zemat a écrit :Harkento a écrit :
Et bien c'est tout le contraire pour moi/
Je veux bien croire que pour ceux et celles qui s'organisent une soirée/sortie en famille ou entre pote on puisse se '
divertir' devant leur film, et je déteste ce mot car pour mot le cinéma c'est d'abord et avant tout de l'art, mais
artistiquement, il n'y a à mes yeux absolument rien à sauver. C'est mal écrit et consensuel au possible ! Familial et populaire mais dans le mauvais sens du terme. Ils prennent zéro risque dans leur manière d'aborder leur sujet, je trouve ça fou en fait !
Personnellement je fais très souvent la fine bouche devant les comédies françaises "populaires" (je ne me déplace pas pour Dany Boon, les mecs de Babysitting,...). Du coup je ne suis pas du tout d'accord avec ta critique sur le scénario de Nakache et Toledano. Justement ils ne cherchent absolument pas le gag facile (j'ai très peu ri pendant le film) et il y a une belle progression des personnages (même si effectivement sans surprise réelle).
Je n'ai pas trouvé de topic approprié pour répondre donc....
Pour moi, il n'y a justement aucune progression dans leurs personnages car ils sont des clichés ambulants (je parle de Le sens de la fête) qui ne sortent jamais de leur case. Chacun est bien à sa place, y reste, et même si la morale sur le 'vivre ensemble' est en soi louable, je n'ai jamais senti les auteurs investis (et je sais que c'est subjectif) par une volonté de nous parler des
gens justement. On est très loin, par exemple, du regard tendre et humain que pose Klapisch sur ses personnages et de capter l'esprit de leur époque (Le péril jeune ou L'auberge espagnole pour ne citer qu'eux). Et c'est pour ça que pour moi, Nakache et Toledano n'ont pas de vision : leur but est de divertir, et rien d'autre, ce qui me pose problème en tant que spectateur. Ca faisait très longtemps que je n'avais pas eu cette impression de m'infliger un film en fait, donc pour le coup, c'est impossible d'être objectif ou un peu distant pour voir ce qu'il y a, en soi, de bon dans leur cinéma.