Top sorties ciné 2017

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Cortez The Killer
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Cortez The Killer »

À mon corps défendant, je n'ai vu que 44 films (Netflix inclus) cette année. J'espère pouvoir améliorer ce résultat en 2018
Globalement la fournée 2017 a été satisfaisante. Les grands auteurs et cinéastes populaires (Scorsese, Gray, Bayona, Wright, Shyamalan, Bigelow) n'ont pas raté la grand-messe du Cinéma.

01. Baby Driver
02. Quelques minutes après minuit
03. Detroit
04. The Lost City of Z
05. La planète des singes - Suprématie
06. Silence
07. Logan
08. Au revoir là-haut
09. Split
10. Dunkerque


Un Top talonné de près par (sans ordre de préférence) : Song to Song, Wind River, The Last Girl : celle qui a tous les dons, Loving, Un jour dans la vie de Billy Lynn, A Ghost Story, Dans un recoin de ce monde, La la land et Jim and Andy.

Pour les catastrophes et les accidents industriels, (pas vu la Momie de Kurtzman, Dieu m'en préserve) j'appelle à la barre :

01. Alien : Covenant
02. Kong : Skull Island
03. Valérian et la cité des mille planètes
04. Bright
05. Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar
06. Ghost in the Shell
07. Spider-Man: Homecoming
Anorya
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Anorya »

Une petite bricole commentée... Ou pas.

Plutôt qu'un top perso, un bilan ciné 2017. Donc pas de classement ou d'ordre défini, juste les films.
Lesquels sont parfois amplement marquants ou intéressants pour que je les revois encore et encore (et ce simple plaisir justifie amplement qu'ils soient dans mon bilan de l'année car le cinéma c'est aussi des films qu'on aime à se revoir, à partager, à faire découvrir aux amis et proches), ce qui est un certain critère important pour ma pomme.

Il peut y avoir de bons films que sur l'instant j'apprécierais par exemple mais que je sais au fond de moi que je ne reverrais pas forcément de sitôt (et du coup ils ne seront pas forcément mentionnés ici alors qu'au fond ils le mériteraient aussi. Je pense au beau I'm not a witch vu en festival et qui est sorti là en fin d'année 2017 dans une sortie un peu sacrifiée comme pour A Ghost Story).

Pour beaucoup d'autres, je privilégie souvent plus le coup de foudre à la raison là où d'autres qui n'auraient pas eu leur place dans des bilans d'années chez bien d'autres cinéphiles se retrouvent ici chez moi au final (c'est le cas d'un feel good-movie comme Crash Test Aglaé que peu de monde a vu :mrgreen: ). Comme quoi, chaque film a sa chance, donc.

A noter que mes commentaires n'engagent que moi ici. :fiou:



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2017 aura vu pas moins de 3 films de Kiyoshi Kurosawa pointer le nez chez nous : 2 en salles, un troisième en festival mais annoncé pour 2018. Dans ces films je retiendrais le superbe et romantiquement noir Secret de la chambre noire (mars 2017) et la comédie de SF inquiétante Avant que nous disparaissions (également l'un de mes coups de coeur à L'étrange Festival de cette année. Sortie le 14 mars 2018 !). 2 coups de maître d'un immense cinéaste. A noter que Creepy (sorti lui en juin 2017), pour moi le moins bon des trois et que je ne mets pas ici, mérite le visionnage.


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2017 aura aussi été l'année Pablo Lorrain avec la sortie de ces deux "biographies" complexes et échappant au simple état de fait "il ou elle a vécu ça". Avec Neruda, Larrain dresse un état des lieux de la poésie comme échappée d'Art total tandis que sur Jackie, il enregistre méthodiquement un traumatisme vertigineux élevé en déni comme moyen extrême de survivre et de pouvoir continuer à vivre. Deux films beaux, inquiétants, courageux, différents, utilisant pleinement toutes les possibilités du cinéma pour dire ce qu'ils ont à dire, même si ça doit vous gratouiller ou vous chatouiller. Surtout après avoir mangé de la tête de veau. Enfin ça, c'est vous qui voyez.


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Des biographies là aussi. Plus basiques. Mais non dénuées d'un certain plaisir à les visionner perso. On aura eu plein de vécu de peintres en tous genre cette année, que ce soit en France (Gaughin) comme ailleurs (Egon Schiele, Paula, La passion Van Gogh...). Je n'ai pas tout vu, j'en laisse même un peu sur le côté (Egon Schiele et La passion Van Gogh pourtant bien appréciés). Mais voilà dans Paula on a Carla Juri, actrice que je suis depuis un petit moment ici. Certes, sa carrière a des hauts et des bas. Dans Brimstone, elle était un tout petit rôle au sein d'un western puritain se prenant les pieds dans son trop plein de violence en voulant dénoncer les violences faites aux femmes quitte à tourner en rond dans un discours au final assez glauque (et un twist final qui prend le spectateur pour un parfait imbécile après une fin déjà passablement crétine). Dans Blade Runner 2049, elle était la seule actrice à illuminer littéralement le film (d'ailleurs elle avait le meilleur rôle). Ici elle a le premier rôle et elle est une évidence de bout en bout. Carla je t'aime. Voilà je l'ai dit.

Quand à Battle of the sexes, ça ne révolutionnera pas le cinéma et encore moins le monde des biopics.

Mais voilà, Emma Stone (mot magique).
En lunettes.
Qui fait du tennis.

Et ce fameux fait divers authentique et typique des années 70 qu'on a tendance à oublier d'un coup aujourd'hui et qui a pourtant fait avancer la cause des femmes d'un coup. Fait qui m'a toujours passionné et qui, même si la résolution est un peu connue d'avance (mais dans ce cas là, pourquoi se faire chier à regarder le Titanic de James Cameron, je vous le donne en mille hein ? Y'a un bateau qui pète et c'est beau ? Kate Winslet ? Mise en scène de ouf ? OK, OK je m'incline :mrgreen: ) reste passionnante, surtout quand le fameux duel final dans la dernière demi-heure commence à prendre des airs de western.


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Après les biopics, allons vers des tranches de vies plus proches de nous, pour certains de vrais feel-good movie.
Nul doute que malgré son rythme lent qui en décontenancera beaucoup, Paterson vous fera du bien. De même que pour 20th century women, mon gros gros coup de coeur de cette année 2017.

Lou et l'île aux sirènes ? Drôle, acidulé, fun, coloré, joyeux, magique, un petit bijou qui fait du bien, à ressortir quand la pluie inonde votre âme. Enfin Your Name me réconciliait avec Makoto Shinkai, le bonhomme étant coutumier pour moi d'avoir des histoires à fort potentiel et finalement n'en faire pas grand chose (cf, par ici...). C'est donc toujours aussi beau visuellement mais cette fois-ci le fond (cette histoire de comète) se marie pleinement avec la forme (une nouvelle histoire sentimentale) pour mettre sur le premier plan aussi bien la mélancolie que l'humour ou le drame.

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Et puis dans le fond le cinéma français se porte bien.

Si, si.

Evidemment quand j'écris ça, je sors des chemins battus des comédies très lourdes qu'elles ont frôlé le carton rouge mérité parfois (et non on n'en parlera pas ici, nous sommes entre gens de bons goûts quoi 8) ). Mais une fois qu'on sort de ces sentiers ultra râbachés, bonheur.

Grave et Ava ont cela de commun qu'ils sont tous deux des premiers films et tous deux de petits miracles.
Grave est viscéralement un film de Cronenberg francophone (la réalisatrice avouait nettement cette référence dans les bonus en plus) avec derrière le sang, une certaine sensibilité. Quand à AVA, c'est un film solaire qui plonge lentement dans la noirceur et s'avère terriblement touchant. Plus je revois ces deux films plus je suis terrassé à chaque fois. Ils ont tous deux leurs scènes fortes (Grave n'en manque pas mais la scène du "rêve-cauchemar" d'Ava n'est pas en reste), leur iconographie qui serpente dedans (la relation amour/haine entre les soeurs dans l'un, ce chien noir et le contraste visuel de l'autre), leur richesse. D'ailleurs ce sont deux films qui ont divisés les cinéphiles largement et qui ont été parfois même passé sous radar (AVA par exemple).

Crash test Aglaé est un road movie sans prétention autre que nous plonger dans une comédie parfois grinçante, aux contours d'aventures mal défini. En fait il ne rentre ni dans la case de la comédie qu'il ne rentre dans le film d'aventure et c'est tant mieux. C'est de l'entre-deux qui danse d'une jambe à l'autre et me convient parfaitement : en fait et c'est là son secret, c'est tout bonnement un conte.

Zombillenium ? Une critique animée (d'après déjà l'excellente BD d'Arthur de Pins) du capitalisme sur fond de fantastique. Pas pour les mioches ? Mais si, mais si (et les mioches sont loin d'être bêtes hein). Et même pour les jeunes et les adultes. Et puis un film qui se moque ouvertement des vampires de Twilight ça fait toujours plaisir. :mrgreen:
(Major Tom, Zombillenium te tend les bras si tu veux te venger)


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Et puis 2017 nous aura abreuvé de films différents, véritables démonstrations d'une mise en scène, d'une pensée, d'idées, d'une volonté de réhausser le niveau consciemment ou non de ce qui aura semblé pour beaucoup une année bien morne. Des films parfois difficiles que le spectateur réévaluera ou pas avec le temps mais que votre serviteur n'a pas eu trop de mal à accepter.

Même s'ils étaient pas forcément des plus aimables dans leur approche.


C'est le cas de Sayonara et son rythme extrêmement lent où il se passe pas grand chose. Beau, contemplatif et parfois un peu chiant (disons le nettement). Et pourtant ce film dispose d'un plan-séquence frontal et unique qui est l'un des rares à montrer clairement la mort en face (l'autre exemple que j'ai en tête, ce sont les plans contenus dans l'incroyable Requiem pour un massacre). Un plan très long, quasiment une épreuve pour le spectateur, qui s'étire, s'étire, s'étire (le plan, pas le spectateur, encore que...) et lentement nous glace le sang en nous montrant le passage du temps sur un corps qui passe du vivant au néant. Malaise.


La première demi-heure de A ghost story n'est pas forcément non plus des plus faciles à tenir et j'ai vu nombre de spectateur s'arracher les cheveux sur ce film en festival. Passé cela on rentre plus facilement dans le film qui révèle au fur et à mesure des trésors de beauté et de sensibilité. La dernière demi-heure est proprement hallucinante d'ailleurs. Un film de fantômes ? Oui et non. Plus un drame intimiste sur le deuil et la perte avec quand même un peu de film de fantômes dedans pour se faire plaisir (y'a une petite famille qui en prend pour son grade dedans). Mais bon Flol en a largement bien parlé d'une belle manière qu'on n'a pas grand chose à rajouter. Si, une histoire de tarte... :mrgreen:


Et que dire de Silence aussi ? Scorsese a porté ce film en lui pendant deux décennies, le mettant lentement à mâturation. A l'arrivée, une oeuvre âpre et radicale (il n'y a d'ailleurs pas de bande originale du film. Enfin si, il y en a une en disque mais ce n'est pas à proprement parler de la musique de film au sens le plus basique qui soit, plus des bruits, une atmosphère sonore, ce qui ma foi fait assez raccord avec le projet) qui questionne constamment le spectateur sur son rapport à la foi ou la croyance. Le tout mené de bout en bout par une certaine maîtrise aussi bien dans le fond que la forme. Et cette fin ambigüe et ouverte qui n'en finit plus de tourmenter le spectateur, aussi complexe que le film.


Le nouveau Cattet/Forzani aura bien divisé aussi les spectateurs (bon on est loin de Silence et encore plus des Derniers Jedis hein). Même ceux qui aimaient les films précédents du duo s'avouèrent déçus face à Laissez bronzer les cadavres, tandis que ceux qui n'aimaient pas leurs films se sont du coup intéressés à ce dernier et surprise, l'ont apprécié plus que prévu. Je fais partie de ceux l'ayant aimé, alors que j'aimais déjà les précédents. On est peu. Mais ceux ne l'ayant pas apprécié sont aussi peu. En fait la majorité du public n'en a eu cure, ayant été le plus souvent un peu décontenancé. Bon, comme leurs précédents films, c'est une certaine expérience de cinéma ultra sensitif et organique (on a déjà eu la cyprine sur Amer, le sang sur L'étrange couleur des larmes de ton corps, ici l'urine est à l'honneur les amis. Pour le prochain film on aura probablement le sperme ou la m... :mrgreen: :fiou: ).


Et puis Les garçons sauvages et Upstream Colors, le mieux c'est de ne rien en dire. Chut. Totale surprise pour le spectateur.

Deux expériences de cinéma là aussi complètement "autre". Le second était déjà dans mon top/bilan de mes films préférés de 2015. Datant de 2013, sa distribution chaotique et catastrophique ne l'a fait sortir qu'en 2017 ! Une honte, bordel. Une honte. J'ai eu la joie de le montrer à un ami cette année et il a adoré (le film est également dans son top). Le mieux pour évoquer ces films serait d'enchaîner les références mais cela ne vous aiderait pas plus. Disons que dans les deux cas il faut se laisser porter par la poésie des films, leur visuel (aussi bien en noir et blanc qu'en couleur comme un songe sur Les garçons sauvages), leur montage (télescopage à la Nicolas Roeg brillant sur Upstream Color), leur musique (important travail sonore sur Upstream color)... Chut.
Les garçons sauvages sortira en février 2018.


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On oubliera pas non plus ces films à plus ou moins grand spectacle, généreux, fun, plein d'action, d'humour (coucou Baby Driver et pas trop loin, Logan Lucky). Ils ne sont pas forcément parfaits non plus et peuvent être sentir le déjà vu mais s'accomodent équitablement de leur tâche en proposant une efficacité sans faille. C'est Life par exemple, lointain petit frère d'Alien qui fait mieux sans problème que la dernière mouture de la grosse bêbête noire. Il faut dire qu'en face pour ma part, Alien Covenant était une vraie catastrophe.

C'est A cure for life qui réinjecte du cinéma gothique au fantastique tout public avec une certaine classe dans sa mise en scène tandis que Get Out s'amuse délicieusement à mêler horreur inquiétante sur fond de discours politique à la George A. Romero où la lutte des classes est remplacée par la lutte des races.

Quand à Dunkerque, on pourra gloser sur ses défauts possible, il n'empêche que Nolan sait faire monter la sauce sur une heure trente avec pas un pet de gras dedans pour moi. Et depuis Interstellar il a aussi l'ambition de proposer du cinéma qui visuellement en remonte et les derniers plans de Dunkerque sont d'une rare beauté encore peu vue dans le cinéma Nolanien si ce n'est justement quelques plans contemplatifs de toute beauté dans... Interstellar justement.

Sinon Agnès Varda poursuit tranquillement son chemin et c'est bien. :D



Mentions spéciales : Loving / Love Hunters / Thelma / Star wars, les derniers jedis...
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Rick Blaine
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Rick Blaine »

Allez, un top 10. Une excellente année pour moi avec du grand polar espagnol et Gray toujours au top et qui livre pour moi le meilleur film de l'année :
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  1. The lost city of Z (James Gray)
  2. La planète des singes : suprématie (Matt Reeves)
  3. Que dios nos perdone (Rodrigo Sorogoyen)
  4. L'autre côté de l'espoir (Aki Kaurismäki)
  5. We blew it (Jean-Baptiste Thoret)
  6. La colère d'un homme patient (Raúl Arévalo)
  7. L'homme aux mille visages (Alberto Rodríguez)
  8. Loving (Jeff NIchols)
  9. Live by night (Ben Affleck)
  10. Le serpent aux milles coupures (Eric Valette)
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Harkento »

En attendant de voir Makala, Dans un recoin de ce monde, Les gardiennes ou encore Mise à mort du cerf sacré et The Square que j'ai loupé au cinoche,
Mon Top10 2017 :

1. Thelma (Joachim Trier)
2. Le musée des merveilles (Todd Haynes)
3. A ghost story (David Lowery) 
4. Quelques minutes après minuit (J.A. Bayona)
5. Dans un recoin de ce monde (Sunao Katabuchi)
6. Logan Lucky (Steven Soderbergh)
7. Nocturnal animals (Tom Ford)
8. Your name (Makoto Shinkai)
9. Jeune femme (Léonor Séraille)
10. Okja (Bong Joon-ho)

Mais aussi,
Grave (Julia Ducourneau)
Le Caire confidentiel (Tarik Saleh)
Star Wars VIII - Les derniers Jedi (Rian Johnson)
La lune de Jupiter (Kornél Mundruczó)
Logan (James Mangold)
Blade runner 2049 (Denis Villeneuve)
Loving (Jeff Nichols)
La villa (Robert Guédiguian)

Plaisir coupable de l'année :
Kong : Skull Island (Jordan Vogt-Roberts)
Wonder Woman (Patty Jenkins)

Flop
Le sens de la fête (Olivier Nakache, Eric Toledano) : le grand gagnant de l'année ! :evil:
La momie (Alex Kurtzman)
Pirates des Caraïbes 5 : La vengeance de Salazar (Joachim Ronning, Espen Sandberg) 
Valerian et la cité des milles planètes (Luc Besson) 
Dernière modification par Harkento le 11 janv. 18, 21:33, modifié 1 fois.
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Supfiction
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Supfiction »

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1 • La la land
2 • Nocturnal Animals
3 • Après la tempête
4 • Ce qui nous lie
5 • La villa
6 • Les derniers Jedi
7 • Marvin
8 • La Planète des singes : Suprématie
9 • The lost city of Z
10 • Problemos
11 • Detroit
12 • Le redoutable
13 • Monsieur & Madame Adelman
14 • Au revoir là-haut
15 • Visages Villages
16 • Battle of the sexes
17 • Blade Runner 2049
18 • Les figures de l'ombre
19 • Life origine inconnue
20 • In a valley of violence
Dernière modification par Supfiction le 15 janv. 18, 15:58, modifié 1 fois.
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poet77
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par poet77 »

Très très bonne année en ce qui me concerne!!!

1. The lost city of Z, de James Gray
2. Silence, de Martin Scorsese
3. 120 battements par minute, de Robin Campillo
4. La Villa, de Robert Guédiguian
5. Carré 35, de Éric Caravaca
6. Une femme fantastique, de Sebastián Lelio
7. Faute d’amour, de Andrei Zviaguintsev
8. Les fantômes d’Ismaël, de Arnaud Desplechin
9. Ava, de Léa Mysius
10. La la land, de Damien Chazelle

Viennent ensuite:

11. Sage femme, de Martin Provost
12. Certaines femmes, de Kelly Reichardt
13. Visages villages, de Agnès Varda
14. Loving, de Jeff Nichols
15. Jeannette, de Bruno Dumont
16. Djam, de Tony Gatlif
17. L’Opéra, de Jean-Stéphane Bron
18. Song to song, de Terrence Malick
19. Le musée des merveilles, de Todd Haynes
20. Dunkerque, de Christopher Nolan

21. L’échange des princesses, de Marc Dugain
22. Emily Dickinson – a quiet passion, de Terence Davies
23. Le portrait interdit, de Charles de Meaux
24. Simon et Théodore, de Mikaël Buch
25. Au revoir là-haut, de Albert Dupontel
26. L’autre côté de l’espoir, de Aki Kaurismäki
27. Après la tempête, de Hirokazu Kore-eda
28. L’amant double, de François Ozon
29. Nos années folles, de André Téchiné
30. Valerian et la cité des mille planètes, de Luc Besson
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Arn
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Arn »

Mon top 10 :

1. Wind River
2. Silence
3. Brooklyn Yiddish
4. The Lost City of Z
5. A Beautiful Day
6. Coco
7. Moonlight
8. Logan
9. The Florida Project
10. A Ghost Story

Sur un bonne trentaine de sorties vu, donc pas mal trous que je n'ai pas encore comblé.
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Coxwell
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Coxwell »

Sur les 192 titres vus cette année (Un peu plus de 200 avec les revisionnages de certains d'entre-eux), voici une petite liste de 10 titres sans ordre de particulier :

-Brimstone (Martin Koolhoven)
-Hunt for the wilder people (Taika Waititi)
-Le Caire confidentiel (Tarik Saleh)
-Dunkerque (Christopher Nolan)
-Barry Seal (Doug Liman)
-The Lost city of Z (James Gray)
-Anthropoid (Sean Ellis)
-My name is emily (Simon Fitzmaurice) (Festival - sortie prochaine ?)
-Bridgend (Jeppe Ronde) (sortie prochaine ?)
-Jackie (Pablo Larrain)

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10 autres en sus :

-Swiss Army Man (Daniel Kwan, Daniel Sheinert)
-Au revoir là-haut (Albert Dupontel)
-Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve)
-A beautiful day (Lynne Ramsay)
-A Monster calls (J. A Bayona)
-Love Hunters (Ben Young)
-Wind River (Taylor Sheridan)
-La 9ème vie de Louis Drax (Alexandre Aja)
-Good Time (Benny Safdie, Josh Safdie)
-Kicks (Justin Tipping)

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Dernière modification par Coxwell le 4 janv. 18, 14:05, modifié 1 fois.
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Zelda Zonk
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Zelda Zonk »

Thaddeus, serait-il possible de reporter le décompte final au 31 janvier, au lieu du 15 ?

C'est pour tenir compte du Festival Télérama, du 24 au 30 janvier, qui permettra je pense à quelques membres du forum de rattraper des oublis et autres films manqués en cours d'année.

Merci ! :wink:
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Thaddeus
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Thaddeus »

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1. Pentagon Papers – Steven Spielberg

Le cinéma américain est à son zénith lorsqu’il enroule l’éclat d’une conscience individuelle dans l’ardeur d’un destin collectif. Atteignant la quintessence de son art, harmonisant style et propos en un rapport mimétique, Spielberg prouve qu’il est désormais le seul à pouvoir dégainer avec une telle assurance ce genre de film très racé, très raffiné dans l’écriture, et dont la galvanisante prospérité formelle épouse le mouvement de fièvre euphorique qui est celui de toute démocratie victorieuse.

2. Phantom Thread – Paul Thomas Anderson

Il était un ogre solitaire qui rencontra sa frêle conquérante et s’abandonna malgré lui à un amour onctueux. La reddition n’alla pas sans fracas, gagnée au terme d’une bataille aussi feutrée qu’implacable, mais leur bonheur fut à ce prix. Ouvragé avec un raffinement quasi névrotique, maîtrisé jusqu’au vertige, cet éloge du lien passionnel contre la solitude des grands esprits cultive une ambigüité vénéneuse pour exalter les inexhaustibles ressources d’un couple résolu à vaincre tous les dragons.

3. Mektoub My Love : Canto Uno – Abdellatif Kechiche

Kechiche maestro : the continuing story. En harmonie avec l’exultation des corps qui s’offrent, enivrés par la clarté aveuglante des choses, l’auteur offre un ravissement de trois heures qui passe en dix minutes, un conte d’été aux airs de chant de gloire. Son geste ample et sensuel, sur lequel souffle le sacré lors d’une miraculeuse mise bas, est une hymne vitaliste célébrant le grand libertinage de la terre et de la mer, des femmes et de hommes, de la séduction pure et de la fièvre mystique.

4. Été 93 - Carla Simón

C’est un petit lutin introverti qui, du haut de ses six ans, va apprendre que d’un profond chagrin peut naître un bonheur inespéré. Le temps des vacances à la campagne, avec de nouveaux parents la couvant d’amour et d’attention, avec un chérubin potelé qui l’adopte d’emblée comme grande sœur, elle emprunte le chemin sinueux de l’acceptation, éprouve la mélancolie des blessures premières, confronte la douleur du souvenir au présent de la perception immédiate. Une pépite d’une infinie délicatesse.

5. Logan – James Mangold

Les coordonnées ordinaires d’un spectacle sur fond vert sont loin du corps fatigué qui saigne, souffre, pèse, et pour lequel les prodiges retrouvent leur valeur. Précieuse anomalie donc que ce road-trip westernien, étiré dans l’élégiaque, déplorant la fuite sans retour des choses simples sur les débris d’une existence mal vécue. Et si sa féroce brutalité nourrit le plus fort investissement émotionnel, c’est parce que sa noirceur dépressive nourrit malgré tout l’espoir d’une innocence préservée.

6. Le Jour d’Après – Hong Sang-soo

Stakhanoviste de l’errance amoureuse, le prolifique Hong Sang-soo aime filmer des évidences comme autant de leurres. Les circonvolutions d’un récit touffu comme une forêt d’indices disent ici avec une poignante douce-amertume comment un cœur écorché fait du surplace à force de se défiler, de pratiquer l’art de l’esquive, de s’abîmer dans l’effacement de lui-même. Jusqu’à la sérénité ambigüe d’un dernier face-à-face donnant son sens plein à ce monde rêvé qui n’a rien et tout à voir avec la vie.

7. Jeune Femme – Léonor Serraille

Elle s’incruste aux soirées, siffle tous les verres et part la dernière. Elle vient de se faire larguer, n’a ni job ni amis, rebondit au gré des rencontres. C’est une fille esseulée dans une capitale hostile, un électron libre, excentrique, un peu follingue, dont le récit fait de chocs, de bosses et d’éclats épouse les contours. Le film lui ressemble : fantasque, libre, imprévisible, plein d’une émotivité débordante qui le pousse sans cesse à se réinventer pour finir loin de son point de départ.

8. Detroit – Kathryn Bigelow

À une époque où le mouvement Black Lives Mater démontre que toute vérité n’est pas évidente pour elle-même, Bigelow poursuit sa radiographie des crispations toxiques ayant forgé l’identité américaine. Son souci d’exactitude la protège des pièges et conforts de la narration majoritaire, sa maîtrise des moyens formels développe une dramaturgie rigoureuse qui ne fait aucune concession à la bonne conscience, et sa colère prend à bras-le-corps un évènement particulier n’éclairant que l’universel.

9. Lady Bird – Greta Gerwig

On la connaissait tige lunaire du mumblecore new-yorkais. On la découvre cinéaste intelligente, sensible, enquillant tous les lieux commus d’un genre aussi goudronné qu’une autoroute (le récit d’apprentissage adolescent) pour en extraire la sève la plus gracieuse. La perspicacité bienveillante de son regard éclaire avec superbe la tentation de l’ailleurs, la rencontre de l’autre, l’amour contrarié mais intarissable que nous portent et que l’on porte aux siens. Un délice fondant comme une crème.

10. Ava – Léa Mysius

Le fouet de l’écume sur la peau, la brûlure du soleil au zénith, la sieste moite d’une chaude après-midi… Sensations palpables éprouvées par une jeune fille aux regards orageux et à la moue boudeuse qui, avant que le black-out ne l’engloutisse, veut voir et doit vivre. Miroitant d’une douce lumière mordorée, filmant l’éveil amoureux comme une ode crépusculaire, ce conte initiatique confirme, après le formidable Grave, la vitalité de cette pépinière à talents féminins qu’est le cinéma français.


Sur le banc : The Florida Project (Sean Baker), Seule sur la Plage la Nuit (Hong Sang-soo), Tesnota : Une Vie à l’étroit (Kantemir Balagov), Thelma (Joachim Trier), Visages Villages (Agnès Varda)…
Dernière modification par Thaddeus le 26 janv. 19, 16:36, modifié 3 fois.
Ben Castellano
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Ben Castellano »

Pas rattrapé A Ghost Story comme je le voulais... Alors en s'arrêtant aujourd'hui :

1 - Sayônara
2 - Yourself and Yours
3 - Certaines femmes
4 - Bonheur académie
5 - Le Musée des merveilles
6 - Emily Dickinson, A Quiet Passion
7 - Après la tempête
8 - Corps et âme
9 - Silence
10 - Love Hunters
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Jack Griffin
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Jack Griffin »

J'ai édité mon message Thaddeus...top pas satisfaisant mais je suis très peu aller au cinéma ces derniers temps. Plein de rattrapages à venir
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The Boogeyman
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par The Boogeyman »

Entrée de The Lost City of Z dans le classement
The Boogeyman a écrit :TOP 2017

1 / Loving (Jeff Nichols) • 8,5
2 / Nocturnal Animals (Tom Ford) • 8,5
3 / A Ghost Story (David Lowery) • 8,5

4 / Jackie (Pablo Larraín) • 8

5 / Logan Lucky (Steven Soderbergh) • 7,5
6 / American Honey (Andrea Arnold) • 7,5
7 / The Lost City of Z (James Gray) • 7,5

8 / Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve) • 7
9 / Wind River (Taylor Sheridan) • 7
10 / Okja (Bong Joon-ho) • 7
11 / The Florida Project (Sean Baker) • 7
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Demi-Lune
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Demi-Lune »

Thaddeus a écrit :Listes non valides pour le décompte :
Demi-Lune
Bah pourquoi ? :(
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Thaddeus
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Re: Top sorties ciné 2017

Message par Thaddeus »

Demi-Lune a écrit :Bah pourquoi ? :(
Il me semble qu'il n'y avait que neuf films dans ta liste au moment au moment de ma dernière actualisation. Par ailleurs, je n'étais pas tout à fait sûr qu'ils étaient classés. Mais maintenant c'est ok. :wink:
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