Cannes 2018

[mannhunter]

Et le Gilliam on en dit quoi ?

Plutôt d'accord avec A Serious man malgré quelques réserves (des longueurs dans la dernière partie , le personnage joué par Olga Kurylenko, photo..) c'est pas mal...efficace duo Driver/Pryce. Bon après je ne suis pas un inconditionnel de l'univers du réalisateur je crois que ses aficionados sont plus partagés!

[hansolo]

Et le Gilliam on en dit quoi ?

Plutôt d'accord avec A Serious Man malgré quelques réserves (des longueurs dans la dernière partie , le personnage joué par Olga Kurylenko, photo..) c'est pas mal...efficace duo Driver/Pryce.

Merci!

J'irais le voir alors (parce que la bande annonce ne m'avais pas du tout emballé!)

[cinephage]

Voila, Cannes reste un festival français, financé essentiellement par des acteurs français du cinéma, avec des enjeux spécifiques. C'est une des raisons pour lesquelles les Américains ont tendance à privilégier Toronto pour leurs films...

Un prix à Cannes a t-il encore un impact sorti du marché français (où l’on sait que cela booste encore un peu la carrière des films) ?

La réponse à cette question, dans le présent contexte, est peu importe, puisqu'il s'agit d'une problématique pour le marché français.

Après, dans les faits, oui, ça a un impact, les films qui ont des prix se vendent mieux, ont une meilleure visibilité chez les amateurs de films d'auteur, se vendent sur plus de territoires.

[cinephage]

L'idée est qu'un film ne soit pas inaccessible a priori pour les salles. Après, tous les films ne sortiront pas forcément en salle pour autant.

Le souci, c'est le message que semble passer Frémaux avec ce type de phrase. Clairement, ça semble vouloir dire que les films en compétition doivent être visibles en salles. Que ce sont des films pour la salle. Que c'est là où il faut les voir.

Parce que tant qu'un autre opérateur du cinéma ne viendra pas prendre le relais, les salles restent un contributeur essentiel du Festival, et Fremaux ne pourrait pas se permettre de se les mettre à dos. Donc il poursuit ce discours de la salle mieux que tout pour voir un film (discours auquel je souscris, même si je vois combien je suis minoritaire sur dvdclassik).

Sur le fonds, les salles gardent aujourd'hui encore un rôle majeur dans la visibilité des films, notamment pour le coté évènementiel de leur sortie. On ne voit pas forcément les films en salle, mais on en entend parler parce qu'ils sortent en salle, quand ils sortent en salle. Le coté prescripteur de la salle en tant qu'acteur culturel reste encore essentiel pour beaucoup de monde (à commencer par moi). La salle est un lieu de vie dans beaucoup de communes, un lieu de rencontre et de vie culturelle.


Netflix est un acteur important actuellement, mais il ne se considère que comme une entreprise, pas comme un acteur culturel. Si un jour, le monde s'intéressait beaucoup plus aux parties de Warcraft en ligne qu'aux séries ou aux films, Netflix basculerait vers cette nouvelle demande, et montrerait des parties de jeux vidéo en ligne, sans hésiter un seul instant. Les salles continueront à montrer des films, parce que le cinéma reste le coeur de leur activité, de leur raison d'être.

[A serious man]

Et le Gilliam on en dit quoi ?

Plutôt d'accord avec A Serious man malgré quelques réserves (des longueurs dans la dernière partie , le personnage joué par Olga Kurylenko, photo..) c'est pas mal...efficace duo Driver/Pryce. Bon après je ne suis pas un inconditionnel de l'univers du réalisateur je crois que ses aficionados sont plus partagés!

Ah j'ai bien aimé la photo moi!
et la derniére partie (dés qu'ils sont dans le château) est pour moi la raison d'être du film, c'est là que ressort le grand Gilliam poète baroque et anarchiste, il y a des longueurs mais je pense qu'elles sont avant.

[tenia]

on en entend parler parce qu'ils sortent en salle, quand ils sortent en salle.

Et pour tout défenseur (modéré, mais quand même) de la salle que je suis, je pense que c'est un gros problème que de se focaliser sur la salle et rien que la salle chez les médias.
A quelques exceptions, quasiment personne ne parle des films sortant en vidéo alors que nombre d'entre eux n'ont pas d'actualité autrement mais méritent pourtant d'être discuté et rendu visible dans les médias. Or, aujourd'hui, ce sont les forums comme Classik qui donnent à ces films une certaine actualité visible.
Est-ce que quelqu'un parle de ce qui sort chez Lobster par exemple ?

Aujourd'hui, rares sont les films ou les réalisateurs dont les ressorties donnent lieu à un véritable éclairage journalistique, hormis les grosses rétrospectives (Clouzot ou Duvivier par ex, et encore, faut parfois le dire vite).
Je pense que ce serait plutôt bien, justement, que les médias sortent de la salle et des sorties salles pour étendre leur horizon. Et je ne parle pas de faire un nodule superficiel avec un mois d'avance sur Profession reporter comme La 7e obsession ce mois ci, mais de traiter à égalité tous ces films qui ressortent et n'ont autrement aucune actualité.
Parce qu'aujourd'hui, c'est tout un pan de ce qui devient accessible qui passe à la trappe.

La salle est un lieu de vie dans beaucoup de communes, un lieu de rencontre et de vie culturelle.

Oui, de belles rencontres et un beau panachage culturel, comme on a pu récemment le voir récemment ici.

[Stromboli]

[tweet][/tweet]

[Brody]

Quelle honte en 2018. Rien de justifie cette mentalité d'arriérés.

[Jack Carter]

Pour les lyonnais, 9 films de la compet' proposés en avant-premiere du 11 au 19 juin au Lumiere Terreaux (merci Thierry Fremaux )

11/06 Un couteau dans le coeur (sortie le 27/06)
12/06 Asako (pas de date de sortie)
13/06 Leto (sortie le 5/12)
14/06 Dogman (sortie le 11/07)
15/06 Burning (sortie le 29/08)
16/06 Les Eternels (sortie le 26/12)
17/06 Cold War (sortie le 31/10)
18/06 Heureux comme Lazzaro (pas de date de sortie)
19/06 Une Affaire de famille (pas de date de sortie)

et du 6 au 12 au Comoedia, 3 films de la compet ' (Kore Eda, Gonzalez, Garrone) + 5 ou 6 autres films des autres sections.
http://www.cinema-comoedia.com/premiere-vague/

[Jack Carter]

Ultra Pulpe, le dernier court-métrage de Bertrand Mandico, présenté à Cannes cette année, sera diffusé dans l’emi « Histoires courtes » dimanche à partir de 0h25 sur France 2

[Supfiction]

COMPÉTITION

Dogman de Matteo Garrone

En guerre de Stéphane Brizé

Le Livre d’image de Jean-Luc Godard

Netemo Sametemo (Asako I &II) de Ryusuke Hamaguchi

Plaire, aimer et courir vite (Sorry Angel) de Christophe Honoré

Les Filles du soleil de Eva Husson

Ash is purest white de Jia Zhang-Ke

Shoplifters de Kore-Eda Hirokazu

Capharnaüm de Nadine Labaki

Buh-Ning (Burning) de Lee Chang-Dong

Blackkklansman de Spike Lee

Under The Silver Lake de David Robert Mitchell

Three Faces de Jafar Panahi (Taxi Téhéran)

Zimna Wojna (Cold War) de Pawel Pawlikowski

Lazzaro Felice de Alice Rohrwacher

Yommedine d’A.B Shawky

Leto (L’été) de Kirill Serebrennikov



UN CERTAIN REGARD


Die Stropers d’Etienne Kallos

Mon tissu préféré de Gaya Jiji

Rafiki de Wanuri Kahiu

Euphoria de Valeria Golino

Gueule d’ange de Vanessa Filho

Girl de Lukas Dhont

À genoux les gars d’Antoine Desrosières

Long Days Into Night de Bi Gan

Les Chatouilles d’Andréa Bescond & Eric Métayer

Sofia de Meyem Benm’Barek

Gräns (Border) d’Ali Abbasi

El Angel de Luis Ortega

In My Room d’Ulrich Köhler

Quel programme vu de 2019!
Je réalise que depuis quelques semaines, je suis en train de voir les films de cette formidable sélection 2018. C’est le problème avec le topic Cannes, ce n’est que 9 mois après qu’il a du sens.

[Jeremy Fox]

Spoiler (cliquez pour afficher)

COMPÉTITION

Dogman de Matteo Garrone

En guerre de Stéphane Brizé

Le Livre d’image de Jean-Luc Godard

Netemo Sametemo (Asako I &II) de Ryusuke Hamaguchi

Plaire, aimer et courir vite (Sorry Angel) de Christophe Honoré

Les Filles du soleil de Eva Husson

Ash is purest white de Jia Zhang-Ke

Shoplifters de Kore-Eda Hirokazu

Capharnaüm de Nadine Labaki

Buh-Ning (Burning) de Lee Chang-Dong

Blackkklansman de Spike Lee

Under The Silver Lake de David Robert Mitchell

Three Faces de Jafar Panahi (Taxi Téhéran)

Zimna Wojna (Cold War) de Pawel Pawlikowski

Lazzaro Felice de Alice Rohrwacher

Yommedine d’A.B Shawky

Leto (L’été) de Kirill Serebrennikov



UN CERTAIN REGARD


Die Stropers d’Etienne Kallos

Mon tissu préféré de Gaya Jiji

Rafiki de Wanuri Kahiu

Euphoria de Valeria Golino

Gueule d’ange de Vanessa Filho

Girl de Lukas Dhont

À genoux les gars d’Antoine Desrosières

Long Days Into Night de Bi Gan

Les Chatouilles d’Andréa Bescond & Eric Métayer

Sofia de Meyem Benm’Barek

Gräns (Border) d’Ali Abbasi

El Angel de Luis Ortega

In My Room d’Ulrich Köhler

Quel programme vu de 2019!
Je réalise que depuis quelques semaines, je suis en train de voir les films de cette formidable sélection 2018. C’est le problème avec le topic Cannes, ce n’est que 9 mois après qu’il a du sens.

[/quote]
Entièrement d'accord avec ça

[Jack Carter]

Parmi les films en competition pour la palme d'or, seul le JZK n'est pas encore sorti en France.

[Flol]

Sortie le 27 février.
S'ils avaient pu, je pense qu'ils l'auraient sorti encore plus tard.