Francis Huster
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54817
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Francis Huster
Voilà, j'ai enfin vu la bête.
Alors comment dire ? On va pas y aller par 4 chemins : je ne sais absolument pas comment noter, voire tout simplement juger un objet pareil (j'ai failli écrire "film" mais en fait c'est pas ça).
Là où Parking est immédiatement nanar (Huster qui chante mal des chansons moches avec un bandana qui clignote, forcément...), Le Faucon dégage une impression de nanar plus diffus ; là où Parking est immédiatement hilarant, Le Faucon se révèle finalement plus WTF. J'ai passé le plus clair de mon temps (environ 79mn sur les 82 que dure le film) à me retrouver comme un con, la bouche ouverte devant tant de nawak.
Ici les séquences absurdes s’enchaînent sans une quelconque logique, on assiste à une sorte de course-poursuite ininterrompue digne de Titi & Grosminet ("Allô Titi ? C'est Grosminet !!") dans un Paris blindé de passants qui matent Huster dans ses œuvres (il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire).
Et quand Huster ne court pas, il a l'air hagard, il erre dans ce film sans queue ni tête à débiter des lignes de dialogues dénuées du moindre sens.
Honnêtement, et ce dès le générique de début qui semble durer 1200 ans, j'ai eu le sentiment d'être face à un nanar expérimental, abstrait. Les 20 premières minutes quasi muettes, montées n'importe comment, où la seule phrase intelligible concerne le sexe d'une girafe en peluche, sont presque insoutenables (s'éclater autant en mangeant des hambourgueurs, c'est louche).
Du coup, me voilà bien incapable de noter objectivement un truc pareil. En terme de plaisir pur, y a pas à tricoter, il est là : une fois ces 20 minutes fatales, le reste se boit comme du petit lait et on ne voit plus le temps passer devant tant de conneries ; mais c'est un nanar tellement particulier, dans une catégorie tellement à part, que Parking reste pour moi au-dessus en terme de pure rigolade.
Il n'empêche qu'un diptyque Parking/Le Faucon (qui n'a jamais tué, je vous le rappelle) me semble idéal pour une soirée nanar.
Alors comment dire ? On va pas y aller par 4 chemins : je ne sais absolument pas comment noter, voire tout simplement juger un objet pareil (j'ai failli écrire "film" mais en fait c'est pas ça).
Là où Parking est immédiatement nanar (Huster qui chante mal des chansons moches avec un bandana qui clignote, forcément...), Le Faucon dégage une impression de nanar plus diffus ; là où Parking est immédiatement hilarant, Le Faucon se révèle finalement plus WTF. J'ai passé le plus clair de mon temps (environ 79mn sur les 82 que dure le film) à me retrouver comme un con, la bouche ouverte devant tant de nawak.
Ici les séquences absurdes s’enchaînent sans une quelconque logique, on assiste à une sorte de course-poursuite ininterrompue digne de Titi & Grosminet ("Allô Titi ? C'est Grosminet !!") dans un Paris blindé de passants qui matent Huster dans ses œuvres (il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire).
Et quand Huster ne court pas, il a l'air hagard, il erre dans ce film sans queue ni tête à débiter des lignes de dialogues dénuées du moindre sens.
Honnêtement, et ce dès le générique de début qui semble durer 1200 ans, j'ai eu le sentiment d'être face à un nanar expérimental, abstrait. Les 20 premières minutes quasi muettes, montées n'importe comment, où la seule phrase intelligible concerne le sexe d'une girafe en peluche, sont presque insoutenables (s'éclater autant en mangeant des hambourgueurs, c'est louche).
Du coup, me voilà bien incapable de noter objectivement un truc pareil. En terme de plaisir pur, y a pas à tricoter, il est là : une fois ces 20 minutes fatales, le reste se boit comme du petit lait et on ne voit plus le temps passer devant tant de conneries ; mais c'est un nanar tellement particulier, dans une catégorie tellement à part, que Parking reste pour moi au-dessus en terme de pure rigolade.
Il n'empêche qu'un diptyque Parking/Le Faucon (qui n'a jamais tué, je vous le rappelle) me semble idéal pour une soirée nanar.
- tenia
- Le Choix de Sophisme
- Messages : 30871
- Inscription : 1 juin 08, 14:29
- Contact :
Re: Francis Huster
Jamais eu aussi hâte de voir un film aussi pourri depuis House of the Dead.
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30343
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Francis Huster
Flol a écrit : (il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire).
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14073
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Francis Huster
Et revoilà le topic Francis Huster , fier, obstiné, qui remonte à la surface
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13144
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Francis Huster
QU'est ce que j'aimerais que Intrada ou Varèse nous ressorte ça :
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17118
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Francis Huster
Jack Carter a écrit :Flol a écrit : (il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire).
Mother, I miss you
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54817
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Francis Huster
Et il faut vraiment le voir de face, c'est fabuleux.
En fait, même marcher il sait pas le faire : au début du film, on le voit avancer face caméra, et son bras gauche pend mollement le long de son corps, tel un objet inerte. J'imagine que dans son esprit, ça doit être ça qui caractérise le personnage torturé...reste que visuellement, le résultat est complètement con.
En fait, même marcher il sait pas le faire : au début du film, on le voit avancer face caméra, et son bras gauche pend mollement le long de son corps, tel un objet inerte. J'imagine que dans son esprit, ça doit être ça qui caractérise le personnage torturé...reste que visuellement, le résultat est complètement con.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25416
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Francis Huster
tu l'as vu comment?Flol a écrit :Voilà, j'ai enfin vu la bête.
Alors comment dire ? On va pas y aller par 4 chemins : je ne sais absolument pas comment noter, voire tout simplement juger un objet pareil (j'ai failli écrire "film" mais en fait c'est pas ça).
Là où Parking est immédiatement nanar (Huster qui chante mal des chansons moches avec un bandana qui clignote, forcément...), Le Faucon dégage une impression de nanar plus diffus ; là où Parking est immédiatement hilarant, Le Faucon se révèle finalement plus WTF. J'ai passé le plus clair de mon temps (environ 79mn sur les 82 que dure le film) à me retrouver comme un con, la bouche ouverte devant tant de nawak.
Ici les séquences absurdes s’enchaînent sans une quelconque logique, on assiste à une sorte de course-poursuite ininterrompue digne de Titi & Grosminet ("Allô Titi ? C'est Grosminet !!") dans un Paris blindé de passants qui matent Huster dans ses œuvres (il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire).
Et quand Huster ne court pas, il a l'air hagard, il erre dans ce film sans queue ni tête à débiter des lignes de dialogues dénuées du moindre sens.
Honnêtement, et ce dès le générique de début qui semble durer 1200 ans, j'ai eu le sentiment d'être face à un nanar expérimental, abstrait. Les 20 premières minutes quasi muettes, montées n'importe comment, où la seule phrase intelligible concerne le sexe d'une girafe en peluche, sont presque insoutenables (s'éclater autant en mangeant des hambourgueurs, c'est louche).
Du coup, me voilà bien incapable de noter objectivement un truc pareil. En terme de plaisir pur, y a pas à tricoter, il est là : une fois ces 20 minutes fatales, le reste se boit comme du petit lait et on ne voit plus le temps passer devant tant de conneries ; mais c'est un nanar tellement particulier, dans une catégorie tellement à part, que Parking reste pour moi au-dessus en terme de pure rigolade.
Il n'empêche qu'un diptyque Parking/Le Faucon (qui n'a jamais tué, je vous le rappelle) me semble idéal pour une soirée nanar.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54817
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Francis Huster
Le blouré est sorti avant-hier.
Un parfait écrin pour un film qui le mérite bien.
Un parfait écrin pour un film qui le mérite bien.
- Commissaire Juve
- Charles Foster Kane
- Messages : 24563
- Inscription : 13 avr. 03, 13:27
- Localisation : Aux trousses de Fantômas !
- Contact :
Re: Francis Huster
La tête sur le côté... mm... ça me fait penser à un mec pas drôle :Flol a écrit :... il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire)...
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Aucun rapport avec notre Francis national (quoique), mais ça m'est venu comme une envie de Chizbourguer !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 44823
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Francis Huster
14.99€ je sens que je vais me laisser tenter
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52281
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
Re: Francis Huster
On devrait être remerciés par LCJ pour toutes ces ventesRockatansky a écrit :14.99€ je sens que je vais me laisser tenter
- tenia
- Le Choix de Sophisme
- Messages : 30871
- Inscription : 1 juin 08, 14:29
- Contact :
Re: Francis Huster
J'ai fini Le faucon hier soir.
Par où commencer avec Le faucon, film digne d'un sous TV-film FR3 fauché, avec un casting intégralement en roue libre, un montage et un script à la truelle obligeant régulièrement à aller chercher sur le net des résumés promos du film (qui te donnent des infos cruciales sur l'histoire que le film, lui, ne te donne jamais), et des dialogues virtuellement tous inter-sidéraux ?
Nanarland a déjà bien déminé le terrain en résumant l'ampleur des éléments WTF, mais il y a encore tellement à ajouter...
Le film envoie d'ailleurs la sauce dès les premières secondes, avec un générique blanc sur fond noir absolument interminablement au ralenti, puis la fameuse scène de l'accident de la route, montée de façon épileptique et incompréhensible, avec 18 millions de plans de regard sur un faucon, une Maruschka Detmers en roue libre totale, et surtout absolument aucun contexte faisant qu'on ne comprend rien : qui c'est, pourquoi elle se barre, quel est le rapport avec le duel qui alimente le film ? Pff.
Donc Francis Huster est Le faucon : un flic dont la femme et la fille ont un accident de bagnole. La femme meurt, la fille tombe dans le coma, Francis Huster devient fou de rage contre Gus, un truand aux cheveux longs (et plutôt gras). Logique : Le faucon se réfugie dans les burgers. Du moins, les Bourgueurs, pour être exact côté diction.
Des Bourguers, y en a partout : quand il pense, quand il déprime, quand il se balade en ville, quand il prend les dépositions au commissariat, et même dans le flashback d'avec sa femme de quand ils étaient heureux et vivaient de sodas et de bourgueurs.
6 Bourgueurs chacun, ça donne faim, les flashbacks d'amour.
Du coup, quand Le faucon va acheter une peluche à sa fille dans le coma (et aussi à une gamine qui joue dans le magasin de peluches, dans une scène sidérante où Huster, froid et jeté, caresse la joue de la gosse en lui demandant de façon insistante si elle veut une peluche, tandis que la collègue fliquette de Huster regarde tout ce ménage d'un oeil tendre - ou non, vide, plutôt - ) et que Gus débarque dans la vitrine du magasin suite à une course poursuite avec les flics (pourtant tous troués de bastos devant le magasin, donc on comprend pas trop pourquoi Gus finit dans la vitrine si les flics sont tous morts), et bute en plus la fliquette... Le faucon reprend du service.
S'en suit une course poursuite de 50 minutes où Huster court (mal), se bat (mal), pète un plomb auprès d'un collègue (Lindon, mauvais comme pas permis) qui se fout trop de sa gueule (pétage de plomb anthologique où Huster beugle : "TU SAIS CE DONT J'AI ENVIE ?!! UN HAMBOURGUEUR !! AVEC DU FROMAGE, C'EST UN CHIZEBOURGUEUR !! TU SAIS CE QUE C'EST UN CHIEZEBOURUGUEUR ?!!" ), arrête sa course dans une radio pour passer un message Titi et Grosminet à Gus (je n'invente rien), braquer une armurerie dans le proprio bigleux insiste très lourdement pour que Huster lui flingue sa vitrine pour que son assurance le rembourse, et se fait même attraper sans raison dans un parc par un mec sur un banc lui disant "Si tu cours avec un flingue dans la rue, c'est que tu dois avoir un truc à te reprocher !" (il finira menotté manu militari au banc, sans jamais s'arrêter d'insulter Huster).
J'en passe et des meilleures, de la grenade pour faire sauter la porte blindée d'un sauna (normal) avec Huster à 20 cms de la grenade (logique) et un final improbable dans l'ex-Musée du cinéma Henri Langlois (meta), suivi d'un climax intersidéral dans l'hôpital qu'il faut voir pour croire.
Et la bouffe, de la bouffe partout : chez Huster, sa femme (morte), ses collègues, même le pauvre mec qui se fait braquer sa caisse par Huster se fait EN PLUS tirer ses chocolats (parce que tout le monde conduit dans Paris avec une grande boîte de Champs-Elysées sur les genoux, c'est bien connu), chocolats qu'Huster recrache par la fenêtre parce qu'ils "sont dégueulasses" (mais qu'il conservera tout le reste de la scène et boulottera au fur et à mesure).
Bref, c'est du nanar de compète, un truc improbable tel une parodie de 1h28, écrite et jouée en dépit du bon sens (c'est dommage pour Huster, parce qu'il a 2-3 moments de lucidité dans le film où on voit qu’il pourrait jouer ça correctement : le flic au regard vide, désabusé, qui n’a plus rien à perdre), mais surtout avec beaucoup de bouffe et des dialogues absolument hallucinants.
Et comme je suis fou, test technique à paraître lundi.
Par où commencer avec Le faucon, film digne d'un sous TV-film FR3 fauché, avec un casting intégralement en roue libre, un montage et un script à la truelle obligeant régulièrement à aller chercher sur le net des résumés promos du film (qui te donnent des infos cruciales sur l'histoire que le film, lui, ne te donne jamais), et des dialogues virtuellement tous inter-sidéraux ?
Nanarland a déjà bien déminé le terrain en résumant l'ampleur des éléments WTF, mais il y a encore tellement à ajouter...
Le film envoie d'ailleurs la sauce dès les premières secondes, avec un générique blanc sur fond noir absolument interminablement au ralenti, puis la fameuse scène de l'accident de la route, montée de façon épileptique et incompréhensible, avec 18 millions de plans de regard sur un faucon, une Maruschka Detmers en roue libre totale, et surtout absolument aucun contexte faisant qu'on ne comprend rien : qui c'est, pourquoi elle se barre, quel est le rapport avec le duel qui alimente le film ? Pff.
Donc Francis Huster est Le faucon : un flic dont la femme et la fille ont un accident de bagnole. La femme meurt, la fille tombe dans le coma, Francis Huster devient fou de rage contre Gus, un truand aux cheveux longs (et plutôt gras). Logique : Le faucon se réfugie dans les burgers. Du moins, les Bourgueurs, pour être exact côté diction.
Des Bourguers, y en a partout : quand il pense, quand il déprime, quand il se balade en ville, quand il prend les dépositions au commissariat, et même dans le flashback d'avec sa femme de quand ils étaient heureux et vivaient de sodas et de bourgueurs.
6 Bourgueurs chacun, ça donne faim, les flashbacks d'amour.
Du coup, quand Le faucon va acheter une peluche à sa fille dans le coma (et aussi à une gamine qui joue dans le magasin de peluches, dans une scène sidérante où Huster, froid et jeté, caresse la joue de la gosse en lui demandant de façon insistante si elle veut une peluche, tandis que la collègue fliquette de Huster regarde tout ce ménage d'un oeil tendre - ou non, vide, plutôt - ) et que Gus débarque dans la vitrine du magasin suite à une course poursuite avec les flics (pourtant tous troués de bastos devant le magasin, donc on comprend pas trop pourquoi Gus finit dans la vitrine si les flics sont tous morts), et bute en plus la fliquette... Le faucon reprend du service.
S'en suit une course poursuite de 50 minutes où Huster court (mal), se bat (mal), pète un plomb auprès d'un collègue (Lindon, mauvais comme pas permis) qui se fout trop de sa gueule (pétage de plomb anthologique où Huster beugle : "TU SAIS CE DONT J'AI ENVIE ?!! UN HAMBOURGUEUR !! AVEC DU FROMAGE, C'EST UN CHIZEBOURGUEUR !! TU SAIS CE QUE C'EST UN CHIEZEBOURUGUEUR ?!!" ), arrête sa course dans une radio pour passer un message Titi et Grosminet à Gus (je n'invente rien), braquer une armurerie dans le proprio bigleux insiste très lourdement pour que Huster lui flingue sa vitrine pour que son assurance le rembourse, et se fait même attraper sans raison dans un parc par un mec sur un banc lui disant "Si tu cours avec un flingue dans la rue, c'est que tu dois avoir un truc à te reprocher !" (il finira menotté manu militari au banc, sans jamais s'arrêter d'insulter Huster).
J'en passe et des meilleures, de la grenade pour faire sauter la porte blindée d'un sauna (normal) avec Huster à 20 cms de la grenade (logique) et un final improbable dans l'ex-Musée du cinéma Henri Langlois (meta), suivi d'un climax intersidéral dans l'hôpital qu'il faut voir pour croire.
Et la bouffe, de la bouffe partout : chez Huster, sa femme (morte), ses collègues, même le pauvre mec qui se fait braquer sa caisse par Huster se fait EN PLUS tirer ses chocolats (parce que tout le monde conduit dans Paris avec une grande boîte de Champs-Elysées sur les genoux, c'est bien connu), chocolats qu'Huster recrache par la fenêtre parce qu'ils "sont dégueulasses" (mais qu'il conservera tout le reste de la scène et boulottera au fur et à mesure).
Bref, c'est du nanar de compète, un truc improbable tel une parodie de 1h28, écrite et jouée en dépit du bon sens (c'est dommage pour Huster, parce qu'il a 2-3 moments de lucidité dans le film où on voit qu’il pourrait jouer ça correctement : le flic au regard vide, désabusé, qui n’a plus rien à perdre), mais surtout avec beaucoup de bouffe et des dialogues absolument hallucinants.
Et comme je suis fou, test technique à paraître lundi.
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30343
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Francis Huster
En fait, je crois que les commentaires me font plus marrer que les films eux-memes (Parking pour moi, c'est drole quand Flol en parle, pas quand je regarde le film), je me demande si j'ai vraiment envie de decouvrir la bete....
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14073
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Francis Huster
Voilà, c'est ça!Jack Carter a écrit :En fait, je crois que les commentaires me font plus marrer que les films eux-memes (Parking pour moi, c'est drole quand Flol en parle, pas quand je regarde le film), je me demande si j'ai vraiment envie de decouvrir la bete....
J'avais éprouvé cette déception en voyant Plan 9..d'Ed Wood. Je rigolais au début puis plus tellement ensuite: c'est que la notule de Tavernier-Coursodon était plus drôle que le film.
Et puis j'insiste : Parking est plus raté, mauvais, que réellement nanardesque même si.....
(je crois que ce topic, c'est la "4ème dimension", on va se le fader jusqu'à la nuit des temps)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain