Et Jack Torrance qui est remplacé par Halliday sur la photo. Après je suis d'accord sur un point, il faut avoir vu le film de Kubrick pour saisir la pertinence du choix de Spielberg.tenia a écrit : Au fond, il y a un point cohérent : c'est qu'on dirait être un hommage à Shining par quelqu'un qui n'a jamais vu le film (comme Aech), mais juste entendu parler de ces quelques éléments devenus iconiques : les fillettes, la machine à écrire, l'ascenseur..
Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Ah mais je ne me cantonne pas qu'à ça (même si le film m'a déçu), mais là en l'occurrence, j'ai l'étrange impression qu'on tente de justifier l'injustifiable par des biais pas hyper convaincants. Un peu comme quand on vient m'expliquer que la fin de War of the Worlds est en fait un faux happy-end et que "tout ceci n'était qu'un rêve".Jack Griffin a écrit :Si on se cantonne à "film hommage à la pop culture" on passe à côtéFlol a écrit :Alors pardon, hein...mais j'ai bien peur qu'on soit confronté ici à un cas flagrant de surintellectualisation.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
La fin de War of the Worlds EST un faux happy end ! Même sans "tout est un rêve", la fin montre Cruise dans la rue, son fils qui a survécu sans lui, sa fille qui file dans les bras de maman à côté du nouveau papa, tout ce beau monde sur le perron d'une maison façon famille modèle dont notre héros restera en-dehors. Comme au tout début du film, donc, il reste une espèce de loser rejeté par sa famille qui rentrera seul chez lui malgré tout ce qui vient de se passer.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Non mais tout ça je l'ai bien compris, j'ai moi aussi des yeux pour voir. C'est juste que j......oh fuck it.tenia a écrit :La fin de War of the Worlds EST un faux happy end ! Même sans "tout est un rêve", la fin montre Cruise dans la rue, son fils qui a survécu sans lui, sa fille qui file dans les bras de maman à côté du nouveau papa, tout ce beau monde sur le perron d'une maison façon famille modèle dont notre héros restera en-dehors. Comme au tout début du film, donc, il reste une espèce de loser rejeté par sa famille qui rentrera seul chez lui malgré tout ce qui vient de se passer.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Ah..bon...Pomponazzo a écrit :Je plussoie, Major. Avec toutefois un gros bémol sur le parallèle avec Besson qui n'arrive pas, le pauvre, à l'orteil de Steven quant à la mise en scène, même quand, comme ici, il se rate.
J'ai bien du mal à reconnaitre une quelconque patte spielbergienne dans ce film constitué à 80% d'images numériques d'un autre âge. Et j"oserais même dire que certaines scènes du film de Besson sont plus réussies que celles de cette erreur de parcours, pas très digne du papa d'Indy..
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Tiens pour une fois, ils sont drôles.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Quand le générique de fin est tombé, je me suis demandé quel âge avait Spielberg et découvrir qu’il est plus vieux que mon père renforce encore plus mon admiration : que cet homme-là, qui fait du cinéma, qui sait ce que ça signifie de « faire des films », qui connait aussi l’impact culturel de ses films, embrasse à ce point les mutations et les aspirations de l’époque dans laquelle il vit, bah moi je trouve ça dingue.
Le tout sans porter de jugement, en disant que ces mutations et ces aspirations méritent le respect et la considération, je dis chapeau.
J’ai même lâché ma petite larme à la fin.
Sur ce, je m’en vais lire vos avis.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
C'est un bon résumé de ce qui, entre autres, me fascine dans ce film.Truffaut Chocolat a écrit :Quand le générique de fin est tombé, je me suis demandé quel âge avait Spielberg et découvrir qu’il est plus vieux que mon père renforce encore plus mon admiration : que cet homme-là, qui fait du cinéma, qui sait ce que ça signifie de « faire des films », qui connait aussi l’impact culturel de ses films, embrasse à ce point les mutations et les aspirations de l’époque dans laquelle il vit, bah moi je trouve ça dingue.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
On peut aussi ne voir qu’un gros gloubi boulga de références mal digérées (mais j’ai toujours détesté les crossovers)
Sans compter au moins une grosse faute de goût, un total contresens: le géant de fer utilisé par les héros comme une arme, sans aucune arrière pensée, alors que dans le film de Brad Bird il n’aspire qu’à la paix.
Sans compter au moins une grosse faute de goût, un total contresens: le géant de fer utilisé par les héros comme une arme, sans aucune arrière pensée, alors que dans le film de Brad Bird il n’aspire qu’à la paix.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Un géant de fer qui rêve d'être Superman et qui combat contre un avatar représentant Bizarro, soit le clone maléfique et raté de Superman. Et dans le film de Brad Bird, il est avant tout une arme de destruction, mais sa "blessure" lui permet d'être pacifique.Rick Deckard a écrit :On peut aussi ne voir qu’un gros gloubi boulga de références mal digérées (mais j’ai toujours détesté les crossovers)
Sans compter au moins une grosse faute de goût, un total contresens: le géant de fer utilisé par les héros comme une arme, sans aucune arrière pensée, alors que dans le film de Brad Bird il n’aspire qu’à la paix.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
RP1, c'est surtout le regard de Spielberg sur l'etat de Hollywood actuellement.
Suffit de transposer quelques trucs et changer quelques noms pour que ca devienne explicite.
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- Truffaut Chocolat
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
C'est peut-être le 15648e niveau de lecture mais certainement pas le 1er je trouve.harry a écrit :RP1, c'est surtout le regard de Spielberg sur l'etat de Hollywood actuellement.
Suffit de transposer quelques trucs et changer quelques noms pour que ca devienne explicite.