Amy Adams

[EuhBah]

Je l'ai trouvée simplement exceptionnelle en femme de gourou dans The Master.

[Supfiction]

Et dans Doute, elle apporte une lumière salvatrice dans le duel hyper violent que se livrent Meryl Streep et Hoffman.
Elle est étonnante de bonté et de candeur. Sans elle, le film serait une épreuve.

[lowtek]

Elle est extraordinaire dans les 2 premiers épisodes de Sharp objects

[Supfiction]

Elle est extraordinaire dans les 2 premiers épisodes de Sharp objects

Tu me réjouis même si comme tout le monde, je ne suis pas surpris.

Pour ma part, je suis en train de combler mes lacunes en Amy Adams. Après le très bon mais un peu suffocant Doute, j'ai acheté le dvd de Junebug qui m'a quelque-peu déçu. Sauf Amy Adams qui décidément était lors de son début de carrière presque systématiquement utilisée dans des rôles à la candeur lumineuse et irradiante, limite à la Marilyn Monroe, le sex appeal en moins. Il y a vraiment un avant et un après Fighter, même si en regardant de près on distingue une évolution (exemple, son personnage de battante dans Sunshine Cleaning).

[Major Tom]

Amy Adams dans le meilleur talk show du monde, le Graham Norton Show, nous racontant ce que sa fille de 6 ans pense de son métier d'actrice...



... ou imitant la voix de Batman (à la sortie de Batman V Superman).



L'épisode complet :

[Supfiction]

Je profite de l'été pour continuer mon cycle Amy Adams des films que je n'avais pas encore vus (ou à revoir).



Man of steel (2013) :

Bien meilleur que dans mon souvenir, peut-être parce que chez moi, j'ai moins la tête explosée par le trop plein d'effets spéciaux, bruitages et par la musique d'Hans Zimmer. Le casting est exceptionnel (on ne pourrait rêver mieux, notamment avec les deux pères de Superman incarnés par Russell Crowe et Kevin Costner). Amy Adams joue une Lois Lane qui, fait notable, époque oblige, passe plus de temps à défendre (limite materner) Clark/Kal/Superman que l'inverse (il la sauve une fois alors qu’elle tombe, minimum syndical). Le film souffre toujours de l'abus de destructions d'immeubles et de bagarres à répétition mais le scénario tient globalement la route et on a droit à un méchant aux motivations sont légitimes et non un simple illuminé. En résumé, on a frôlé la très bonne surprise. Plus de romance et plus d'Amy Adams, un peu moins de bagarres et destructions aurait fait mon affaire. Je signe pour un spin-off sur Lois Lane tout de suite.



Il était une fois (2007) :

J'avais offert le film à sa sortie à ma nièce sans prendre la peine de le regarder.
C'est quand même globalement pour les enfants et volontairement cul-cul mais j'avoue que je me suis laissé emporté par la grâce d'Amy Adams qui joue le rôle à fond (Patrick Dempsey est également très bien). Rien à voir avec par exemple l'insupportable La Belle et la bête (avec Emma Watson), comme quoi il y a une petite magie et qui permet de dépasser le nunuche pour vraiment enchanter le spectateur. Cette petite magie contient une forte dose d'Amy Adams.
Le morceau phare réussit même à vous rentrer dans la tête si l'on y prend pas garde.






Miss Pettigrew (2008) :

Une fois encore Amy Adams est abonnée aux rôles de fille un peu simple mais profondément gentille dans cette petite comédie rétro qui à posteriori bénéficie d'un duo comique de très haute volée : Amy Adams et Frances McDormand. La première joue une actrice des années 40, légère et délicieusement égoïste (le genre de personnage qu'on trouve dans les films de Rappeneau, quelque-part entre la Isabelle Adjani de Bon voyage en plus attachante et la Marlène Jobert des Mariés de l'an II). La seconde trouve un emploi inespéré de gouvernante auprès de la première alors qu'elle est pratiquement à la rue. C'est amusant, très jazzy et enlevé par moments. C'est également un peu creux et futile, par la même occasion. Pour ses deux actrices qui visiblement s'amusent beaucoup.


Enfin, je garde le meilleur pour la fin.



Sharp Objects (série, 2018) :

Attention, voici peut-être une très grande série. En tous cas, le premier épisode poisseux, à l'ambiance lourde et dépressive m'a emballé.
Amy Adams a pris volontairement du poids et de la bouteille (au propre et au figuré) pour incarner une journaliste (clin d'oeil peut-être à son rôle de Lois Lane, il est à nouveau question de prix Pulitzer) forcée par son patron de retourner dans son village natal au Missouri (à la frontière du Mississipi) pour faire un papier sur des meurtres de petites filles. Alcoolique, au lourd trauma (de multiples flashbacks évoquent son enfance), son personnage un peu déglingué pourrait rappeller quelque-peu le Matthew McConaughey de True Crimes.
L'actrice a désormais acquis une épaisseur dramatique quasiment inégalable que même Kate Winslet ou Cate Blanchett pourraient lui envier. C'est je pense la première fois qu'elle tient à ce point une production sur ses épaules. Son charisme est exceptionnel. Elle est désormais très très très loin des rôles de fille gentille auxquels elle était abonnée jusqu'à The fighter. Il y a comme un héritage classique des grands acteurs américains en elle, quelque-chose de la filiation avec Clint Eastwood ou Paul Newman (ok, je suis amoureux).

http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/l ... 0e6c8e4ee/

[Torrente]

Dans mon cycle "Oscars 10 - 18", je viens de voir American Bluff... je comprends de plus en plus mon attirance, à mesure du défrichage de sa filmographie

[Supfiction]

The muppets (2011) :

Le studio des muppets, à l’abandon, est menacé par un suppot du capitalisme (chris Cooper) ayant pour projet d’en faire un puit de pétrole.. Seule solution pour Walter, Jason Segel et sa petite amie Adams : réunir les anciens muppets oubliés du public et séparés..

Pas mal de clins d’oeil et de passages sympathiques dans ce retour des muppets. Je suppose même que le film plaira davantage aux adultes qu’aux enfants (ou alors aux tout petits) aujourd’hui si blasés et n’ayant pas forcément les références culturelles pour apprécier.

Parmi les morceaux de bravoure, un « me party » d’Amy Adams en duo avec Miss Peggy ou le très bon passage Miss Peggy s’habille en Prada avec Emily Blunt s’autoparadiant avec talent.
Beaucoup de guest stars font de micro-apparitions à l’instar de l’éternel..

Spoiler (cliquez pour afficher)

Jason Segel s’est visiblement très impliqué dans ce retour des Muppets, tant à la production qu’au scénario. En 2008, il faisait d’ailleurs un spectacle de marionettes (Dracula) dans la comédie Sarah rien ne va, probablement pas une coïncidence.

Une belle réussite dans son genre qui a du être un succès puisqu’elle a été suivie d’un nouveau film, en 2014, avec Ricky Gervais et Tina Fey (moins bien noté semble-t-il).

Julie et Julia (2009) :

Deux histoires en parallèle à 50 ans d’intervalle entre deux femmes qui se donnent chacune un défi, l’une de transmettre l’art de la cuisine française aux américaines qui « jusque là ne savaient rien faire seules », l’autre de tenir un blog en reproduisant les 365 recettes et plus rédigées par la première.
Le film vaut principalement pour la savoureuse interprétation de Julia Child par Meryl Streep. Pas grand chose à dire concernant Amy Adams qui semble là surtout pour aérer le film entre deux numéros de Meryl. Pas désagréable cependant, surtout si l’on aime cuisiner.


Ricky Bobby, roi du circuit (2006) :
Tout petit rôle anecdotique d’une journaliste. Comédie parfois drôle dans laquelle le méchant est un français totalement caricatural à l'américaine.

[Supfiction]

Sharp Objects (série, 2018) :

Attention, voici peut-être une très grande série. En tous cas, le premier épisode poisseux, à l'ambiance lourde et dépressive m'a emballé.
Amy Adams a pris volontairement du poids et de la bouteille (au propre et au figuré) pour incarner une journaliste (clin d'oeil peut-être à son rôle de Lois Lane, il est à nouveau question de prix Pulitzer) forcée par son patron de retourner dans son village natal au Missouri (à la frontière du Mississipi) pour faire un papier sur des meurtres de petites filles. Alcoolique, au lourd trauma (de multiples flashbacks évoquent son enfance), son personnage un peu déglingué pourrait rappeller quelque-peu le Matthew McConaughey de True Crimes.
L'actrice a désormais acquis une épaisseur dramatique quasiment inégalable que même Kate Winslet ou Cate Blanchett pourraient lui envier. C'est je pense la première fois qu'elle tient à ce point une production sur ses épaules. Son charisme est exceptionnel. Elle est désormais très très très loin des rôles de fille gentille auxquels elle était abonnée jusqu'à The fighter. Il y a comme un héritage classique des grands acteurs américains en elle, quelque-chose de la filiation avec Clint Eastwood ou Paul Newman (ok, je suis amoureux).

http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/l ... 0e6c8e4ee/

Un brin moins emballé après la vision des épisodes 2 et 3. Beaucoup de visions / flashbacks qui donnent l’impression de surplace. On se rend compte que la série est d’abord et avant tout le portrait d’une femme qui subit encore à la quarantaine le poids d’un trauma de l’adolescence. Les meurtres de fillettes dans cette communauté de l’Amérique profonde ne sont finalement qu’un prétexte au retour forcé de cette citadine dans la famille et le village qu’elle avait tenter de fuir.
Patricia Clarkson est l’autre personnage fort, excellente en mère qu’on a envie d'éviter et de s’éloigner le plus possible.
A noter le formidable choix de l’adolescente incarnant Amy Adams jeune. Je ne sais pas si la réalisation s’est aidée d’effets numériques ou autre, mais la ressemblance est frappante.

Malgré ce petit déficit d’entrhousiasme, le simple fait de suivre Amy Adams dans ce rôle extrêmement lourd suffit à mon bonheur.

[Supfiction]

J'ai terminé la mini-série Sharp Objects (2018) au fait. Je ne sais pas si d'autres ici l'ont vu, apparemment pas.
Pas super emballé au final, l'impression de faire un peu du surplace pendant toute la série. Encore une fois, le seul intérêt porte sur l'actrice plus charnelle que jamais, jouant beaucoup de son corps (alcoolique, névrosée et scarifiée, elle a pris du poids et n'hésite pas à se montrer prématurément usée et abîmée).


Sinon vu également Batman v Superman diffusé cette semaine et dont le point de départ était original mais qui s'avère rapidement ridicule et fini une nouvelle fois dans les excès habituels. Mais le casting est bon (Amy Adams apporte beaucoup) à part peut-être Jesse Eisenberg trop jeune à mon goût même si il y a comme une très bonne idée de faire jouer Lex Luthor par celui qui incarnait Mark Zuckerberg à l'écran.. La fin où il se fait raser la tête pour vraiment devenir Luthor est bien cliché (elle fait penser à une scène équivalente dans SWIII notamment avec Dark Vador).

J'ai passé la VF 30 secondes pour écouter la voix d'Amy Adams en français et c'est pathétique. Autant je défends les VF des films des années 80, autant là je ne comprends pas comment on peut suivre ces films en français sans rire (déjà qu'en v.o. c'est parfois limite "Martha ? moi aussi c'est le prénom de ma maman. Copains ?").

[AntonChigurh]

J'ai terminé la mini-série Sharp Objects (2018) au fait. Je ne sais pas si d'autres ici l'ont vu, apparemment pas.

Elle sort en Blu-Ray dans 8 jours normalement, chez Warner.
Perso' j'ai OCS, l'envie de la regarder mais pas le temps...

Désolé du hs, mais est-elle réussie formellement parlant ?. (La série, pas Amy )
Est-ce qu'elle a un style bien à elle, un peu comme The Handmaid's Tale ou The Deuce ?.

[Supfiction]

J'ai terminé la mini-série Sharp Objects (2018) au fait. Je ne sais pas si d'autres ici l'ont vu, apparemment pas.

Elle sort en Blu-Ray dans 8 jours normalement, chez Warner.
Perso' j'ai OCS, l'envie de la regarder mais pas le temps...

Désolé du hs, mais est-elle réussie formellement parlant ?. (La série, pas Amy )
Est-ce qu'elle a un style bien à elle, un peu comme The Handmaid's Tale ou The Deuce ?.

Oui sur ce point c'est réussi. Ambiance du sud, quelque-part entre Bloodline et Virgin Suicides (mais pas tout à fait). Beaucoup de musiques sympas, notamment Led Zeppelin en boucle dans certains épisodes.
Finalement en y repensant c'était pas si mal .
C'est niveau scénario qu'il ne faut pas s'attendre à du transcendant, c'est très intériorisé.

[AntonChigurh]

Oui sur ce point c'est réussi. Ambiance du sud, quelque-part entre Bloodline et Virgin Suicides (mais pas tout à fait). Beaucoup de musiques sympas, notamment Led Zeppelin en boucle dans certains épisodes.
Finalement en y repensant c'était pas si mal .
C'est niveau scénario qu'il ne faut pas s'attendre à du transcendant, c'est très intériorisé.

Super merci beaucoup, ça fait envie !
Bloodline c'était très bien d'un point de vue esthétique/ambiance.
Apparemment il n'y aura pas de saison 2, mais d'un autre côté si la saison 1 se suffit à elle-même alors ce n'est pas plus mal...

[Supfiction]

Oui sur ce point c'est réussi. Ambiance du sud, quelque-part entre Bloodline et Virgin Suicides (mais pas tout à fait). Beaucoup de musiques sympas, notamment Led Zeppelin en boucle dans certains épisodes.
Finalement en y repensant c'était pas si mal .
C'est niveau scénario qu'il ne faut pas s'attendre à du transcendant, c'est très intériorisé.

Super merci beaucoup, ça fait envie !
Bloodline c'était très bien d'un point de vue esthétique/ambiance.
Apparemment il n'y aura pas de saison 2, mais d'un autre côté si la saison 1 se suffit à elle-même alors ce n'est pas plus mal...

Oui, pas de saison 2 à mon avis (cela n'a pas été conçu pour être prolongé).

[Jeremy Fox]

J'ai terminé la mini-série Sharp Objects (2018) au fait. Je ne sais pas si d'autres ici l'ont vu, apparemment pas.

Elle sort en Blu-Ray dans 8 jours normalement, chez Warner.
Perso' j'ai OCS, l'envie de la regarder mais pas le temps...

Désolé du hs, mais est-elle réussie formellement parlant ?. (La série, pas Amy )
Est-ce qu'elle a un style bien à elle, un peu comme The Handmaid's Tale ou The Deuce ?.

N’hésite pas une seconde : après Big Little Lies, Jean-Marc Vallee assure à nouveau à lui seul la mise en scène et pour l'instant je trouve ça presque aussi superbe ; énormément de points communs avec True Detective saison 3 mais pour l'instant autrement plus réussi. Et puis Amy Adams est effectivement aussi belle que talentueuse.