The Untouchables, quand même), comme s'il sentait qu'il fallait une pointure avec lui, par sécurité.
Le premier M:I est le seul auquel on peut retirer les cascades (*), ce qui en restera sera un film d'espionnage, quant aux autres il n'en restera que des films sans histoire et sans plus aucun intérêt.
(*) Le TGV à la fin donc.